Lecture10 min. Le temps fait partie intégrante de notre vie quotidienne, que nous soyons pressés, reposés, sous l'emprise d'une émotion ou
Passer au contenu Groupe Santé Basque DéveloppementRecrutement AccueilL’AdmissionLe CentreAmbulatoire Le projetPrésentationLes EquipesLes AccèsL’Offre de Soins Les IndicationsAddictologiePsychiatrie généraleAteliers thérapeutiquesAutres activités Enseignement et FormationLa RechercheLa Qualité Démarche QualitéLa CertificationLes Droits des PatientsLivretd’AccueilRecrutement Ateliers thérapeutiquesAdminAddipsy2019-11-09T152623+0100 LES ATELIERS THERAPEUTIQUES Accueil • Offre de soins > Les ateliers thérapeutiques Les approches techniques sont multiples, individuelles ou en groupes Psychothérapiques assurées par le psychiatre ou un professionnel de santé formé, individuelles ou en groupes groupes de paroles. Corporelles sophrologie, psychomotricité, expression corporelle, relaxation, méditation pleine conscience, socio esthétique. Créatives ateliers d’expression artistique, chant, clown, théatre, percussion,… Ré-adaptatives entretien avec une assistante sociale, ergothérapie/… Présentations de nos Ateliers Découvrez une partie de nos ateliers, cette liste n’étant pas exhaustive et pouvant évoluer en fonction des thérapeutes. Présentation / buts de l’atelier Un programme destiné à explorer les différentes techniques relationnelles et communicationnelles , expérimenté en groupe par le jeu de rôles afin d’aider les patients à les utiliser in vivo, dans leur vie quotidienne. Techniques utilisées Jeux de rôles Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse à tous les patients – ayant un déficit des habiletés sociales, en retrait social, timidité, phobie sociale, dépression, addictions….. Cet atelier ne convient pas aux patients – ayant des troubles cognitifs – absence de motivation C’est un groupe de parole à médiation corporelle. Les participants y échangent leurs vécus émotionnels et corporels à travers l’étude de leurs relations familiales et environnementales. Présentation / buts de l’atelier • Etre à l’écoute de ce que vit mon corps avant, pendant et après la crise nommer les sensations d’émotions qui traversent mon corps • Comprendre la dynamique de ma conduite addictive travaille de liaison psyché, soma, travail réflexif autour de mes relations familiales et environnementales, identifier mes besoins physiques et psychiques reliés à la consommation • Travail de représentation corporelle et émotionnelle qui est mon corps ? qu’est-ce qui le caractérise ? quelles émotions font parties de mon corps ? • Travailler l’affirmation de soi en encourageant la spontanéité, la parole et la créativité au sein de l’expression corporelle • Travail de prévention notions d’abstinence, de culpabilité et de rechute comment repenser ma consommation afin d’avancer progressivement dans ma démarche de soins ? Techniques utilisées Approche centrée sur la personne Psychologie humaniste, ROGERS Empathie congruence et considération positive inconditionnelle. Indications / contre-indications Le groupe s’adresse aux personnes souffrant d’une problématique addictive, en capacité d’effectuer un travail réflexif autour de leur histoire de vie. Cet atelier ne convient pas aux patients positifs consommation alcool, personnalité psychotique schizophrénie. Corps, émotion, TCA » est un groupe de parole à médiation corporelle. Les participants y échangent leurs vécus émotionnels et corporels à travers l’étude de leurs relations familiales et environnementales. Présentation / buts de l’atelier • Etre à l’écoute de ce que vit mon corps avant, pendant et après la crise nommer les sensations & émotions qui traversent mon corps • Accompagner les participants à comprendre le sens de leur conduite alimentaire identifier mes besoins physiques et psychiques reliés à la consommation – travaille de liaison psyché – soma – travail réflexif autour de mes relations familiales et environnementales • Travail de représentation corporelle et émotionnelle – qui est mon corps ? – qu’est-ce qui le caractérise ? – qu’est-ce qu’il ressent ? • Travailler l’affirmation de soi en encourageant la spontanéité, l’exposition à l’autre ainsi que la créativité au sein de l’expression corporelle • Travail de prévention notions d’abstinence, de culpabilité et de rechute comment repenser ma consommation afin d’avancer progressivement dans ma démarche de soins? • Le groupe comme moyen de rompre l’isolement identification et partage Techniques utilisées Approche centrée sur la personne Psychologie humaniste, ROGERS Empathie, congruence et considération positive inconditionnelle Indications / contre-indications Le groupe s’adresse aux personnes souffrant d’une problématique addictive, en capacité d’effectuer un travail réflexif autour de leur histoire de vie. Cet atelier ne convient pas aux troubles de stress post-traumatique, troubles de la personnalité limite. L’atelier Gestion des craving » est un programme de 10 séances sous forme de cycle, destiné à identifier les craving par le biais de thérapie cognitive et comportementale Présentation / buts de l’atelier La gestion des craving consiste à amener les patients à identifier les différents craving récompense, soulagement et obsédant dans leur quotidien. Et, dans un second temps, de leur donner des outils afin de relativiser les échecs, s’affirmer et s’exprimer positivement, équilibrer leur vie afin d’améliorer leur satisfaction de vie et, enfin les amener à valoriser leur estime d’eux-mêmes. Techniques utilisées Outils de thérapie cognitive et comportementale pour la gestion des craving Indications / contre-indications Cet atelier est accessible pour tous les patients dépendants ayant amorcé un changement dans leur consommation. Cela concerne donc ceux qui se trouvent confrontés à la gestion de leurs besoins et émotions avec la volonté de ne plus en passer par l’objet d’usage pour les apaiser ou gérer. Cet atelier ne convient pas à tous les patients aux stades de déni et de pré-contemplation.. Le groupe de psychomotricité Equilibre et Posture » vise à réinvestir son corps dans la relation et le plaisir du mouvement. Chacun peut expérimenter pour aller vers la redécouverte de ses compétences psychocorporelles, s’ouvrir à l’expression corporelle et trouver sa place dans un groupe. Présentation / buts de l’atelier Par des explorations et expérimentations sensori-motrice, permettre à chacun de pouvoir vivre différemment son corps, dans le plaisir du mouvement et de la relation. Accompagner vers une meilleure aisance corporelle, retrouver confiance en ses capacités notamment d’équilibre afin de pouvoir faire face à diverses situations. Travail autour de la conscience de son corps, de sa structure comme support de la motricité et de l’expressivité. Trouver sa place dans un groupe et pouvoir intervenir et s’enrichir dans des procédés de groupe. => Tendre vers un équilibre et une souplesse psychocorporelle. L’atelier Gestion des émotions » est un programme de 8 séances dédié à comprendre le fonctionnement et la gestion d’une émotion afin de cohabiter avec, de manière saine. Présentation / buts de l’atelier Cet atelier a pour objectif de porter un regard nouveau sur les émotions, apprendre à les appréhender et les apprivoiser, comprendre le fonctionnement d’une émotion au travers de ce qu’en dit la psychologie, apprendre les clés qui permettent de mieux les vivre- sans les empirer ni les minimiser- et peut-être apprendre à en moduler – lorsque cela est possible- leur intensité pour éviter qu’elles ne débordent. apprendre à mieux cohabiter avec ce genre d’expériences personnelles et privées – en relative harmonie ou en cohabitation la plus saine possible. Techniques utilisées Groupe fermé de 10 personnes maximum composé de 8 séances à raison d’une séance par semaine, de 2h chacune. Chaque séance aborde un thème différent avec un objectif différent. Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse à tous les patients présentant des difficultés en lien avec sa gestion émotionnelle.. Cet atelier propose une exploration collaborative de la relation entre styles de pensées, traitements émotionnels et ressentis corporels propres à chaque participant. Présentation / buts de l’atelier Cet atelier propose une exploration collaborative de la relation entre styles de pensées, traitements émotionnels et ressentis corporels propres à chaque participant, leur donnant ainsi un langage et des compétences de base pour mieux comprendre et gérer leur façon d’être, d’agir et de s’exprimer. L’accent est mis sur l’intégration des conceptions et compétences acquises lors des séances de groupe à la vie quotidienne avec la recherche et le maintien des émotions positives tout en explorant les expériences des émotions négatives. Techniques utilisées Auto-observation de son style de cognition, de ses capacités de régulation et d’expression émotionnelles ainsi que de l’importance donnée à son image corporelle ; exercices pratiquescatégorisation, identification, imagerie mentale… ; échanges oraux d’expériences ; visionnage de vidéos ; éducation thérapeutique ; pratique d’exercices de régulation émotionnelle. Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse à toute personne souffrant de TCA, de tous types, que ce soit en phase aigüe ou en phase de stabilisation. L’atelier Connaissance de soi » est un programme de 16 séances qui consiste à apprendre à se connaître et à définir sa personnalité, son soi par le biais de travaux d’écriture et de Photolangage. Présentation / buts de l’atelier Groupe psychothérapeutique centré sur la parole, sur l’expression de soi, la narrativité, se raconter sur des thèmes différents pour mieux se connaître. Groupe autour des centres d’intérêt, la genèse des centres d’intérêt, les 5 sens etc…Qui je suis ? Pourquoi je suis la ? Etre acteur du soin et non un consommateur passif. Développement de la réflexivité, du refus de la dualité en groupe. Techniques utilisées – Écriture écrire sur soi, le raconter devant les autres – Photo langage avec photos très concrètes, photos figuratives, symboliques et photo langage centré sur l’art – Séance avec photos personnelles Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse aux patients – venant de la psychiatrie générale et de l’addictologie, – patient en réhabilitation sociale, – patient ayant une co-occurrence psychiatrique et addictologique. L’atelier Groupe de parole psychodynamique sur les émotions » est un programme de 16 séances qui consiste à comprendre et gérer ses propres émotions par le biais de la méthode du Photolangage et par la mise en situation afin de d’accéder à la prise de conscience, au développement personnel et à la créativité. Présentation / buts de l’atelier Groupe psychothérapeutique par la médiation de la parole autour des thèmes centrés sur les émotions et les sentiments. La parole circule, narrativité de chacun autour d’une émotion, d’un sentiment. Expression, échange, partage et témoignage d’expériences. Techniques utilisées – Outil photo langage – Mise en situation inspirée du psycho drame Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse aux patients – venant de la psychiatrie générale et de l’addictologie, – patient en réhabilitation sociale, – patient ayant une co-occurrence psychiatrique et addictologique. L’atelier Groupe de parole psychodynamique addictions » est un programme de 12 séances qui vise à échanger autour des addictions. Présentation / buts de l’atelier Groupe psychothérapeutique par la médiation de la parole autour des thèmes centrés sur son addictions ou polyaddictions. Groupe bienveillant de patients souffrant d’une addiction d’un trouble du comportement avec et/ou sans produits. Techniques utilisées Parfois utilisation de l’outil photo langage et des techniques de l’entretien motivationnel. Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse à tous les patients – venants de l’addictologie, – patient en réhabilitation sociale, – patient ayant une co-occurrence psychiatrique et addictologique. Groupe de psychomotricité – groupe à médiation corporelle utilisant le mouvement dansé et la musique visant à investir son corps dans le plaisir et retrouver un équilibre psychocorporel. Présentation / buts de l’atelier Le groupe Mouvements » est un groupe de psychomotricité proposant une approche corporelle. Parla mise en mouvement, le participant est invité à prendre conscience de son corps et de sa structure afin qu’il devienne un appui pour la motricité et l’expressivité. Il s’agit de mobiliser le corps pour trouver un équilibre psychocorporel plus stable. Le groupe propose des explorations et des expérimentations sensorimotrices pour vivre son corps dans le plaisir et l’utiliser comme médiation avec l’environnement. Techniques utilisées Psychomotricité L’atelier des Pairs soutenants » est un groupe de parole où les participants échangent leurs vécus à travers un travail en binôme et en groupe. Présentation / buts de l’atelier • Favoriser la mise en mot des difficultés rencontrées au quotidien • Favoriser le développement des capacités relationnelles et sociales travail autour du lien à l’autre prendre soin empathie d’écoute et faire confiance dans la relation • Travailler autour des ressources des participants • Travailler l’affirmation de soi en encourageant la spontanéité, la parole et la créativité au sein du travail en binôme + en groupe • Améliorer, renforcer l’estime de soi • Rompre progressivement l’isolement identification et échange • Mise au travail de la flexibilité des participants à l’aide de la dynamique de groupe travail en binôme + travail en groupe Techniques utilisées Approche centrée sur la personne Psychologie humaniste, ROGERS Empathie, congruence et considération positive inconditionnelle Indications / contre-indications Le groupe s’adresse à toute personne en souffrance psychique, à la recherche d’écoute et de soutien, pouvant être en capacité d’être en liens avec les autres participants au sein d’une dynamique groupale.. Contres indications Personne très envahies psychiquement Personnalité schizophrénique Personne en détresse psychique Il est nécessaire d’évaluer en amont, l’impact des échanges sur la personne souffrante. L’atelier thérapeutique Prendre soin de soi, socio-esthétique » est un programme destiné à recréer du lien à soi et aux autres par une stimulation positive des sens au travers de techniques de soins esthétiques adaptées et de l’usage des huiles essentielles par méditation olfactive. Présentation / buts de l’atelier L’atelier Prendre soin de soi, socio-esthétique » est une médiation corporelle groupale qui s’organise en 6 séances. Le programme consiste à apprendre ou réapprendre à prendre soin de soi » mais aussi à développer la capacité à ressentir du plaisir dans le prendre soin de soi ». Chaque séance représente un temps de ressourcement et de bien-être où les patients sont invités à se connecter positivement à leur corps et à leurs sens. Expérimenter, découvrir, redécouvrir, faire appel à sa curiosité sont les maître-mots pour recréer du lien à soi. En pratique, les patients prennent soin de leurs mains, de leur visage, de leur corps, et bénéficient de conseils d’hygiène et de beauté ; en fil rouge, la méditation olfactive qui favorise l’introspection et le être ici et maintenant ». Cet ensemble de stimulations positives exposent les patients à sentir, ressentir, éprouver des sensations, des émotions. L’ambiance douce et agréable met en confiance. L’atelier représente un ensemble de connexions à l’intime pour apprendre à se connaître, à s’accepter, à s’aimer, à se choyer mais représente aussi un ensemble de connexions à l’altérité pour s’autoriser simplement à être soi en présence des autres. Techniques utilisées – Stimulation sensorielle positive toucher, odorat, vue, ouïe. – Techniques de soins esthétiques adaptées soin des mains, soin du visage, auto-massage, conseil en image, conseils d’hygiène et de beauté. – Méditation olfactive avec l’usage des huiles essentielles. – Echange groupal. Partage d’expériences. Indications / contre-indications Cet atelier est conçu pour tout patient ayant besoin de recréer un lien positif avec son corps. La liste suivante est non-exhaustive – personnes rencontrant des difficultés à prendre soin de soi au quotidien hygiène de base, – personnes avec une mauvaise image de soi et estime de soi, dévalorisation de soi, – personnes coupées de leur corps, de leurs besoins, de leurs ressentis, de leurs émotions, – personnes très cérébrales, dans le contrôle, difficulté à lâcher-prise, – personnes éprouvées nerveusement, besoin d’apaisement et de retour au calme intérieur, – personnes ayant des difficultés à vivre l’instant présent, – personnes qui s’oublient pour les autres ou de ce qu’il y a à faire, au détriment de soi. Cet atelier n’est pas adapté à tout patient psychotique non-stabilisé. L’atelier de psychoéducation sur l’alcool, la maladie alcoolique et les mécanismes de dépendance a pour objectif d’influencer le comportement futur du patient, en améliorant ses connaissances envers la maladie alcoolique et en modifiant ses représentations envers la dépendance, avec pour conséquence une meilleure appropriation de la problématique et la recherche de stratégies plus réalistes pour y faire face. Présentation / buts de l’atelier L’atelier de psychoéducation sur l’alcool, la maladie alcoolique et les mécanismes de dépendance a pour objectif d’influencer le comportement futur du patient, en améliorant ses connaissances envers la maladie alcoolique et en modifiant ses représentations envers la dépendance, avec pour conséquence une meilleure appropriation de la problématique et la recherche de stratégies plus réalistes pour y faire face. En effet, il est primordial d’offrir aux patients toutes les informations nécessaires à une bonne connaissance de l’addiction afin de leur donne la possibilité d’être actifs dans le processus de soin et de prise en charge de la maladie. Il s’agit de savoir et de comprendre pour adopter au quotidien les bons comportements face à cette dernière. La psychoéducation fait partie des recommandations internationales concernant l’amélioration de la prise en charge. Techniques utilisées – Auto-observation des consommations d’alcool. – Evaluation des signes directs et indirects de sa consommation. – Analyse fonctionnelle diachronique et synchronique. Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse à tous les patients présentant une alcoolodépendance en début de prise en charge. L’atelier Pyscho-éducation neuropsychologie des addictions » est un programme de 4 séances en groupe qui vise à comprendre le fonctionnement d’une addiction et connaître le rôle du cerveau afin d’en sortir. Présentation / buts de l’atelier Psychoéducation en neuropsychologie des addictions. Le but est d’expliquer aux patients quel est le rôle du cerveau dans les addictions, notamment le circuit de la récompense. Et ainsi d’aborder les effets des addictions sur le fonctionnement cognitif Mémoire, fonctions exécutives, attention, cognition sociale émotions, empathie, théorie de l’esprit. Mais aussi en quoi les troubles cognitifs mettent les patients en difficulté pour sortir de l’addiction. Cet atelier permet aux patients de mettre un mot sur les troubles qu’ils peuvent retrouver dans la vie quotidienne et ainsi comprendre qu’ils ne sont pas seuls face à leurs difficultés. Techniques utilisées Psycho-éducation Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse à tous les patients ayant eu un bilan neuropsychologique révélant des difficultés, et étant concernés par les addictions avec ou sans substance. Cet atelier n’est pas adapté aux patients ayant de gros troubles de la compréhension. Il n’est également pas adapté aux patients n’ayant aucun troubles cognitifs. L’atelier Pyscho-éducation des émotions » est un programme de 4 séances qui consiste à comprendre et gérer les émotions par le biais de la visualisation, la résolution de problème et des jeux de rôle. Présentation / buts de l’atelier Ce groupe vise à transmettre de l’information sur les difficultés éprouvées en lien avec leur gestion émotionnelle, leur permettant ainsi d’avoir une meilleure compréhension de leur vécu émotionnel. Il présente de manière synthétique les problèmes émotionnels et leurs interrelations avec les comportements et les cognitions. Techniques utilisées – Exercices de visualisation. – Résolution de problème. – Jeux de rôle. Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse à tous les patients ayant eu un bilan neuropsychologique révélant des difficultés, et étant concernés par les addictions avec ou sans substance. Cet atelier n’est pas adapté aux patients ayant de gros troubles de la compréhension. Il n’est également pas adapté aux patients n’ayant aucun troubles cognitifs. L’atelier Réflexion corporelle » est un programme de 8 séances qui consiste à échanger, en groupe, les différentes souffrances du patient liées au corps et à son image. Présentation / buts de l’atelier Le groupe réflexion corporelle » est un temps de parole dans lequel est abordé la souffrance du corps en termes d’image, de comportement mais aussi de sensation et d’émotion. Le but étant d’identifier, questionner, prendre du recul ; face aux différents éléments pouvant provoquer cette souffrance. De donner psychiquement une place à ce corps qui est parfois dissocié de l’esprit. Techniques utilisées Médiation par l’image et l’écriture. Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse à des patients ayant des difficultés vis-à -vis de leur corps – Troubles du comportement alimentaire. – Douloureux chroniques. – Personnes ayant une image de soi et de son corps basse etc. Cet atelier ne convient pas aux personnes n’ayant pas le désir de travailler sur l’approche corporelle. L’atelier corporel Relaxation » est un programme en groupe, qui vise à écouter et à comprendre son corps afin de rencontrer ses pensées positives et à gérer la concentration. Présentation / buts de l’atelier Thérapie – Corporel – Approfondir l’exploration de la respiration. – Étude de son propre rythme respiratoire. – Sensorialité support à la concentration ». – Prise de conscience par l’étirement, le relâchement. – Écoute du corps. – Percevoir, sentir, repérer. – Comprendre un étirement, un relâchement, pour le ressentir. – Accueil des sensations. – Aller à la rencontre des pensées, des émotions, du corps. Techniques utilisées – FELDENKRAIS – VITTOZ – EUTONIE – SCHULZ – JACOBSON – SOPHROLOGIE – DO-IN – MINDFULNESS Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse aux patients de toutes pathologies. Cet atelier n’est pas adapté dans les cas suivants – non-consentement aux soins, – personnalité antisociale, – patient sous l’emprise de produits psycho-actifs. L’atelier Relaxation » consiste à développer des compétences de résistance au stress et autres émotions négatives par le biais de techniques de respiration et de relaxation dynamique. Présentation / buts de l’atelier La relaxation est un atelier corporel qui a pour buts de donner des outils aux patients pour acquérir des compétences pour gérer le stress, l’anxiété, l’angoisse et les émotions. Ces outils leur permettent, grâce à une pratique régulière, d’atténuer leurs troubles anxieux, leurs troubles du sommeil, leurs douleurs physiques et de gérer leurs émotions. Cet atelier permet de prendre conscience de son corps, d’abaisser le tonus musculaire par une détente physique. La relaxation procure un relâchement physique, une mise au repos de l’organisme qui génère une sensation de bien-être et de détente. Le but est de donner les moyens aux patients d’utiliser ces techniques de manière autonome. Techniques utilisées – Relaxation dynamique. – Training autogène de Schultz. – Méthode Jacobson. – Techniques de respiration. – Techniques de relaxation grâce aux sens.. Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse à des patients ayant – Troubles dépressifs, troubles anxieux généralisées, troubles du sommeil, troubles alimentaires… – addiction avec ou sans produit, – phobies, – TOC. Cet atelier ne convient pas aux personnes ayant des troubles psychotiques, personnalités antisociales. Dans le cadre d’une structure de réhabilitation de patients souffrant de troubles anxio-dépressifs, addictions, problèmes d’estime de soi / difficultés relationnelles, … l’atelier Retour Au Travail vise à créer un espace de réflexion, échanges et élaboration d’un projet de retour à une activité professionnelle . Atelier fermé avec programme sur 10 à 12 séances. Présentation / buts de l’atelier thérapie, psychoéducation, corporel, remédiation, créativité Travail thérapeutique de groupe visant à élaborer un projet de retour à l’emploi. Techniques utilisées – Psycho-éducation sur le stress professionnel – Techniques de recherche d’emploi – Mises en situation sur les comportements psycho-sociaux adaptés et protecteurs au travail – Jeu à médiation pour identifier ses ressources pour une reprise d’activité Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse aux patients stabilisés susceptibles de reprendre une activité professionnelle / projet de formation à court terme. Contre-indications dépression sévère, stress aigü, troubles psychotiques, conduite addictive non stabilisée, personnalité antisociale. L’atelier Sophrologie » est un programme pour les groupes ou en individuel qui consiste à développer le positif par le biais d’exercices respiratoires et de mouvements dynamiques. Présentation / buts de l’atelier Thérapie psycho corporelle – Relâchement du corps et apaisement mental récupération de son physique et de son mental. – Apprendre à identifier ses émotions et à les accueillir pour les apaiser. – Gérer son stress. – Développer les pensées positives, les potentiels. – Vivre l’état sophroliminal pour travailler sur un état de conscience modifiée avec des visualisations et des affirmations positives pour l’estime de soi et la confiance. – Se donner de la bienveillance, sans se juger. Techniques utilisées – Exercices respiratoires respiration abdominale, alternée, profonde. – Relaxation dynamique. – Sophro-acceptation progressive Relaxation tram de shulz, Hypnose ericksonienne état de conscience modifié, Méthode Vittoz, Visualisations créatives Yoga. Indications / contre-indications Cet atelier est accessible pour – Personnes anxieuses, oppressées, tendance à la rumination. – Personnes qui ont du mal à gérer leurs émotions, mauvaise estime d’elle même, manque de confiance. – Personnes qui sont en conflits intérieurs. Cet atelier ne convient pas aux – Problèmes neurologiques, la schizophrénie et la psychose. – Personne sous substances alcool, drogues ou avec un traitement lourd trop sédatif. Information, éducation thérapeutique, discussion ouverte, RdR. Présentation / buts de l’atelier Psycho éducation tabac. Techniques utilisées – Support papier et/ou power point. – Éducation thérapeutique. Indications / contre-indications Cet atelier s’adresse à tous les patients fumeurs ou exfumeurs. Cet atelier ne convient pas aux patients strictement non fumeurs. Page load link Les cookies essentiels que nous utilisons pour ce site sont de petits fichiers stockés sur votre navigateur. Ils permettent des fonctionnalités de base telles que la navigation sur les pages et l'accès à des zones sécurisées. Le site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces Aller en haut
Cetteformation vous aide à développer une plus grande conscience émotionnelle et à renforcer votre capacité à vous connecter avec les autres. Linda vous enseigne des compétences telles que
Faut-il apprendre à mettre de la distance » dans la relation d’aide ? Vous n’échapperez jamais à ce dont vous n’avez pas la connaissance réelle. C’est une certitude. Comment pouvez-vous être libres d’un ennemi, d’un danger, d’une prison que vous ne connaissez pas ? C’est la Connaissance qui donne la maîtrise et la liberté. » Arnaud Desjardins. Le mois dernier, par le biais de l’espace Poser une question » de mon site internet, je reçois ce courriel désemparé Je suis infirmière en réanimation depuis 8 mois environ, diplômée depuis 2 ans. Je suis tombée sur votre site en recherchant sur internet des conseils sur comment prendre du recul par rapport aux situations que je vis au travail. J’ai beaucoup de mal à laisser les problèmes au boulot » comme on dit… Pour vous donner un exemple j’ai pris en charge une jeune fille de 19 ans qui est décédée d’une méningite et j’ai souffert d’un torticolis pendant un mois, je savais que c’était lié… J’ai beaucoup de mal à accepter les décès des personnes dont je me suis occupée. Alors on me dit qu’il faut m’endurcir mais je ne me vois pas faire ce travail avec un cœur de pierre ! En plus de ça je me sens coupable parce que je suis de plus en plus agressive envers mon ami, en fait je me défoule un peu sur lui !… Je crois tout simplement que j’aurai besoin d’en parler mais je ne sais pas vers qui me tourner… Si vous avez un conseil à me donner, il sera le bienvenu, sinon cela m’aura quand même fait du bien d’exprimer ce qui me pèse sur le cœur par écrit… Merci. » Quelques jours plus tard, cet autre message désespéré Infirmière depuis près de 20 ans dont 3 ans en long séjour, je suis en arrêt pour dépression nerveuse depuis 2 mois suite au burn-out selon mon médecin je n’ai plus rien à donner, je suis vidée, je ne supporte plus de voir souffrir, ni mourir, peut-on s’en sortir et comment, car pour le moment, ma seule solution est de tout arrêter… » Au cours de leurs études et de leurs formations, les instructeurs des différents types d’aidants éducateurs, soignants, assistantes sociales, psychologues se sentent justifiés d’insister sur la nécessité de mettre de la distance, pour l’aidant, entre lui-même et l’aidé ». La plupart des jeunes infirmières se voient prodiguer ce genre de conseils par leurs ainés Tu ne devrais pas t’investir autant », ou encore la simple prédiction négative et manipulatrice Tu verras, tu ne pourras pas tenir longtemps en continuant ainsi », qui laisse le plus souvent les novices mal à l’aise et dubitatives quant à leur rôle. En groupe de formation, j’entends souvent des aidants concéder C’est vrai, au début je m’impliquais trop, aujourd’hui, j’ai appris à mettre de la distance, à faire en sorte que les choses ne me touchent plus autant, j’ai appris à m’endurcir. » Un directeur de Maison de Retraite me disait récemment Plus la fin de la vie de Madame X – qui se meurt d’un cancer du foie avec blocage biliaire – approche, plus les aides-soignantes de ma maison s’investissent auprès d’elles et plus je les sens déprimer. Il faut absolument qu’elles apprennent à mettre de la distance ! » Dans un Groupe de Parole que j’anime, un Conseiller à l’Emploi partageait Il faut absolument que je parvienne à mettre de la distance vis-à -vis de personnes au vécu aussi dramatique, sinon je n’ai plus qu’à changer de boulot ! » Pourquoi les aidants croient-ils devoir mettre de la distance ? Il est vrai que le premier souci de l’aidant doit être de se préserver lui-même car s’il ne le fait pas, il risque de devenir une victime dans sa relation à l’autre. Si l’espèce humaine a réussi à se préserver, c’est certainement parce qu’elle fonctionne communément de cette manière basique elle s’éloigne de ce qu’elle considère comme un danger, donc de ce qui lui fait peur. La mise à distance est donc le moyen premier que nous employons vis-à -vis de ce que nous craignons. Regardons de plus près de quoi l’aidant a peur. Comme le dit si bien cette élève infirmière en train de mourir, dans sa lettre désormais célèbre1 Pourquoi avez-vous peur ? Après tout, c’est moi qui meurs ! » N’est-ce pas la personne âgée, atteinte d’un cancer du foie avec blocage biliaire , qui se meurt, alors de quoi les aides-soignantes du service ont-elles peur ? Ce n’est pas le Conseiller à l’Emploi qui vit aujourd’hui la situation dramatique du chômage mais la personne assise en face de lui. Pourquoi avons-nous peur à la place de l’autre ? Une aide-soignante, rencontrée à l’occasion d’une formation sur l’accompagnement des personnes en fin de vie, nous met sur la voie Comment voulez-vous que j’ose me confronter à la douleur de cette famille qui vient de perdre sa vieille mère quand le simple souvenir de la mort de la mienne me remplit de terreur ? » Nous découvrons donc que quand un être humain se retrouve face à une situation ou un événement qui lui rappelle un vécu personnel traumatisant, il ne peut pas faire autrement que de le craindre pour lui-même, même s’il n’est pas, ici et maintenant, mis en cause. Parce que notre développement, depuis l’enfance, se fait par cristallisation autour d’impressions emmagasinées dans l’inconscient, nos souvenirs traumatisants nous obligent à agir en nous protégeant afin d’apaiser une souffrance insupportable. Parce que la douleur de cette famille rappelle au psychisme de cette aide-soignante un souvenir personnel trop douloureux, elle ne peut pas agir autrement qu’en tentant de toutes ses forces de l’éviter. Ainsi, l’aidant en proie au malaise est animé par une confusion des rôles qui l’amène à redouter pour lui, ce qui arrive à l’autre. Parfois, cette confusion des rôles amène l’aidant à penser qu’il doit faire pour l’aidé ce qui ne fait pas partie de sa tâche propre… comme cette aide-soignante qui emporte régulièrement chez elle pour le laver, le linge sale d’une pensionnaire seule au monde plutôt que d’alerter sa Surveillante du problème. Incapable de voir la limite de son rôle, prenant sur elle » c’est-à -dire prenant contre elle », elle s’oblige contrainte par son idéal de bonne » soignante à faire ce qu’elle se reproche de n’avoir pas fait pour sa grand-mère, par exemple. Cette confusion des rôles fait que certains aidants ne peuvent pas vivre autre chose que de la pitié pour l’aidé. Ainsi ce psychologue de ma connaissance qui, après beaucoup d’hésitations, décide d’aller rendre visite à sa collègue, victime d’une attaque cérébrale et totalement paralysée dans son lit. Prenant son courage à deux mains en fait, tentant d’agir contre sa peur, il se rend à l’hôpital pour découvrir qu’il lui est impossible de pousser la porte de la chambre de sa collègue malade et qu’il ne peut que rebrousser chemin. Poussé par son émotion de pitié qui le faisait souffrir de l’état de sa collègue, ce psychologue a pensé qu’il devait être capable d’aller la soutenir dans une situation aussi dramatique. La pitié est une émotion négative parce qu’elle nous fait agir non pas en harmonie avec nous-même mais contraint, là encore, par notre idéal. Il a donc couru à l’échec et s’en est voulu culpabilité de n’être pas conforme à l’image qu’il avait de lui et de ce dont devait être, à ses yeux, capable un psychologue. Or ce n’est ni de souffrir de l’état de l’aidé, ni de culpabiliser de ses incapacités temporaires qui nous aidera à aider ! Souffrir de la souffrance de l’autre ne rajoutera que de la souffrance à la souffrance et rendra notamment l’aidant dépendant de son besoin de s’en protéger. Une fois encore, la confusion des rôles animée par les bons sentiments » je dois être à la hauteur… empêche celui qui veut aider de le faire. D’ailleurs, l’élève infirmière en train de mourir1 dont nous parlions plus haut poursuit Ne nous disait-on pas, dans les cours de psychologie, que si on approche la pathologie du mourant avec sa propre pathologie, cela ne peut que nuire à la relation d’accompagnement ? Et que pour pouvoir être au clair avec l’autre, il faut connaître ses propres sentiments ? » Ceci dit, la plupart des aidants, font par devoir, ou comme ils peuvent, avec la souffrance et la mort mais ils en crèvent », et soit se réfugient dans la dépression, soit décident de s’endurcir en se convainquant qu’il leur faut prendre de la distance vis-à -vis de ceux qu’ils se proposent d’aider. La prise de distance est la solution que croit avoir trouvée l’aidant qui ne sait quoi faire d’autre pour se protéger d’une relation qui lui fait peur, soit parce qu’il redoute l’état de l’autre pour lui-même, soit parce qu’il se sent en porte à faux dans la relation honte, culpabilité. Incapable d’imaginer un autre comportement, il pratique la politique de l’autruche. Un peu comme une mère qui, se sentant démunie devant les hurlements de son bébé, fermerait la porte de sa chambre et se réfugierait dans le salon pour ne plus l’entendre. C’est parfois ce qui se passe dans les services de gériatrie ! La mise à distance dans la relation d’aide est le sauve-qui-peut de l’aidant qui va peu à peu se blinder au point de ne plus avoir la sensibilité suffisante pour être capable de discerner l’opportunité de ses interventions. C’est vrai que j’entends souvent dire de la part des personnes qui gèrent mal leur sensibilité qu’elles auraient rêvé d’être moins sensibles. Elles croient pouvoir fermer les vannes de leur sensibilité en parlant fort, regardant peu la personne qu’elles sont censées aider, et surtout en ne l’écoutant pas vraiment. En mettant de la distance, elles ne sont bien sûr pas en mesure de lui répondre de manière juste2. Comme telle infirmière qui, ne pouvant pas s’ouvrir à la peine d’une personne âgée lui confiant en pleurant qu’elle aimerait voir son fils aîné, a cru pouvoir la consoler en lui disant de penser aux enfants de sa fille qui sont si mignons ». A votre avis, la vieille dame s’est-elle sentie comprise et a-t-elle été réconfortée ? Loin des yeux, loin du cœur », dit-on, la prise de distance endurcit. Avec beaucoup de sensibilité, la jeune infirmière qui m’a écrit pressent le piège en exprimant Je ne me vois pas faire ce travail avec un cœur de pierre ! » La mise à distance, même si elle le protège momentanément, ne peut que frustrer l’aidant – qui s’éloigne en même temps de ce qui l’a poussé à vouloir consacrer sa vie professionnelle à s’occuper de ceux qui souffrent. Comment en effet concilier le souci de l’autre », le fait de s’impliquer suffisamment pour aider et la nécessité de se préserver pour ne pas se perdre ? Peut-on encore parler de relation d’aide lorsque l’aidant ne s’implique qu’avec réticence ? Une interview du Dalaï Lama3 me revient en mémoire Il m’est arrivé de rencontrer des médecins qui travaillaient derrière d’énormes machines en n’éprouvant apparemment aucune émotion humaine ; ça fait une drôle d’impression. Ces praticiens avaient peut-être de grandes capacités professionnelles, mais ils ne m’inspiraient aucune confiance. » Et peut-on aller mieux si on n’a pas confiance dans la personne qui vous soigne ou vous accompagne ? J’en appelle à l’expérience de chacun d’entre nous. Il vous est sans doute arrivé de rencontrer des médecins pour lesquels vous n’étiez visiblement qu’une pathologie à soigner et qui ne croyaient pas devoir prendre l’être humain en considération. D’expérience, je me sens mieux soigné par un médecin souriant, qui s’intéresse à mon cas en toute sincérité. » poursuit le Dalaï Lama 3 . La relation d’aide demande donc,pour exister, l’authenticité et la sincérité de celui qui l’entreprend, car ce sont ces qualités qui permettent en retour la nécessaire confiance de l’aidé sans laquelle aucune aide ne peut aboutir. Comment alors ne plus courir le risque de se perdre dans la relation à l’autre ? Il est dangereux pour nous comme pour ceux que nous prétendons aider d’entrer en relation d’aide sans s’y être préalablement préparé ; le drame est que certains aidants, la tête bien pleine » de connaissances théoriques et techniques, découvrent leurs malaises sur le tas, en situation d’aide. Là , en proie à la peur quand ils veulent bien la reconnaître, ils n’ont pas d’autre recours que de céder à la prise de distance, en se convainquant eux-mêmes qu’ils doivent moins s’investir personnellement. Or c’est une lapalissade, la mise à distance… éloigne ! Pour ne plus devoir se blinder, pour ne plus devoir mettre de la distance entre l’aidé et nous, nous avons besoin d’apprendre à entrer en relation d’aide. Ce n’est certes pas le fruit du hasard si la formation que j’anime depuis plus de 15 ans sur le thème de l’accompagnement des mourants s’intitule Se préparer à accompagner les mourants », et qu’on y pratique un certain nombre d’exercices dont celui de nous situer personnellement par rapport à notre propre mort ou celui de faire le bilan de ses propres valeurs ». Car l’un des objectifs exprimés de cette formation est de permettre à ceux qui y participent de commencer de répondre à certaines de leurs interrogations sur la mort comme d’engager un processus de réconciliation avec leur propre crainte de la mort. Accompagner la vie d’une personne jusqu’à sa mort, écouter une femme ou un homme en proie au désespoir d’avoir perdu celui qu’elle aime, accueillir un adolescent au bord du suicide ou recevoir la colère d’un salarié victime d’une injustice n’est possible pour un humain aidant que parce qu’il a fait lui-même le plus gros du travail avec ses propres émotions4. Sinon, de même que l’aidé non accueilli par l’aidant souffre, l’aidant non accueilli par lui-même est en proie au mal-être qu’il projettera en retour sur l’aidé. Comment travailler sur ses émotions ? La première chose à établir est que, quelle que soit l’émotion, si elle est là , nous ne pouvons que composer avec elle. Parce que nous n’avons pas le pouvoir qu’elle ne soit pas là , donc que nous ne pouvons pas l’éliminer, il nous reste comme seule possibilité de faire avec ». Faire avec » c’est devenir capable de ne pas rajouter un refus je ne devrais pas ressentir ce que je ressens donc une émotion à l’émotion première ce que je sens. Prenons l’exemple de Béatrice, une infirmière qui est particulièrement touchée par le drame d’Hervé, 14 ans, atteint d’un cancer des os, qui a été successivement amputé du pied droit, de la jambe et maintenant de la hanche et pour qui le pronostic est très sombre parce que des métastases envahissent presque tous ses organes principaux. Une nuit, après un sondage vésical, Hervé lui demande Tue-moi cette nuit pendant qu’il n’y a personne. » Premier cas de figure l’identification inconsciente. Béatrice, qui ne se connaît pas ne sait pas que si elle est littéralement terrorisée par la demande d’Hervé, au point de ranger rapidement le matériel et de sortir discrètement de sa chambre sans avoir dit un mot, c’est parce qu’elle l’associe à ce qu’elle redoute le plus personnellement une souffrance telle qu’elle engendre une demande d’euthanasie. Elle n’a pas conscience que cette demande réveille en elle le formidable malaise qu’elle a vécu à 6 ans en secondant sa mère auprès de son grand-père qui criait toutes les nuits et suppliait qu’on mette fin à ses souffrances atroces. Elle est donc la victime de ce qu’elle n’a pas reconnu en elle et qui est actif tant qu’il n’est pas reconnu ! Pire, elle rajoutera une difficulté à sa difficulté, une souffrance à sa souffrance, une émotion à son émotion convaincue que la demande d’euthanasie d’un enfant de 14 ans est nécessairement horrible parce que c’est ce qu’elle craint le plus donc incapable d’y faire face, elle s’en voudra de son incapacité à être à la hauteur de la relation d’aide qui lui est demandée. Condamnée à la fuite, elle sombrera dans la mauvaise conscience et la culpabilité. Cette situation est banale et habituelle. Quand elle se répète jour après jour et année après année ce qui est souvent le cas, elle mène l’aidant au burn-out. Second cas de figure l’acceptation de soi et de ses limites. Béatrice qui se connaît, donc qui connaît les principales causes de ses émotions parce qu’elle les a étudiées sait que si elle est tellement affectée par la demande d’euthanasie de cet enfant, c’est parce qu’elle l’associe à la mort douloureuse de son grand-père à une époque de sa vie où elle était impuissante. Elle se sert alors de la connaissance qu’elle a d’elle-même comme d’une force en ce sens qu’elle ne nie pas ce qui lui fait si peur et lui rappelle une telle souffrance elle ne rajoute pas un refus à son émotion, elle s’y ouvre, s’appuie dessus et tente de toute sa force d’accepter sa limite Ici maintenant, je suis ce que je suis, et il n’y a rien d’autre » ce qui, je me permets de vous le rappeler, ne laisse rien présager du futur. La connaissance de soi permet d’être en contact avec la réalité de ce qui est dans l’instant, donc de ne plus avoir besoin de nos interprétations c’est trop horrible, cela ne devrait pas toucher des enfants – qui sont à l’origine de nos émotions perturbatrices ultérieures. Il est donc très important de garder à l’esprit que si nous ne pouvons rien faire pour stopper nos émotions premières, il est par contre en notre pouvoir d’agir pour éviter qu’elles ne durent en se multipliant. Il est donc possible si nous nous donnons les moyens de l’accepter de laisser l’émotion perturbatrice simplement se dissoudre. Béatrice donc, ayant accepté le jaillissement de sa mémoire et n’y surajoutant aucun refus pourra répondre en aidante » à la demande de la situation en disant, par exemple, à Hervé Je sens qu’on a besoin de parler tous les deux… », elle pourra écouter ce qu’il a besoin de dire de sa peur – à lui – de souffrir et de mourir et cela lui permettra peut-être même de réparer un peu… en faisant avec Hervé ce qu’elle n’avait pas pu faire avec son grand-père. Quand l’être humain n’est plus en contradiction, divisé contre lui-même, il devient naturellement capable de faire ce qu’il faut » dans le cadre de son rôle2, c’est-à -dire de ne plus devoir obéir à ses contradictions internes. Je récapitule le travail de base pour un aidant est de gérer donc d’accepter ses propres émotions pour qu’elles ne le troublent pas au point de l’empêcher d’aider. L’aidant – au quotidien – se retrouve confronté aux émotions des autres, il ne peut gérer cette confrontation avec bonheur que parce qu’il a appris à gérer ses propres émotions, sinon, il se perd dans celles des autres qu’il confond avec les siennes. L’idée selon laquelle il est souhaitable de mettre de la distance psychologique » dans la relation d’aide est donc un faux semblant et un leurre, un mensonge à soi-même, parce qu’en mettant cette distance nous ne faisons que conforter le malaise émotionnel qui nous la fait mettre. Un peu comme un enfant qui se raconte à lui-même qu’il n’a pas peur… alors qu’il tremble de peur. Pour nous comme pour les autres, seul l’accueil de l’émotion telle qu’elle est » est aidant ». Pour garder l’équilibre et ne pas sombrer dans le burn-out, l’aidant doit apprendre à accueillir la vérité de ce qu’il vit, de ce qu’il sent, sans rien dissimuler, pour devenir capable d’accueillir ce que vit et sent l’aidé. Tant que l’aidant vivra sa pratique professionnelle dans la crainte et la confusion des rôles identification donc oubli de l’altérité5, il ne pourra pas être accueil » et se condamnera à plus ou moins rejeter l’aidé en s’en méfiant. Parce que l’aidant vivra dans sa chair, c’est-à -dire au plus profond du ressenti qu’il a de lui-même, qu’il n’est pas l’aidé, donc qu’il est distinct de lui,il n’aura plus le besoin de mettre de la distance vis-à -vis de lui. C’est parce qu’il n’y a plus de méprise ni de confusion possible entre l’aidant et l’aidé qu’une ouverture plus grande est possible. L’aidant distinct de l’aidé n’a plus besoin d’être distant de lui. Je redonne la parole à l’élève infirmière1 en train de mourir J’ai encore entre un et six mois à vivre, un an peut-être, mais personne n’aime aborder ce sujet. Je me trouve donc en face d’un mur qui est tout ce qui me reste. Personne ne veut voir le malade mourant en tant qu’être humain et par conséquent ne peut communiquer avec moi. » Pourquoi les soignants ne veulent-ils pas voir le malade mourant comme un humain ? Parce qu’ils en ont peur. Pourquoi en ont-ils peur ? Parce qu’ils sont dans la confusion entre eux et lui. S’ils remettent les choses à leur place Je suis moi, il est lui, ils vont pouvoir s’ouvrir au malade tel qu’il est. Pour pouvoir communiquer avec l’aidé, il est nécessaire de le voir, de l’appréhender tel qu’il est ». Si, sur un champ de bataille, la plaie d’un enfant – occasionnée par un obus – rend un secouriste trop mal à l’aise, il ne pourra pas le soigner. Pour qu’il puisse soigner cet enfant, ce secouriste doit accepter, de tout son être, d’avoir été touché par lui, ce qui lui permettra de sentir qu’il n’est pas cet enfant blessé et, l’ayant senti les rôles de chacun étant clairement délimités, de faire tout ce qui est en son pouvoir pour l’aider distinct mais non distant. Cette attitude d’acceptation lucide de l’aidé distinct permettra aux aidants de ne plus avoir besoin de mettre de la distance, d’entrer dans une relation d’aide donc dans une relation humaine. Je vous propose une définition simple de la relation aidante au niveau psychologique Aider l’autre, c’est lui permettre de détendre ses tensions. » Pour permettre à l’aidé de se détendre, nous avons à lui montrer notre chaleur humaine, à nous intéresser à lui en toute sincérité. Cette fameuse lettre de l’ élève infirmière1 en train de mourir le dit avec simplicité Si nous pouvions seulement être honnêtes, admettre nos peurs, nous toucher mutuellement. Votre professionnalisme serait-il vraiment menacé si vous alliez jusqu’à pleurer avec moi ? Est-il vraiment exclu que nous communiquions vraiment pour qu’à l’heure où ce sera mon tour de mourir à l’hôpital, j’aie auprès de moi des amies ? » Attention la confusion est sous roche… j’entends penser certains de mes lecteurs… Alors si je comprends bien, il faut pleurer avec ceux qui pleurent… qu’allons-nous devenir ! Et puis pourquoi devrions-nous être les amis de ceux qui vont mourir ?! » La principale qualité de l’aidant étant l’honnêteté, il n’est pas question de jouer » avec l’aidé. Etre honnête, c’est oser être ce que l’on est. Je m’explique si en face de cette personne souffrante, vous n’éprouvez aucune émotion particulière, il n’y a aucun problème le problème serait de penser devoir en ressentir une, ici maintenant, l’aidant ne peut aider que sur la base de ce qu’il est. Mais si – par contre – en face de cette personne souffrante, vous éprouvez une émotion de tristesse par exemple, cela n’est pas un problème non plus le problème serait de penser devoir la lui cacher, un aidant peut, bien sûr, être touché dans son humanité et s’il accepte d’être l’aidant qu’il est, il renverra à l’aidé une image congruente, conforme à ce qu’il est, par exemple celle d’un aidant momentanément en proie à la tristesse. Souvenons-nous que ce ne sont pas nos émotions qui nous usent en fait elles nous aident à vivre en nous permettant de gérer des situations mais leur refus. L’émotion de tristesse devant l’aidé n’est pas le problème, le problème serait son refoulement à travers la honte de soi. Sur le visage d’un aidant, touché par le vécu de l’aidé, une larme coule. Parce qu’il l’accepte, cette larme n’est pas un problème pour lui, elle peut même faire sentir à l’aidé combien son histoire l’a touché. Cela s’appelle la compassion, et c’est à ce moment que l’aidant et l’aidé sont vrais » unis dans leur humanité. Cette relation vraie » permettra à l’aidé de se sentir accueilli, donc de pouvoir partager en retour ce qui lui est intime et le touche profondément. La relation d’aide ne doit pas se conjuguer en termes de il faut » mais en termes de je peux »… alors j’y vais. En fait – et peut-être contre toute attente – nos émotions d’aidants ne sont pas des obstacles à la relation d’aide car elles sont la part humaine à travers laquelle nous nous exprimons. J’ai envie de partager avec vous cette interview du Dr. Baghded Sereir, médecin dans un service de cancérologie, que j’ai retranscrite à partir du film de Jean-Xavier de Lestrade La vie jusqu’au bout 6 » Question du journaliste Vous réagissez d’abord en tant qu’humain ou en tant que médecin ? Ou c’est la même chose ? Le Dr. Sereir Pas forcément, mais je ne pense pas que ce soit la même chose, comme je fonctionne, c’est en tant qu’humain d’abord. Ce que je pense primordial en fin de vie, c’est l’aspect humain qui prime sur tous les autres. C’est à partir de ce contact humain qu’on pourra mettre en place tout ce qui est secondaire et néanmoins trèsimportant, le côté technique, soulagement et accompagnement. Le journaliste Le fait de côtoyer la mort des autres vous a rendu plus humain ? Le Dr. Sereir Plus que ça, pas seulement humain dans le sens où on comprend et on essaye de remédier à la souffrance de l’autre, où on essaye d’apporter une certaine chaleur. C’est presque un honneur, d’être, de partager un certain nombre de choses, d’être accepté, à ce moment là par celui qui finit sa vie. Moi, j’ai appris ça en étant à côté des gens en fin de vie qui étaient débordants d’émotions, d’intelligence, de créativité. Et cette générosité qu’on nous donne une fois, fait qu’on laisse un petit peu la carapace tomber. » Que se passera-t-il au moment où, plutôt que de la renforcer, nous oserons laisser un petit peu la carapace tomber » ? Non, nous ne tomberons pas dans la dépression j’espère vous avoir fait sentir que la dépression du burn-out est le résultat du refoulement de nos propres peurs, au contraire nous nous ouvrirons encore davantage, en ressentant au fond de nous que nous sommes des privilégiés de pouvoir travailler dans un tel contexte. Mais le Dr. Sereir le dit tellement mieux que moi Le journaliste A aucun moment vous n’avez imaginé partir d’ici, fuir cet endroit ? Le Dr. Sereir Non, au contraire. Non, pas du tout. Mais c’est vrai, quand on parle à des collègues, à ceux qui n’ont pas côtoyé ces maladies graves, ces fins de vie, c’est vrai qu’il y a une étape à franchir qui est celle-là . Accepter ses propres faiblesses, retrouver un équilibre avec soi-même pour pouvoir apporter quelque chose aux autres. S’accepter déjà en tant que quelqu’un qui finira un jour et accepter la mort comme une fin pour nous tous. En fait, il faut avoir une certaine philosophie de la vie, et la mienne rejoint ce que je fais. Je ne me sens pas malheureux de faire ça. Au contraire, je pense que c’est une chance, c’est une chance de pouvoir faire ça. » Je vous souhaite donc – à vous jeune infirmière qui avez partagé avec moi votre errance – de lui trouver un sens, c’est-à -dire de comprendre ce qui en vous vous entraînerait à devoir vous endurcir plutôt qu’à accepter les décès auxquels vous êtes confrontée car, je suis d’accord avec vous, il n’est pas possible de faire ce travail avec un cœur de pierre. Laisser les problèmes au boulot » n’est que le conseil simpliste de ceux qui, ne savent pas gérer les leurs. Laisser les problèmes au boulot » n’est tout simplement pas possible car avoir un problème, c’est avoir quelque chose qui nous trotte dans la tête et, quand cela nous arrive, nous n’avons pas la possibilité, la liberté de le mettre de côté ! Par contre il est possible plutôt que de le laisser trotter dans notre tête, de nous y confronter afin de le voir comme inhérent à notre pratique, puis de l’accepter comme tel pour qu’enfin il se dissolve. C’est la confrontation à nos difficultés qui nous permettra de les résoudre, rien d’autre. Comme nous l’avons vu, avec le cas Béatrice, c’est quand elle s’est confrontée à ses propres émotions, qu’elle a pu agir vraiment de manière juste en faisant sentir à Hervé qu’elle le comprenait. Votre travail demande votre bonne volonté, votre honnêteté notamment vis-à -vis de vos propres sentiments et votre ouverture. Souvenez-vous que vos émotions – comme les émotions des autres – ne sont problématiques pour vous que parce que vous ne les acceptez pas la difficulté ne réside donc pas dans vos conditions de travail aussi dures soient-elles mais en vous. Remarquez que c’est une bonne nouvelle car s’il n’est pas possible de changer ce qui n’est pas de notre ressort, il nous est possible d’évoluer, si nous le souhaitons vraiment. Posez-vous la question de votre paradoxe Qu’est-ce qui, dans mon histoire personnelle, fait – qu’ayant souhaité du fond de moi-même être infirmière donc m’attendant à être confrontée à la souffrance et à la mort – je me retrouve devant un si grand malaise, voire une impossibilité à accepter la mort de l’autre ? Quand vous dites que vous savez que le déclenchement de votre torticolis était lié à votre refus de voir mourir une jeune fille de 19 ans, c’est très intéressant. Et si vous voulez – à l’avenir – ne plus avoir besoin de déclencher un torticolis, il faut aller voir plus profond en vous. D’où provient ce sentiment de révolte ? Comprenez bien que si vous souhaitez, dans le futur, être capable d’accompagner une jeune personne qui va mourir jusqu’à sa fin, vous devez comprendre ce qui vous en empêchait auparavant. Il est également important que vous voyiez que vos réactions émotionnelles concernant votre entourage proche votre ami sont normales tant que vous n’apprenez pas à gérer seule, ou avec un thérapeute bien choisi, votre malaise, même si je comprends que vous désireriez que cela se passe autrement. Vous faites comme vous pouvez et vous en vouloir ne fait que rajouter une seconde émotion à une première émotion. Encore une fois gérer ses émotions et la culpabilité en est une, c’est les intégrer et non pas les juger en les critiquant ce qui revient à les refouler. Un mot encore, comme vous le dites si bien Je crois tout simplement que j’aurai besoin d’en parler. », je suis d’accord, là aussi, avec vous et c’est pour cela que le Groupe de Parole est si précieux7 pour ceux qui travaillent dans un contexte professionnel potentiellement chargé en émotions ! A vous infirmière depuis près de 20 ans », je souhaite que cette alerte, cette dépression, ce burn-out, vous aide à sentir qu’il est possible d’aider sans se perdre notamment en comprenant comment vous vous y êtes prise pour vous perdre. C’est ce travail qu’à mon sens vous aurez à entreprendre si vous voulez aller au-delà de votre symptôme de dépression. Pourquoi la mort et la souffrance vous sont-elles devenues insupportables à vous ? Cela ne vous sera possible de le comprendre que sur la base du respect de ce que vous êtes et de ce que vous vivez. Puissiez-vous être étonnée, bousculée par les propos du Dr. Sereir cités plus haut Je pense que c’est une chance, c’est une chance de pouvoir faire ça. » Non, ce médecin n’est ni fou ni inconscient, il avance comme il le peut, ici maintenant, en s’ouvrant à l’immensité de la souffrance à laquelle il est confronté. Cet homme a compris que son acceptation est le garant de sa capacité à aider et à soulager la souffrance de l’autre. Puissent ses propos vous aider à retrouver espoir et confiance en vous. Notes 1 Lettre d’une élève infirmière en train de mourir, voir la nouvelle et libre traduction, sur mon blog ICI. 2 Voir mon article intitulé Réponses aidantes ou maladresses nuisibles ? ». 3 Interview accordée par le Dalaï Lama à Fabien Ouaki, en 1996, pour son livre “La vie est à nous”. 4 Voir les articles intitulés Voir ses schémas à l’œuvre pour y renoncer » et Comment devenir soi-même ? » 5 Voir la réflexion sur l’attachement, au début de mon article intitulé Le travail de deuil ». 6 Film de 65 mn, de Jean-Xavier de Lestrade, diffusé le 8 septembre 1998 sur France 3. Au Centre Médical Spécialisé en Cancérologie et en hématologie Praz-Coutant dans l’Isère, 500 patients sont traités par an. Certains, trop gravement atteints, y finissent leurs jours. C’est l’opportunité pour le réalisateur de poser des questions essentielles Quelle attitude adopter face à celui qui va mourir ? Lorsque l’on est médecin ou parent proche comment affronter l’angoisse de celui qui va nous quitter ?Comment faire face à la mort lorsque l’on sait la sienne si imminente ? Un film lumineux sur l’accompagnement. 7 Voir mes articles intitulés Le défi de l’aidant » et Le Groupe de Parole et d’Analyse de la Pratique de la Relation d’Aide ». © 2006 Renaud PERRONNET Tous droits réservés. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez télécharger l’intégralité de cet article 11 pages au format PDF, en cliquant sur ce bouton —————- Pour aller plus loin, vous pouvez télécharger les fiches pratiques inédites 5 points pour être en harmonie avec soi-même et les autres Comment s’y prendre avec un aidé agressif ? Apprendre à se détendre La ligne de conduite de l’écoute ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit et que peut-être vous découvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil
3uQ2Guc. i252eufydf.pages.dev/419i252eufydf.pages.dev/612i252eufydf.pages.dev/932i252eufydf.pages.dev/76i252eufydf.pages.dev/60i252eufydf.pages.dev/93i252eufydf.pages.dev/51i252eufydf.pages.dev/239i252eufydf.pages.dev/482
capacité à participer aux émotions des autres