Leprojet de loi de finances rectificatives pour 2022 prolonge la remise de 18 centimes par litre de carburant. Si le gouvernement, par la voix du ministre de l'Economie Bruno Le Maire, avait
Le gazole a atteint un record absolu à plus de 1,53 € le litre. Les prix de l’essence vont-ils poursuivre leur hausse ? C’est du jamais vu. Faire le plein de gazole n’a jamais coûté aussi cher en France 1,53 € le litre. C’est un record absolu, selon les données du ministère de la Transition écologique. Pour le sans-plomb 95, le record date de 2012 où le litre de sans-plomb 95 avait atteint 1,66 €. Actuellement, le litre est vendu en moyenne à 1,60 €. La flambée des prix n’est malheureusement pas une surprise. Le prix du pétrole brut grimpe petit à petit et régulièrement depuis plusieurs mois. Les prix du carburant suivent logiquement la même tendance. Reprise économiqueLe Covid-19, les confinements et la crise mondiale ont plombé le marché du pétrole brut en 2020. Avec la reprise en 2021, la demande mondiale de pétrole est repartie brutalement à la hausse. Toute reprise économique s’accompagne d’une augmentation de consommation du le même temps, les vingt-trois pays producteurs de pétrole du groupe Opep + Arabie saoudite, Irak, Russie… freinent toujours leur production, ce qui limite l’offre disponible. Pour ne rien arranger, les stocks pétroliers sont bas au niveau faire remonter les cours, qui étaient au plus bas en 2020, les 23 pays producteurs de l’alliance Opep + ont volontairement freiné leur production. En 2021, ils ont un peu desserré l’étau mais le niveau de production reste largement inférieur au rythme de production d’avril raison pour laquelle les pays producteurs maintiennent volontairement une production "faible" est liée à une volonté de limiter les volumes, pour faire monter les prix et gagner plus d’argent. Et rien ne semble les pousser à changer d’ de baisse à court termeEn l’état actuel des choses donc, cette hausse va se poursuivre dans les semaines et les mois qui viennent. La demande reste toujours forte avec la reprise économique rapide mais l’offre de pétrole reste limitée. "On ne peut pas penser à court terme que les prix vont se calmer", assure Francis Perrin, directeur de recherches à l’IRIS à Paris Institut de relations internationales et stratégiques et chercheur associé au Policy center for the new south à Rabat au décision qui peut stabiliser ou faire reculer les prix du pétrole à court terme ne peut provenir que des pays producteurs de l’Opep +. Réunis le 4 octobre, ils ont décidé de… ne rien changer. Leur prochaine réunion est fixée au 4 facteur qui pèse sur les prix du carburant, ce sont les taxes perçues par l’Etat. Sur un litre de sans-plomb 95 vendu 1,50 €, la fiscalité dépasse 57 % TVA et TICPE, selon le ministère de l’Economie. Au Pas-de-la-Case, où la fiscalité est plus basse, le litre de gazole était ainsi affiché à 1,13 € au début de cette semaine. Laflambée des prix des carburants, c'est l'une des conséquences, en France, de la guerre en Ukraine. Jean-Pierre Favennec, expert en questions énergétiques et professeur à

Publié le 23/08/2022 1340 Mis à jour le 23/08/2022 1644 FRANCE 2 Article rédigé par - France Télévisions Le gasoil est de nouveau en hausse, mardi 23 août, après plusieurs semaines de baisse. Avec un prix qui atteint désormais 1,85 euro en moyenne dans l'Hexagone, c'est un véritable casse-tête pour ceux qui vivent à la campagne, et n'ont pas d'autre option que de se servir de leur véhicule. Sabine Jucquois est boulangère. Tous les jours, elle sillonne la Vienne sur un circuit de 50 à 60 kilomètres pour y livrer son pain. Une activité qui lui coûte de plus en plus cher avec la hausse des prix des carburants. "On n'a pas le choix de répercuter", s'exaspère-t-elle au moment de réapprovisionner des distributeurs automatiques, dans lesquels son pain coûte désormais cinq centimes de plus. Un peu plus loin, une automobiliste avoue penser son programme pour utiliser le moins possible sa voiture du fait du coût de l'essence. "Je fais mes courses et mes rendez-vous en même temps, pour gagner du carburant", souligne-t-elle. À la pompe, l'addition est souvent salée, un problème pour ceux qui n'ont pas d'autres choix que de prendre leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail. "C'est à peu près deux pleins par mois. 300 euros juste pour aller travailler", met en lumière un client. Un prix qui devrait être allégé à partir du 1er septembre, une nouvelle remise de 12 centimes supplémentaires sera accordée par l'Etat.

Lescompagnies maritimes locales subissent de plein fouet la hausse du prix du carburant. En parallèle, le coût du fret inter-île n'augmente pas. Mais la
Diesel disponible dans une station-service à Lagos au Nigeria, le 14 mars 2022. © PIUS UTOMI EKPEI/REUTERS Début mars, le secrétaire général sortant de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole OPEP, Mohammed Barkindo, se voulait ferme et rassurant Il n’y aura pas de pénurie de pétrole, même si la guerre de Moscou contre l’Ukraine alimente la flambée des prix. » Cependant, le récent refus des pays membres de l’Opep et de l’Opep+ d’ouvrir plus grand les vannes pour soulager le marché ravive les spéculations. En Afrique, le Nigeria, premier producteur continental d’or noir, est paradoxalement confronté à une gigantesque ruée sur l’essence. Ces dernières semaines, les automobilistes s’arment de patience pour atteindre la pompe. À Lagos, Abuja et Kano, les longues files d’attente aux stations-service perturbent voire bloquent la circulation, au moment où le litre du gazole est passé de 225 nairas 0,60 dollars à environ 800 nairas récemment 1,93 dollars. Malgré ses réserves colossales, le géant pétrolier, miné par la vulnérabilité de ses infrastructures de raffinement quasi inexistantes, importe 90% de son carburant aux prix du marché mondial et subit brutalement les conséquences de la guerre en Ukraine. À Lire Les futurs rois africains du pétrole… et du gaz Effet domino Depuis l’invasion russe, les bouleversements du marché pétrolier ont porté leur ombre sur les pays africains importateurs de carburant. Les factures énergétiques ont considérablement bondi en raison de l’envolée spectaculaire et instable des prix du brut, frôlant les 140 dollars le baril, pas loin du record de 147,50 dollars/b enregistré en 2008. À ce rythme, la crise risque de prendre de l’ampleur sur le continent De Pretoria à Rabat, en passant par Kinshasa, Bamako, Kigali, Conakry où encore Tunis, les citoyens endurent la fluctuation des marchés de l’or noir et ses répercussions sur les prix du carburant. En Centrafrique, les stations-services sont à court de carburant et le ravitaillement se fait encore attendre. À ce rythme, la crise risque de prendre de l’ampleur sur le continent. Ancien ministre tunisien de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines et président de l’Organisation internationale des ingénieurs du pétrole Society of Petroleum Engineers, Kamel Bennaceur craint l’impact de nouvelles sanctions contre la Russie, fournisseur de 11,5 % de l’offre mondiale et deuxième pays exportateur de brut au monde, derrière l’Arabie saoudite. À Lire Ukraine-Russie pétrole, céréales, diplomatie… Quel sera le prix à payer pour l’Afrique ? L’expert de l’industrie pétrolière affirme à Jeune Afrique qu’un nouvel embargo sur les exportations énergétiques russes créerait un effet de pénurie important qui pousserait les prix du baril brut au-dessus des 200 dollars ». Il y aura un danger d’approvisionnement dans le monde incluant les pays africains », poursuit-il. Chaises musicales Les pays de l’Union européenne, fortement dépendants des hydrocarbures russes mais engagés dans un tour de vis contre Moscou, étudient actuellement une nouvelle liste de sanctions et se cherchent de nouveaux fournisseurs. L’Occident n’a pas d’alternative à court terme pour remplacer les importations de Russie Ainsi, le risque de pénurie de carburant en Afrique évoluera étroitement au rythme de la situation en Ukraine et des nouvelles décisions occidentales. Pour l’heure, seuls les États-Unis et le Royaume-Uni ont décidé de se passer du brut de la Russie. L’Occident n’a pas d’alternative à court terme pour remplacer les importations de Russie. Celles dont il disposerait sont les suivantes pétrole de schiste américain, Arabie saoudite, Émirats Arabes Unis, Iran et Venezuela. Toutes ces sources combinées arriveraient à peine à combler le manque de pétrole russe et il faudrait plusieurs mois pour les mobiliser », souligne Kamel Bennaceur. À Lire Pétrole et gaz l’exploitation envers et contre tout ? Face aux risques de pénurie, l’Agence internationale de l’énergie AIE prône la retenue et suggère dix mesures concrètes pour réaliser de grandes économies de pétrole – environ 2,7 millions de barils par jour – dans l’optique d’éviter un choc énergétique », désormais inéluctable, selon Fatih Birol, le directeur exécutif de l’AIE. On pourrait connaître le premier choc énergétique global S’il n’y a pas de bonne surprise, on pourrait connaître le premier choc énergétique global – pétrole, gaz naturel, électricité. Si on ne prend pas de mesures urgentes, on va être face à un choc », a-t-il alerté sur France Info, vendredi 18 mars. De son côté, Kamel Bennaceur explique les réserves des pays de l’OCDE en produits raffinés sont au niveau le plus bas depuis 5 ans, donc il est très peu probable que ces acteurs bloquent les exportations russes. » Mais en cas d’escalade des sanctions, les pays africains importateurs de pétrole, dont les ressources financières sont limitées, notamment, l’Afrique du Sud, la RD Congo, le Maroc et la Tunisie, seront les plus exposés à la flambée des prix et à la pénurie de carburant ».
Prixdu carburant : Pas-de-Calais Options de filtre. Filtrer par prix . Filtrer par enseignes. Filtrer par commune. Carburants à afficher. E10 SP 98 SP 95 E85 Gas+ Gas GPL Station 1 à 20 sur 277 . 20 suivants Station Relevé par E10. SP 98. SP 95. E85. Gas+. Gas. GPL. Auchan - Béthune. C.C. La rotonde - Rue du docteur Dhenin - D943 62400 Béthune Renseigner
Par avec AfpPublié le 22/04/2020 à 11h15Mis à jour le 22/04/2020 à 11h21 Avec des cours du pétrole en chute libre et même négatifs en raison de la crise sanitaire, les automobilistes profitent bien d'une baisse des prix à la pompe. Mais sans commune mesure avec les écarts de prix du baril. Explications Les cours du pétrole se sont effondrés depuis plusieurs semaines, sous l'effet combiné d'un ralentissement économique généralisé, d'une guerre des prix entre pays gros producteurs et de manœuvres spéculatives sur les marchés. Résultat, le cours du pétrole américain est devenu négatif l undi pour la première fois de son histoire les producteurs, qui ne savaient plus où entreposer leurs barils, étaient prêts à payer pour s'en débarrasser ! Cette situation internationale a bien eu des répercussions sur les prix à la pompe en France. Mais sans commune mesure avec les écarts des prix du baril, car d'autres facteurs comme la fiscalité continuent de peser. Ainsi, le prix du gazole, carburant le plus vendu dans l'Hexagone va lait en moyenne 1,2132 euro par litre la semaine dernière, après plusieurs semaines d'affilée de recul, et se situait à un niveau qui n'a plus été vu depuis 2017. 85 centimes de taxes par litreMais il y aura une limite à la baisse des prix à la pompe, préviennent les professionnels. "Il y a à peu près 85 centimes de taxes par litre dans le prix du gazole le poids des taxes amortit les variations, que ce soit à la hausse ou à la baisse", souligne Olivier Gantois, président de l' Union française des industries pétrolières Ufip.Cette fiscalité est d'ailleurs essentiellement fixe avec la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques TICPE et une TVA qui pèse sur cette dernière. Il faut ensuite ajouter des coûts de distribution. En résumé, dans le cas du gasoil, le prix du baril ne représente que 11 % du prix final . Un seuil théorique du prix à la pompeAinsi même avec un baril de pétrole gratuit, le litre de carburant à la pompe ne pourrait pas descendre en dessous d'un seuil théorique "à mon avis, un euro c'est la limite", calcule Francis Pousse, du Conseil national des professions de l'automobile CNPA."Mais de toute façon on n'y arrivera pas puisque le prix de référence en Europe et même dans le monde c'est le Brent", rappelle-t-il. Or ce pétrole de la mer du Nord, sur lequel se basent les prix à la pompe, ne s'est pas du tout effondré dans la même mesure que son cousin américain il valait encore autour de 20 dollars le baril le cas du gasoil, en supposant que l’évolution soit linéaire, si le baril de Brent, aujourd’hui à 18 € s’effondrait à 5 €, le gasoil actuellement à 1,26 €/l perdrait… 10 demande a baissé de 70%Du côté des automobilistes, les prix bas n'ont pas entraîné de flambée de l'utilisation de la voiture bien au contraire, elle a chuté à cause du confinement. "Sur l'ensemble des carburants routiers, la demande a baissé d'environ 70%, ce qui est considérable, c'est du jamais vu", indique Olivier Gantois. Avec le déconfinement progressif à partir du 11 mai, les Français vont-ils profiter des cours bas pour rouler plus que d'habitude ? Pas sûr. Quatremois plus tard, ce n’est pas trop la fête dans le milieu de la recherche océanographique française. Car entre-temps, la Russie a
Alors que les prix affichés baissent -enfin- depuis quelques jours dans les stations françaises, les mois prochains s'annoncent-ils radieux ?Depuis la fin du mois de février et l'arrivée du conflit ukrainien, on nage en pleine crise énergétique. La grande reprise économique mondiale post-covid-19 et la guerre économique contre la Russie ont fait flamber les prix du baril de pétrole et donc, ceux des carburants affichés dans les stations-services. Pas seulement les nôtres, d'ailleurs même aux Etats-Unis, les consommateurs ont découvert avec stupeur qu'un galon pouvait dépasser les cinq dollars. Depuis quelques jours heureusement, faire son plein à la pompe fait un peu moins mal en France. Après des mois de grosses augmentations et de fluctuations intenses, les prix pratiqués baissent continuellement sans pour autant revenir au niveau de l'année dernière. Alors, cette baisse doit-elle se poursuivre dans les mois à venir ? D'après des experts interrogés récemment par Reuters, le contexte global permet actuellement d'éviter une nouvelle envolée les craintes de récession et la situation en Chine, toujours gênée par le Covid-19, ont un effet direct sur la demande en carburant. A l'heure où nous écrivons ces lignes, le cours du baril de Brent se situe d'ailleurs à 94,37 dollars. Un niveau qu'il avait régulièrement dépassé puis carrément explosé depuis le début du mois de février 2022. Nouvelle augmentation à la fin de l'année ? Les 35 experts consultés par Reuters tablent sur un prix du baril stabilisé autour des 106 dollars cette année. D'autres, comme ceux de Goldman Sachs également écoutés par Reuters, prévoient plutôt une augmentation à 125 dollars à la fin de l'année 2022 qui aurait inévitablement des effets catastrophiques sur le prix des carburants dans le monde. Une baisse à prévoir en septembre Avec l'arrivée de la nouvelle remise gouvernementale de 30 centimes par litre de carburant en France dès le 1er septembre prochain contre 18 centimes actuellement, ces prix vont logiquement baisser chez nous jusqu'à la suppression progressive de la remise réduite à 10 centimes en novembre et décembre. Après, en revanche, c'est la grande inconnue...
Ledéputé de La Réunion, Jean Hugues Ratenon, estime que la prochaine baisse des prix du carburant à La Réunion, devrait être, au minima, de 50 centimes. Dans un communiqué, il explique que « D’ores et déjà, ce qui est certain c’est qu’il y aura une baisse des prix structurels grâce à un baril de pétrole moins cher et du fret
Économie Les prix à la consommation continuent d’augmenter en France, avec une hausse de 5,8 % en juin sur un an, en raison notamment de l’inflation sur l’énergie. L'inflation est notamment tirée vers le haut par la hausse des prix du carburant. © FRED TANNEAU / AFP La hausse des prix à la consommation en France s'est encore accélérée au mois de juin pour atteindre 5,8 % sur un an, contre 5,2 % en mai. L'inflation est tirée par la progression des prix de l'énergie et des produits alimentaires, qui ont respectivement augmenté de 33,1 % et 5,7 % par rapport à juin 2021. Sur un mois, les prix à la consommation augmentent de 0,7 % en juin, comme le mois précédent et après 0,4 % en avril, selon une première estimation provisoire publiée par l'Insee jeudi 30 ne précise pas dans cette première estimation le niveau de la hausse des prix pour les 20 % de la population qui ont les plus bas revenus, chiffre qui sert à réévaluer le salaire minimum lorsque la progression pour cette tranche de la population atteint 2 %. Toujours sur un mois, les prix de l'énergie accéléreraient nettement en lien avec ceux des produits pétroliers. Les prix des services progressent en juin de 3,2 % sur un an, au même rythme que le mois précédent, tandis que ceux des produits manufacturés ralentissent à 2,6 %, contre 3,0 % en mai. Enfin, l'indice des prix à la consommation harmonisé, qui sert de base aux comparaisons européennes, augmente en juin de 6,5 % sur un an, contre 5,8 % en LIRE AUSSIQuels sont les ménages qui subissent le plus l'inflation ? Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Hausse des prix l’inflation bondit à 5,8 % en juin 8 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
Lemployé de la station Esso voit pourtant passer beaucoup de frontaliers : « Il n’y a plus beaucoup de différence entre les prix français
PRIX DES CARBURANTS, DE QUOI PARLE-T-ON ? Le prix des carburants est une source majeure de tensions pour les salariés français. Sous le double choc de la hausse du baril de pétrole sur les marchés mondiaux et de l’alourdissement de la fiscalité écologique, le gazole a bondi de 23 % sur un an et l’essence de 15 %, tandis que le pouvoir d’achat a baissé en moyenne de 0,6 % sur le premier semestre 2018 source Insee. Comment se décompose ce prix ? Sur un plein à la pompe essence ou gazole de 50 euros, chaque automobiliste acquitte 30 euros à l’État et 20 euros au pompiste. Sur ces 20 euros, environ 15 euros alimentent la spéculation sur le prix du pétrole et se retrouvent finalement dans la poche des actionnaires. Le reste – soit environ 5 euros seulement – va véritablement à l’industrie du raffinage et à la distribution pipelines, camions-citernes, dépôts et stations-service. LES MAJORS DU PÉTROLE ONT RÉALISÉ DES BÉNÉFICES COLOSSAUX Si les taxes représentent 57 % du prix du Gazole, il ne faut pas perdre de vue que la marge brute de distribution et le prix du pétrole lié à la spéculation boursière pèsent pour 43 % dans ce total. De 2014 à 2017, malgré des cours du pétrole bas, les majors du pétrole ont réalisé des bénéfices colossaux source Boursorama • Total – 20 milliards d’euros ; • Exxon Mobil – 65,4 milliards d’euros ; • Chevron – 27,3 milliards d’euros ; • Royal Dutch Shell – 29,3 milliards d’euros. DES SOLUTIONS EXISTENT Les considérations écologiques ont bon dos. La France n’est même plus dans les clous de l’accord de Paris ! Il s’agit ni plus ni moins pour le gouvernement de vouloir récupérer par les taxes 37,7 milliards des poches des travailleurs pour les mettre dans le portefeuille des actionnaires. Pour la CGT, il faut notamment • augmenter les salaires, pensions, retraites, avec un seuil de départ à 1 800 euros bruts et une progression en fonction des qualifications ; • doter les jeunes d’une allocation insertion 80 % du Smic au sortir de la formation initiale lors de la recherche d’un premier emploi ; • doter les étudiants d’une prestation autonomie pour leur permettre de mener leurs études dans de bonnes conditions de réussite ; • créer un revenu de remplacement décent pour les privés d’emploi ; • pour les personnes en situation de précarité énergétique, prévoir des dispositifs tels que la suppression de certaines taxes ou des tarifs sociaux.
m4FU.
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