Unnouveau documentaire dévoile l’existence d’une ingénieuse "machine" au cœur de la grande pyramide de Gizeh. Un système anti-intrusion mis en place dans l’Antiquité pouLa récente découverte de la tombe de la prêtresse Hetpet, morte il y a plus de 4 000 ans, nous rappelle l’importance des clergés féminins à l’époque des pharaons. Certaines prêtresses jouaient le rôle de chanteuses, de musiciennes et de danseuses. D’autres étaient censées s’unir charnellement avec le dieu auquel elles étaient consacrées. Mais qui était Dame Hetpet ? Hetpet est connue depuis 1909 des blocs de pierre portant son nom avaient alors été découverts, non loin du Caire ; ils provenaient de l’entrée de son tombeau qui ne fut découvert qu’en 2017. Hetpet était une noble dame de la 5e dynastie vers 2400 av. ; c’est pourquoi elle fut enterrée dans la nécropole des notables de son époque. Son titre de prêtresse d’Hathor, déesse de la fertilité, ne signifie pas qu’elle ait exclusivement rempli une fonction religieuse. Comme d’autres nobles, elle a pu cumuler des charges religieuses et administratives. Gageons que l’étude approfondie de son tombeau nous livrera davantage d’informations à son sujet. La sépulture de Hetpet, révélée au grand public en février 2018, est ornée de peintures très bien conservées dont certaines sont assez peu communes on y voit notamment un orchestre, un singe qui danse ou encore des danseuses aux seins nus, comme le révèle une vidéo récemment publiée. Ces images d’un bonheur idyllique pourraient être liées aux bienfaits dispensés par Hathor. Danseuse aux seins nus, peinture du tombeau de Hetpet. lexpress, capture extraite d’une vidéo Le rôle des prêtresses égyptiennes Les Égyptiens, polythéistes, adoraient autant de dieux que de déesses, parmi lesquelles Hathor, ou encore Sekhmet, Bastet et Isis jouaient un rôle majeur. Plus généralement, un principe féminin était présent dans de nombreux mythes les Égyptiens pensaient que, pour exister, le monde avait besoin de féminité. Les dieux ne pouvaient se passer des déesses, pas plus que les pharaons des reines et les hommes de leurs épouses. Il n’est donc pas étonnant que des femmes aient officié dans les temples, aux côtés des prêtres. Les prêtresses comme Hetpet se consacraient au culte de grandes déesses féminines, tandis que d’autres officiaient dans les sanctuaires de divinités masculines. Les reines pharaoniques jouèrent elles aussi un rôle religieux. Au Nouvel Empire vers 1550-1080 av. elles étaient considérées à la fois comme les épouses du pharaon et du grand dieu céleste Amon. Ahmès-Néfertari, femme du fondateur de la 18e dynastie vers 1550 av. est la première à avoir joué ce double rôle matrimonial. Le dieu, comme le pharaon, était censé lui rendre visite et s’unir sexuellement avec elle. Les divines adoratrices, mains » du dieu Amon À partir de la 21e dynastie vers 1070-945 av. la reine est remplacée dans sa relation avec Amon par une fille du pharaon, consacrée au dieu. Elle porte le titre de divine adoratrice. Ce statut est équivalent à celui d’une souveraine. La jeune fille est intronisée par Amon lui-même, au cours d’une cérémonie de couronnement. Elle est pourvue de tous les attributs des reines fouet, sceptre, diadème ; et son nom est inscrit dans un cartouche forme ovale. Comme le pharaon, elle peut être représentée en sphinx, c’est-à-dire avec un corps de lionne, symbole de son autorité. Elle possède aussi un palais, un personnel administratif et des domaines agricoles qui lui assurent d’importants revenus. Sa fonction consiste à pénétrer chaque jour dans le temple afin d’exciter le dieu. Sur des bas-reliefs, on la voit agitant des sistres, sorte de hochets métalliques, devant la statue de son époux divin qu’elle a pour mission de provoquer. Mais Amon ne se laisse pas facilement aguicher. Suivant un rituel précis, l’adoratrice doit le séduire. Elle finit par enlacer et caresser la statue ; d’où l’expression main du dieu » qui désigne cette prêtresse particulière. La formule est explicite l’adoratrice éveille les pulsions sexuelles de son époux céleste. Dans les faits, la divine adoratrice était vierge et devait le rester, sans doute sous peine de mort. Aussi les archéologues qui ont découvert, à la fin du XIXe siècle, la momie de la divine adoratrice Maatkaré 21e dynastie, ont été étonnés de trouver à ses côtés les restes d’une petite momie. L’épouse terrestre d’Amon avait-elle rompu son vœu de chasteté et eu un enfant d’un amant humain ? La radiographie de la momie, dans les années 1970, a finalement disculpé Maatkaré ; il ne s’agissait pas d’un bébé, seulement du singe de compagnie de l’adoratrice. Un babouin. La divine adoratrice d’Amon », Karomama. G. Poncet, Le Louvre Le charme de Karomama Le Musée du Louvre possède une statuette en bronze, incrustée d’or et d’argent, figurant la divine adoratrice Karomama vers 870 av. La jeune femme, consacrée à Amon, tenait dans ses mains deux sistres, aujourd’hui disparus. C’est ainsi qu’elle se présentait devant la statue de son dieu. Élégante, elle porte une robe plissée qui met en valeur sa poitrine et ses cuisses. Une sorte d’hymne à la féminité, mais dans un rôle très genré », c’est-à-dire de complémentarité par rapport à la virilité du dieu auquel elle doit plaire. C’est pourquoi la divine adoratrice est forcément représentée jeune, grande et svelte, selon les canons de la beauté féminine de l’époque. Elle est censée incarner la parfaite épouse, la femme au fort potentiel érotique, occupant une place essentielle dans l’harmonie terrestre et cosmique. Si elle perdait son charme, ou si elle ne parvenait plus à plaire au dieu, l’univers s’effondrerait. Prêtresses des reines et reines prêtresses Les Ptolémées 305-30 av. souverains égyptiens d’origine macédonienne, créèrent de nouvelles prêtrises féminines afin d’honorer les reines divinisées de leur dynastie, comme Arsinoé II et les Cléopâtre successives. Ces prêtresses étaient recrutées parmi les filles de l’élite grecque alors installée en Égypte. Les inscriptions nous révèlent leurs titres canéphore porteuse de la corbeille sacrée », phosphore porteuse de torches », stéphanéphore porteuse de couronnes », selon les objets de culte qu’elles arboraient lors des cérémonies. Mais la principale grande prêtresse du royaume était alors à nouveau, et comme au Nouvel Empire, la reine d’Égypte elle-même. Ainsi la célèbre Cléopâtre est figurée dans son rôle sacerdotal, en train de rendre un culte aux dieux égyptiens sur les parois du temple de la déesse Hathor encore elle ! à Dendérah. Theda Bara dans le rôle de Cléopâtre, 1917. Wikimedia Charme et religion Fasciné par l’Égypte, l’historien grec Hérodote 5e siècle av. raconte dans ses Histoires livre II, 60 que des prêtresses s’exhibaient publiquement lors des fêtes en l’honneur de la déesse Bastet, qui avaient lieu chaque année dans le nord du pays. Installées sur des barques, elles naviguaient sur un bras du Nil, tout en faisant cliqueter leurs sistres et en chantant ; certaines, affirme Hérodote, soulevaient leurs robes, dévoilant le haut de leurs cuisses. Sans doute un rite de fertilité. Aujourd’hui, la figure de la grande prêtresse égyptienne, pratiquant des rituels magiques, alimente toujours des fantasmes, mêlant érotisme et exotisme. Au début du XXe siècle, la sulfureuse actrice Theda Bara disait rendre un culte à Amon dans son appartement de Los Angeles. Depuis, les incarnations successives de pharaonnes, à l’écran, revêtent toujours une dimension religieuse. Les prêtresses de l’ancienne Égypte, comme les reines et les déesses, ne cessent de fasciner un large public, d’autant plus que culte et sexualité paraissent aujourd’hui radicalement dissociés, du moins dans les religions monothéistes. Dernière en date, Élodie Yung incarnait Hathor, la déesse qu’adora Hetpet il y a environ 4 400 ans, dans un film sorti en 2016. Les croyances égyptiennes offrent ainsi l’image d’un ailleurs où le charme et la morale n’étaient pas encore en conflit. Christian-Georges Schwentzel est l’auteur de Cléopâtre, la déesse-reine », aux éditions Payot.Sépulturepour notable de l'Égypte antique Solution . M A S T A B A. Roi Dangleterre Au Cœur De Lion. Poubelle D'ordinateur . CodyCross Londres Groupe 481. Toutes les réponses à CodyCross Londres. Définition Solution; Sépulture Pour Notable De L'égypte Antique: mastaba: Dilatation De Veines: VARICES : On Y Étudie De La Sixième À La Troisième: COLLEGE: État Situé À Des restes de la fin du Néolithique découverts dans le désert de Libye témoignent de l’existence d’une culture ancienne ayant prospéré bien avant l’Égypte antique. Cette civilisation se caractérise par un système social avancé, estiment les chercheurs. Un groupe multinational de scientifiques a découvert un site de sépultures faisant partie d’une culture ancienne ayant existé dans le désert de Libye bien avant l’Égypte antique. Datant des années 9300-9400 avant notre ère, ces restes et ces reliques témoignent d’une société développée, informe Science Alert. Les chercheurs ont étudié un site archéologique remontant à la fin du Néolithique 4600-4400 avant notre ère situé le long des berges d’un lac asséché à proximité de la localité de Gebel Ramlah. Le climat de l’époque, plus humide qu’aujourd’hui, a permis d’y développer l’agriculture. Les représentants de cette civilisation faisaient de l’élevage de bétail et créaient des constructions métalliques ressemblant à Stonehenge. En 2001-2003, des archéologues ont découvert trois cimetières abritant 68 squelettes et artéfacts comme de la poterie, des bijoux en coquillages, des pierres et des coquilles d’œufs d’autruches. Selon les chercheurs, cette culture se caractérise par un taux de mortalité infantile assez bas, une taille haute et une longévité importante 40-50 ans environ. Dans les années 2009-2016, deux autres nécropoles ont été trouvées avec 130 squelettes mais peu de reliques. Selon l’analyse scientifique, les hommes de cette époque étaient de taille basse, à l’espérance de vie plutôt courte et avec une forte mortalité infantile. L’un de ces tombeaux disposait d’une zone d’enterrement des enfants âgés de moins de trois ans. Les spécialistes estiment que les trois premiers cimetières étaient destinés aux nobles et aux riches tandis que les deux autres avaient été conçus pour des roturiers. Les proportions de personnes des deux sexes étaient de trois femmes pour un homme laissant croire à la polygamie. De plus, un enfant était considéré comme adulte dès son troisième anniversaire. Les découvertes archéologiques témoignent aussi d’un comportement respectueux envers les anciens dont certains squelettes semblent avoir été reconstitués avant de les porter en terre une nouvelle fois. Toutes ces caractéristiques sont des indices d’un niveau du développement supérieur à celui des éleveurs ordinaires de l’époque. Source
Lasépulture « n’étant pas située immédiatement à côté d’une pyramide royale, le propriétaire du mastaba n’était probablement pas un membre de la famille royale », est-il mentionné dans le texte du communiqué , qui évoque encore une « découverte remarquable() qui va contribuer à comprendre » les techniques de construction des bateaux dans l’Égypte
Les nécropoles thébaines, face à la ville moderne de Louxor, réservent encore bien des richesses dans leurs sous-sols. Près de la Vallée des Rois, la tombe d’un scribe royal, richement décorée et vieille de plus de 3000 ans, a ainsi été mise à jour par une équipe d’archéologues japonais. Thèbes, une des capitales de l’Egypte antique Si Thèbes ne fut pas toujours la capitale des pharaons, disputant selon les dynasties ce titre à d’autres villes parmi lesquelles Memphis, Pi-Ramsès ou Tanis, elle n’en fut pas moins l’une des principales cités de l’Egypte antique. La ville des vivants, organisée autour des temples de Louxor et de Karnak, siège du puissant clergé d’Amon, s’étendait à l’est du Nil. A l’ouest se trouvaient les nécropoles, parmi lesquelles figurent les célèbres Vallée des Rois et Vallée des Reines, où se firent enterrés les souverains du Nouvel Empire, ainsi que de nombreux temples funéraires. Mais les nécropoles abritent de nombreuses autres tombes d’officiels ou de notables. Vue aérienne de la nécropole thébaine et localisation d’El-Khokha cercle rouge où a été découverte la tombe. Crédits Steve F-E-Cameron. Comme beaucoup d’autres vestiges anciens, ces nécropoles ont été recouvertes par des habitations modernes. Cependant il y a quelques années, les autorités égyptiennes ont déplacé les habitants des villes de Sheikh Abd el Qurna et d’El-Khokha et fait détruire leurs maisons, permettant l’exploration des tombes sur lesquelles elles avaient été édifiées. La découverte d’une tombe inconnue C’est une équipe d’archéologues de l’université japonais de Waseda menée par Jiro Kondo qui a découvert la tombe inconnue d’un scribe en retirant les débris de la tombe d’Userhat, dans la partie de la nécropole se trouvant à El-Khokha. Userhat était l' »intendant des appartements privés du roi » Amenhotep III, souverain de la XVIIIe dynastie à laquelle appartiennent également Akhénaton et Toutânkhamon. Or, dans l’avant-cour de sa tombe, les archéologues ont découvert un trou, qui conduisait à une tombe jusqu’alors inconnue des experts. La sépulture d’un scribe royal La tombe, en forme de T, comporte des inscriptions qui nous renseignent sur son possesseur, dénommé Khonsu et décrit comme un scribe très renommé ». Ce personnage, qui vivait sous la XIXe dynastie, marquée par les règnes des Ramsès, vivait vers 1200 avant notre ère. Représentation de Khonsu et son épouse. La tombe est richement décorée. L’une des parois à l’entrée dépeint quatre babouins priant le dieu Rê. D’autres images montrent Khonsu et son épouse vénérant les dieux Osiris et Isis – qui sont aussi représentés sur une autre paroi – ainsi que deux divinités à tête de bélier, probablement Khnoum et Knoum-Rê. Le plafond est également décoré, mais de figures géométriques, dont certaines ressemblent à des damiers. Cette découverte, fascinante à plus d’un titre, réserve encore des surprises puisqu’à l’heure actuelle la chambre intérieure est bloquée par un amas de pierres. Il est donc probable que les archéologues mettront bientôt à jour d’autres décorations murales. Une affaire à suivre… Retour vers la page d’accueilAidepour l'utilisation du Modèle Sépulture dans l'Égypte antique. Ce modèle à pour but d'afficher la sépulture d'un pharaon (ou d'une pharaonne, d'une Divine adoratrice d'Amon, d'un Grand prêtre, d'un Vizir, etc.). Paramètres. Paramètre Description Valeur par défaut; titre: Titre du tableau: none (donne le nom de la page') type: Type de tombe (pyramide, mastaba) none: emplacement
L'Égypte ancienne — une terre de mystères. Aucune autre civilisation n'a tant captivé l'imagination des spécialistes comme des profanes. Ses origines, sa religion et son architecture monumentale — les temples colossaux, les pyramides et l'énorme Sphinx — sont nimbées de mystère. Les pyramides d'Égypte sont les plus célèbres de tous les monuments de l'Antiquité, la seule des sept merveilles du monde antique qui ait survécu. De même que la vie surgit des eaux, de même le Nil a arrosé les semences de la civilisation. Ce fleuve puissant, qui coule vers le nord depuis le cœur de l'Afrique jusqu'à la Méditerranée, entretint la croissance du royaume pharaonique. La longue et étroite plaine inondable fut un véritable aimant pour la vie, attirant humains, animaux et plantes. À l'époque prédynastique, des chasseurs nomades s'établirent dans la vallée et commencèrent à cultiver la terre pour diversifier leur alimentation. Tenue pour un don des dieux, la crue annuelle du fleuve déposait sur la terre un limon riche en éléments nutritifs, créant des conditions idéales pour la culture du blé, du lin et d'autres plantes. Les premiers travaux communautaires de cette société naissante furent l'aménagement de canaux d'irrigation à des fins agricoles. Le soleil était une divinité importante dont le passage dans le ciel symbolisait le cycle éternel des naissances, des morts et des renaissances. Les pharaons étaient considérés comme des dieux, des représentants divins sur la terre qui, grâce aux rites, assuraient la perpétuation de la vie. Après leur mort, ils devenaient immortels, rejoignant les dieux dans l' Égyptiens croyaient également que le corps et l'âme étaient importants pour l'existence humaine, tant dans la vie que dans la mort. Leurs usages funéraires, par exemple la momification et l'ensevelissement dans des tombes, visaient à aider le défunt à trouver son chemin dans l'au-delà. Les tombes étaient remplies d'aliments, d'outils, d'articles ménagers, de trésors — toutes les choses essentielles à la vie — pour garantir le retour de l'âme dans le corps afin que le défunt vive heureux à jamais. Les tombes les plus imposantes sont les célèbres pyramides, qui ont la forme de la colline sacrée où les dieux sont apparus pour la première fois dans le récit de la création. Fruit de travaux incroyablement ambitieux, ce sont là les plus grosses structures jamais construites. Leur édification était dirigée par des architectes et des ingénieurs d'une grande compétence. Des ouvriers rémunérés déplaçaient les massifs blocs de calcaire sans l'aide de roues, de chevaux ou d'outils de fer. Les conscrits étaient peut-être motivés par une foi profonde dans la divinité de leurs dirigeants et une croyance en l'immortalité. Il est possible qu'ils aient pensé que leur contribution améliorerait leur propre sort lors du jugement dernier dans l'au-delà. Les gigantesques pyramides étaient des cibles voyantes pour les pilleurs de tombes, dont les méfaits compromettaient les chances d'accéder à la vie éternelle. Les générations subséquentes de rois cachèrent leurs tombes dans la Vallée des Rois pour échapper aux voleurs. Dans cette vallée désertique proche de Thèbes, l'antique capitale appelée maintenant Louxor, ils préparèrent leurs tombes royales en découpant les flancs de la montagne. En dépit des efforts déployés pour dissimuler les entrées, des voleurs réussirent à découvrir les tombes, à les piller et à les vider de leurs trésors. Une tombe fut cependant épargnée, celle de Toutankhamon. Ce lieu de sépulture fut bien visité deux fois par des voleurs, mais l'entrée en fut refermée et demeura cachée durant plus de 3000 ans. Sa découverte par l'archéologue britannique Howard Carter en 1922 est considérée comme la plus grande trouvaille archéologique de l'histoire. Carter a passé le reste de sa vie à travailler sur la tombe, à transférer ses trésors au Caire et à documenter et étudier son contenu, dont les sarcophages et le masque d'or du pharaon. La momie de Toutankhamon demeure dans sa tombe. C'est le seul pharaon qui ait été laissé dans la Vallée des Rois. Aujourd'hui, des archéologues égyptiens continuent de faire d'importantes découvertes, et l'étude scientifique des momies royales éclaire la généalogie des pharaons. Le déchiffrement des écrits hiéroglyphiques et les recherches sur la vie des paysans, qui se poursuivent toujours, répondent aussi à de nombreuses questions relatives à l'évolution de la culture égyptienne. La religion pharaonique donne l'impression que les Égyptiens étaient préoccupés de la mort, mais beaucoup d'indices suggèrent qu'ils étaient un peuple heureux sachant jouir de la vie. Géographie Architecture Gouvernement Écriture Religion Vie quotidienne Sciences Chronologie Glossaire menu principal
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ÉGYPTE ANTIQUE Histoire L'Égypte pharaonique L'Égypte est une étrange réalité géographique. Tout s'y fait au contraire des autres pays, remarque Hérodote. C'est une longue oasis verdoyante d'une fertilité extraordinaire. Mais, hors de la plaine qui borde le fleuve, c'est un terrain d'une affreuse aridité, qui commence de manière si abrupte qu'on peut avoir un pied dans les cultures et l'autre dans le […] […] Lire la suite ÉGYPTE ANTIQUE Histoire L'Égypte ptolémaïque Écrit par André BERNAND • 3 470 mots • 1 média Égypte ptolémaïque, Égypte lagide, Égypte hellénistique cette triple appellation est employée communément pour désigner une même réalité, dans l'espace et dans le temps, mais avec des connotations particulières. 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Grâce à un large môle de plus de 1 200 mètres, l' Heptastadion , reliant la terre à un îlot où se dressera plus tard le fameux phare, […] […] Lire la suite AMÉNOPHIS IV-AKHENATON repères chronologiques Écrit par Annie FORGEAU • 209 mots Vers — 1352 Aménophis IV, fils d'Aménophis III et de la reine Tiy, succède à son père sur le trône d'Égypte. Il poursuit la politique architecturale de son père tant à Karnak qu'à Soleb, en Nubie. Vers — 1350 Premières traces du culte d'Aton à Karnak. Vers — 1349 Aménophis IV épouse la reine Néfertiti. Vers — 1348 Apparition de l'iconographie du dieu Aton sous la forme d'un disque rayonnant a […] […] Lire la suite ANTINOÉ Écrit par Marie-Hélène RUTSCHOWSCAYA • 664 mots • 1 média La ville d'Antinoé fut fondée par Hadrien en 132. Elle devint, à l'époque chrétienne , le siège d'un évêché dépendant de Thèbes, puis fut élevée au rang de métropole de la Thébaïde à partir de Dioclétien. 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Pour tenter de résoudre le problème que posait Babylone à l'empire, Assarhaddon , après avoir rebâti la métropole détruite par son prédécesseur Sennachérib, crut habile de faire de son fils Assourbanipal le roi d'Assyrie et le chef de l'empire, tandis qu'il plaçait sur le trône de Babylone son fils aîné Shamash-shaim-Oukin. Assourbanipal dont les Grecs ont transformé […] […] Lire la suite BABYLONE Écrit par Guillaume CARDASCIA, Gilbert LAFFORGUE • 7 328 mots • 14 médias Dans le chapitre La dynastie chaldéenne 627-539, les splendeurs de Babylone » […] Après la mort de Kandalanou, le trône de Babylone est saisi par le Chaldéen Nabou-apla-outsour 626-605, qui fonde une dynastie. Après avoir éliminé les garnisons assyriennes, il part à l'attaque de l'Assyrie qui est finalement détruite avec l'aide du roi mède Cyaxare malgré l'intervention tardive de l' Égypte en faveur des Assyriens, Assour tombe en 614 et Ninive en 612. Le pharaon Néchao est […] […] Lire la suite BANQUE Histoire de l'institution bancaire Écrit par Patrice BAUBEAU • 6 502 mots Dans le chapitre Le cas de l'Égypte ptolémaïque » […] L'attention accordée aux activités de dépôt a produit de nombreuses études. Dans un essai sur l'activité bancaire mésopotamienne paru en 1966, l'historien Raymond Bogaert dénie le caractère de banque pleine et entière à deux grandes maisons négociantes Egibi à Babylone vii e - v e s. av. et Murashu vi e - v e s. av. à Nippur. En effet, ces deux maisons ne durent qu'autant que […] […] Lire la suite BIBLE Bible et archéologie Écrit par Pierre BORDREUIL, Arnaud SÉRANDOUR • 7 888 mots • 1 média Dans le chapitre Les pionniers » […] L'archéologie a toujours joué un rôle majeur dans les débats sur la valeur historique de la Bible. À partir de la fin du xix e siècle, époque des premières explorations archéologiques aux pays de la Bible », les premières découvertes semblaient indiquer que la Bible rendait compte de manière assez satisfaisante de l'histoire de l'ancien Israël. Cette conclusion se fondait sur plusieurs catégori […] […] Lire la suite CALENDRIERS Écrit par Jean-Paul PARISOT • 9 907 mots • 4 médias Dans le chapitre La semaine » […] Ce sont les Hébreux qui, les premiers, ont fait usage de la semaine après en avoir hérité des Chaldéens. À Babylone, le chiffre 7 était néfaste et la tradition voulait que rien ne soit entrepris les 7, 14, 21 et 28 du mois. Ce repos hebdomadaire forcé devient une coutume chez les Hébreux, qui l'instituent en pivot de la semaine le jour du sabbat. On a trouvé deux explications du caractère fati […] […] Lire la suite CHYPRE ANTIQUE Écrit par Jean POUILLOUX, Claude F. A. SCHAEFFER • 5 563 mots Dans le chapitre Âge du bronze récent » […] L'économie chypriote retrouva sa prospérité à partir du xvi e siècle avant grâce à la paix et à la stabilité revenues avec la restauration de la puissance égyptienne, sous l'autorité de pharaons énergiques au début du Nouvel Empire. Les communications entre Chypre et le continent proche-asiatique furent rétablies et le commerce maritime avec les pays du Croissant fertile reprit son essor. […] […] Lire la suite CLÉOPÂTRE 69-30 av. Écrit par André BERNAND • 3 586 mots Que Cléopâtre VII, fille de Ptolémée le Flûtiste, rencontre successivement, en 48 avant le général Caius Iulius Caesar, âgé de cinquante-quatre ans alors qu'elle n'en avait que vingt et un, puis en 41 avant le général Marcus Antonius, l'enfant colossal », comme l'appelait Ernest Renan, ce sont là aventures sentimentales, péripéties amoureuses. Mais que le fondateur de l'Empire romain […] […] Lire la suite CONQUÊTE DE L'ÉGYPTE PAR CAMBYSE II Écrit par Annie FORGEAU • 226 mots Après la chute de la Lydie puis de Babylone, alliés du pharaon Amasis XXVI e dynastie dite saïte, aucun obstacle ne s'oppose aux visées de la Perse sur l'Égypte. La bataille décisive a lieu à Péluse en — 525, au débouché de la branche orientale du Delta. Réfugié à Memphis, Psammétique III, successeur éphémère d'Amasis, ne peut empêcher la prise de la ville et se donne la mort. Pendant cent vin […] […] Lire la suite CONSTELLATIONS Écrit par Owen GINGERICH, Warren Melvin YOUNG • 3 538 mots • 2 médias Dans le chapitre Les décans et les maisons lunaires » » […] Deux autres systèmes astronomiques de référence se sont développés indépendamment très tôt dans l'Antiquité les décans égyptiens et les maisons lunaires ». Les décans sont constitués par 36 configurations d'étoiles faisant le tour du ciel au sud de l'écliptique. Ils font leur apparition sous forme de dessins et de textes couvrant l'intérieur des couvercles de cercueils de la X e dynastie ve […] […] Lire la suite DÉCOUVERTE DU PAPYRUS EBERS Écrit par Gabriel GACHELIN • 301 mots Le papyrus dit Ebers a été découvert par Edwin Smith à Louxor en 1862 puis vendu à l'égyptologue allemand Georg Moritz Ebers 1837-1898, à qui il doit son nom et sa première traduction. Il est actuellement conservé à la bibliothèque de l'université de Leipzig. En même temps qu'un autre manuscrit, dit Edwin Smith, de contenu voisin, il aurait été trouvé entre les jambes d'une momie dans la nécro […] […] Lire la suite DESROCHES-NOBLECOURT CHRISTIANE 1913-2011 Écrit par Christian LEBLANC • 963 mots • 1 média L'égyptologue Christiane Desroches-Noblecourt, née le 17 novembre 1913 à Paris et décédée le 23 juin 2011 à Épernay Marne, aura beaucoup fait pour défendre le patrimoine de l'Égypte antique. Outre la part prépondérante qu'elle prit dans la préservation de nombreux temples en Nubie, elle organisa des expositions qui firent date et publia une trentaine d'ouvrages sur son domaine de prédilection. C […] […] Lire la suite DIOP CHEIKH ANTA 1923-1986 Écrit par Jean DEVISSE • 1 579 mots Mort subitement à Dakar le 7 février 1986, Cheikh Anta Diop a été inhumé dans le village de Thieytou, proche de Diourbel, où il était né le 29 décembre 1923. Des jugements contradictoires, souvent passionnels, ont été portés sur ses travaux. À partir de la seconde moitié des années 1960, les hommages de l'Afrique et de la diaspora noire ont compensé très largement les critiques. 1966 prix du pr […] […] Lire la suite DJÉSER ou DJOSER, pharaon de la IIIe dynastie IIIe mill. av. Écrit par Universalis • 336 mots Roi d'Égypte, au III e millénaire av. Djéser, dont le nom d'Horus est Néterikhet, succède à son frère Khasekhem, fondant la III e dynastie. Il est apparenté par sa mère au dernier dirigeant de la II e dynastie. Avec l'aide de son ministre Imhotep, architecte plus tard vénéré comme dieu guérisseur, il fait ériger un tombeau à Saqqarah, à l'extérieur de la capitale royale, Memphis auj. […] […] Lire la suite DRIOTON ÉTIENNE 1889-1961 Écrit par Michèle JURET • 533 mots Étienne Marie Félix Drioton fut l’un des grands égyptologues français du xx e siècle. Né le 21 novembre 1889 à Nancy, il est l’aîné des cinq enfants d’Étienne Jean Drioton et de Félicie Moitrier. Dès l’âge de onze ans, élève à Saint-Sigisbert, il se passionne pour la civilisation égyptienne, et entreprend seul l’étude de l’écriture hiéroglyphique. G. Bénédite, conservateur au Louvre, lui donnera […] […] Lire la suite DYNASTIE NUBIENNE repères chronologiques Écrit par Annie FORGEAU • 141 mots Vers — 735 Peye Piankhy fait reconnaître sa sœur Aménirdis Divine Adoratrice d'Amon » à Thèbes. Vers — 726 Navigation triomphale de Peye jusqu'à Memphis ; soumission des chefs du Delta. Vers — 726-— 716 XXIV e dynastie saïte. Vers — 716-— 702 Règne de Chabaka, premier roi de la XXV e dynastie. Vers — 702-— 690 Règne de Chabataka. — 690 Montée sur le trône de Taharqa. — 671 Prise de M […] […] Lire la suite ÉGYPTE ANCIENNE TRANSACTIONS Écrit par François REBUFFAT • 193 mots Un conte du xi e siècle avant notre ère écrit sur papyrus nous rapporte les aventures d'un certain Oun-Amon cet homme se rend au Liban pour s'y procurer du bois destiné à construire pour son dieu une barque d'apparat ; il emporte avec lui des jarres et des sacs remplis d'or devant lui permettre d'effectuer les transactions nécessaires. Des fresques antérieures à cette époque montrent déjà des m […] […] Lire la suite ÉGYPTE DES PHARAONS notions de base Écrit par Universalis • 3 525 mots • 11 médias L' Égypte antique nous a laissé l’image d’un roi divinisé responsable de l’ordre universel ainsi que de la crue du fleuve sacré, le Nil. Cet ordre correspondait à toute une cosmologie fondée sur des mythes et selon laquelle une multitude de dieux animaient l’Univers. La conception du monde des anciens Égyptiens s’est exprimée dans une forme architecturale – la pyramide – et une écriture, les hiéro […] […] Lire la suite ÉLÉPHANTINE Écrit par André PAUL • 446 mots Île située au nord de la première cataracte du Nil, en face d'Assouan. Elle possède de nombreuses ruines plusieurs temples dédiés à Knoum, le dieu égyptien à tête de bélier. C'était un centre militaire et commercial important à la frontière sud de l'Égypte. On a trouvé à Éléphantine yeb en égyptien signifie éléphant » ou ivoire » des ostraca et surtout un lot abondant de papyrus araméen […] […] Lire la suite EXODE, histoire des Hébreux Écrit par Marie GUILLET • 542 mots • 1 média L'exode des fils d'Israël de l'Égypte, où ils étaient tenus en esclavage, jusqu'au pays de Canaan, en passant par le désert du Sinaï, a une telle portée dans les théologies juive et chrétienne que l'événement historique lui-même retient habituellement moins l'attention que son interprétation. À partir de sources extra-bibliques et de certaines données ethnologiques, il est possible de mettre en r […] […] Lire la suite FONDATION D'AMARNA PAR AMÉNOPHIS IV-AKHENATON Écrit par Annie FORGEAU • 214 mots • 1 média Commencé à Thèbes, le règne d'Aménophis IV se poursuit et s'achève à Amarna. Défi à la puissance du clergé d'Amon, la politique religieuse du souverain, consistant à faire du disque Aton le dieu exclusif de la royauté, nécessite la construction en Moyenne Égypte d'une nouvelle capitale qui n'appartient à aucun dieu ni à aucune déesse ». Délimité par onze stèles, le site englobe des terres culti […] […] Lire la suite GÉZER Écrit par André LEMAIRE • 388 mots Ancienne ville cananéenne de Palestine, située à mi-chemin entre Jaffa Tel-Aviv et Jérusalem et gardant la route principale allant d'Égypte en Mésopotamie. Aux ~ xv e et ~ xiv e siècles, Gézer est mentionnée dans la liste égyptienne des villes conquises par le pharaon Thoutmosis III, dans les inscriptions de Thoutmosis IV, et surtout dans les lettres d'el-Amarna. Vers ~ 1207, elle est encore m […] […] Lire la suite HAPIRU ou HABIRU Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY • 894 mots Le terme Hapiru ou, plus fréquemment, le vocable, de valeur équivalente, apparaît dans les textes cunéiformes, depuis le début du ~ II e millénaire et sur des sites disséminés à travers tout le Proche-Orient pour désigner des hommes, auxquels il faut identifier aussi les prm d'Ugarit et les Aperu d'Égypte, et que caractérisait une situation sociale particulière. Le document le plus […] […] Lire la suite HATCHEPSOUT, reine d'Égypte morte en 1458 av. env. Écrit par Joyce TYLDESLEY, Universalis • 983 mots Reine d'Égypte entre 1473 et 1471 à 1458 environ av. Hatchepsout jouit d'un pouvoir sans précédent pour une femme, endossant l'ensemble des titres et prérogatives d'un pharaon. Fille aînée du pharaon de la XVIII e dynastie Thoutmosis I er et de son épouse Ahmosis ou Ahmès, Hatchepsout ou Hatshepsout est donnée en mariage à son demi-frère Thoutmosis II, fils de Moutnéfer. Après la mo […] […] Lire la suite HÉLIOPOLIS Écrit par Jean LECLANT • 451 mots Aux environs immédiats du Caire, vers le nord, Héliopolis, la ville du Soleil, dont le nom égyptien ancien était On mentionné dans la Bible, n'est plus aujourd'hui qu'un grand souvenir. L'urbanisme a profondément modifié cette zone une partie du site est occupée par des immeubles populaires, l'autre est soumise à une irrigation intensive. Dans cet entourage ingrat, il ne reste plus guère debou […] […] Lire la suite HELLÉNISTIQUE CIVILISATION Écrit par Paul GOUKOWSKY • 8 772 mots Dans le chapitre Une agriculture productrice de revenus fiscaux » […] Toute l'économie du monde hellénistique continuait à reposer sur une agriculture dont une littérature spécialisée, non seulement grecque, mais aussi punique, développa la théorie le corpus des traités d'agriculture grecs en conserve des traces. Dans la pratique, toutefois, si l'on peut raisonner à partir de l'Égypte, les innovations ne concernèrent que de grands domaines, comme celui d'Apolloni […] […] Lire la suite HÉRACLÉOPOLIS Écrit par Yvan KOENIG • 284 mots Ville d'Égypte antique située près du Fayoum, à proximité du Bahr Youssef, le bras du fleuve issu du Fayoum qui le rejoint à la hauteur d'Assiout. Le nom égyptien de la ville, Neni-Nesout, signifiait l'enfant-royal » et se retrouve dans son nom arabe, Ahnas. Héracléopolis était la capitale du vingtième ou vingt et unième nome de Haute-Égypte. Cette ville joua un certain rôle religieux car c'étai […] […] Lire la suite HÉRÉSIE AMARNIENNE Écrit par Renaud DE SPENS • 227 mots • 1 média Très tôt après son avènement, Aménophis IV change son nom en Akhenaton et met en œuvre une révolution religieuse. En Moyenne-Égypte, dans un lieu vierge, il fonde une nouvelle capitale, Akhetaton aujourd'hui Tell el-Amarna. Le nouveau culte exalte Aton, le disque solaire, et exclut les autres dieux, en particulier Amon, le roi des dieux » devenu le dieu dynastique au Nouvel Empire, dont le nom […] […] Lire la suite HITTITES Écrit par Maurice VIEYRA • 7 229 mots • 6 médias Dans le chapitre Lutte contre l'Égypte et l'Assyrie » […] Le grand événement du règne est la reprise des hostilités avec l'Égypte dont les pharaons de la XIX e dynastie tentent de refaire une puissance asiatique. L'Amourrou retombe sous la dépendance égyptienne. Mouwatalli, avec les contingents des pays tributaires et alliés, se porte à la rencontre de Ramsès II qui remonte vers le nord de la Syrie, longeant la côte. L'affrontement se produit aux enviro […] […] Lire la suite HYKSÔS Écrit par Jean VERCOUTTER • 1 975 mots Hyksôs est le nom donné par l'historien égyptien Manéthon iii e s. av. aux envahisseurs asiatiques qui dominèrent l' Égypte de 1730 environ à 1560 avant Flavius Josèphe, historien juif du i er siècle de notre ère, nous a conservé les passages où Manéthon mentionne l'invasion des Hyksôs. À l'improviste, des hommes d'une race inconnue venue de l'Orient eurent l'audace d'envahir no […] […] Lire la suite HYPOGÉES PHARAONIQUES DU NOUVEL EMPIRE VALLÉE DES ROIS Égypte Écrit par Annie FORGEAU • 232 mots • 2 médias Les tombes des deux premiers rois du Nouvel Empire, Ahmosis et Aménophis I er , n'ont pas été à ce jour identifiées. Thoutmosis I er , troisième souverain de la XVIII e dynastie, choisit, quant à lui, de loger sa sépulture sur la rive occidentale de Thèbes, dans le site connu sous le nom de la Vallée des Rois, appellation dérivée de l'expression arabe Portes des Rois », un amphithéâtre rocheux […] […] Lire la suite INCESTE Écrit par Jean CUISENIER • 3 068 mots • 6 médias Dans le chapitre La règle et ses exceptions » […] La méthodologie qui préside à la construction de l'échantillon laisse échapper, il est vrai, des exceptions significatives les Azandé, dont les nobles se marient avec leurs filles, les Hawaïens, dont l'aristocratie pratique le mariage entre frères et sœurs, les Incas, pour la famille royale ou certains tout au moins de ses membres. Mais le cas le plus net est celui de l' Égypte antique Russel M […] […] Lire la suite INVENTION DE L'ÉCRITURE HIÉROGLYPHIQUE Écrit par Annie FORGEAU • 240 mots • 1 média Les premiers signes hiéroglyphiques figurent sur des objets isolés palettes à fard ou poteries, dès avant l'unification définitive du territoire égyptien sous l'autorité d'un souverain unique vers — 3100. L'invention de l'écriture se repère à l'utilisation de phonogrammes notant, selon le principe de l'homophonie, le son correspondant à la prononciation de l'objet représenté, phonogrammes qui […] […] Lire la suite JUDAÏSME Histoire des Hébreux Écrit par Gérard NAHON • 11 045 mots • 4 médias Dans le chapitre La Diaspora » […] Après la disparition politique d'Israël, les centres vitaux du judaïsme se déplacent vers les communautés juives implantées depuis longtemps au-dehors, vers la Diaspora. Ce terme grec désigne, dans l'Antiquité, les groupements juifs du monde gréco-romain. Son importance dépasse les cadres mêmes du judaïsme dans la Diaspora, en effet, se nouent des contacts fréquents et féconds entre Juifs et Ge […] […] Lire la suite L'ART ÉGYPTIEN AU TEMPS DES PYRAMIDES exposition Écrit par Annie FORGEAU • 1 022 mots Alors que les grandes nécropoles de l'Ancien Empire comptent parmi les sites les mieux connus du grand public, aucune exposition n'avait été consacrée à l'art si riche de cette époque. Rassemblant quelque deux cents pièces, celle qui s'est tenue à Paris au Grand Palais, du 6 avril au 12 juillet 1999, avant d'être présentée au Metropolitan Museum de New York puis au Musée royal de l'Ontario à Toron […] […] Lire la suite LAUER JEAN-PHILIPPE 1902-2001 Écrit par Jean LECLANT, Universalis • 900 mots • 2 médias L'égyptologue Jean-Philippe Lauer est né à Paris le 7 mai 1902. Sa famille, d'origine alsacienne, avait compté plusieurs architectes ; son père, par exception, était archiviste-paléographe, et fit toute sa carrière au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale. Jean-Philippe Lauer renoue avec la tradition et s'oriente vers les études d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris ; en 1 […] […] Lire la suite LES ARTISTES DE PHARAON. DEIR EL-MÉDINEH ET LA VALLÉE DES ROIS exposition Écrit par Annie FORGEAU • 1 030 mots En dépit de l'importance de ses vestiges architecturaux et bien que civilisation de l'écrit, l'Égypte pharaonique a paradoxalement laissé peu d'informations sur la vie quotidienne et le mode de pensée des habitants de la vallée du Nil ou, du moins, les sources sur ce sujet sont disparates et souvent susceptibles de relever d'un discours officiel qui réinterprète les données du réel. La communaut […] […] Lire la suite MACCABÉES IIIe LIVRE DES Écrit par André PAUL • 471 mots Ouvrage apocryphe ne figurant ni dans le canon hébraïque ni dans le canon chrétien bien que présent dans certains manuscrits de la Septante. Ce livre n'a aucun rapport avec les trois autres livres des Maccabées, qui traitent tous de la révolte de la Judée contre Antiochos IV Épiphane. Son titre se justifie uniquement par le fait qu'il traite de l'oppression des juifs par une puissance étrangère. […] […] Lire la suite MAQUILLAGE Écrit par Dominique PAQUET • 5 306 mots • 2 médias Dans le chapitre De la peinture rituelle au fard profane » […] À l'origine, un geste dont on peut dire qu'il serait contemporain des funérailles et qui a valeur de parabole l'application d'une matière fluide d'origine minérale, végétale, animale ou humaine sur la peau selon une composition signifiante, marquant une coupure avec l'inorganique. Pour J. T. Maertens, il s'agit d'une coupure avec le corps-mère, avec l'Autre ou le Réel, c'est-à-dire avec tout ce […] […] Lire la suite MARIETTE AUGUSTE 1821-1881 Écrit par Universalis • 534 mots L' archéologue français Auguste Mariette conduisit d'importantes fouilles en Égypte et contribua à l'amélioration des connaissances concernant les premiers temps de la civilisation égyptienne. Auguste Ferdinand François Mariette naît en 1821, à Boulogne-sur-Mer. Après une carrière de journaliste et d'enseignant, il occupe un petit emploi au département égyptien du musée du Louvre en 1849 et, dès l […] […] Lire la suite MASPERO GASTON 1846-1916 Écrit par Jean LECLANT • 1 030 mots • 1 média Parmi les savants qui ont illustré l'égyptologie française, aux côtés de Jean-François Champollion et de Mariette Pacha il faut évoquer Gaston Maspero. Né à Paris en 1846, d'ascendance italienne, interne au lycée Louis-le-Grand, cet élève studieux et brillant s'initia très tôt aux hiéroglyphes ; entré à l'École normale supérieure, il pouvait dès 1867 présenter à Mariette une traduction de la Stèl […] […] Lire la suite MEMPHIS, Égypte Écrit par Yvan KOENIG • 263 mots • 1 média D'après la tradition, Memphis fut fondée par le premier souverain d'Égypte, le légendaire Ménès. Ce roi unifia le pays pour la première fois et le fit sortir de la préhistoire. Le nom de la ville fut d'abord le mur blanc » en raison d'un mur d'enceinte au redan de calcaire. Avec le grand temple de Ptah, Memphis devint la capitale de l'Ancien Empire égyptien , de ~ 2780 à ~ 2280 environ sa situ […] […] Lire la suite MÉNÈS, pharaon de la Ire dynastie 3000 av. env. Écrit par Universalis • 274 mots Pharaon de la I re dynastie, actif vers 3000 av. Selon la tradition, Ménès comme le nomme Manéthon, historien égyptien du iii e s. av. également appelé Mena, Meni par deux listes de rois égyptiens de la XIX e dynastie, soit du xiii e s. av. ou Min par l'historien grec Hérodote au v e s. av. aurait unifié l'Égypte par ses campagnes militaires et ses mesures admi […] […] Lire la suite MENTOUHOTEP LES, pharaons de la XIe dynastie IIIe mill. av. Écrit par Yvan KOENIG • 349 mots Nom de plusieurs pharaons qui forment, avec leurs prédécesseurs les Antef, la XI e dynastie de l'Égypte antique de ~ 2134 à ~ 1991. Mentouhotep signifie le dieu Montou est satisfait ». Mentouhotep I er élimine définitivement le royaume hérakléopolitain et amorce la réunification du pays, tâche qui sera achevée par ses successeurs. Thèbes devient alors la capitale de l'Égypte, et Montou un di […] […] Lire la suite MERCENAIRES Écrit par Pascal LE PAUTREMAT • 5 174 mots • 2 médias Dans le chapitre Mercenaires-auxiliaires de l'Antiquité » […] En Égypte, sous l'Ancien Empire 2815-2400, les pharaons s'appuient, en l'absence d'armées permanentes, sur des contingents nationaux mais surtout sur des combattants issus des peuples conquis ou soumis, tels les Nubiens et les Libyens. D'autres nations influent sur l'évolution de l'armement et des techniques militaires. C'est le cas notamment des Hyksôs, peuple ouest-sémitique d'origine nomade, […] […] Lire la suite MITANNI Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY • 1 086 mots • 1 média Nom d'un vaste empire qui apparaît brusquement au ~ xvi e siècle lorsque aux royaumes hourrites et sémitiques qui constellaient la haute Mésopotamie réussirent à s'imposer de nouveaux groupes de Hourrites mêlés à des Indo-Aryens. Les noms des rois du Mitanni, les dieux qu'ils invoquent, certains termes de la charrerie ou du dressage des chevaux, les noms des neuf premiers chiffres sont indo-aryen […] […] Lire la suite MOMIES, Égypte Écrit par Françoise DUNAND, Roger LICHTENBERG • 4 706 mots • 6 médias Pour les anciens Égyptiens, la mort n'est qu'un passage entre deux formes d'existence et la momification fait partie d'un ensemble de rituels dont le sens ultime n'est autre que la négation de la mort. La deuxième vie » étant conçue comme la continuation heureuse de la vie en ce monde, une de ses conditions est la conservation du corps dont la destruction entraînait la deuxième mort, définitive […] […] Lire la suite MONACHISME Écrit par André BAREAU, Guy BUGAULT, Jacques DUBOIS, Henry DUMÉRY, Louis GARDET, Jean GOUILLARD • 12 526 mots • 3 médias Dans le chapitre Les origines » […] À l'encontre d'une idée familière, le monachisme ne fut pas un autre don du Nil ». Aussi haut que l'on puisse remonter, c'est-à-dire au iii e siècle, l'existence d'anachorètes est attestée en Syrie et en Mésopotamie aussi bien que dans l'arrière-pays d'Alexandrie. Mais il revenait à l' Égypte de concevoir et d'éprouver ses modalités durables, de drainer aussi les pèlerins qui ont consigné sa lé […] […] Lire la suite NAPATA Écrit par Jean LECLANT • 1 060 mots • 3 médias Sous le Nouvel Empire, la domination égyptienne est à son apogée le pays de Koush la Nubie et la partie nord de l'actuel Soudan est annexé. Thoutmosis III ~ 1490 ~ 1436 recule la frontière loin vers le sud, jusqu'aux abords de Napata près de la ville moderne de Karima, sur la rive gauche du fleuve. Point d'arrêt militaire, c'était aussi le comptoir commercial le plus en amont sur […] […] Lire la suite NÉCROPOLIS D'ALEXANDRIE archéologie Écrit par Olivier PICARD • 853 mots La Nécropolis d’Alexandrie, la ville des morts » comme la nomme le géographe Strabon à l’époque d’Auguste, ressurgit à la lumière en 1997 les premiers travaux de construction d’une autoroute urbaine au lieu-dit Gabbari entraînent de telles découvertes que les autorités égyptiennes confient ce chantier archéologique au Centre d’études alexandrines, dirigé par Jean-Yves Empereur. Seule une peti […] […] Lire la suite NÉFERTITI ou NOFRETITI, reine d'Égypte XIVe s. av. Écrit par Joyce TYLDESLEY, Universalis • 950 mots Reine d'Égypte, épouse du roi Akhenaton r. vers 1352-1336 av. On ignore la généalogie de Néfertiti. Son nom, parfois mentionné sous la forme Neferneferuaten, signifiant la Belle est venue », a fait penser aux premiers égyptologues qu'elle était peut-être une princesse mitannienne. De nombreux détails suggèrent cependant qu'elle serait la fille, née en Égypte, du chef de la cavalerie d' […] […] Lire la suite NEUROLOGIE Écrit par Raymond HOUDART, Hubert MAMO, Jean MÉTELLUS, Universalis • 30 259 mots • 8 médias Dans le chapitre Histoire de la neurologie » […] Au xvii e siècle avant le papyrus d'Edwin Smith révèle l'existence, chez les Égyptiens, de connaissances neurologiques précises. Par exemple, l'hémiplégie spasmodique est décrite avec concision L'œil de ce côté louche [...] ; les ongles sont au milieu de la paume [...] ; il marche en traînant la plante du pied » M. Laignel-Lavastine, Histoire de la neurologie », in Histoire généra […] […] Lire la suite NUBIE TEMPLES DE Écrit par Jean LECLANT • 2 364 mots • 7 médias Dans le chapitre Une colonie égyptienne » […] Ayant remonté la vallée du Nil dès l'Ancien Empire à partir de 3000 av. les Égyptiens se sont installés au cours du Moyen Empire entre la première et la deuxième cataracte, c'est-à-dire en basse Nubie. Mais c'est seulement avec le début du Nouvel Empire 1580 av. que les pharaons, ayant vaincu le royaume de Koush Kerma, établirent un empire colonial s'étendant jusqu'à la lointai […] […] Lire la suite OASIS ÉGYPTIENNES, archéologie Écrit par Christiane M. ZIVIE-COCHE • 5 654 mots Les terres cultivées de la vallée du Nil ne couvrent qu'une infime partie de la superficie totale de l'Égypte, occupée pour le reste par les déserts arabique à l'est et libyque à l'ouest. Dans cette zone particulièrement inhospitalière, qui forme le prolongement du Sahara occidental, s'échelonnent du sud au nord les cinq grandes oasis égyptiennes, Kharga, Dakhla, Farafra, Baharia et Siouah, auxque […] […] Lire la suite PAPYROLOGIE Écrit par Patrice CAUDERLIER • 1 498 mots Dans le chapitre Des conditions particulières » […] De la conquête d'Alexandre à l'invasion arabe, de 331 avant à 641 après le grec est resté la langue officielle » de l'administration égyptienne, en même temps que celle de l'élite, cultivée et fortunée, des descendants des Macédoniens. La conquête romaine ne modifia que très peu l'organisation ptolémaïque, et on n'a que 345 papyrus latins d'Égypte, recueillis dans le Corpus papyror […] […] Lire la suite PÉPI II, pharaon de la VIe dynastie 2270-2180 av. Écrit par Yvan KOENIG • 564 mots Le règne du pharaon Néferkare Pépi II marque la transition entre l'Ancien Empire et la première période intermédiaire. La première partie du règne de Pépi II se déroule dans une relative tranquillité. Le roi accomplit une expédition dans le Sinaï, et mène également une expédition dans le pays de Pount, que l'on identifie de façon incertaine à la Somalie actuelle. Mais la deuxième partie du règne e […] […] Lire la suite PHARAON Écrit par Jean VERCOUTTER • 2 587 mots • 9 médias Le mot Pharaon » vient de la version grecque de la Bible où il apparaît dans la Vulgate Genèse, xii , 15 sous la forme Φαρ́α Pharao . Les Hébreux s'étaient contentés de transcrire à leur manière le mot composé égyptien per-aâ , littéralement la Grande Maison ». Cette expression, attestée dès l'Ancien Empire vers 2400 avant désignait à l'origine le palais royal et ceux qui l'habi […] […] Lire la suite PSCHENT Écrit par Yvan KOENIG • 209 mots • 1 média Mot dérivé de l'égyptien pa - sekhemty , qui signifie les deux puissantes ». C'est le nom de la double couronne qui symbolise l'union de la Haute-Égypte et de la Basse-Égypte et qui était portée par le roi des deux pays ». Le pschent est composé de la couronne rouge qui était la couronne du pays du delta, et qui était placée sous la protection de la déesse de l'ancien royaume du delta Ouadjit […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE Ier SÔTER env. 365-282 av. roi d'Égypte 305-282 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 603 mots Général d'Alexandre le Grand, satrape ~ 323-~ 305 puis roi d'Égypte ~ 305-~ 282, Ptolémée I er Sôter, fils de Lagos, est le fondateur de la dynastie macédonienne des Ptolémées, ou Lagides, qui gouverne l'Égypte jusqu'à la conquête romaine août ~ 30. L'un des sept somatophylaques gardes de corps » d'Alexandre le Grand, il devient un de ses diadoques après la mort d'Alexandre ~ 323 ; il […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE II PHILADELPHE 308-246 av. roi d'Égypte 282-246 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 473 mots Fils de Ptolémée I er Sôter et de sa deuxième femme Bérénice, associé au pouvoir par son père dès janvier ~ 284, Ptolémée II continue à régner sur le royaume des Lagides après la mort de Sôter en ~ 282 jusqu'à la fin de janvier ~ 246. Au début de son règne, l'État lagide est à l'apogée de sa puissance. Celle-ci est consolidée par le deuxième mariage de Ptolémée II avec sa propre sœur Arsinoé II, […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE VIII ÉVERGÈTE II ou PTOLÉMÉE VII mort en 116 av. roi d'Égypte 145-116 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 291 mots Fils de Ptolémée V Épiphane et frère de Ptolémée VI Philométor, Ptolémée VIII Évergète II reçut le surnom de Physcon, le Ventru ». Dès la mort de son frère, avec qui il avait déjà partagé le pouvoir entre ~ 170 et ~ 163, il s'empare du trône des Lagides, en éliminant son neveu Ptolémée VII Néos Philopator qui n'a régné que quelques semaines. Dès son avènement, il chasse les savants du musée d'Al […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE VI PHILOMÉTOR 186-145 av. roi d'Égypte 181-145 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 270 mots Fils de Ptolémée V Épiphane et de Cléopâtre I re . Commencé sous la régence de sa mère, morte prématurément en ~ 176, le règne de Philométor annonce le début de la décadence du royaume lagide affaiblissement du pouvoir royal, intrigues de cour, révoltes indigènes, intervention de puissances étrangères. Peu après la mort de Cléopâtre I re , le frère de celle-ci, Antiochos IV, roi de Syrie, envahi […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE XIII THEOS PHILOPATOR 61-47 av. roi d'Égypte 51-47 av. Écrit par Universalis • 442 mots Roi d'Égypte 51-47, né vers 61 av. mort en 47 av. près d'Alexandrie. Fils de Ptolémée XII Aulète, le Macédonien Ptolémée XIII Theos Philopator est nommé roi d'Égypte conjointement à son illustre sœur, Cléopâtre VII, après la mort de leur père en 51. En 49, le jeune Ptolémée, cherchant à conserver les alliés de son père, fournit des navires et des troupes au général romain et ancie […] […] Lire la suite QADESH BATAILLE DE 1286 av. Écrit par Annie FORGEAU • 258 mots • 1 média La bataille menée en l'an 5 du règne de Ramsès II — 1290-— 1224 contre une coalition dirigée par le roi hittite Mouwatalli a été célébrée à l'envi sur les parois des temples égyptiens ainsi que sur papyrus. En dépit de cette abondante documentation, en textes et en images, et malgré l'apparente véracité de la narration, le déroulement en demeure mal connu, les sources ayant pour unique visée la […] […] Lire la suite RAMSÈS II 1304-1236 av. Écrit par Jean VERCOUTTER • 1 098 mots • 2 médias Il est impossible de parler de Ramsès II sans évoquer l'histoire de toute la XIX e dynastie manéthonienne. Le règne de Ramsès II n'est que le prolongement de l'œuvre accomplie par les deux premiers pharaons ramessides. La postérité a souvent attribué à Ramsès II ce qui, en bonne justice, devrait revenir à son père Séti I er . On croyait naguère que Ramsès II avait été un des modèles du grand con […] […] Lire la suite RAMSÈS III roi d'Égypte 1198-1166 av. Écrit par Universalis • 650 mots Roi d'Égypte 1198-1166, mort en 1166 à Thèbes. Fils de Setnakht, fondateur de la XX e dynastie, Ramsès III monte sur le trône d'Égypte alors que le royaume se remet tout juste des guerres civiles qui ont ravagé le pays au cours de la dynastie précédente. Pendant la cinquième année de son règne, une coalition de tribus libyennes envahit l'ouest du delta du Nil, prétextant que le pharaon a inte […] […] Lire la suite ROI DIVIN, anthropologie Écrit par Claude TARDITS • 5 016 mots Dans le chapitre L'Afrique, terre des rois divins » » […] Les exemples africains cités par Frazer ne sont pas plus nombreux que ceux qu'il tire de l'histoire de l'Antiquité ou de celle des peuples européens, mais ils retiennent l'attention pour deux raisons. Ils illustrent un moment crucial de l'évolution dans les sociétés africaines, où, dit Frazer, la dignité de chef et de roi atteint son plein développement, les épreuves sont relativement abondan […] […] Lire la suite ROME ET EMPIRE ROMAIN Le Haut-Empire Écrit par Yann LE BOHEC, Paul PETIT • 35 262 mots • 17 médias Dans le chapitre L'Orient » […] On trouvait une disposition analogue à celle de l'Occident, en grandes masses, en Orient, où se distinguent la péninsule balkanique, l'Anatolie, la Syrie et l'Égypte. Mais ici le poids du passé était encore plus important, et plus d'une région avait derrière elle une longue histoire aussi bien dans le domaine de la culture que dans celui de l'économie. À cet égard, la péninsule balkanique occupai […] […] Lire la suite ROUGE MER Écrit par Colette DUBOIS, Jean-Pierre PINOT, Universalis • 9 718 mots • 6 médias Dans le chapitre De l'Antiquité à la période ottomane » […] Au cours de ces siècles, malgré les obstacles naturels courants et vents saisonniers souvent violents, côtes inhospitalières, malgré les vicissitudes politiques, la navigation en mer Rouge ne cesse de s'affirmer. Si, dans un premier temps, les marins se limitent aux rivages de cette mer semi-fermée, une fois surmontés les périls de la porte des Lamentations, ils poursuivent, avec plus ou moins […] […] Lire la suite SCIENCES SOCIALES PRÉHISTOIRE DES Écrit par Bernard-Pierre LÉCUYER • 17 521 mots • 1 média Dans le chapitre Les civilisations du Nil et de l'Euphrate » […] La Mésopotamie émergeant du Déluge vers l'an 3000 avant apporte une civilisation développée, une population nombreuse, une science des nombres poussée servant de support à l'astronomie – le calendrier lunaire se perfectionne peu à peu en s'appuyant sur les mouvements solaires – mais appliquée aussi à une meilleure connaissance des éléments constituants de la société. L'État recensait périod […] […] Lire la suite SÉSOSTRIS Ier, pharaon de la XIIe dynastie 1971-1928 av. Écrit par Universalis • 540 mots Sésostris devient d'abord co-régent de l'Égypte au côté de son père vieillissant, Amménémès Amenemhat I er , fondateur de la XII e dynastie. Tandis que ce dernier poursuit ses réformes à l'intérieur de l'empire, Sésostris part à la conquête de la Nubie, au sud de l'Égypte, et, au cours de la trentième année de règne de son père, conduit une expédition contre les Libyens dans le désert de l'Oues […] […] Lire la suite SÉSOSTRIS III, pharaon de la XIIe dynastie 1878-1843 av. Écrit par Universalis • 604 mots Durant les règnes de ses prédécesseurs, les nobles des provinces de Moyenne-Égypte ont accru leur pouvoir par le biais de faveurs royales et de mariages avec les familles de souverains voisins. Vers le milieu du règne de Sésostris III, les riches tombes provinciales, reflet de la puissance des nobles, cessent brusquement d’être édifiées. Dans le même temps, les monuments funéraires abritant les d […] […] Lire la suite SÉSOSTRIS II, pharaon de la XIIe dynastie 1895-1878 av. Écrit par Universalis • 359 mots Suivant la coutume instaurée par sa dynastie, Sésostris partage pendant trois ans la régence avec son père Amménémès-II Amerenhat II. Durant sa première année de co-régence, il prend part à une expédition commerciale se rendant au pays de Pount, vers la côte des Somalis, comme en témoignent les inscriptions retrouvées sur les rochers d'un port de la mer Rouge, en Égypte. Au début de son règne p […] […] Lire la suite SÉTI Ier, pharaon de la XIXe dynastie env. 1310-env. 1304 av. Écrit par Universalis • 299 mots Fils de Ramsès I er , qui ne règne que deux ans, Séti I er est le véritable fondateur de la grandeur des Ramessides. Durant les premières années de son règne, il conduit son armée vers le nord pour restaurer le prestige égyptien, entamé pendant les années troubles de la fin de la XVIII e dynastie. Il combat ainsi dans le nord de la Palestine et en Syrie et mène au moins une bataille contre le […] […] Lire la suite SNÉFROU, pharaon de la IVe dynastie IIIe mill. av. Écrit par Yvan KOENIG • 193 mots • 1 média Fondateur, vers ~ 2600, de la IV e dynastie, Nebmaat Snéfrou succéda à Houni et régna vingt-quatre ans. Ce souverain fut un grand constructeur. Trois pyramides furent érigées de son vivant la pyramide rhomboïdale de Dashour, la pyramide septentrionale de Dashour et la pyramide de Meïdoum . Cette dernière, qui devait comprendre huit gradins revêtus d'un parement lisse, est sans doute la première […] […] Lire la suite SORTIE D'ÉGYPTE Écrit par Gérard NAHON • 228 mots • 1 média Acte fondateur du judaïsme et de l'économie chrétienne de la rédemption, symbole de délivrance pour l'Occident, l'épisode de la sortie d'Égypte constitue le point de départ de l'histoire du peuple d'Israël. Installés selon la Bible sur les pâturages de Goshen Gen. XLVII, 1, à l'est du delta du Nil, les douze fils de Jacob et leur descendance – les douze tribus d'Israël » – avaient d'abord pros […] […] Lire la suite SOUDAN, ROYAUMES SUR LE NIL exposition Écrit par Catherine BERGER-EL NAGGAR • 1 383 mots Aux royaumes du Nil, ignorés du grand public, pour qui trop souvent la vallée se résume aux célèbres pyramides et à l'éclat des Ramsès, l'Institut du monde arabe a consacré, du 5 février au 31 août 1997, une exposition remarquable au succès bien mérité ; car, à l'abri des cataractes qui coupent le fleuve à six reprises entre Assouan et Khartoum, des civilisations originales se sont succédé dans c […] […] Lire la suite SUEZ CANAL DE Écrit par Jean-Pierre CALLOT, Universalis • 3 115 mots • 7 médias Dans le chapitre Antiquité de la voie d'eau » […] Ce sont les pharaons de la XII e dynastie 2000-1788 avant notre ère qui, les premiers, joignirent la Méditerranée à la mer Érythrée par une voie d'eau. Leurs navires remontaient le Nil jusqu'à Bubaste Zagazig, empruntaient un premier canal jusqu'aux lacs centraux, un second jusqu'au golfe de Suez. Perfectionnée par les Ptolémées, cette voie d'eau fut, sous le nom de fleuve de Trajan », lar […] […] Lire la suite TELL ES-SAKAN, site archéologique Écrit par Pierre de MIROSCHEDJI, Moain SADEQ • 2 104 mots • 6 médias Situé au sud-ouest de la Palestine, à 5 kilomètres au sud-ouest de la ville de Gaza, Tell es-Sakan est une butte artificielle de 5 à 8 hectares, qui domine la plaine littorale d'une dizaine de mètres. Le site a été découvert à l'automne de 1998, à l'occasion des travaux de construction d'un complexe d'habitations. Le creusement de profondes fondations avec des engins mécaniques a révélé des vest […] […] Lire la suite TEXTES Grèce antique Écrit par Bernard HOLTZMANN • 1 791 mots Dans le chapitre Les papyrus » […] L'apport des papyrus trouvés en Égypte n'en est que plus précieux certains proposent des variantes, très antérieures aux manuscrits, de textes déjà connus ; mieux encore, d'autres révèlent des textes nouveaux, parfois d'un intérêt majeur. C'est ainsi que furent découverts, en 1890, la Constitution des Athéniens d'Aristote British Museum, Londres et, en 1957, la première comédie complète de Mé […] […] Lire la suite TEXTILE Écrit par Eugène AMOUROUX, Jean-Yves DRÉAN, Claude FAUQUE, André PARISOT, Marc RENNER, Richard A. SCHUTZ • 23 437 mots • 4 médias Dans le chapitre Le coton » […] Ce sont des fragments de vêtements en coton portant des traces de rouge garance, datant du iii e millénaire avant découverts au cours des années 1920 à Mohenjo-Daro, dans la vallée de l'Indus, qui permettent d'affirmer que le coton était cultivé et teint en Inde dès cette époque. Le célèbre site de Fustat, en Égypte, où d'autres cotonnades indiennes furent mises au jour, prouve qu'il y ex […] […] Lire la suite THOUTMOSIS III Écrit par Annie FORGEAU • 209 mots • 1 média À la mort de Thoutmosis II, l'héritier légitime Thoutmosis III env. — 1478-— 1425, fils d'une reine secondaire, étant encore dans l'enfance, la régence échoit, comme il est de règle, à la grande épouse royale » Hatchepsout, elle-même de sang royal puisque fille de Thoutmosis I er . Couronnée pharaon en l'an 7 vers — 1471, celle-ci garde le pouvoir jusqu'à sa mort en l'an 20 vers — 1458, re […] […] Lire la suite THOUTMOSIS III repères chronologiques Écrit par Annie FORGEAU • 157 mots Vers — 1478 Mort de Thoutmosis II, pharaon de la XVIII e dynastie, régence d'Hatchepsout. Vers — 1471 Couronnement d'Hatchepsout. Vers — 1458 Mort d'Hatchepsout, règne personnel de Thoutmosis III. Vers — 1456-— 1455 Siège et prise de la ville de Meggido, au pied du mont Carmel. Vers — 1453 Arrivée en Égypte de spécimens de la faune et de la flore syriennes que le roi fait reproduire dans le […] […] Lire la suite TJATY Écrit par Yvan KOENIG • 1 003 mots • 1 média Désignant le vizir de l'Égypte ancienne, le nom de tjaty semble dériver de la racine tjet , signifiant l' enfant », le rejeton ». En effet, durant les premiers temps de l'histoire égyptienne, les hauts fonctionnaires du pharaon étaient également des membres de sa famille. Le pharaon était détenteur d'une force magique, et tous les êtres ou les choses qui l'approchaient en étaient aussi des réce […] […] Lire la suite TOUTÂNKHAMON XIVe s. av. Écrit par Véronique BARRIEL • 2 457 mots Mondialement connu par le riche mobilier contenu dans sa tombe découverte pratiquement intacte, Toutânkhamon est le jeune pharaon qui, dès la première année de son règne, entérina le retour aux cultes traditionnels et changea le nom de Toutânkhaton en Toutânkhamon. Si ses efforts pour l'embellissement des temples, comme la grande colonnade de Louxor, sont reconnus depuis longtemps, sa généalogie […] […] Lire la suite UNIVERS notions de base Écrit par Universalis • 4 771 mots • 17 médias Dans le chapitre Cosmogonies antiques Mésopotamie, Égypte » […] Les mythes antiques de la création du monde procèdent de la division d’une matière primordiale indifférenciée œuf, chaos, unité Ciel-Terre, limon tiré de l’Océan, du démembrement d’un géant ou d’un monstre aquatique, de la parole ou de l’échauffement d’un dieu. Les récits peuvent combiner ces différents thèmes. Toutes ces cosmogonies conçoivent l’Univers comme une totalité organisée et constamme […] […] Lire la suite VALLÉE DES ROIS Écrit par Jean LECLANT • 932 mots • 7 médias À partir de la XVIII e dynastie, le lieu de sépulture des pharaons se trouve séparé de leur lieu de culte ; celui-ci prend place désormais dans les temples de millions d'années », une expression apparue dans les textes égyptiens dès la fin du Moyen Empire pour désigner un type de sanctuaire où le culte du roi est associé à celui de certaines hypostases divines, par exemple à Thèbes celles d'Amo […] […] Lire la suite VERCOUTTER JEAN 1911-2000 Écrit par Jean LECLANT • 838 mots Né le 20 janvier 1911 à Lambersart Nord, Jean Vercoutter s'initie à l'égyptologie auprès d'Alexandre Moret, de Raymond Weill et de Gustave Lefebvre, le maître très rigoureux de la grammaire hiéroglyphique ; en 1939, il est diplômé de la IV e section de l'École pratique des hautes études avec une thèse sur Les Objets égyptiens et égyptisants du mobilier funéraire carthaginois ». Mobilisé en Al […] […] Lire la suite VERT ÉGYPTIEN, histoire de l'art Écrit par Sandrine PAGÈS-CAMAGNA • 415 mots Deux pigments artificiels, l'un bleu et l'autre vert, de l'Égypte pharaonique constituent une particularité technologique et historique. Le plus célèbre, le bleu égyptien, apparaît à la IV e dynastie 2620 avant Il est présent sur tous les décors égyptiens ainsi que dans les peintures du pourtour méditerranéen des premiers siècles de notre ère. Le vert égyptien, de teinte turquoise, a ét […] […] Lire la suite XXVe DYNASTIE Égypte Écrit par Annie FORGEAU • 214 mots • 1 média À Napata, en aval de la quatrième cataracte, limite du pouvoir égyptien en Nubie sous le Nouvel Empire, naît au cours du viii e siècle avant notre ère un royaume autochtone aux origines mal connues. Poursuivant la politique d'expansion de ses prédécesseurs vers le nord, Peye Piankhy assure son autorité sur l'Égypte, alors en proie aux factions libyennes, jusqu'à Thèbes d'abord, puis, en l'an 21 […] […] Lire la suite YOYOTTE JEAN 1927-2009 Écrit par Olivier PERDU • 912 mots Dans le domaine de l'égyptologie et même bien au-delà, le nom de Jean Yoyotte restera toujours présent, tant son œuvre s'impose déjà comme une source inépuisable d'informations et de réflexions. Cet historien d'une érudition et d'une curiosité immenses, dont les travaux se sont nourris du contact direct avec les vestiges du passé, s'est hissé parmi les rares égyptologues à avoir de l'Égypte ancie […] […] Lire la suite
En étudiant les dépouilles de femmes tout juste fécondées retrouvées dans des sépultures vieilles de ans, les scientifiques sont parvenus à mettre en évidence la période dédiée à la procréation dans l’Egypte antique. Celle ci se situerait entre juillet et aoûtDurant l’Egypte antique, les mois de juillet et août étaient dédiés à la procréation. Cette conclusion est tirée d’une étude menée sur les défunts d’un cimetière antique mis en évidence près de l’oasis d’Al-Dakhla, au sud-ouest du Caire. Les sépultures, vieilles d’environ ans, ont été retrouvées sur le site de ce qui était autrefois la ville de Kellis. La cité, bâtie sous l’influence de l’Empire romain, regroupait plusieurs milliers d’ qu’à l’époque, le christianisme commençait à se rependre, les chercheurs ont dénoté au cours de leurs fouilles, l’omniprésence de mœurs religieuses traditionnelles de l’Egypte ancienne. Au total, 765 tombes ont été identifiées parmi lesquelles ont été retrouvés les restes de 124 femmes, mortes 18 à 45 semaines après avoir été fécondées. L’excellent état de conservation des dépouilles a permis aux archéologues de relever avec précision l’âge qu’avaient ces femmes au moment de leur mort, et le mois de leur décès. Les résultats, présentés lors de la réunion annuelle de la Society for American Archaeology, indiquent ainsi que la période propice à la conception d’un enfant chez les Egyptiens était en juillet et en août pour pouvoir accoucher en mars et en avril. Ces observations viennent par ailleurs confirmer le nombre notable de défuntes mortes en couche au printemps.