Ilest l’auteur du roman Gargantua publié en 1534. Dans son prologue l'écrivain nous conseille de « sucer la substantifique moelle », il veut que nous cherchions le message caché derrière le rire mais de ne pas non plus surinterpréter la chose. En effet, tout au long de ce livre le rire est très présent, un rire gras uniquement pour
Partagez i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Mer 15 Avr - 2202 11 ans • morveuse mal élevée • knight ratée • a besoin d'amour • et d'électricité pour sa switchcomportement destructeur ϟ s'exclue avant qu'on l'exclue ϟ se fait embêter par les plus grands et du coup se venge sur les plus petits ϟ alterne entre mutisme et torrent d'injures ϟ se découvre des passions artistiques maintenant qu'elle n'a plus accès à internet ϟ se balade toujours avec sa switch en espérant trouver un endroit où la recharger ϟ aime avoir toujours raison ϟ essaye de se comporter comme une grande sans vraiment tout comprendre ϟ très influençable, ferait sans doute n'importe quoi pour être acceptée dans une bande ϟ fait du ballet depuis qu'elle est petite par obligation paternelle et déteste ça ϟ se résout à la violence quand elle ne trouve pas les mots soit souvent ϟ faisait la collection des baskets cool ϟ observe de loin les grands qui l'intriguent ϟ en pensant être discrète mais en l'étant pas du tout ϟ est très douée en couronnes et arrangements floraux ϟ a fait de fausser compagnie aux nounous des chevaliers sa spécialité ϟ connait des insultes dans une dizaine de langues différentes merci LoL ϟ parle aux fleurs comme si elles étaient sa mamie et ne supporte pas qu'on leurs fasse du mal ϟ dit souvent le contraire de ce qu'elle pense ϟ a depuis peu horreur des hopitauxRecherche de lien • après la tempête pissenlit a dû errer dans la ville dévastée pour trouver de l'aide pcq sa mamie arrivait plus à bouger, et c'est vous qu'elle a trouvé. Vous l'avez aidée à amener sa mamie à l'hôpital et vous lui avez dit que tout irait bien pour la rassurer. Vous avez menti. Et maintenant elle vous hait et d'ailleurs ça a pu/du/devrait arriver, mais clairement ça l'arrêtera pas à moins d'aller dans des extrêmes vraiment très méchants maiiiis... faut y aller quoi o/Du coup voilà , rapidement Pissenlit il faudrait qu'elle compose avec T-rex dans les pattes qui lui cause dinosaures toute la sainte journée, et jsais pas, petit à petit peut-être assez récemment qu'on puisse jouer dessus encore inRP?, quand Pissenlit l'envoie pas iech à coup de torgnoles/jurons, T-rex elle va commencer à lâcher des bails genre "whoa t'es trop forte comment t'as fait pour monter sur la taaaable" j'ai décidé que les mômes ça fait des trucs randoms pour emmerder les adultes, pis sûrement à l'imiter de plus en plus, discrètement voir à lui emprunter des ... JURONS ?! Next step.. Voilà . Tu m'dis. Be my senpai i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Mer 22 Avr - 1953 trop contente que tout te plaise circé, même si je suis trop triste à l'avance de lui balancer des trucs méchants j'ai quand même bien hâte de voir comment ce lien évolue !!!si ça peut te rassurer pissenlit est en mode full rejet de mum et son autorité donc je pense pas que circé en soit jalouse, sauf si elle tombe sur un de ces rares moments où ils sont tout doux l'un envers l'autre si à un moment t'as le temps/une idée pour un rp qui nous ferait avancer hésite pas !!!et T-rex jpp elle est trop mignonne comme je te disais pissenlit sait pas gérer ce genre de situation où elle se retrouve ELLE à être l'exemple à suivre et je pense qu'elle va être grave confuse au début puis elle va prendre grave la grosse tête. Elle lui dira jamais mais elle sera trop fière qu'on la regarde avec admiration même si elle se comportera en gamine bourrue qui fait genre elle s'en bien Pissenlit s'enfuir en courant de chez les chevaliers et réaliser trop tard que T-rex l'a suivie, et tenter de s'en débarrasser sans succès et les deux qui finissent par au final passer la journée ensemble en aventure d'ailleurs si tu es chaud on pourrait même le faire en rp !! histoire de voir comme ce lien se déroule dans l'action jvm Jeu 23 Avr - 1846 "notice me senpai"jefaut pas me donner autant de crédit, je jureet cette idée de lien omglà tout de suite j'ai juste envie de dire que t'es une machine parce que c'est vraiment une bête d'idée, j'ai gloussé bcp trop fort devant mon pc en le lisant il va tellement rien comprendre et être dépité pire c'est que bah. Pissenlit elle a 10 ans. Donc autant un adulte, il lui balancerait sa chaussure dans la tête en lui disant de dégager avant que l'envie lui prenne de cramer sa baraque et le peu qui lui reste mais face à une va être pas bien, mais pas bieeeen. Déjà il va se demander pourquoi c'est toujours sur lui que ça tombe. Mais il va surtout se demander ce que font les Knight à éparpiller leur gosse comme ça jpp. Du coup. Il risque de lui courir après ou de la suivre en mode papa poule parce qu'il va juste fli-pper de la voir se trimballer toute seule comme ça ce qui risque, peut-être, de créer un quiproquo ou Pissenlit pensera qu'elle est poursuivie par l'horrible traître et donnera une toute autre histoire de son côté. Enfin voilà , ce lien est beaucoup trop bien, il me fait bcp rire et y a tellement à faire que j'suis juste ravie. Du coup, un rp quand tu veux, mes dm sont ouvert Ven 24 Avr - 1622 HEY T'ES TROP PIPOU je te propose ça."" • après la tempête pissenlit a dû errer dans la ville dévastée pour trouver de l'aide pcq sa mamie arrivait plus à bouger, et c'est vous qu'elle a trouvé. Vous l'avez aidée à amener sa mamie à l'hôpital et vous lui avez dit que tout irait bien pour la rassurer. Vous avez menti. Et maintenant elle vous hait AU DELA DE CA. Enfin plutôt, indépendamment de ça, peut-être on peut réfléchir à qq chose vis à vis de la mamie toussa ? en fonction de si elles ont un ptit passif sur les jeux ou pas, faut voir ce que ça peut donner à ce moment là passke j'ai tendance à penser qu'elles ont forcément du se croiser un tipeu. c'pas très construit. Bisous Sam 23 Mai - 1726 CHIENDENT! Ecoute, j'ai un predef je pense que je l'ai écrit en pensant à toi sans le vouloir! Beast a écrit Chip Potts Intrépide, abîmé, déjà bien malmené par la vie, toi, Beast, il ne t'impressionne pas, par contre, tu vois bien qu'il terrorise les autres. Alors tu as pris le parti de défendre tes petits amis contre cette bête balafrée qui leur file des cauchemars. Coups de pieds dans les tibias, de poings dans le ventre, morsures, griffures et mots colorés, tout est bon pour défendre les autres quand il arrive dans la pièce. Et lui, il est désespéré à l'idée d'un jour obtenir ton pardon pour quelque chose qu'il n'a pas vraiment fait. Voilà ! Tu me dis ce que tu en penses, si tu préfères un truc plus doux ou au contraire plus négatif dans le genre Pissenlit a vraiment du mal avec Beast genre c'est foncier, elle peut pas s'en empêcher, bref!!! Hésite pas! i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Sam 30 Mai - 1615 JE SUIS SUPER A LA BOURRE MAIS JE COMPENSE EN ÉTANT SUPER CHAUDE je trouve que ça manquait vraiment bcp à pissenlit de pas avoir un adulte qui la tient pour responsable de ses actes et lui met le nez dans sa merde et la traite au final comme la peste qu'elle est donc je suis trop trop trop hype par cette idée de lien !!!honnêtement je pense qu'avec son physique impressionnant beast ferait un peu peur à pi, mais comme elle a tendance à tout compenser par des cris et de la violence ce serait une raison de plus pour elle de le traiter de tous les noms pour faire genre"g pa peur 2 toa"en plus ce serait un peu le seul à vraiment la réprimander pour toutes ses conneries, donc ya moyen aussi que plutôt que de reconnaitre ses torts elle s'imagine qu'il a une espèce de vendetta personnelle contre elle et qu'il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour faire de sa vie un enfer et qu'elle n'hésite pas à s'en plaindre/l'accuser de façon outrageante devant d'autres personnes/lui fasse une sale réput' chez les enfants qui l'écoutenten gros du point de vue de pissenlit ce serait un espèce de david contre goliath où elle est constamment accusée et traîtée de façon injuste et un jour le bien elle triomphera sur le mal beastje la vois absolument pas s'excuser par contre comme c'est écrit dans ton lien, c'est trop une tête de mule avec des oeillères pour ça, mais je pense qu'au fond d'elle elle sait que beast a raison et peut être même qu'elle voudrait bien peut être éventuellement changer pour être quelqu'un qu'il estime plus, mais changer ça fait peur et elle sait pas vraiment comment faire et au fond pourquoi est-ce qu'elle devrait changer ELLE et pourquoi ce serait pas AUX AUTRES de changer d'abord et au final la colère c plus facilemais peut être que, un jour, à forcepeut être qu'elle reconnaitra de façon détournée qu'il a pas complètement tort c presque "pardon" dans sa têteje sais pas si c'est ce que tu avais en tête mais est-ce que ça te va ???aussi j'ai vu que beast avait passé du temps à l'hopital et pi aussi au début, donc peut être qu'ils auraient pu se croiser là bas ? jsp si ce serait très utile pour le lien, mais en vrai pi aurait pu juste trainer dans les couloirs et jouer avec ses tubes ou jsp quand elle s'emmerdait mdrTU ME DIS!!!signatures by mum // ava by mum, wrath, hummy & pri pissenlit barbare lvl3les badgesles kdos trop bo Jeu 24 Sep - 1022 Salut bébé bro des bleus moi j'viens pour que pissenlit et jupjup soient des complices tu vois. J'aimerais bien prendre des gens à qui elle pourra poser toutes les questions gênantes qu'une enfant de 10 ans peut poser, parce que jupiter elle va se dire qu'elle est assez grande à 10 ans, et surtout qu'elle s'en fou un peu... Autant qu'elle sache la vérité maintenant que plus tard. En plus, c'est clairement deux fouteuses de merde dans la jeunesse chez les Knights même si Pipi est bien plus jeune, du coup je les imagine bien s'entendre parfois pour piéger les gens, faire pleins de bêtises, et surtout, j'imaginais bien Jupiter en train d'apprendre de nouvelles choses à Pissenlit. Mais pas vraiment des choses "utiles", de nouvelles farces à faire, des trucs de la vie gênants, etc. J'pense que Jup elle pourrait même parfois se faire piéger par les coups de Pipi mdr, du coup elle serait en mode "oh non, elle se retourne contre moi mtn" mais toujours amusée. Je vois ça comme un truc un peu complice, mais il faut se méfier quand même de Pipi' Puis en plus, si quelqu'un embête Jupette, Pissenlit ira leur casser la figure... Dis moi si ça t'irait ou po si ça fait trop doublon, si tu veux rajouter des choses etc i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Sam 26 Sep - 1926 SALU LE 100 !!!!!du coup je passe ici pour officialiser ce dont on a parlé viteuf sur la cb l'autre fois !!pi mettra clairement jupi dans la case des adultes pcq deso tout ce qui a plus de 16 ans est adulte à ses yeux mdr et à cause de ça ya moy qu'elles aient mis vraiment longtemps à avoir une "relation" pi fuit + ou - tous les adultesaprès j'imagine que pi, comme tous les enfants, pourrait avoir plein de questions et elle aurait soit tenté un peu de les poser à la cantonade pcq pas trop d'autres choix sauf que tout le monde serait trop gené pour lui répondre, soit juste elle utiliserait le mot dans son mauvais contexte en faisant genre elle sait ce qu'elle dit devant les autres enfants et c là que jupi intervient pi aurait d'abord été devant cette nana qu'elle connait sans plus mais qui répond à ses questions/la corrige genre elle est cool et tout, puis ça aurait pu se reproduire une fois ou deux et mtn elle serait devenue un peu sa ok google personnelle pcq elle sait que ELLE au moins elle lui répondra après comme je disais l'autre jour elle sera sans doute passée par différente phases, d'abord un peu suspicion, puis après un peu honte pcq elle se sent stupide à pas savoir plein de trucs alors que jupi elle a toutes les réponses de son point de vue et finalement une forme d'acceptation. ça serait un peu sa personne ressource et elle pourrait litteralement la voir comme une barre recherche google "eh jupi comment on fait une bombe de bouse" et si jupi sait pas ce sera genre PFFF DECEPTION elle est pas si smart que ça en fait nul ... avant de revenir la voir à la prochaine interrogation ce qui fait qu'elle pourra tour à tour se trouver du "côté des enfants" pour les farces et du "coté des adultes" pour les recevoir, en fonction du jour rip c'est aléatoire enfin je pense pas que jupi accède au rang ultime de "grande soeur qu'on accapare et qu'on protège contre vent et marée" pcq c'est un rang super select avec que quelques initiés 8 a eu des circonstances qui ont aidé avec l'hopital et tout, mais elle reste une chevalière et en tant que telle elle sera donc considérée comme une alliée contre les autres groupesautrement dit si c'est pi + jupi contre "les pirates" comme entitée, pi sera avec jupi jusqu'au bout et elle comptera sur elle pcq c encore une enfant qui a besoin qu'on la protège et mordra les pirates qui l'approcheront de trop prèsmais si c'est jupi vs lust, c bon c'est une grande fille elle peut bien marave toute seule une pirate aussi nulle de la rousse voilà j'espère que j'ai été claire, tu me dis si tout te va et si tu as d'autres trucs que tu voudrais éventuellement ajouter !!!zoubis signatures by mum // ava by mum, wrath, hummy & pri pissenlit barbare lvl3les badgesles kdos trop bo ferrailleur lance voltron, par asterein / dee-woo art, séraphin, anakin uwwwu Luciérnaga Jeu 8 Oct - 2302 bonjour mademoiselleje viens pour délivrer votre badge d'accès à la fête foraine avec 1 étoile dessusblague à part,,,, loyal adore les enfants et je pense qu'il serait vraiment, pour le coup, une bonne influence sur pissenlit ?déjà , de prime aborde, c'est 1 vieux mais il est cool. donc ça au-delà de la bonne impression que loyal peut faire voir l'idolâtrie ? le mot est exagéré mais tu vois, il a vraiment du respect et de la douceur pour pissenlit eeeet jsp je voyais 1 feel un peu paternel mais poto parce que loyal va pas lui dire "range ta chambre" mais il aura la patience et l'envie de la faire grandir "comme un enfant normal"je dis ça par ex vis-à -vis du "s'exclue avant qu'on l'exclue" ou "alterne entre mutisme et torrent d'injures", où typiquement elle pourrait le faire sur loyal ??? et il resterait à ses côtés en genre demandant simplement "tu peux m'expliquer pourquoi tu as fait ça ?" mais sans jugement, si tu voisbref,,,, un peu l'aider à réfléchir ? à avoir de la compassion, à essayer de comprendre les autreset au-delà de ça, loyal pourrait bien l'occuper aussi, histoire qu'elle soit trop les mains pleines pour faire des bêtises / s'auto détruire type ohhhh va voir machin qui m'a raconté cette histoire, tu pourrais lui demander plus de détails et tout écrire ? c'est très très très importantet bien sûrBIEN SÛRl'histoire avec si pissenlit en parle ? enfin j'imagine que OUI parce que c'est SON AMOUREUSEmais si loyal capte que c'est "réel" ohlala pour le coup pissenlit sera 200% importante, là , et il y aurait plein de choses à fairedcp euuuuh je m'arrête là pour le moment uwumerci de m'avoir lue uwu i kissed a fairy and i liked it sale mioche frisk/chara de undertale Pissenlit Ven 9 Oct - 1341 JE DIS oui loyal est un adulte et un vieux, mais loyal a quelque chose qu'aucun autre adulte n'a une fête foraine. Loyal transcende donc la notion de bien et de mal et se place tout en haut du panthéon en tant que seigneur incontesté du parc d' ne signifie pas pour autant que pissenlit sera un ange avec lui , mais il aura définitivement un traitement de faveur et elle fera bcp plus d'efforts pour s'attirer ses bonnes grâces que celles de n'importe qui d' bcp l'idée que loyal essaye de la guider l'air de rien sur le bon chemin, surtout qu'en temps normal c'est le genre de conversation qu'elle hésite pas trop à fuir, mais là comme il a quelque chose qu'elle veut elle prendra sur elle un peu plus et au final il finira par vrmt l'aider sans même qu'elle s'en rende compte aussi en temps normal pi ne parlerait pas de ses aventures avec josiane/l'épée pcq c'est un peu bcp leur secret avec trex, c'est leur lieu magique rien qu'à elles et pi étant une gamine très égoiste elle refuse de le partager et aussi pi réalise pas trop qu'elle a un crush sur josianeelle blush juste bcp et veut pas que d'autres gens l'approchentjpense que c les autres enfants qui feront un jour "pissenlit elle a une amoureuuuseuuuuh" et elle les tabassera ptdrNEANMOINSpi crave aussi l'attention et l'acceptation des autres, donc si elle peut gagner les faveurs de qqu comme loyal, voire même son admiration avec son histoire, elle déballera tout en sec sans aucun regret elle lui donnera pas le lieu exact, pcq faut pas pousser, mais une histoire un poil exagérée de comment elle a trouvé le lieu et ce qu'elle y a affronté ça oui et elle en fera des tonnesmais pour cette histoire en particulier, je me disais que ce serait chouette de le jouer en rp avec ocho on avait décidé de faire un rp pour l'anniversaire de pi à la fête foraine le 09/09 et ce serait super chouette que loyal soit là aussi pour que pi puisse craner devant les 2 adultes qu'elle veut le plus impressionner au monde jtavais envoyé un mp pour en parler sur loyal mais t'as pas du le voir ezofjzl EN TOUT CAS hésite pas à nous repoke là dessus si t'es chaud dans tous les cas jte fais des bisouset josiane aussisignatures by mum // ava by mum, wrath, hummy & pri pissenlit barbare lvl3les badgesles kdos trop bo ferrailleur lance voltron, par asterein / dee-woo art, séraphin, anakin uwwwu Luciérnaga Ven 9 Oct - 2056 PTDR EFFECTIVEMENT JE N'AVAIS PAS VU je vais y répondre DE SUITE Jeu 20 Mai - 254 Cc petit pissenlit je me permets de venir poser ma candidature pour tout ceci Citation es gens à stalker ϟ des gens à insulter ϟ des gens qui essayent d'en faire un être humain correct avec un succès modéré ϟ des gens à qui elle pourra poser toutes les questions gênantes qu'une enfant de 10 ans peut poser pas forcément tout en même temps ofcJe pense que David se laisse pas trop démonter par les grands airs de Maisie j'adore ce perso btw en général quand elle fait des crises il attend juste en mode "t'as fini ?" ; il ne l'infantilise pas plus que de raison mais n'est jamais en colère contre elle non plus pour ce qu'elle peut faire et si elle veut lui jouer des tours tu as carte blancheà toi de me dire comment elle vivrait tout ça mais je pense que Maisie fait partie des enfants qui le sortent assez facilement de sa torpeur parce que la gamine est tenace quand même et il s'investit en retour ; parfois même ça doit lui arriver de sortir un peu de ses gonds mais pas dans le sens où il s'énerve sur elle et plus dans le sens où il va un peu prendre la chose à coeur et vouloir la prendre à son jeu plutôt que juste laisser coulervoilà c'est tout Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
3mars 2020 - #Citation : Je me disais que pour la séduire, je devais la faire rire. Mais à chaque fois qu'elle riait, c'est moi qui tombais amoureux. 👉 💟 @JaiBesoinDe.Toi 💟 pour plus de citations /
Cinq ans après la fin de la trilogie “Vernon Subutex”, Virginie Despentes revient avec “Cher Connard” un roman fait d’un échange de mails entre un écrivain et une actrice, solitaires cabossées par la vie et l’époque. Une prise de parole puissante sur notre temps et ses impasses. Un hymne à l’amitié. Un tour de force réussi. Si écrire est toujours une prise de parole, le nouveau livre de Virginie Despentes l’est doublement. Cher Connard s’empare d’un genre un peu tombé en désuétude à l’ère du SMS, du tweet ou du DM, le roman épistolaire, en le rendant hyper-contemporain. Un échange, vif, brutal, violent, drôle, mais aussi tendre, d’une humanité et d’une honnêteté rares, entre deux êtres que l’on aurait tendance à opposer aujourd’hui un homme et une femme. À travers ce double je, masculin et féminin, Virginie Despentes prend la parole. Mais une parole à laquelle elle va restituer de la complexité. Un dialogue comme seul moyen pour échapper à l’omniscience et l’enfermement d’un monologue, à la crispation d’un discours fixe auquel l’époque et les réseaux sociaux nous accule de plus en plus, pour réintroduire du débat et du partage, pulvériser préjugés et opinions. On ne le dit pas assez, mais il y a une grande délicatesse chez Despentes, dans sa vision des choses et sa façon de les restituer dans ses textes. Elle sait comme personne capturer tout ce qui fait une époque. Ses tics, ses détails, ses mutations, ses impasses et ses paradoxes. Et ce qu’elle aime, c’est donner à voir comment les êtres font dans un temps donné – quels compromis ? quelles libertés ? quels sédatifs pour tenir le coup ? au risque de quelles addictions ? Oscar et Rebecca ont la cinquantaine cabossée. Il et elle se sont connues gamines puis perdues de vue. Toustes deux viennent d’un milieu défavorisé de l’est de la France, ont connu la célébrité, avant de commencer à chuter. Oscar est un écrivain célèbre malmené en pleine période MeToo, accusé de harcèlement par une jeune femme, Zoé Kattana, sur son blog dont des passages entiers paraissent dans le roman au milieu de cette correspondance, ce qui déclenche une tempête contre lui. Rebecca est une actrice culte des années 1980, bombe sexuelle qui a pris de l’âge et du poids, autant dire qu’elle se retrouve désormais invisibilisée – scène géniale d’ironie où une réalisatrice veut l’engager pour jouer une mère de famille, à condition qu’elle perde dix kilos. Seul espoir la rédemption par l’amitié. Rebecca accompagnera Oscar dans un cheminement l’amenant à changer Bref, deux ex-vaincues devenues vainqueures, puis vaincues à nouveau dans un monde où tout a changé, et qui vont finir par s’entraider à travers leurs e-mails mutuels, confessions sans tabou, sans vanité, d’une sincérité rare. Car la confession – telle qu’elle se pratique aussi lors des séances des Narcotiques Anonymes auxquelles chacune participe – leur permet enfin de se projeter hors de soi, d’en appeler à l’empathie de l’autre. Dans une langue qui n’appartient qu’à Despentes, directe, acérée, drôle, inventive, où l’argot se fait poésie pure, où le rythme claque, tous les questionnements de notre temps vont y passer le féminisme, la masculinité, MeToo, l’amitié, l’amour, l’addiction, les classes populaires et la bourgeoisie, les transfuges de classe, les idéaux passés et le désenchantement, la célébrité qui isole, et tant d’autres choses encore. Seul espoir la rédemption par l’amitié. Rebecca accompagnera Oscar dans un cheminement l’amenant à changer, à entendre le malaise de Zoé, lui qui était amoureux d’elle et ne comprenait pas sa réaction face à ses tentatives parfois lourdes. Despentes a toujours la même allure, le même franc-parler, cette même acuité, cette lucidité sans compromis et ce rire irrésistible Grande gueule et grand cœur, Rebecca est un personnage magnifique. Quand on le dit à Virginie Despentes, cet après-midi d’été où on la rencontre au Rosa Bonheur dans le parc des Buttes-Chaumont, à quelques pas de chez elle, elle semble elle aussi très attachée à ce personnage-là “Rebecca, c’est un peu une petite Manu, mais qui se serait embourgeoisée.” Référence à l’une des héroïnes de Baise-moi, son premier roman paru en 1994. Près de trente ans plus tard, en T-shirt, jean noir et baskets blanches, Despentes a toujours la même allure, le même franc-parler, cette même acuité, cette lucidité sans compromis et ce rire irrésistible. Fidèle à celle qu’elle a toujours été. C’est peut-être pourquoi elle est devenue l’écrivaine que les lecteurs et lectrices aiment le plus aimer. Cinq ans après la fin de la trilogie Vernon Subutex, son nouveau roman va leur donner plus que jamais raison. La dernière fois que nous nous sommes vues, tu voulais écrire un essai sur l’alcool. Comment en es-tu arrivée à Cher Connard ? Virginie Despentes — Je ne savais pas si je voulais écrire à la première personne sur l’alcool ou en faire un essai, et puis j’ai lu Récits de la soif de Leslie Jamison. C’est tellement génial que je me suis dit autant parler de son livre, le recommander, que d’écrire le mien. J’ai alors commencé à penser à des personnages, de l’extérieur, avec un changement de subjectivité de l’un à l’autre, mais j’avais l’impression de recommencer ce que j’avais déjà fait avec Apocalypse Bébé et Vernon Subutex. J’en suis arrivée à ces deux personnages, Oscar et Rebecca, et je voulais qu’ils parlent beaucoup de drogue et d’alcool. D’abord parce que ce sont des sujets sur lesquels j’ai peu écrit, ensuite parce que c’est quelque chose qui a été central dans ma vie ces vingt-cinq dernières années. Boire ou ne pas boire, se défoncer ou ne pas se défoncer, fumer du shit ou pas. Ça m’a posé beaucoup de questions, de problèmes est-ce que c’est bien ou pas ? est-ce que ça m’aide ? est-ce que j’arrête et comment ? J’ai arrêté de boire pendant dix-sept ans, j’ai recommencé, puis arrêté à nouveau. Quand j’ai arrêté, je l’ai dit dans la presse, et je me suis rendu compte que beaucoup m’en parlaient. J’ai écrit un petit article sur la cocaïne il y a plus de quinze ans [“Cette drogue fait juste des cons arrogants”, pour Le Monde, en 2006], et c’est l’un des articles dont on m’a le plus reparlé. Comme c’est rare qu’on te reparle d’un article, je me suis dit que c’est quelque chose qui travaille beaucoup de monde. Quel a été ton rapport à l’alcool ? Ça a été différent à des époques différentes. À l’âge que j’ai maintenant, et dans ma situation, retirer toutes les drogues, alcool compris, a été un soulagement pur. Vivre sans alcool, c’est une expérience à tenter au moins quelques années. En France notamment, on s’interroge peu sur ce que c’est que de boire tous les jours et si, à un moment donné, ça ne deviendrait pas une façon de se couper des choses intéressantes plutôt qu’une façon de s’amuser. Une façon de fuir des choses qui sont moins effrayantes que ce que tu utilises pour les fuir. Passé un certain âge, on se supporte plutôt bien au fond, on aime sa propre compagnie, on a renoncé à un tas d’idées sur soi-même, on se connaît. Pour les gamins d’aujourd’hui, l’addiction aux écrans va être un problème majeur. Comme Zoé, qui se fait démolir sur les réseaux sociaux et pourtant y revient. Ce roman épistolaire met en scène un double je, l’un féminin, l’autre masculin. Pourquoi avais-tu envie de prendre la place d’un personnage masculin ? Dans une situation, je m’identifie à celui ou celle qui a déconné. Enfin, c’est souvent le cas. Il y a des conneries qui sont des mystères pour moi, par exemple un type qui accepte un portefeuille de ministre alors qu’il escroque le fisc. Je passe des heures à essayer d’imaginer ce qui peut bien se passer dans sa tête, et je serais incapable de décrire son monologue intérieur. Par contre, quelqu’un qui a mis une claque à un autre, quelqu’un qui a écrit des conneries sur internet, quelqu’un qui a harcelé son patron, quelqu’un qui s’est payé des vacances avec l’argent de la caisse, ce ne sont pas toujours des conneries que je me sens capable de faire, mais je m’identifie à celui ou celle qui a fait quelque chose de répréhensible, que la police embarque ou que la morale réprouve. Ça ne veut pas dire que je trouve ça bien, mais je sais que c’est facile de faire une connerie, c’est vite arrivé, on a ses raisons de le faire. Et ce qui m’intéressait chez Oscar, le personnage masculin, c’est qu’il soit capable de changer de perspective sur ce qui s’est passé. Je crois qu’on a presque tous dans nos placards des histoires dans lesquelles les gens se sont, de façon tout à fait inexplicable selon nous, sentis lésés, ou trahis, ou menacés. Ce n’est pas complètement inintéressant de se demander ce qui s’est passé de leur point de vue. Et c’est ça qui m’intéressait avec Oscar, quelqu’un qui est capable de changer son point de vue. “Rien ne vieillit plus mal qu’un auteur. On voit des auteurs qui étaient très importants quand j’étais petite, et aujourd’hui tout le monde s’en fout” À propos de changement, Rebecca et Oscar ont changé d’époque, de génération, même de corps. Qu’est-ce que cela fait de vieillir ? C’est une expérience d’avoir 50 ans, en tant qu’auteur notamment. En fait, rien ne vieillit plus mal qu’un auteur. On voit des auteurs qui étaient très importants quand j’étais petite, et aujourd’hui tout le monde s’en fout. Ça m’a marquée quand Michel Tournier est mort [en 2016]. Alors qu’il a incarné la littérature pendant plus de deux décennies, aujourd’hui qui connaît Tournier ? Il est mort dans l’indifférence. Et puis c’est vrai que notre génération a connu des moments de transition hyper-forte internet, par exemple, a tout changé. Tes personnages traversent aussi un changement de paradigme. Toi qui es féministe depuis longtemps, comment as-tu vécu l’irruption de MeToo et d’une nouvelle génération de féministes souvent radicales ? Pour moi, c’était génial, même si ça vient avec des problèmes. On verra comment elles évoluent, mais c’est intéressant de voir les filles de 20 ans se poser la question du féminisme, choisir quel féminisme sera le leur. Ce n’était pas du tout le cas de notre génération. C’est la première fois qu’on voit des jeunes hétéros n’avoir aucun tabou à être misandres, alors qu’avant c’était juste le fait de quelques lesbiennes radicales. C’était mal vu de se moquer des hommes, alors qu’en vérité c’est se moquer du pouvoir. Grâce à King Kong Théorie, j’ai des contacts avec des jeunes féministes qui ont trente ans de moins que moi, je les lis aussi beaucoup ou les écoute sur le net, et je trouve ce qu’elles font très drôle. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que ça donnera dans le réel. Car elles vont vivre dans une réalité plus difficile que la nôtre, elles seront féministes dans une société qui leur sera moins favorable. Ce qui vient de se passer concernant l’avortement aux États-Unis aura probablement lieu en France dans les dix années à venir. Ces filles ont des consciences féministes plus radicales et mieux construites, j’espère pour elles qu’elles parviendront à créer des espaces où ce sera la fête. Je trouve que ce qui manque en ce moment, ce sont de grandes manifestations pour pouvoir se voir entre sous-groupes. Une autre chose importante sera d’être capable de solidarités féministes entre groupes qui sont en désaccord. Virginie Despentes © Vincent Ferrane Quelles sont, d’après toi, les différences entre notre génération de féministes et la jeune génération ? On essayait d’aller vers l’égalité des salaires. Et puis on a pu ne pas faire d’enfants sans que cela pose problème. C’est la meilleure décision que j’aie prise dans ma vie, d’ailleurs, malgré une petite pression quand j’avais 30 ans. Bref, pour nous, ça n’a pas été une lutte politique. Alors que des jeunes féministes se retrouveront face à des défis plus difficiles à vivre. Car il ne peut pas y avoir un avènement de l’extrême droite d’un côté – comme c’est le cas en ce moment – et de l’autre une amélioration des conditions de vie des femmes. Des changements se produisent aussi dans l’édition. Vincent Bolloré prend de plus en plus de pouvoir. S’il met la main sur Grasset, la maison d’édition dans laquelle tu publies et qui appartient à Hachette, que feras-tu ? Tant qu’Olivier Nora [le PDG de Grasset] et les personnes avec qui je travaille depuis vingt-cinq ans y restent, je reste aussi. Sinon, je partirai. La coïncidence entre s’en prendre aux services publics à travers la redevance et laisser Bolloré s’emparer de tout va produire une catastrophe. Dans le milieu de l’édition, souvent, ils n’ont pas l’expérience que j’ai de l’injustice, de voir une boîte qui marche bien être rachetée, détruite, démolie, de la façon la plus dégueulasse qui soit. C’est l’histoire de ma classe sociale, de l’industrie dans l’est de la France, quand, dans les années 1980, on a commencé à fermer des usines qui marchaient très bien pour les démolir, sans s’occuper de savoir ce que les gens qui y travaillaient allaient faire après, alors qu’ils y avaient passé trente ans de leur vie et n’avaient rien à se reprocher. C’est ce que je ressens maintenant. Ce n’est pas que je le vis mieux que les autres, mais je suis d’un milieu où l’on sait que ça arrive. Alors que nous ne sommes pas obligés d’accepter. Il me semble que les gens se résignent de plus en plus. Ce que nous devrions dire aux plus jeunes, c’est que notre génération a été comme hypnotisée par le pouvoir, convaincue qu’il fallait lui céder systématiquement, sans aucune résistance, parce que ça ne “sert à rien”. On a eu tort. Une résistance, ça change quelque chose. “C’est généralement le premier sport auquel se livre l’extrême droite la violence contre les réfugiés. Or s’en prendre à la fortune des plus riches n’est pas une violence physique” Politiquement, tu te places où ? Je pense que la gauche radicale et l’extrême droite, ce n’est pas la même chose. Ce n’est pas pareil de s’attaquer aux impôts et de tuer des réfugiés dans la rue. C’est généralement le premier sport auquel se livre l’extrême droite la violence contre les réfugiés. Or s’en prendre à la fortune des plus riches n’est pas une violence physique. Donc je dirais que je me situe plutôt du côté de la gauche radicale, même si je me suis sentie plutôt apolitique ces dernières années. Mais on assiste à une telle droitisation du monde en ce moment, le paysage n’a tellement plus rien à voir avec celui d’il y a vingt ans, que je pense à me repolitiser. Inutile de dire que je me sens vraiment antifasciste. Tu as vécu, comme Rebecca et Oscar, une transition de classe sociale. Comment te sens-tu dans le milieu dans lequel tu es arrivée ? Dans le livre, j’en parle à travers Oscar je n’ai jamais eu ce ressenti du transfuge de classe, car quand je suis arrivée dans ce milieu, je ne me suis jamais sentie fascinée par les gens qui avaient de l’argent depuis des générations, par leur mode de vie, leurs appartements, etc. Je viens d’une culture tellement différente. Je ne me suis jamais demandé comment adopter leurs codes, car je suis trop attachée à d’autres codes. Qui ne sont d’ailleurs pas tellement ceux de mon milieu social, mais plutôt ceux de la musique. La musique a joué un rôle important dans ta vie ? La musique a été une très bonne formation à l’adolescence et est restée un fil rouge toute ma vie. Ça m’a permis de découvrir d’autres milieux sans souffrir de me sentir déplacée, parce qu’à l’intérieur du rock et du punk, être déplacé, c’est une possibilité, donc ça va. Un des trucs les plus doux que m’a apportés cette formation-là , c’est de savoir que tu peux ne pas être commercial, ne pas vendre beaucoup, et qu’au fond ce n’est pas le plus important, que ce que tu fais a un autre intérêt. Je suis très proche de Lydia Lunch, et quand elle dit qu’elle aurait détesté faire quelque chose qui marche, elle est sincère. Pouvoir penser comme ça est un vrai privilège. Je ne sais pas si à l’époque des réseaux sociaux et de cette absolue nécessité du like et du follower c’est encore possible. Mais pour moi, c’est un vrai confort esthétique et moral. Et puis, avant de me voir moi-même comme écrivain, je me vois d’abord comme lectrice ou auditrice, enfin réceptrice. Et je sais qu’un livre ou un disque peut avoir de la valeur et m’apporter quelque chose intimement, sans que cela soit reconnu ou mainstream. Avoir d’autres échelles de valeur représente une vraie force. “Aujourd’hui, je vis la notoriété super bien. Parce qu’à l’âge que j’ai, sans elle, je n’intéresserais plus personne !” Comment as-tu vécu la célébrité ? Jeune, je l’ai mal vécue. J’ai bien aimé l’argent et la possibilité de faire plein de choses, mais j’avais l’impression que ça me volait ma vie. Le fait de ne pas pouvoir faire quelque chose sans que ce soit commenté, ou de ne pas pouvoir discuter avec quelqu’un sans être interrompue par une personne voulant me parler. Aller vivre à Barcelone m’a sauvée. Aujourd’hui, je vis la notoriété super bien. Parce qu’à l’âge que j’ai, sans elle, je n’intéresserais plus personne ! En tant que femme de 53 ans qui s’habille très mal, personne ne viendrait me parler ! [rires] La notoriété me permet de rencontrer des gens, d’être en contact avec une jeune génération. Quand de jeunes féministes m’abordent parce qu’elles ont lu King Kong Théorie ou vu le film Baise-moi, c’est très joyeux. Quand tu prends la parole en public, c’est très réfléchi ou tu réagis à chaud ? Je pense au texte contre Polanski et pour Adèle Haenel que tu as publié dans Libération, en 2020, juste après les César… J’essaie toujours de me retenir [rires], mais j’étais très contente d’avoir écrit ce texte, même si je suis toujours surprise après de l’importance que ça prend. Je ne veux surtout pas réagir à tout ce qui m’agace. Si je le voulais davantage, j’aurais un compte Twitter et j’y passerais tout mon temps. Mais écrire des livres et réagir sur Twitter, ce n’est pas la même fonction. Je n’aime pas tellement voir les auteurs que j’aime, comme Bret Easton Ellis ou Rowling, être sur Twitter. J’ai aimé la saga Harry Potter, et franchement je préférerais ne pas savoir ce que cette brave femme pense des personnes trans. Comment te définis-tu en tant que féministe ? Je suis très politisée, mais je ne suis pas forcément orthodoxe. C’est ce que j’essaie de faire dans Cher Connard. Le féminisme ne doit pas être une contrainte ou une difficulté de plus, ça ne doit pas être une autre façon de t’empêcher de penser ce que tu as envie de penser, ni de faire ce que tu veux faire. Traditionnellement, le plus difficile quand tu es une femme, c’est cette histoire de respect. Le respect, tu dois le mériter, et il peut t’être retiré du jour au lendemain. Si être féministe, c’est encore avoir peur de ne pas être respectée, ça ne va pas. Mon féminisme, c’est celui où on ne te retire pas ça à la moindre incartade. Les féministes qui ont beaucoup compté pour moi sont Audre Lorde et Monique Wittig. Valerie Solanas, parce qu’elle est indéfendable et compliquée, m’intéresse aussi beaucoup. Virginie Despentes © Vincent Ferrane Tu écris “L’émancipation de l’homme n’a pas eu lieu.” Je le pense vraiment. Je suis sûre que beaucoup d’hommes, quand ils étaient enfants et adolescents, ont été violés. Pourtant, pendant MeToo, les hommes ne se sont pas exprimés. D’ailleurs, ils s’expriment peu. Qu’est-ce que cela représente, pour eux, l’addiction au porno ? Je suis sûre que c’est un problème, mais ils n’en parlent pas. Qu’est-ce que le porno produit sur eux, sur leurs tragédies, sur leur sexualité, sur ce qui est au fond une haine de la possibilité de la sexualité de la femme ? Et concernant la prostitution, est-ce une addiction, une humiliation ? Silence. Tu es obligé d’avoir des populations qui vont travailler pour Deliveroo, Amazon. C’est un système à qui il faut un lumpenprolétariat Même sur le viol, c’est très rare d’entendre les hommes, alors qu’ils pourraient dire qu’ils ont honte d’appartenir à cette catégorie qui viole des femmes et des enfants. Dans Cher Connard, ce qui m’intéresse, c’est de montrer un homme faire un parcours intellectuel pour comprendre une fille. Pour comprendre qu’elle a peut-être des raisons, même s’il ne l’a pas violée, de lui en vouloir. Tes personnages ont vu beaucoup de choses changer au cours des dernières décennies. Te sens-tu nostalgique ? J’ai la nostalgie d’une résistance dont on n’a pas su faire preuve, peut-être parce qu’on n’a pas compris qu’on ne désirait pas le même monde que les puissants, et que ces derniers ne désiraient pas notre bien-être. Beaucoup de choses ont été démolies qui n’auraient pas dû l’être l’hôpital, l’école, la musique, la presse, peut-être bientôt la radio publique. Et puis les politiques voient les corps précarisés comme inéluctables. Parce que quand tu es dans une logique capitaliste, si tu veux toujours plus de bénéfices, si tu veux devenir encore plus riche – mais pour quoi faire ? –, tu es obligé d’écraser les gens. Tu es obligé d’avoir des populations qui vont travailler pour Deliveroo, Amazon. C’est un système à qui il faut un lumpenprolétariat. Il y a pourtant des façons très simples de faire que ça s’arrête. Par exemple, si tout le monde arrête d’aller à l’international, comme ça a été le cas un temps pendant la pandémie, tout s’arrêtera. Pour revenir à la musique, comment es-tu “tombée” dans le rock ? Par un disque de The Cure quand j’étais petite, puis Joy Division. Ça a coïncidé avec le début de la scène punk en France, qui m’a passionnée. Les Bérurier noir m’ont marquée à plusieurs niveaux la première fois que je les ai vus, c’était dans un très petit squat de banlieue, on devait être soixante-dix. Un an plus tard, on était plus de mille à la Mutualité. C’est un des groupes qui m’ont fait réfléchir très tôt à la notoriété. Je les ai suivis dans plein de villes, on était un groupe de gamins toujours avec eux. Première leçon, leur succès c’était peut-être génial du point de vue du public, mais en passant du temps avec le groupe backstage, j’ai réalisé que, pour eux, c’était moins amusant. J’ai compris très tôt qu’être désiré est moins marrant que désirer. Et puis j’ai vu le moment où c’est devenu trop grand, trop festif, trop mainstream. J’ai vu la rapidité du succès pour d’autres groupes, Mano Negra, Parabellum, ça a explosé. Être sur le devant de la scène, c’est beaucoup de critiques et d’emmerdements. “Le punk m’a aussi appris qu’on peut faire quelque chose qu’on ne sait pas faire. Comme organiser des concerts alors que je n’avais même pas de chéquier” Tu as eu aussi un groupe ? D’abord, j’ai eu un magasin de disques à Lyon, puis, avec Cara Zina, j’ai fait un groupe de rap avec des guitares électriques qui s’appelait Straight Royeur. J’ai arrêté, car il faut dire que je chante faux et que je n’ai pas le rythme. Mais j’adorais ça. Les lectures musicales que je fais maintenant avec le groupe Zëro me permettent de faire de la scène avec de la musique. Dirais-tu que le rock a eu une influence sur ton écriture ? La scène punk française des années 1980 a été extrêmement intéressante du côté de l’écriture. Après, ça a continué avec le rap. Personnellement, ça m’a permis d’écrire vraiment comme je l’entendais, de ne pas avoir de limites, ça m’a insufflé une vraie liberté d’écriture. Je savais ce que ces textes me faisaient ressentir, et je me disais que je pouvais faire la même chose avec un livre. Le punk m’a aussi appris qu’on peut faire quelque chose qu’on ne sait pas faire. Comme organiser des concerts alors que je n’avais même pas de chéquier. J’ai donc su en écrivant Baise-moi que je pouvais l’écrire comme je le voulais. Je n’avais aucun surmoi littéraire. J’avais aimé ces groupes, je me sentais légitime de faire ce que je faisais, et je me disais que ça servirait à d’autres, que ça avait un sens. L’écriture de Baise-moi a été un état de grâce, une évidence. De Baise-moi à Cher Connard, qu’est-ce qui a changé ? C’est devenu difficile. L’état de grâce a cessé avec le troisième livre. J’ai alors réalisé que toute ma vie tournait autour de l’idée d’écrire. Si j’ai arrêté de boire la première fois, c’est que j’avais besoin de garder les idées claires, parce que contrairement à une personne qui aurait fait des études, je voyais bien que j’avais encore besoin de lire… Et puis j’ai rencontré des personnes déterminantes Philippe Manœuvre, par exemple, m’a beaucoup appris. Il a été journaliste toute sa vie et est un grand lecteur, il m’a beaucoup parlé de ce qu’est un parcours d’artiste sur la longueur. Paul B. Preciado, ça a été la révolution. Universitaire, il sait ce que c’est que travailler. Avec lui j’ai appris le travail, la philosophie, je me suis mise à aller écouter des colloques. Des séminaires de trois heures, ça te change, et ça t’autorise. Ça m’a autorisée à aller vers quelque chose de plus intellectuel. Au début de notre relation, il écrivait Testo Junkie, pendant que j’écrivais King Kong Théorie. Cher Connard, c’est une déclaration d’amour à l’amitié ? Oui, j’y crois vraiment. Je crois à cette forme d’amitié dans laquelle chacun a de l’espace. Parler à quelqu’un qui t’écoute et que tu écoutes, hors couple, c’est très important. Il y a des amis à qui je parle vraiment et qui me permettent d’évoluer. Dans l’amitié on peut, comme cela devient le cas entre Oscar et Rebecca, aller au plus profond de la sincérité. Et je crois à l’amitié entre homme et femme. Comment vois-tu la suite ? Je vais écrire un roman avec des vampires. J’ai déjà tout en tête, je veux commencer comme une référence à Anne Rice, que j’ai relue et dont les romans ont bien vieilli. Il y a aussi mon projet de maison d’édition, La Légende. On [avec la réalisatrice Axelle Le Dauphin] est en train de s’y mettre vraiment, mais je préfère attendre encore un peu pour en parler. Ce sera plutôt pour 2023. Et puis je suis artiste associée au Théâtre du Nord de Lille, et je suis en train d’écrire une pièce de théâtre avec Paul B. Preciado, Anne Pauly et Julien Delmaire. Cher Connard Grasset, 352 p., 22 €. En librairie. cafeynVirginie Despentes
Commej’avais 17 piges et que j’étais le plus jeune, tout le monde me disait qu’il fallait que je me calme et que je me mette sérieusement au rap. De là , j’essaye de m’éloigner au maximum de mon quartier. On est tout le temps en tournée. Ce qui faisait que je touchais beaucoup à l’alcool et que j’avais beaucoup moins d’histoires de rue à raconter puisque je n’étais
Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous avez dû voir que je partageais cette semaine des ressources et des articles sur l’écriture des émotions et la façons de les faire ressentir aux lecteurs. Écrire et donner des émotions est certainement la mission la plus compliquée de l’auteur car elle dépend de l’ensemble de son travail de son intrigue, de ses personnages, de son style… Je vais essayer de vous apporter quelques solutions dans cet article mais n’hésitez pas à partager les vôtres ! La description des émotions Désolée par avance pour tous les clichés et pontifs ie. les images utilisées des millions de fois qui n’ont pas une originalité folle genre les yeux qui lancent des éclairs » qui ont été insérés dans cette partie. C’était pour mieux illustrer mes propos. A vous de trouver les images qui vous bien et les sensations qui vous parlent le plus ! La joie Manifestations physiques La joie rayonne dans le corps entier, la tête qui tourne, le sourire irrépressible… Dans la tête du personnage La joie peut se manifester par une impossibilité de se concentrer sur quelque chose. On ne cesse de penser à ce qui nous fait plaisir. Les pensées peuvent s’enchaîner à toute vitesse. Dans le style de l’auteur La joie peut être matérialisée avec la ponctuation les points d’exclamation, de suspension…, avec des envolées lyriques, l’amplification, l’hyperbole… On exagère quand on est heureux ! L’amour Manifestations physiques Le cœur qui s’arrête et repart de plus belle, le ventre qui papillonne, les joues qui rosissent ou au contraire semblent se vider de leur sang, la gorge sèche, l’électricité, le bien-être… Dans la tête Tout le monde ne réagit pas de la même façon face à l’amour. Il y a le coup de foudre on a l’impression de connaître l’autre par cœur, on l’aime directement. Il y a l’amoureux de l’amour. Il y a celui qui anticipe, celui qui freine, celui qui ne veut pas s’engager, celui qui ne veut pas souffrir… Dans le style de l’auteur L’auteur peut utiliser le flashback car l’amoureux ressasse encore et encore les moments passés avec l’élu de son cœur. Il peut utiliser l’accumulation, l’amplification, l’hyperbole, l’exagération ou encore la ponctuation pour marquer l’enthousiasme les réactions de l’amour sont semblables à celles de la joie. La tristesse Manifestations physiques Si la joie emplit le corps de bonheur, la tristesse vide celui qui la ressent. Les jambes sont lourdes, la tête tourne au ralenti, le corps est faible. Les larmes, la gorge nouée par les sanglots peuvent aussi être une manifestation physique de la tristesse. Dans la tête du personnage Le personnage réfléchit au ralenti. Il peut être amené à repenser à ses actions, à se focaliser sur un point précis qui l’a marqué. Dans le style de l’auteur L’auteur peut faire usage du flashback, de la répétition, des points de suspension pour marquer l’hésitation et le vide. La surprise Manifestations physiques Le cri, le cœur qui bat très fort, l’excitation, la paralysie / l’immobilisme sont des manifestations de la surprise. Dans la tête du personnage Très supris, un personnage peut être incapable de penser, de comprendre ce qui se passe. Selon la capacité du personnage a être surpris, cela peut durer plus ou moins longtemps. Certains personnages les policiers, les espions, les médecins urgentistes… sont formés à garder leur sang froid et à gérer leurs émotions. Dans le style de l’auteur Les points de suspension, ou l’arrêt sur image peuvent être utilisés parfois, on est tellement surpris que l’on voit ce qui se passe mais on ne sait pas quelle réponse y apporter. La colère Manifestations physiques Les jours deviennent rouges vous connaissez l’expression être rouge colère », les sourcils se froncent, les traits se tirent, les yeux lancent des éclairs, les mouvements deviennent irraisonnés, secs, violents. Dans la tête du personnage La colère peut monter petit à petit ou être déclenchée par un événement. Elle peut être explosive ou au contraire progressive. Le personnage tourne en boucle. Dans le style de l’auteur La répétition, les points d’exclamation, les points de suspension, l’accumulation, l’argumentation, l’antiphrase dire Bravo ! Magnifique ! Toi, tu es un champion » en réponse à la grosse bévue de quelqu’un par exemple, l’amplification… La peur Manifestations physiques Les cris, le cœur qui bat très vite ou de façon désordonnée, la paralysie, l’incapacité de dire quoi que ce soit, la sensation de froid… Il y a aussi les tremblements et la chaire de poule qui sont des manifestations très souvent utilisées dans les livres mais je n’ai jamais eu ce type de réaction dans une situation de peur. Dans la tête du personnage La peur peut figer ou au contraire faire réagir. Là encore, certaines personnes peuvent être formés à mieux réagir que d’autres face à une situation dangereuse ou suspecte je pense encore aux policiers, soldats, espions, pompiers…. Dans le style de l’auteur Les points d’exclamation, les points de suspension, l’arrêt sur image, la répétition, le bégaiement… Je réalise au moment de parler des outils de l’auteur pour dévoiler que la ponctuation revient à chaque fois… Ce n’est pas étonnant vu qu’elle permet de rendre vivant le récit. >> Intéressée par les différentes figures de style ? Cet article les décrit avec des exemples. J’essayerai de faire quelque chose à ce sujet aussi. Écrire les émotions Ce qui est difficile lorsque l’on travaille avec les émotions en tant qu’auteur, c’est qu’il n’y a pas de solution qui s’applique à chaque fois, de recette inratable. Les émotions et leur description ne sont jamais fixes. Elles changent en fonction du personnage, du point de vue, de la situation… Un exercice d’écriture concret est proposé à la fin de cet article. Gérer le point de vue La façon d’écrire les émotions va dépendre du point de vue que vous utilisez. Si vous êtes en point de vue interne utilisation du pronom sujet Je », votre personnage n’aura aucun recul. Le lecteur verra les émotions telles quelles sont vécues de l’intérieur. Si vous êtes en point de vue externe, il s’agira plutôt de décrire ses réactions telles quelles sont visibles pour les autres — les larmes aux yeux, le visage rougi par la honte ou la colère… Et si vous avez optez pour le point de vue omniscient, vous pourrez jongler entre les pensées du personnage et ses réactions physiques. Connaître ses personnages L’écriture des émotions va aussi dépendre du caractère de votre personnage. Si certains personnages sont très expansifs et très démonstrateurs de leurs émotions, d’autres ne ressentent que très peu d’émotions et/ou ne les montrent pas beaucoup. Le challenge est de réussir à montrer leurs émotions aux lecteurs sans trahir vos personnages. L’évolution des émotions Les émotions ne sont pas uniformes. Elles évoluent. Elles peuvent être très fortes et s’atténuer dans le temps c’est souvent le cas de la colère, de la surprise… La tristesse et l’amour sont différents, il me semble. Ces émotions naissent plutôt lors d’événements qui trouvent une résonance chez le personnage. Une fleur offerte, une parole ou un geste peuvent déclencher ou raviver le sentiment d’amour. Un souvenir, une discussion ou une situation peuvent raviver la tristesse. Le choc des émotions Il ne faut pas oublier que selon les cas et les personnages, deux ou trois émotions peuvent être ressenties en même temps. Lors d’un chagrin d’amour, il peut y avoir tout à la fois la tristesse, l’amour et la colère. Les émotions s’entrechoquent alors — ce qui les renforcent, les exacerbent, les atténuent… là encore, cela dépend du caractère et du passé de votre personnage Donner des émotions Plus que de donner des émotions à ses personnages, l’auteur doit les transmettre à son lecteur. C’est un gros défi mais c’est ce qui fera que le livre fonctionnera et marquera le lecteur. Si le lecteur a peur et est triste avec votre personnage, vous avez gagné. Le style de l’auteur Écrire il était triste » ne suffira pas à faire ressentir la tristesse de son personnage. Montrer comment ses pensées se perdent, comment ses larmes ne peuvent s’arrêter de couler, par contre, aura plus d’effet. À vous de jouer avec les mots, les figures de style, les descriptions pour parvenir à toucher le lecteur. L’identification aux personnages Il y a fort à parier que si lecteur se fiche de votre personnage, il se fichera de ses émotions. Votre rôle va être de faire ressentir des émotions à propos de votre personnage pour que le lecteur puisse ensuite ressentir des émotions avec votre personnage. Si le lecteur apprécie votre personnage, il aura peur pour lui. Au contraire, s’il le déteste, il souhaitera sa fin. Mieux vaut que le lecteur ressente de la haine envers l’un de vos personnages que rien du tout il aura envie de voir ce qu’il advient de lui s’il est puni, s’il s’est sort, s’il meure…. L’ascenseur émotionnel Un événement seul et isolé ne suffira pas à faire ressentir des émotions à votre lecteur. L’intrigue est un moteur d’émotion. Dans Nos étoiles contraires, dont je vous parlais mardi dernier, c’est le fait qu’on croit que Augustus est soigné qui nous rend triste quand on découvre qu’il ne l’est pas. Le genre littéraire et les émotions Les émotions dépendent aussi du public pour lequel vous écrivez. Des enfants seront sensibles à des situations différentes que des personnes de 40 ans. Des gens lisant de la romance attendent qu’on leur parle d’amour — ils acceptent qu’on aborde d’autres sujets mais il leur faut une histoire d’amour à un certain point. Ceux qui optent pour un thriller souhaiteront être surpris et ressentir de la peur, du suspens… Et ainsi de suite. Il faut être original c’est évident, mais pour contenter le lecteur et lui transmettre des émotions, il faut lui donner ce qu’il attend. !! Le risque de l’overdose Le risque, avec les émotions, c’est de ne pas parvenir à trouver le bon équilibre. Le but n’est pas de faire de l’émotion pour faire de l’émotion. L’émotion sert à passer votre message et le rendre plus fort. Attention à ne pas surcharger vos histoires en émotions. Il faut aussi laisser le lecteur souffler et lui laisser le temps d’absorber les émotions avant de lui en donner de nouvelles. Tout est une question de dosage et de timing. ***** J’espère que cet article vous a plu. J’ai beaucoup aimé travailler dessus et m’interroger sur tout ce qui fait que je ressens de l’émotion quand je lis et j’écris. Très bon weekend et à mardi, Marièke Des exercices pratiques pour conclure Exercice 1 Si vous galérez à écrire les émotions de vos personnages, je vous conseille de commencer par travailler avec des personnages adolescents. L’adolescence est un âge où on commence à être confronté aux difficultés de l’âge adulte — les enfants plus jeunes sont souvent protégés –, où on arrête d’être protégé et où on apprend à ressentir les émotions. On les vit entièrement, sans retenue. Ecrire un personnage adolescent peut être un très bon défouloir pour l’écrivain car il laisse plus facilement exploser ses émotions. C’est beaucoup plus facile d’écrire un personnage transparent qui reflète à l’extérieur ce qu’il est à l’intérieur. Il vous suffit de vous interroger sur ce qu’il ressent pour le transmettre. Exercice 2 Une fois que vous aurez maîtrisé l’écriture des émotions de l’ado entier qui vit ses émotions à fond et ne cache rien, vous pourrez complexifier ce personnage en lui apportant des nuances. Imaginez maintenant que votre adolescent terrible a vécu un décès durant son enfance comment réagit-il face à la tristesse ? Ressent-il la joie de la même façon ? L’histoire de vos personnages et leur caractère influe forcément sur leur façon de vivre les émotions. Crédit image Capture d’écran du film Vice Versa de Dsiqui aborde le thème des émotions. Il faut que je le vois !
Lamaîtresse a demandé aux enfants de dessiner des vaches dans dans un pré. Après un moment elle ramasse les travaux des enfants mais constate que Toto n'a rien fait, lui rendant une feuille blanche. - Eh bien Toto, explique toi. - C'est parce qu'il n'y
Le Deal du moment Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en ... Voir le deal MÉFAITS ACCOMPLIS™ Corbeille &&. ANCIENS RP AuteurMessageIstari dInvitéSujet Nouvel arrivant [rp] Mer 28 Juin 2006 - 2021 Le Square Grimmaurd était parfaitement désert lorsque dans un souffle léger, une silouhette émergea du néant. Un homme de taille moyenne, aux origines manifestement en partie asiatiques s'avança dans la pénombre d'un réverbère, à la recherche d'une indication chiffrée. En effet, le sorcier en question désirait se rendre entre la bâtisse 11 et 13 de ce quartier, avec pour espoir de voir surgir devant lui le 12 ième pallier, celui qui était sensé abriter l'Ordre du Phénix! Le jeune homme se mit en marche, effleurant la surface du sol avec autant de légèreté que possible. Les moldus paraissaient tous paisiblement endormis, abandonnant les alentours de leurs domicile à la présence de gens comme lui, des magiciens! Is' laissa courir ses sens, en quête d'une impression particulière, d'un regard nouveau sur cette zone miteuse de la capitale britannique. Il respira profondément, remarquant pour la première fois les effluves désagréables d'un tas de déchets, une véritable puanteur. Ses scils se fronçèrent, il venait tout juste de repérer le numéro 9 de la rue. A partiri d'ici, le très jeune directeur du Département des Accidents et Catastrophes d'Ordre magique ne tarderait pas à faire la connaissance du QG qui servait aux Membres de l'institution dite "Orde du Phénix". Lunaëlle lui avait dit que ce dernier était dépourvu du moindre luxe. IL allait pouvoir juger, mais parti comme ça l'était, il s'avérait probable qu'elle ait eut raison en parlant de la un imperceptible sourir sur la face, Istari nota qu'il devait être arrivé droit en face du Quartier général. Une forme particluière de magie saturait l'atmosphère, presque palpable. Inutile de dire qu'il la percevait dans sa plus comlète unité... Sa complexité restait néanmoins saisissante.***Celui qui a fait ca n'est pas un mage de seconde zone, par merlin...^^***L'aristocrate s'avança vers la zone où aurait dû se trouver le numéro12. Ce dernier daigna alors faire son apparition, d'une façon des plus étonnantes. En effet, il s'immissa entre les deux autres maisons, les repoussant sans autre, afin de saisir l'espace nécessaire à son jaillissement. Le plus amusant était de se rendre compte que les moldus ne se doutaient de rien, alors que tant de phénomènes tordues se passaient sous leurs Menessi traversa l'allée irrégulière qui serpentait jusqu'à la porte d'entrée du bâtiment. Une fois en face de la porte, il frappa, n'entendit aucune réponse, et pénétra donc dans l'étrange demeure. Devinant une présence dans son dos, Is' fit demit tour, et découvrit... DaerionInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Sam 26 Aoû 2006 - 108 Daerion marchait dans une rue anormalement étroite, main dans les poches avec un air sur de lui, il cherchait depuis des heures le 12 Square Grimmaurd. Daerion frottait ses pieds par terre dégouté de ne pas trouvé l'endroit secret ou se cache normalement les membres de l'Ordre auxquels il fait partie à présent. Sans faire de bruit trainant les pieds par terre, l'air agaçé et sur de lui traversant de rue en rue marchant de pas à pas sans courir. Serein et droit Daerion continuait de marcher, tournant quelque fois il ferma les yeux et laissa ses sens le guider vers un chemin, sans se prendre de poteau n'y de mur il s'arreta net au début d'une rue assez grande...Il tourna plusieur fois la tête avant de voir le nom de la rue, son coeur palpita si fort qu'il crut que son coeur alait s'arrêter net, il étais si content si fier si joyeux qu'il en oubliait d'être discret il courut suivant de numéro en numéro, la rue "Square Grimmaurd" était la plus longue qu'il n'ait jamais traversé, enfin c'était une impression Daerion était si préssé qu'il en oubliait d'enlever les main de ses poches en courant. Cela le fit arrivant au numéro 9 il s'arrêta net comme au buot de la rue, son coeur battait normalement à présent, il marchait doucement mais avec une légèreté immense, il flottait dans les airs les mains dans les poches le numéro 10 en face de lui, son coeur palpitait de nouveau, encore plus fort, il voyait le numéro 11...Daerion se jeta soudain au sol, se cacha et regarda derrière lui, pour voir si il n'était pas suivit. Mais il savait qu'il ne l'était pas, son intuission le lui disait, il regarda un homme regarder de face quelque chose qui venait d'apparaître entre le 11 et le 12, n effet Derion resta bouchbée. Une maison venaît d'apparaître, apparement le 12. Daerion n'en revenait pas après de longue heure de marche il étais enfin arrivé au "12, Square Grimmaurd" la résidence des "GRANDS" Sorciers et Sorcières, l'homme ouvrit doucement la porte, Daerion le suivit. L'homme se retourna et vit Ne t'inquiete pas je suis membre... Alors tu ouvre...[ Sa fait longtemps mais bon, j'avais rien à faire alors...] Istari dInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Lun 28 Aoû 2006 - 1603 Istari se retourna avec une promptitude peu commune et fixa d'un regard mauvais le nouvel arrivant. Il empoignait déjà sa baguette magique et dévisageait l'inconnu qui venait de s'annoncer comme étant lui aussi membre de l'Ordre du Phénix. A vraiment? Mais comment en être sûr?Is' reconnut en les traits de son interlocuteur ceux d'un collègue, Ministre lui aussi. Pour peu que sa mémoire ne soit pas défaillante, ils ne s'étaient rencontrés qu'une seule fois, dans le bureau du département des Transports magiques."Daerion Storm. Surprise! Je n'avais pas souvenir du fait que nous nous tutoyions à l'époque, même si vous m'aviez fait bonne impression lors de notre rencontre, somme tout assez brève. "Un sourit venait d'apparaître sur le visage du jeune homme, qui jaugeait sempiternellement l'attitude du sorcier qui lui faisait face, dans l'éventualité où la suite des évènement devaient se présentée sous un mauvais jour."... Je n'ai qu'un seul souci qui me préocuppe à l'heure actuelle, Sir'. Je n'ai nulle preuve de votre appartenance à l'ordre. Dois-je vous faire confiance?"Une étincelle de malice brillait dans ses yeux sombres, alors qu'il tenait toujours fermement sa baguette, un tantinet menaçant. DaerionInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Mar 29 Aoû 2006 - 1716 Dragork se mit à rire. La réponse de Mr de Menessi lui parut si... "débile" qu'il en ria de tuote sa force. Quand il sa'rrêta brusquement il se dit que si on les entendait la cachette ne serrait plus une cachette...- Istari, si vous me permettez. Notre brève rencontre m'a permis de vous connaître mieux, je sais que vous ètes un admirable sorcier qui défend bien ses droits, poli et puissant vous devriez savoir si je ment ou pas m'enfin je comprend vos soupçon...Je ne vous aurez pas suivi Mr de Menessi si j'étais un espion, je ne savais même pas que vous étiez dans l'Ordre. Je suis désolé mais je vous avez pris pour un Mangemort. Bref j'aurais suivis quelqu'un d'autre réfléchissez. Faites comme vous voulez, soit vous me laissez entrer, soit... je rentre tous seul...Daerion avança d'un pas de la porte d'entrée que bloquait Is' Avec un de ses bras. L'autre était biensur collez a sa poche ou était mis sa baguette. Daerion ne pensait pas qu'un jour on l'aurait prit pour un espion, il n'avait jamais fait de mal, mais en y réfléchissant il croyait peut-être que le vrai Daerion se cachait derrière ce regard tout gentil...[Désolé pour le minable RP...] Istari dInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Mar 29 Aoû 2006 - 2145 Le rire de Daerion n'avait eut pour effet que de mettre Istari de mauvaise humeur. Il se donna tout de même la peine d'écouter jusqu'au bout la déclaration du magicien, qu'il jugea posé, avant de lui adresser la réponse qui suit"... La prudence, Mr Storm, la prudence. C'est ce qui justifie mes manières, et mon intention de vous "tester". En tant que Membre de l'ordre, ce que vous prétendez être, vous devriez comprendre cette notion j'imagine. "Le comte laissa négligemment tombé sa baguette en direction du sol. L'extrèmité du bout de bois visait le plancher."Ce que je regrette avec cette institution monsieur le Ministre, c'est quelle est mal-dirigée, enfin... "pas dirigée du tout" conviendrait mieux. Nous n'avons ni chef ni pouvoir en tant que regroupement, bref, notre situation actuelle se résume à bien peu de choses. Je ne sais même pas qui est ou n'est pas membre du Cercle que nous formons. L'ordre du Phénix m'apparait comme un vulgaire tas de cendre, dont il n'émerge rien, même pas l'ombre du corps d'un volatile, dont l'éclat devrait permettre de dire qu'il s'agit d'un oiseau de feu! Combien de temps encore devrons nous attendre que le dénommé Nathan Shakespeare façe son apparition? Il est célébré pour son géni, et il se cache. Est-ce que cela signifie qu'il est un lâche?!..."De Menessi remarqua qu'il s'emportait alors, et que son propos dérivait sensiblement de la conversation initiale. "Un lâche... hmmm, peut-être. Mais pas moi! Aussi, si vous voulez entrer, il va vous falloir vous donner un peu de peine Sir Storm. Mais faites attention, ... alarmé un quartier moldu de la présence de magie, sous les yeux d'un représentant du département du DACOM, qui plus est de son dirigeant, n'est pas une action recommandable. Impressionnez moi je vous prie... Entrez, montrez moi votre pouvoir, votre malice, votre intelect monsieur le Ministre!"Les traits d'Istari démontrèrent bientôt qu'un semblant de passion s'était emparé de lui. Il se réjouissait simplement de voir ce que son homologue allait faire. Tout cela tenait de la bagatelle pour le Directeur du Départements des Catastrophes magique. Il n'était pas vraiment sérieux, mais désirait néanmoins approfondir la personnalité, hautement interessante, de celui qui avait sous-entendu pouvoir entrer par la force. D'ailleurs, Is' se promis de ne pas aller trop loin, et de mettre un terme à ce qui suivrait sitôt que les choses dégénèreraient. Ce qui ne se produirait pas forcément d'ailleurs. DaerionInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Ven 1 Sep 2006 - 1459 Daerion n'allait surment pas rentrer de force de peur de se faire "virer" en quelque sorte. Un entré fracassante ne serait pas utili pour lui qui espèrait se faire tout Mr de Menessi depuis quand douter vous de moi. Ai-je vraiment l'air d'un espion ou d'un Mangemrt enfin bref ce que je veux dire c'est que si j'étais un espion , je n'essayerais pas de me faire remrquer. Rien que l'endroit ou se cache l'Odre me suffirait, je n'aurait pas besoin e'entrer dans ce lieu lugubre au risque de faire attraper et mis... dans la pire prison, Azkaban vous ne trouvez pas...Istari lui parlait mantenant, il demandait de l'impressionné, de lui montrer ce qu'il savait faire mais celà de les mènerait à rien, il préfèrait attendre sous la surveillance d'Istari quelqu'un qui pourrait enfin plaider sa cause. Il ne savait pas vraiment si Istari doutait de lui, ou s'il il voulait simplement l'énervé dans le but de l'enfermer ou autre Mr de Menessi vous voulez quoi exactement, je n'ai pas très bien compris...[color=black][Désolé pour le petit RP mais pas beaucoup de temps!]/color] Istari dInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Ven 1 Sep 2006 - 2217 Un haussement d'épaule marqua la surprise du Directeur de département."Ce que je veux?"Un léger silence s'installa, rapidement brisé par la voix froide de De Menessi. "Mais c'est évident... Je veux voir ce que vous valez! Pour l'instant, vous passez plutôt bien votre test. "Is' se retira de l'embrasure de la porte, dégageant par la même occasion l'entrée de la bicoque. Le jeune homme soupira, avant de reprendre..."Au moins, vous n'êtes pas un crétin Sir Storm, et je m'en réjouis. J'avais peur d'avoir affaire à un dément incapable de peser la portée de ses choix et la conséquence de ses actes. En stoppant l'escalade de la violence à l'origine de laquelle je me trouve, vous avez gagner mon amitié. Je serais enchanté de pouvoir tutoyer un homme de votre trempe."Un sourir avait compléter le précédent soupir, et le ton dont faisait usage Is' semblait à présent beaucoup plus chaleureux. Eprouvé le caractère de ses connaissances faisait partie de ses activités favorites. C'était un jeu dangereux, mais toujours excitant! Ne sachant trop la manière dont son collègue allait prendre les choses, il attendit une réaction de sa part. DaerionInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Lun 4 Sep 2006 - 1218 Les deux Directeur de Département était pris dans une fulgurante discussion qui passait de l'intrigue à la raison. Daerion n'avait pas compris ce que Mr de Menessi lui disaut enfin il avait compris mais il le fit rêpeter pour bien Oui qu'est ce que vous voulez?Un leger silence s'installa à présent entre les deux homme avant que réponde sagement Ce que je vaut... J'avais donc bien entendu, me testez pour vraiment savior si je suis de l'Ordre ou pas...Istari completa que Daerion passait bien son test pour l' Mr de Menessi je ne suis pas en examen je les ais passez depuis bien longtemps, alors je vous demande une chose, à vous de réflechir. Soit vous me virez dehors, soit vous me laissez Directeur parla à COntent de vous l'entendre dire De Menessi, je dois dire qu'effectivement vous ètiez déjà dans ma liste d'amis Mr de Menessi et je serais heureux moi aussi de tutoyer un homme de votre Enfin moi je vous le permer Mr de MenessiDaerion attendit impatiement la réponse d'Is'! Istari dInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Lun 4 Sep 2006 - 1330 "Parfait, dans ce cas, autant dire que c'est régler... Heureux de pouvoir te parler plus franchement en faisant abstraction des convenances parfois excessives de notre langue."D'un geste négligeant , Istari rabattit avec une force surprenante la porte contre son encadrure. Celle-ci claqua, en soulevant un bon paquet de poussière."C'est la première fois que tu viens ici, n'est-ce pas? J'ai voulu te faire croire l'inverse avant, mais en ce qui me concerne... c'est également mon premier passage dans cette masure. Pitoyable, n'est-ce pas? L'entretien laisse à désirer... et les membres de l'ordre ne passent pas souvent ici pour accomplir leur devoir. Peut-être qu'à nous deux, nous pourrons partiellement renversé le cours des actuel dirigeant, Nathan Shakespeare d'après ce que j'ai cru comprendre... s'est absenté. Il est en cavale, recherché activement par à peu prêt tout le Ministère. Personellement, je ne le connais pas, alors je m'abstiendrai de le juger avant l'heure. Mais pour le moment, cet homme manque à son devoir, et ca m'exaspère. "De Menessi venait d'apercevoir le portrait d'une vieille femme, profondément endormie. Curieusement, même le bruit de la porte n'avait pas suffit à la tirer de ses songes. En l'occurence, c'était tant mieux! "Un petit tour du propriétaire s'impose je crois. Mais il faut être prudent. Nous ne savons pas vraiment ce que cette maison peut cacher. Toujours est-il que ca put la vieille magie, et qu'il est toujours préférable de s'en méfier. Tu me suis?"Is' , sans ajouter quoi que ce soit, prit aussitôt la direction des escaliers de bois qui se trouvaient à quelques mètres de lui seulement. Il arriva bientôt au 1er étage, presque aussi crasseux que le rez-de-chaussée. Les pièces se succédaient le long du couloir qu'il traversait... Un cadre répugnant sur lequel trônait des têtes réduites d'elfes de maison dégouta amèrement le chef du DACOM, qui continua néanmoins sa route... DaerionInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Mar 5 Sep 2006 - 1153 - Oui moi aussi je trouve sa mieux de pouvoir te parler plus clairement suivi des yeux Is' qui claqua la porte d'entrée, la poussière éjecté par le souffle qu'avait produit la porte venait s'éparpillé dans toute la pièce ce qui fit tousser pendant 30s Oui c'est bien la première fois que je viens ici... En ce qui te concerne j'en étais sur Istari, sur que c'était la première fois que tu venait ici. Le ménage est rarement fait ici a ce que je vois...Vaut mieux que Nathan s'en sort vivant sinon, on ne c'est pas ou ira l'Ordre alors...Is' regardait activement quelque chose qui se trouvait derrière Daerion, il frissona et se tourna quand il vit une vieille femme dans un portrait sur un des murs, un rideau était à coté. Elle dormait profondément mais semblait facile à réveillé, en l'occurence la porte n'avait pas fait effet avec elle...- Oui bonne idée... Faisons comme chez nous après tous, on l'est en quelque j'ai quand même une question qui me tracasse, si il savait qu'on allait venir pourquoi ne sont-ils pas ici alors qu'on est dans l'Ordre, ils pourraient au moins nous accueillir chaleuresement...Daerion suivit le pas d'Is' qui venait de monter la première marche, les marches justements grinçait sous le poids des deux Directeurs de maison, la Dame dormait toujours. Arrivé au 1er étages, les deux hommes était dégouté, par terre la poussière couvrait au moins 2 centimètres d'épaisseurs, celà se voyait bien, personne n'était venu là depuis un certain temps... Istari dInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Mar 5 Sep 2006 - 2106 Optant un peu au hasard pour une ouverture, Istari passa le seuil d'une pièce immense, mais déserte, dépourvue de toute décoration, hormis un simple miroire, lui aussi disposant de dimenssions déraisonnables. Le mage s'amusa à examiner l'objet, projetant quelques théories quant à la nature et la fonction de la glasse en déclara d'une voix quelque peu égarée..."Hmmm, je vois... interessant. Daerion? "Une fois qu'il fut sûr d'avoir l'attention de son collègue, Istari continua."Que pensez-vous au juste de l'absence du commandeur de L'ordre du Phénix? "De Menessi avait posé sa question avec un naturel plutôt déroutant. Aparemment, la question semblait gênante pour l'interlocuteur du Ministre du DACOM, mais peut-être n'était-ce qu'une vague impression qu'avait Istari. Toujours est-il que la réponse de Daerion serait lourde de c'est plutôt court, je sais, mais je manque cruellement de temps. Hj DaerionInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Mer 6 Sep 2006 - 1813 Daerion suivit Istari qui venait d'entrée dans une pièce immense remplit de poussière et de petites toiles d'araignées sur les coins des pièces, il avançèrent avec un calme étonnant. On ne s'est jamais ce qui se cache dans cette maison qu'ils visite seuls après tout. Sous ce tas de poussière "qui fit une nouvelle fois tousser Daerion" il pourrait y avoir plein de chose. Quand Istari examina le seul objet présent dans cette salle, un miroir, Istari appella Oui...Puis il pausa une question, à laquelle Daerion répondit Tu veux vraiment le savoir? A vrai dire je ne le connais pas trop, alors je m'abtiens de faire toute remarque sur lui...Après avoir répondu Daerion regarda Istari qui venait d'arrêté très nettement d'examiner le mirroir c'est à ce moment précis que Daerion dit a petite Istari tu as trouver quelque chose! Istari dInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Mer 6 Sep 2006 - 1916 La réponse du Ministre ne se fit attendre."Non, absolument rien. Mais tout porte à croire que ce miroir permet d'entrer en contact avec quelqu'un ou quelque chose. Il y a une petite "rûne de scellée" en bas du cadre de cette glasse. Elle est miniscule, mais en passant le doigt dessus, on arrive à en deviner les contours. C'est un cadre, inscrit dans un cercle, lui même au centre d'un triangle. Dans le cadre central, il me semble qu'il y a une encoche. Ouais... ca doit être ca, une sorte de prison pour quelqu'un, ou même quelquechose, qui sait. Mais ca ne m'intéresse pas davantage. "Istari soupira plus violemment qu'auparavant."En revanche... Ce qui va suivre, contrairement à ce miroir, est selon moi digne d'intérêt. Confidentiel et potenciellement dangereux, j'aimerai pouvoir te révéler certains projets que j'ai...."De Menessi s'était cette fois exprimé d'une voix anormalement grave et posée, prouvant parfaitement qu'il ne mentait pas, et pesait chaque terme de son énoncé."Si j'apprends que tu as révélé quoi que ce soit de ce qui va suivre, tu mourras, et de ma propre main, même si je dois y laisser ma vie. Es-tu conscient de la responsabilité que ca implique?!Si oui, laisse moi te parler de mes plans..."Avant d'aller plus loin, Is' se devait d'avoir le constement de Daerion. Il sourit, pacient DaerionInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Mer 13 Sep 2006 - 2246 Daerion écouta patimment ce que disais Istari, celà semplait étrange, sa ressemblait à un miroir mais un peu flou et Daerion compris très vite avec les remarques d'Is, ce mirroir était enfaite une sorte de porte vers un autre lieu. Il parlait lentement et expliqua qu'il y avait une rune en forme de cadre. Aparement cette "port" servait à enfermé quelqu'un ou quelque chose. Mais ce que trouva extrèmement bizarre Daerion c'est qu'elle soit ici et non pas dans un lieu plus sur enfin Daerion pensait que si la "chose" qui était a l'intérieur parvelait à s'en extraire, il pourrait s'agir d'un changement de plan pour l'Ordre car la "chose" allait détruire ce lieu déjà bien Celà me semble tout de même bizarre... M'enfin bon nous sommes là , espérons que ce soit de la bonne magie ce mirroir car si il renferme effectivement quelque chose ou quelqu'un de dangereux... parla maitenant plus lentement que d'habitude il se retourna et regarda Daerion droit dans les yeux sans bouger ses pupilles, Daerion fit de même. Is' lui parlait d'un projet, enfin d'un plan qu'il avait l'idée de faire. Daerion qui avait regardé au tour de lui pendant à petit moment ou Is' avait fait de même, Daerion le regarda à nouveau l'air interrogateur et très soucieux de ce qui pouvait bien ce passer dans la tête du Ministre d'un département...Istari le mit en garde que si ses plans était révélé par Daerion, il le tuerait de ses propres mains même si il doivent s'entre Je sais ce qu'est cette responsabilité, et j'accepte que tu me dise tes plans biensur mais dis-moi, quelqu'un d'autre est au courant...Daerion avait parler sans réfléchir mais il savait ce qu'il faisait en disant sa. Il attendit la réponse d'Istari. Istari dInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Ven 15 Sep 2006 - 1933 "Bien sûr que non, c'est du hautement confidentiel..."Soupira le jeune homme, exaspéré par la question. Après un court silence, le mage reprit"Tiens donc, tout est plus clair à présent... c'est la rûne de scellée dite "Du Borgne". Un petit tour de passe-passe suffit pour révéler le contenu du miroir... il suffit de compléter l'encoche en fait, c'est de la magie primaire, du hautement basique, j'ai étudié ca il y a trois ans à Salem. Un véritable jeu d'enfant."Istari brandissait déjà sa baguette magique l'instant d'après. D'un geste sec et précis, il traça une minuscule encoche sur la rûne déjà présente, complétant ainsi le symbole magique. Un bruit de déchirement retentit, le miroir sembla se fragmenter, un souffle en jaillit, accompagné d'un effroyable boucan qu'on pouvait apparenter à un son de lettre jaillit de la glace immense, puis tout cessa brusquement. De Menessi s'empara du dit objet, ouvrit l'enveloppe, sortit la lettre, en parcourut les lignes, et, une fois de plus, soupira."Tiens, nous avons une mission à remplir l'un l'autre semble-t-il. Un mangemort à traqué, interessant."Istari eut un sourir, puis se ravisa, adoptant à nouveau une expression neutre."Navré mon ami, mais tu attendras pour entendre mes secrets... nous avons de nouvelles priorités."Et sur ce, le noble britannique tendit le message à son accolythe. DaerionInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Ven 15 Sep 2006 - 2133 - Ah... Et pourquoi moi?Istari soupira, ce qui avait imadietement fait effet sur Daerion qui était à présent énervé. Il se racla la gorge et regarda Istari droit dans les yeux, sans détourné le regard, ses yeux était devenu noir ou on voyait un petit rond blanc au Pas besoin de soupirer... Je me disais que je ne suis pas la personne la plus importante à qui tu dois dire sa alors POURQUOI MOI?- Euh excuse-moi, je... je me suis emporté... dit-il d'une voix légèrement passé, le calme revient alors. Un court silence interromptit les deux homme apparement très calme à présent quand Istari reprit la parole et disait très clairement que c'est une rûne scellé dit "Du Borgne" celà intrigua encore plus Daerion qui baissa la tête pour regarder par terre, là ou ils marchèrent... Istari parlait maintenant de voir ce qui se cachait dedans. Dragork se cacha les yeux à la manière d'un enfant pour rigoler, Is' traça un encoche sur le mirroir, une forme venait briller maintenant...Un lettre sortit rapidement du mirroir, glissa dans l'air avant de se poser sur la main de De Menessi, il la lit rapidement et soupira de nouveau, celà ne fit aucun effet vu qu'il ne lui était pas dédié. Istari parla d'une mission qu'ils avaient à faire ensemble, en équipe!Is' lui passa alors la lettre, Daerion la lut aussi rapidement et fut beaucoup plus surpris qu'Istari...- Attend... Comment ils savaient qu'on étaient la, et pourquoi nous et pas d'autres?Is' lui dit alors qu'il aurait les secrets qu'après la mission!- Non vas-y dit s'il te plaît!!!!!!!!!! Istari dInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Ven 15 Sep 2006 - 2250 Le sorcier qu'était Istari, jeune et fougueux Directeur de département, accomplit quelques pas dans la pièce où il se trouvait en compagnie de Daerion, alors que ce dernier, son camarade et collègue, lisait la lettre qui venait tout juste de lui être remise. Le comte n'avait pas réagit aux manières de Storm lorsque ce dernier avait élevé le ton un peu auparavant. Préférant ignoré son attitude, qui trahissait l'emportement et la non-maitrise de soit, Istari explora plus à fond cette chambre particulière, qui les acceuillait pour l' Comment savaient-ils que nous étions là ? Comment ont-ils opérés pour nous remettre ce message?!... Ahahaha... haha.. Tu es un drôle de type Daerion, riait d'une façon enjoué, mais ses pensées actuelles étaient d'une nature plus sombre qu'il n'y Nous avons à faire à Nathan Shakespeare, ca n'est pas un abruti et de loin. N'oublie pas qu'il a échappé aux Aurors du Ministère des mois durant, ce qui sous-entend qu'il a dû faire preuve d'apptitudes exceptionnelles en magie. Aussi, tu comprendras que nous laisser un message de telle sorte ne constitue pas une difficulté quelconque pour cet homme. Je pense qu'au moment où j'ai brisé la rûne du Borgne, un dispositif à fait part au miroir de mon identité, ce qui a provoqué l'apparition d'un message spécifique qui m'était destiné, ainsi qu'à toi. Ca n'est pas si difficile à faire, il suffit d'avoir un bon niveau en "Sortilèges et Enchantements".Le Ministre Storm adopta alors un ton suppliant pour sa nouvelle requête, ton qu'Istari estima absurde et Pas d'emportement Daerion, reste calme s'il te plait, et discret. Je t'ai dit d'attendre, et tu attendras. Je ne négocie pas mes déclarations au rabais. Tu attendras ton heure, si elle vient un jour. Mes secrets sont n'appartiennent qu'à moi, au même titre que la décision de les divulguer, que ce soit maintenant, demain... ou jamais! J'espère être assez sourir, toujours... Is restait néanmoins très sérieux en parlant de la Je propose de directement faire face à notre mission, tu connais l'individu en question? Je crois que c'est une langue de plomb, mais je ne suis pas sûr... DaerionInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Sam 23 Sep 2006 - 1444 Daerion pensait amèrement à cette mission qui pourtant l'excitait quelque peu, il regarda Istari qui le regardait aussi puis Daerion pris la parôl, il parla d'une voix grave, il se racla la gorge avant de parler. Quand il parlait Istari baissa la tête et Daerion ne savait pas Oui tu as raison, allons-y une mission nous attend, et il ne faudrait pas que Nathan soit déçu de nous, je pense qu'on devrait y aller de suite!Daerion commença a prendre la direction de la porte de la pièce dans laquelle ils se trouvaient, il commença à descendre mais sentait qui'Istari ne le suivait pas alors il remonta et regarda dans la pièce se que faisait Allez tu viens?.[RP minable mais peu de temps...] Istari dInvitéSujet Re Nouvel arrivant [rp] Lun 2 Oct 2006 - 2332 Après un instant de réflexion, Is' sembla se décider. Il rejoignit Daerion, et l'accompagna jusqu'à la cours qui faisait face au 12 Square Grimmaurd. IL quitta le quartier général de l'ordre avec un sourir en coin, songeant déjà à la mission future, qu'il partagerait avec choses seraient assurément excitantes, et il en découlerait une aventure fois hors du champ de vision des moldus, les deux magiciens transplanèrent simultanément, dans une sourde détonantion.***Time has come!***Hj Ce rp de M, juste afin de mettre un terme à ce topic quelque peu dépassé. je ne me suis pas appliqué, ca n'est pas le but de ce message. La suite sera mieux, héhéhé... ok Daerion?! ++, Is'. Hj Contenu sponsoriséSujet Re Nouvel arrivant [rp] Nouvel arrivant [rp] Page 1 sur 1 Sujets similaires» Rencontre pour son nouvel emploi...Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumMÉFAITS ACCOMPLIS™ Corbeille &&. ANCIENS RPSauter vers
Madame. Peu faite au langage que l’on tient aux Rois, je n’emploierai point l’adulation des Courtisans pour vous faire hommage de cette singulière production. Mon but, Madame, est de vous parler franchement ; je n’ai pas attendu, pour m’exprimer ainsi, l’époque de la Liberté ; je me suis montrée avec la même énergie dans un temps où l’aveuglement des Despotes punissait
LES DROITS DE LA FEMME. À LA REINE. Madame,Peu faite au langage que l’on tient aux Rois, je n’emploierai point l’adulation des Courtisans pour vous faire hommage de cette singulière production. Mon but, Madame, est de vous parler franchement ; je n’ai pas attendu, pour m’exprimer ainsi, l’époque de la Liberté ; je me suis montrée avec la même énergie dans un temps où l’aveuglement des Despotes punissait une si noble audace. Lorsque tout l’Empire vous accusait et vous rendait responsable de ses calamités, moi seule, dans un temps de trouble et d’orage, j’ai eu la force de prendre votre défense. Je n’ai jamais pu me persuader qu’une Princesse, élevée au sein des grandeurs, eût tous les vices de la bassesse. Oui, Madame, lorsque j’ai vu le glaive levé sur vous, j’ai jeté mes observations entre ce glaive et la victime ; mais aujourd’hui que je vois qu’on observe de près la foule de mutins soudoyée, & qu’elle est retenue par la crainte des loix, je vous dirai, Madame, ce que je ne vous aurois pas dit alors. Si l’étranger porte le fer en France, vous n’êtes plus à mes yeux cette Reine faussement inculpée, cette Reine intéressante, mais une implacable ennemie des Français. Ah ! Madame, songez que vous êtes mère et épouse ; employez tout votre crédit pour le retour des Princes. Ce crédit, si sagement appliqué, raffermit la couronne du père, la conserve au fils, et vous réconcilie l’amour des Français. Cette digne négociation est le vrai devoir d’une Reine. L’intrigue, la cabale, les projets sanguinaires précipiteroient votre chûte, si l’on pouvait vous soupçonner capable de semblables desseins. Qu’un plus noble emploi, Madame, vous caractérise, excite votre ambition, et fixe vos regards. Il n’appartient qu’à celle que le hasard a élevée à une place éminente, de donner du poids à l’essor des Droits de la Femme, et d’en accélérer les succès. Si vous étiez moins instruite, Madame, je pourrais craindre que vos intérêts particuliers ne l’emportassent sur ceux de votre sexe. Vous aimez la gloire songez, Madame, que les plus grands crimes s’immortalisent comme les plus grandes vertus ; mais quelle différence de célébrité dans les fastes de l’histoire ! l’une est sans cesse prise pour exemple, et l’autre est éternellement l’exécration du genre humain. On ne vous fera jamais un crime de travailler à la restauration des mœurs, à donner à votre sexe toute la consistence dont il est susceptible. Cet ouvrage n’est pas le travail d’un jour, malheureusement pour le nouveau régime. Cette révolution ne s’opérera que quand toutes les femmes seront pénétrées de leur déplorable sort, & des droits qu’elles ont perdus dans la société. Soutenez, Madame, une si belle cause ; défendez ce sexe malheureux, et vous aurez bientôt pour vous une moitié du royaume, et le tiers au moins de l’autre. Voilà , Madame, voilà par quels exploits vous devez vous signaler et employer votre crédit. Croyez-moi, Madame, notre vie est bien peu de chose, sur-tout pour une Reine, quand cette vie n’est pas embellie par l’amour des peuples, et par les charmes éternels de la bienfaisance. S’il est vrai que des Français arment contre leur patrie toutes les puissances ; pourquoi ? pour de frivoles prérogatives, pour des chimères. Croyez, Madame, si j’en juge par ce que je sens, le parti monarchique se détruira de lui-même, qu’il abandonnera tous les tyrans, et tous les cœurs se rallieront autour de la patrie pour la défendre. Voilà , Madame, voilà quels sont mes principes. En vous parlant de ma patrie, je perds de vue le but de cette dédicace. C’est ainsi que tout bon Citoyen sacrifie sa gloire, ses intérêts, quand il n’a pour objet que ceux de son pays. Je suis avec le plus profond respect, Madame, Votre très-humble et très- obéissante servante, De Gouges. LES DROITS DE LA FEMME. Homme, es-tu capable d’être juste ? C’est une femme qui t’en fait la question ; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi ? Qui t’a donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ? ta force ? tes talents ? Observe le créateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans toute sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu l’oses, l’exemple de cet empire tirannique[1]. Remonte aux animaux, conſulte les élémens, étudie les végétaux, jette enfin un coup-d’œil sur toutes les modifications de la matière organisée ; et rends-toi à l’évidence quand je t’en offre les moyens ; cherche, fouille et distingue, si tu peux, les sexes dans l’administration de la nature. Par-tout tu les trouveras confondus, par-tout ils coopèrent avec un ensemble harmonieux à ce chef-d’œuvre immortel. L’homme seul s’est fagoté un principe de cette exception. Biſarre, aveugle, boursoufflé de sciences et dégénéré, dans ce siècle de lumières et de sagacité, dans l’ignorance la plus crasse, il veut commander en despote sur un sexe qui a reçu toutes les facultés intellectuelles ; il prétend jouir de la révolution, et réclamer ses droits à l’égalité, pour ne rien dire de plus. DÉCLARATION DES DROITS DE LAFEMME ET DE LA CITOYENNE, À décréter par l’Assemblée nationale dans ses dernières séances ou dans celle de la prochaine législature. Préambule. Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en assemblée nationale. Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer dans une déclaration solemnelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur de tous. En conséquence, le sexe supérieur en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les Droits suivans de la Femme et de la Citoyenne. Article premier. La Femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. II. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et impreſcriptibles de la Femme et de l’Homme ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et sur-tout la résistance à l’oppression. III. Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n’est que la réunion de la Femme et de l’Homme nul corps, nul individu, ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. IV. La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi l’exercice des droits naturels de la femme n’a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l’homme lui oppose ; ces bornes doivent être réformées par les loix de la nature et de la raison. V. Les loix de la nature et de la raison défendent toutes actions nuisibles à la société tout ce qui n’est pas défendu par ces loix, sages et divines, ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elles n’ordonnent pas. VI. La Loi doit être l’expression de la volonté générale ; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personellement, ou par leurs représentans, à sa formation ; elle doit être la même pour tous toutes les citoyennes et tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, & sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents. VII. Nulle femme n’est exceptée ; elle est accusée, arrêtée, & détenue dans les cas déterminés par la Loi. Les femmes obéissent comme les hommes à cette Loi rigoureuse. VIII. La loi ne doit établir que des peines strictement & évidemment nécessaires, & nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée aux femmes. IX. Toute femme étant déclarée coupable, toute rigueur est exercée par la Loi. X. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes fondamentales, la femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ; pourvu que ses manifestations ne troublent pas l’ordre public établi par la Loi. XI. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfans. Toute Citoyenne peut donc dire librement, je suis mère d’un enfant qui vous appartient, sans qu’un préjugé barbare la force à dissimuler la vérité ; sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. XII. La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nécessite une utilité majeure ; cette garantie doit être instituée pour l’avantage de tous, & non pour l’utilité particulière de celles à qui elle est confiée. XIII. Pour l’entretien de la force publique, & pour les dépenses d’administration, les contributions de la femme et de l’homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles ; elle doit donc avoir de même part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l’industrie. XIV. Les Citoyennes et Citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes, ou par leurs représentans, la nécessité de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y adhérer que par l’admission d’un partage égal, non-seulement dans la fortune, mais encore dans l’administration publique, et de déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée de l’impôt. XV. La masse des femmes, coalisée pour la contribution à celle des hommes, a le droit de demander compte, à tout agent public, de son administration. XVI. Toute société, dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution ; la constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n’a pas coopéré à sa rédaction. XVII. Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés ; elles ont pour chacun un droit inviolable et sacré ; nul ne peut en être privé comme vrai patrimoine de la nature, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. POSTAMBULE. Femme, réveille-toi ; le tocſin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnois tes droits. Le puissant empire de la nature n’est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l’usurpation. L’homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes ! femmes, quand cesserez-vous d’être aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la révolution ? Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n’avez régné que sur la foiblesse des hommes. Votre empire est détruit ; que vous reste-t-il donc ? la conviction des injustices de l’homme. La réclamation de votre patrimoine, fondée sur les sages décrets de la nature ; qu’auriez-vous à redouter pour une si belle entreprise ? le bon mot du Législateur des noces de Cana ? Craignez-vous que nos Législateurs Français, correcteurs de cette morale, long-temps accrochée aux branches de la politique, mais qui n’est plus de saison, ne vous répètent femmes, qu’y a-t-il de commun entre vous et nous ? Tout, auriez-vous à répondre. S’ils s’obstinoient, dans leur faiblesse, à mettre cette inconséquence en contradiction avec leurs principes ; opposez courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité ; réunissez-vous sous les étendards de la philosophie ; déployez toute l’énergie de votre caractère, et vous verrez bientôt ces orgueilleux, non serviles adorateurs rampans à vos pieds, mais fiers de partager avec vous les trésors de l’Être Suprême. Quelles que soient les barrières que l’on vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir ; vous n’avez qu’à le vouloir. Passons maintenant à l’effroyable tableau de ce que vous avez été dans la société ; & puisqu’il est question, en ce moment, d’une éducation nationale, voyons si nos sages Législateurs penseront sainement sur l’éducation des femmes. Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avoit ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistoit pas. Le poison, le fer, tout leur étoit soumis ; elles commandoient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l’administration nocturne des femmes ; le cabinet n’avaoit point de secret pour leur indiscrétion ; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat[2], cardinalat ; enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l’ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé. Dans cette sorte d’antithèse, que de remarques n’ai-je point à offrir ! je n’ai qu’un moment pour les faire, mais ce moment fixera l’attention de la postérité la plus reculée. Sous l’ancien régime, tout étoit vicieux, tout étoit coupable ; mais ne pourroit-on pas apercevoir l’amélioration des choses dans la substance même des vices ? Une femme n’avoit besoin que d’être belle ou aimable ; quand elle possédoit ces deux avantages, elle voyoit cent fortunes à ses pieds. Si elle n’en profitoit pas, elle avoit un caractère bizarre, ou une philosophie peu commune, qui la portoit aux mépris des richesses ; alors elle n’étoit plus considérée que comme une mauvaise tête ; la plus indécente se faisoit respecter avec de l’or ; le commerce des femmes étoit une espèce d’industrie reçue dans la première classe, qui, désormais, n’aura plus de crédit. S’il en avoit encore, la révolution seroit perdue, et sous de nouveaux rapports, nous serions toujours corrompus ; cependant la raison peut-elle se dissimuler que tout autre chemin à la fortune est fermé à la femme que l’homme achete, comme l’esclave sur les côtes d’Afrique. La différence est grande ; on le sait. L’esclave commande au maître ; mais si le maître lui donne la liberté sans récompense, et à un âge où l’esclave a perdu tous ses charmes, que devient cette infortunée ? Le jouet du mépris ; les portes même de la bienfaisance lui sont fermées ; elle est pauvre et vieille, dit-on ; pourquoi n’a-t-elle pas su faire fortune ? D’autres exemples encore plus touchans s’offrent à la raison. Une jeune personne sans expérience, séduite par un homme qu’elle aime, abandonnera ses parens pour le suivre ; l’ingrat la laissera après quelques années, et plus elle aura vieilli avec lui, plus son inconstance sera inhumaine ; si elle a des enfants, il l’abandonnera de même. S’il est riche, il se croira dispensé de partager sa fortune avec ses nobles victimes. Si quelqu’engagement le lie à ses devoirs, il en violera la puissance en espérant tout des lois. S’il est marié, tout autre engagement perd ses droits. Quelles lois reste-t-il donc à faire pour extirper le vice jusques dans la racine ? Celle du partage des fortunes entre les hommes et les femmes, et de l’administration publique. On conçoit aisément que celle qui est née d’une famille riche, gagne beaucoup avec l’égalité des partages. Mais celle qui est née d’une famille pauvre, avec du mérite et des vertus ; quel est son lot ? La pauvreté et l’opprobre. Si elle n’excelle pas précisément en musique ou en peinture, elle ne peut être admise à aucune fonction publique, quand elle en auroit toute la capacité. Je ne veux donner qu’un aperçu des choses, je les approfondirai dans la nouvelle édition de mes ouvrages politiques que je me propose de donner au public dans quelques jours, avec des notes. Je reprends mon texte quant aux mœurs. Le mariage est le tombeau de la confiance & de l’amour. La femme mariée peut impunément donner des bâtards à son mari, et la fortune qui ne leur appartient pas. Celle qui ne l’est pas, n’a qu’un foible droit les lois anciennes et inhumaines lui refusoient ce droit sur le nom & sur le bien de leur père, pour ses enfants, et l’on n’a pas fait de nouvelles lois sur cette matière. Si tenter de donner à mon sexe une consistance honorable et juste, est considéré dans ce moment comme un paradoxe de ma part, et comme tenter l’impossible, je laisse aux hommes à venir la gloire de traiter cette matière ; mais, en attendant, on peut la préparer par l’éducation nationale, par la restauration des mœurs et par les conventions conjugales. Forme du Contrat social de l’Homme et de la Femme. Nous N et N, mus par notre propre volonté, nous unissons pour le terme de notre vie, et pour la durée de nos penchans mutuels, aux conditions suivantes Nous entendons & voulons mettre nos fortunes en communauté, en nous réservant cependant le droit de les séparer en faveur de nos enfans, et de ceux que nous pourrions avoir d’une inclination particulière, reconnaissant mutuellement que notre bien appartient directement à nos enfans, de quelque lit qu’ils sortent, et que tous indistinctement ont le droit de porter le nom des pères et mères qui les ont avoués, et nous imposons de souscrire à la loi qui punit l’abnégation de son propre sang. Nous nous obligeons également, au cas de séparation, de faire le partage de notre fortune, et de prélever la portion de nos enfans indiquée par la loi ; et, au cas d’union parfaite, celui qui viendrait à mourir, se désisteroit de la moitié de ses propriétés en faveur de ses enfans ; et si l’un mouroit sans enfans, le survivant hériteroit de droit, à moins que le mourant n’ait disposé de la moitié du bien commun en faveur de qui il jugeroit à propos. Voilà à -peu-près la formule de l’acte conjugal dont je propose l’exécution. À la lecture de ce bisarre écrit, je vois s’élever contre moi les tartuffes, les bégueules, le clergé et toute la séquelle infernale. Mais combien il offrira aux sages de moyens moraux pour arriver à la perfectibilité d’un gouvernement heureux ! j’en vais donner en peu de mots la preuve physique. Le riche Épicurien sans enfans, trouve fort bon d’aller chez son voisin pauvre augmenter sa famille. Lorsqu’il y aura une loi qui autorisera la femme du pauvre à faire adopter au riche ses enfans, les liens de la société seront plus resserrés, et les mœurs plus épurées. Cette loi conservera peut-être le bien de la communauté, et retiendra le désordre qui conduit tant de victimes dans les hospices de l’opprobre, de la bassesse et de la dégénération des principes humains, où, depuis long-tems, gémit la nature. Que les détracteurs de la saine philosophie cessent donc de se récrier contre les mœurs primitives, ou qu’ils aillent se perdre dans la source de leurs citations[3]. Je voudrois encore une loi qui avantageât les veuves et les demoiselles trompées par les fausses promesses d’un homme à qui elles se seroient attachées ; je voudrois, dis-je, que cette loi forçât un inconstant à tenir ses engagemens, ou à une indemnité proportionnelle à sa fortune. Je voudrois encore que cette loi fût rigoureuse contre les femmes, du moins pour celles qui auroient le front de recourir à une loi qu’elles auroient elles-mêmes enfreinte par leur inconduite, si la preuve en étoit faite. Je voudrois, en même tems, comme je l’ai exposée dans le bonheur primitif de l’homme, en 1788, que les filles publiques fussent placées dans des quartiers désignés. Ce ne sont pas les femmes publiques qui contribuent le plus à la dépravation des mœurs, ce sont les femmes de la société. En restaurant les dernières, on modifie les premières. Cette chaîne d’union fraternelle offrira d’abord le désordre, mais par les suites, elle produira à la fin un ensemble parfait. J’offre un moyen invincible pour élever l’ame des femmes ; c’est de les joindre à tous les exercices de l’homme si l’homme s’obstine à trouver ce moyen impraticable, qu’il partage avec la femme, non à son caprice, mais par la sageſſe des loix. Le préjugé tombe, les mœurs s’épurent, et la nature reprend tous ses droits. Ajoutez-y le mariage des prêtres ; le Roi, raffermi sur son trône, et le gouvernement français ne sauroit plus périr. Il étoit bien nécessaire que je dise quelques mots sur les troubles que cause, dit-on, le décret en faveur des hommes de couleur, dans nos îles. C’est l’à où la nature frémit d’horreur ; c’est l’à où la raison et l’humanité, n’ont pas encore touché les âmes endurcies ; c’est là sur-tout où la division et la discorde agitent leurs habitans. Il n’est pas difficile de deviner les instigateurs de ces fermentations incendiaires il y en a dans le sein même de l’Assemblée Nationale ils alument en Europe le feu qui doit embraser l’Amérique. Les Colons prétendent régner en despotes sur des hommes dont ils sont les pères et les frères ; et méconnoissant les droits de la nature, ils en poursuivent la source jusque dans la plus petite teinte de leur sang. Ces Colons inhumains disent notre sang circule dans leurs veines, mais nous le répandrons tout, s’il le faut, pour assouvir notre cupidité, ou notre aveugle ambition. C’est dans ces lieux les plus près de la nature, que le père méconnoît le fils ; sourd aux cris du sang, il en étouffe tous les charmes ; que peut-on espérer de la résistance qu’on lui oppose ? la contraindre avec violence, c’est la rendre terrible, la laisser encore dans les fers, c’est acheminer toutes les calamités vers l’Amérique. Une main divine semble répandre par tout l’appanage de l’homme, la liberté ; la loi seule a le droit de réprimer cette liberté, si elle dégénére en licence ; mais elle doit être égale pour tous, c’est elle sur-tout qui doit renfermer l’Assemblée Nationale dans son décret, dicté par la prudence et par la justice. Puisse-t-elle agir de même pour l’état de la France, et se rendre aussi attentive sur les nouveaux abus, comme elle l’a été sur les anciens qui deviennent chaque jour plus effroyables ! Mon opinion seroit encore de raccommoder le pouvoir exécutif avec le pouvoir législatif, car il me semble que l’un est tout, et que l’autre n’est rien ; d’où naîtra, malheureusement peut être, la perte de l’Empire François. Je considère ces deux pouvoirs, comme l’homme et la femme[4] qui doivent être unis, mais égaux en force et en vertu, pour faire un bon ménage. Il eſt donc vrai que nul individu ne peut échapper à son sort ; j’en fais l’expérience aujourd’hui. J’avois résolu & décidé de ne pas me permettre le plus petit mot pour rire dans cette production, mais le sort en a décidé autrement voici le fait L’économie n’est point défendue, sur-tout dans ce tems de misère. J’habite la campagne. Ce matin à huit heures je suis partie d’Auteuil, & me suis acheminée vers la route qui conduit de Paris à Versailles, où l’on trouve souvent ces fameuses guinguettes qui ramassent les passans à peu de frais. Sans doute une mauvaise étoile me poursuivoit dès le matin. J’arrive à la barrière où je ne trouve pas même le triste sapin aristocrate. Je me repose sur les marches de cet édifice insolent qui recéloit des commis. Neuf heures sonnent, & je continue mon chemin une voiture s’offre à mes regards, j’y prends place, & j’arrive à neuf heures un quart, à deux montres différentes, au Pont-Royal. J’y prends le sapin, & je vole chez mon Imprimeur, rue Christine, car je ne peux aller que là si matin en corrigeant mes épreuves, il me reste toujours quelque choſe à faire ; si les pages ne ſont pas bien serrées & remplies. Je reste à -peu-près vingt minutes ; & fatiguée de marche, de composition & d’impression, je me propose d’aller prendre un bain dans le quartier du Temple, où j’allois dîner. J’arrive à onze heures moins un quart à la pendule du bain ; je devois donc au cocher une heure & demie ; mais, pour ne pas avoir de dispute avec lui, je lui offre 48 ſols il exige plus, comme d’ordinaire ; il fait du bruit. Je m’obstine à ne vouloir plus lui donner que son dû, car l’être équitable aime mieux être généreux que dupe. Je le menace de la loi, il me dit qu’il s’en moque, & que je lui payerai deux heures. Nous arrivons chez un commissaire de paix, que j’ai la générosité de ne pas nommer, quoique l’acte d’autorité qu’il s’est permis envers moi, mérite une dénonciation formelle. Il ignoroit sans doute que la femme qui réclamoit sa justice étoit la femme auteur de tant de bienfaisance & d’équité. Sans avoir égard à mes raisons, il me condamne impitoyablement à payer au cocher ce qu’il demandoit. Connoissant mieux la loi que lui, je lui dis, Monsieur, je m’y refuse, & je vous prie de faire attention que vous n’êtes pas dans le principe de votre charge. Alors cet homme, ou, pour mieux dire, ce forcené s’emporte, me menace de la Force si je ne paye à l’instant, ou de rester toute la journée dans son bureau. Je lui demande de me faire conduire au tribunal de département ou à la mairie, ayant à me plaindre de son coup d’autorité. Le grave magistrat, en redingote poudreuse & dégoûtante comme sa conversation, m’a dit plaisamment cette affaire ira sans doute à l’Assemblée Nationale ? Cela se pourroit bien, lui dis-je ; & je m’en fus moitié furieuse & moitié riant du jugement de ce moderne Bride-Oison, en disant c’est donc là l’espèce d’homme qui doit juger un peuple éclairé ! On ne voit que cela. Semblables aventures arrivent indistinctement aux bons patriotes, comme aux mauvais. Il n’y a qu’un cri sur les désordres des sections & des tribunaux. La justice ne se rend pas ; la loi est méconnue, & la police se fait, Dieu sait comment. On ne peut plus retrouver les cochers à qui l’on confie des effets ; ils changent les numéros à leur fantaiſie, & plusieurs personnes, ainsi que moi, ont fait des pertes considérables dans les voitures. Sous l’ancien régime, quel que fût son brigandage, on trouvait la trace de ses pertes, en faisant un appel nominal des cochers, & par l’inspection exacte des numéros ; enfin on étoit en sûreté. Que font ces juges de paix ? que font ces comissaires, ces inspecteurs du nouveau régime ? Rien que des sottises & des monopoles. L’Assemblée Nationale doit fixer toute son attention sur cette partie qui embrasse l’ordre social. P. S. Cet ouvrage étoit compoſé depuis quelques jours ; il a été retardé encore à l’impreſſion ; et au moment que M. Taleyrand, dont le nom sera toujours cher à la poſtérité, venant de donner son ouvrage sur les principes de l’éducation nationale, cette production étoit déjà ſous la presse. Heureuse si je me suis rencontrée avec les vues de cet orateur ! Cependant je ne puis m’empêcher d’arrêter la presse, et de faire éclater la pure joie, que mon cœur a ressentie à la nouvelle que le roi venoit d’accepter la Constitution, et que l’assemblée nationale, que j’adore actuellement, ſans excepter l’abbé Maury ; et la Fayette est un dieu, avoit proclamé d’une voix unanime une amnistie générale. Providence divine, fais que cette joie publique ne ſoit pas une fausse illusion ! Renvoie-nous, en corps, tous nos fugitifs, et que je puisse avec un peuple aimant, voler sur leur passage ; et dans ce jour solemnel, nous rendrons tous hommage à ta puissance. ↑ De Paris au Pérou, du Japon jusqu’à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c’est l’homme. ↑ M. de Berais, de la façon de madame de Pompadour. ↑ Abraham eut des enfans très-légitimes d’Agar, servante de sa femme. ↑ Dans le souper magique de M. de Merville, Ninon demande quelle est la maitresse de Louis XVI ? On lui répond, c’est la Nation, cette maitresse corrompra le gouvernement si elle prend trop d’empire.
iVLkb. i252eufydf.pages.dev/386i252eufydf.pages.dev/7i252eufydf.pages.dev/195i252eufydf.pages.dev/144i252eufydf.pages.dev/978i252eufydf.pages.dev/522i252eufydf.pages.dev/640i252eufydf.pages.dev/595i252eufydf.pages.dev/89
je me disais que pour la faire rire livre