Accueil Publié le 1 juin 2012 à 1616 Mis à jour le 19 janvier 2021 à 1229 La troisième génération d’A3 Evénement Audi lance la troisième génération d’A3. La première était apparue en 1996, suivie par la deuxième en 2003. Fidèlement aux habitudes de la marque, la nouvelle A3 ressemble à sa devancière, histoire de ne pas la démoder. Elle en reprend les proportions et garde d’ailleurs la même longueur, mais l’empattement gagne 2 cm. La face avant s’inspire des dernières nouveautés de la marque avec des feux plus fins et la calandre hexagonale, biseautée dans ses coins supérieurs. A l’arrière, les feux changent de forme et deviennent horizontaux. A noter pour l’instant que seule la version 3 portes est renouvelée. Les autres variantes de carrosseries suivront plus tard, dont la 5 portes à la fin de l’année. Chamboulé et high-tech A l’intérieur, contrairement à l’extérieur, c’est le grand chambardement. Le design général est épuré, beaucoup plus aéré qu’auparavant. Quant à la qualité, elle nous apparaît d’emblée comme remarquable et reprend une longueur d’avance sur la concurrence. La planche de bord est entièrement inédite même si elle reprend les aérateurs ronds de la précédente A3 et de l’A1. Petit détail intéressant le débit de ces aérateurs peut être centré ou diffus grâce à cette petite molette. Autre nouveauté, l’écran central escamotable de 7 pouces est en série dès le deuxième niveau de finition. Il s’accompagne d’un nouvel agencement du MMI et d’une nouvelle fonction sur la molette même un pad tactile qui permet de saisir une adresse sur le GPS par exemple. Cette fonction existait déjà sur d’autres Audi plus haut de gamme, mais via un pavé tactile séparé de la molette. Et cette nouveauté s’avère très agréable en ergonomie. La nouvelle A3 se met à la page en recevant tout un tas d’équipement de sécurité ou de confort hotspot wi-fi en option, GPS avec Google Earth, lecture des panneaux, régulateur de vitesse avec radar, un système d’aide au maintien dans sa file, un autre qui freine automatiquement la voiture à l’approche d’une collision et qui l’éviter en dessous de 30 km/h. Bref, c’est complet. Habitabilité décevante A l’arrière, la nouvelle A3 n’accueille toujours pas très généreusement ses passagers. La garde au toit est correcte en progrès mais l’espace aux jambes assez limité. Une BMW Série 1, certes plus longue mais rivale directe, est plus généreuse en la matière. Dans l’A3, le passager central aura en plus un tunnel bien encombrant dans les pattes. Le coffre, lui, a légèrement progressé pour atteindre 365 dm3 contre 350 auparavant. Notez cette petite astuce qui permet de faire tenir le faux-plancher en position haute facilement. Bien-sûr, la banquette se rabat et dégage un fond presque plat. Une A3 à moins de 100 g/km dde CO2 Sous le capot, l’A3 va débuter sa carrière avec un choix de 7 motorisations. Les 4 blocs essence sont tous des TFSI à injection directe et turbo et s’échelonnent de 105 à 180 ch pour l’instant. A noter la présence du TFSI Cylinder on demand, qui peut fonctionner sur 4 ou 2 cylindres selon les besoins. Un moteur déjà vu sur l’A1 et qui reprend la même technologie que la S8, capable de fonctionner sur 4 ou 8 cylindres. Côté diesel, le TDI se décline désormais en deux versions de puissances de 150 ou 184 ch. Nous avions droit au petit diesel, le l de 105 ch, qui arrivera en fin d’année dans la gamme. Particularité, Audi annonce déjà que son A3 équipée de ce moteur rejettera moins de 100 g/km de CO2. En route ! Châssis en progrès, surtout pour le confort Premier tours de roues et on apprécie déjà les commandes douces, la relative discrétion de la mécanique et une direction agréable en ville. Le stop&start est assez rapide et discret. Il occasionne juste quelques cafouillages si on s’arrête et repart tout de suite après. On sort de la ville et sur autoroute la voiture est assez discrète mis à part les bruits de roulements. Mais on entend peu le moteur et pour cause à 130 km/h, le TDI est calé juste au-dessus de 2 000 tours. Ce qui montre une chose il s’agit d’un dernier rapport trèèèèèès long ! Et ce n’est pas le seul. Les 4e et 5e sont également allongées, le tout pour favoriser les consommations. On n’arrive pas à moins de 100 g/km de CO2 sans quelques sacrifices. Et c’est l’agrément de conduite qui en pâtit avec des reprises pas très convaincantes. Sur petites routes, il faut rétrograder, un point c’est tout. Dommage car par ailleurs cette nouvelle A3 a fait des progrès au niveau châssis. Plus légère que sa devancière de 80 kg grâce à l’utilisation massive d’aluminium, elle se montre à la fois un peu plus dynamique et plus confortable. Le gap par rapport à la génération précédente n’est pas énorme, mais c’est le confort qui a le plus progressé, et notre A3 chaussée de roues de 17 pouces montrait un compromis remarquable. Motorisations supérieures recommandées… Du coup, le petit moteur diesel et sa boîte longue paraissent sous-dimensionnés pour la voiture. Les moteurs plus puissants et à peine plus gourmands sont donc à étudier. De toute façon, si vous prenez un A3, c’est que le budget n’est pas votre priorité notre modèle, en finition intermédiaire Ambition s’affiche ainsi à 27 550 €. Si l’on compare à l’ancienne A3, c’est à peine plus cher mais mieux équipé. En revanche, face à d’autres compactes, cette A3 reste très chère, sauf face à la Série 1 de BMW. Donc quitte à payer un prix conséquent, prenez la motorisation supérieure une TDi 150 avec laquelle nous avons également roulé paraît bien plus homogène.