Onjuste toi et moi, nous pieds nus le long de la mer, il quelques cordes, il froid, mais louer en novembre c'Ă©tait moins cher. Dans le soleil couchant on bien, en pull et k-way sous ce temps pourri. Cette saison l'hiver indien, une saison qu'on ne rencontre qu'en Normandie. REFRAIN: Et sur cette plage de Courseulles-sur-Mer, j'avoue que je ne me rappelle pas pourquoi tu un brin amer français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă  l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. Traduction de voix et de textes plus longs c'est juste toi moi et l'horloge Jusqu'Ă  ce que tu dĂ©terres des infos, c'est juste toi moi et l'horloge Well, until you dig up some information, it's just you, me and the clock. Maintenant, c'est juste toi et moi. C'est juste toi et moi maintenant. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 836180. Exacts 2. Temps Ă©coulĂ© 327 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 Bellebalade dans mon univers, et si tu veux que je raconte ton histoire ou votre histoire, Ă©cris moi tout en bas de cette page. JE VEUX TRAVAILLER AVEC TOI ! Bienvenue dans mon univers cinĂ©matographique ! Je suis vidĂ©aste professionnelle depuis 2015. J’ai su, dĂšs la fin de mes Ă©tudes, allier passion et travail. Mes inspirations, je les trouve quand je voyage, derriĂšre la vitre Pages 1 ... 62 63 64 65 66 Accueil » Champ des Ludi » Qu'est-ce que j'ignore chez toi ? ZuzoHyo 1576 Le 09-08-2022 Ă  23h27 Mercenaire de la Garde ... haha bon courage pour ton ignores que mĂȘme en faisant exprĂšs de ressembler Ă  un plancton, je me fais draguer. *En a marre des gens.* DerniĂšre modification par Eien Le 10-08-2022 Ă  10h21 En ligne 1577 Le 10-08-2022 Ă  10h31 Lieutenant de la Garde ... La preuve qu'on peut nous trouver attirant mĂȘme quand on pense ne pas l'ĂȘtre. x Ou t'es juste tombĂ© sur des relous de compĂ©tition. xTu ignores que je me suis vraiment bien amusĂ©e au festival interceltique, c'Ă©tait vraiment trĂšs cool, j'ai vraiment envie d'y retourner l'annĂ©e prochaine et sans doute rester un peu plus longtemps pour en profiter encore plus.“J'adore les huĂźtres on a l'impression d'embrasser la merde sur la bouche.”Punchline sponsorisĂ©e par Necro, Roi des Grenouilles et Terreur des Surimis. À votre bon cƓur ! Mon coloc a dĂ©cidĂ© de se lancer dans YouTube. Il fait des critiques mangas. Si vous voulez y jeter un Ɠil c'est par ici. Et si vous aimez, abonnez-vous, il arrĂȘtera de me soĂ»ler ! =' Hors ligne 1578 Le 10-08-2022 Ă  12h59 Patrouilleur de la Garde ... Oh je te comprends j'y suis allĂ© il y a plusieurs annĂ©es et j'en garde de bons souvenirs ! J'espĂšre que tu pourras plus en profiter l'annĂ©e suivante !Tu ignores que je devrais sans doute pouvoir rĂ©cupĂ©rer mon diplĂŽme la semaine prochaine. J'attends un mail de mon Ă©cole pour en savoir plus ... L'incroyable tenue par Heirin ♡ Hors ligne 1579 Le 10-08-2022 Ă  17h27 A vaincu une poule ... J'espĂšre que tu auras rapidement ce mail alors mĂȘme si pendant les pĂ©riodes de vacances c'est compliquĂ© niveau administration encore plus qu'en gĂ©nĂ©ral 'Tu ignores que je viens de faire ma valise mais j'ai l'impression qu'elle est incomplĂšte... Hors ligne 1580 Le 10-08-2022 Ă  17h50 A vaincu le Boobrie ... MĂȘme conseil que pour Synder, fait une liste ! Il y en a des toutes prĂȘtes en ligne d'ailleurs o/Tu ignores que j'attends que mes vĂȘtements sĂšchent pour faire la mienne Hors ligne 1581 Le 10-08-2022 Ă  18h49 Apprentie Alchimiste ... Ca devrait sĂ©cher assez vite avec cette chaleur !Tu ignores que j'ai Ă©tĂ© promue rĂ©cemment dans mon hĂŽtel. Je ne suis plus qu'une petite rĂ©ceptionniste. Je deviens 1Ăšre de rĂ©ception aka bras droit de la cheffe. Hors ligne 1582 Le 10-08-2022 Ă  21h02 Acolyte des Lutins ... Ooh fĂ©licitations ! C'est pas facile comme travail. Tu ignorĂ©s qu'aujourd'hui j'ai passĂ© 2h30 avec un conseiller de vente pour acheter mon nouvel ordi et que enfin signĂ© les papiers! Il devrait arriver vendredi j'espĂšre. sinon je ne pourrai aller le chercher que mardi... UID 817400064 commissions ON Hors ligne 1583 Le 10-08-2022 Ă  22h59 DĂ©fenseur de la Garde ... J’espĂšre que tu l’auras vendredi alors !Tu ignores que je suis en train de jouer Ă  Just Dance avec mes amies et on s’amuse vraiment pas mal. Mes jambes aiment moins haha Hors ligne 1584 Le 11-08-2022 Ă  10h39 A vaincu le Boobrie ... Ahhh j'espĂšre que tu pĂštes les scores ahahTu ignores que je fini mon stage aujourd'hui, ça fait bizarre Hors ligne 1585 Le 11-08-2022 Ă  10h47 Wounw Acolyte des Lutins ... Oooh c'est la fin d'une Ăšre j'imagine, ca faisait combien de temps que tu y Ă©tais ? Tu ignores que je passe ma matinĂ©e Ă  donner des bains Ă  mes plantes Hors ligne 1586 Le 11-08-2022 Ă  10h53 Lieutenant de la Garde ... Tu as bien raison ! Avec la chaleur qu'il fait ça ne peut faire que du bien !Tu ignores que j'ai dĂ» remettre mes draps Ă  laver car mon compagnon ne les a pas mis Ă  sĂ©cher hier. RĂšgle n°1 Ne pas compter sur les hommes. DerniĂšre modification par Bundryl Le 11-08-2022 Ă  10h53 Hors ligne 1587 Le 11-08-2022 Ă  10h57 Mercenaire de la Garde ... Je dirais mĂȘme plus Ne compter que sur ignores que je n'avais pas envie d'aller dormir de peur de faire un mauvais rĂȘve. Cependant, maintenant, je regrette d'ĂȘtre Ă©veillĂ©... La journĂ©e ne commence pas super bien. En ligne 1588 Le 11-08-2022 Ă  11h00 Lieutenant de la Garde ... Tu ferais mieux d'aller dormir avant qu'il ne fasse trop chaud, la chaleur accentue le risque de mauvais rĂȘves. Garde de l'eau Ă  cĂŽtĂ© de toi et bois-en avant. o/Tu ignores que je vais faire un padel cet aprĂšs-midi et cela m'enchante. Hors ligne 1589 Le 11-08-2022 Ă  11h02 Apprentie Alchimiste ... En effet ça Ă  l'air d'ĂȘtre une activitĂ© amusanteTu ignores que mon aloe vera est en train de dĂ©pĂ©rir et je ne sais pas comment la sauver. Hors ligne 1590 Le 11-08-2022 Ă  11h03 Mercenaire de la Garde ... Puis-je venir ? '-'DoublĂ©e Je l'ignore ignores que l'un de mes chats me regarde avec insistance. *A peur. A l'aide, il va manger mon Ăąme !*Bundryl, merci pour tes conseils. DerniĂšre modification par Eien Le 11-08-2022 Ă  11h04 En ligne 1591 Le 11-08-2022 Ă  12h41 Acolyte des Licornes ... Moi je dis, battle de regards, chrono en ignores que j'aimerais Ă©tudier le khuzdul pour une de mes fanfictions, mais que l'unique livre que j'ai trouvĂ© sur le sujet n'y est non seulement pas dĂ©diĂ©, mais coĂ»te plus de soixante euros. ' Hors ligne 1592 Le 11-08-2022 Ă  17h17 A vaincu le Boobrie ... Argh, c'est cher quand mĂȘme . il n'y a pas de ressource en ligne ?Wounw 6 mois x,Tu ignores que j'ai rendu mon ordinateur Ă  16h et que je suis donc allĂ©e faire du shopping avant ma rĂ©union de 17h30 x, DerniĂšre modification par Elkö Le 11-08-2022 Ă  17h31 Hors ligne 1593 Le 11-08-2022 Ă  19h43 Patrouilleur de la Garde ... Pratique ! Une journĂ©e bien chargĂ©e Tu ignores que j'Ă©tais persuadĂ©e que j'avais 30 feuilles Ă  ranger donc j'ai achetĂ© un porte-vues de 40 vues histoire d'avoir de la marge. Et c'est en rangeant mes feuilles que je me suis rendue compte qu'il y en avait finalement 47 ...Je suis dĂ©goutĂ©e il faut non seulement que je rachĂšte un porte-vue, mais aussi que j'enlĂšve toutes mes feuilles dĂ©jĂ  classĂ©es et la cerise sur le gĂąteau j'avais dĂ©jĂ  dĂ©corer la couverture avec des gommettes qui n'Ă©taient pas donnĂ©es...J'espĂšre qu'elles colleront encore quand j'aurais trouvĂ© un porte-vue plus grand ...Par ElmaĂ«yn DerniĂšre modification par Namitsu Le 11-08-2022 Ă  19h43L'incroyable tenue par Heirin ♡ Hors ligne 1594 Le 11-08-2022 Ă  21h10 Lieutenant de la Garde ... Au pire, mets un point de colle pour les gommettes ?Pour ça qu'il faut faire la dĂ©co Ă  la fin ! xDTu ignores que je suis plutĂŽt contente de la tenue que j'ai faite pour le dĂ©fi de l'Ă©vent d'Ă©tĂ©, donc je vais probablement la garder quelque temps.“J'adore les huĂźtres on a l'impression d'embrasser la merde sur la bouche.”Punchline sponsorisĂ©e par Necro, Roi des Grenouilles et Terreur des Surimis. À votre bon cƓur ! Mon coloc a dĂ©cidĂ© de se lancer dans YouTube. Il fait des critiques mangas. Si vous voulez y jeter un Ɠil c'est par ici. Et si vous aimez, abonnez-vous, il arrĂȘtera de me soĂ»ler ! =' Hors ligne 1595 Le 11-08-2022 Ă  21h29 Amie de Jamon ... S'il s'agit de la tenue que tu portes, elle est effectivement trĂšs ignores que je me suis fendu l'auriculaire au travail aujourd'hui, et ça ne m'a pas fait du RIGHT. I JUST WANTED TO THE MEANING BEHIND THE SHARP KNIFE FLYING TOWARDS ME WHY NOT ME ? WHY CAN'T IT BE ME ?「 çŸąä»Ł 」 ă‚·ăƒ«ă‚ł 「 D O N ' T C R Y . Y O U ' R E P E R F E C T . 」 ゾンクă‚č Hors ligne 1596 Le 12-08-2022 Ă  00h40 Mercenaire de la Garde ... AĂŻe ! Oui, j'imagine que ça ne doit pas ĂȘtre agrĂ©able. J'espĂšre, au moins, que ça ne sera pas trop gĂȘnant et que tu guerris ignores que j'ai hĂąte qu'il y ait de l'orage. En ligne 1597 Le 12-08-2022 Ă  10h54 Lieutenant de la Garde ... Je pense que l'on souhaite tous ça actuellement mdrr. DTu ignores que ma tenue n'est pas faite pour tenir 6km durant un footing. Je ne m'attendais Ă  rien, et je suis quand mĂȘme déçue. Hors ligne 1598 Le 12-08-2022 Ă  12h43 DĂ©fenseur de la Garde ... Ah mince. Qu'est-ce qui pose problĂšme exactement ?Tu ignores que je viens de supprimer un ami sur Discord parce que je n'apprĂ©ciais pas la façon dont il me parlait quand j'ai osĂ© ne pas ĂȘtre d'accord avec lui hier soir, pour qu'il vienne faire une remarque par rapport Ă  ça sur un serveur ce matin qui disait "Je n'apprĂ©cie pas les gens qui disent [...]" et donc qui me visait trĂšs clairement. J'ai l'impression d'ĂȘtre une gamine Ă  dĂ©cider de le supprimer pour ça, mais je dĂ©teste qu'on se foute publiquement mĂȘme si indirectement de moi - tout ça parce que je n'aime pas un jeu vidĂ©o ???? C'est fou. Hors ligne 1599 Le 12-08-2022 Ă  12h57 Lieutenant de la Garde ... OulĂ Ă Ă Ă , cet 'ami' est l'immature de l'histoire. S'il n'est pas capable d'accepter l'avis, voire les goĂ»ts des personnes qu'il cĂŽtoie, il vaudrait mieux pour lui de ne cĂŽtoyer personne. BTu ignores que je viens de me faire un bon petit plat pas trop calorique avec les courgettes du jardin ! DerniĂšre modification par Bundryl Le 12-08-2022 Ă  12h57 Hors ligne 1600 Le 12-08-2022 Ă  13h13 Wounw Acolyte des Lutins ... La classe !Tu ignores que ma sĂ©ance de ce matin m’a tuĂ©e, j’ai envie de ne rien faire alors que ma to do list est interminable Hors ligne Accueil » Champ des Ludi » Qu'est-ce que j'ignore chez toi ? ZuzoHyo Pages 1 ... 62 63 64 65 66 Tues juste un monsieur,qui a ses goĂ»ts et ses choix , -comme la vie d'ici bas Moi j'Ă©tais juste nĂ©e, dans la bonne terre mais pas le bon endroit .. Je ne t'en veux pas, je m'en veux, moi . **Si tu demandes aux anges de moi , ils te diront que je te ressemble au point que les gouttes d'eau se questionnent * *. Tu aurais dĂ» voir mes yeux

Etre libre et ne plus jamais aimer. ; Free Admin Jason MatthewsNombre de messages 48Sujet On serait juste toi et moi, prĂšs d'ici ou la-bas ... [ Mathilde et Jason ] 2052 J'ai mal au ventre de me retrouver lĂ . Me demande quand Ă©tait la derniĂšre fois que je suis venu. Penser Ă  partir et tout oublier. Rire pour vivre, et fuir pour que la vie paraisse plus vraie. Comme celle que j'ai toujours connu, celle oĂč je n'Ă©tais plus ici. Loin de New-york et de tout ce qui fait qu'ici ce n'est pas la-bas. Mon chez mer et tout ça. J'inspire, respire, me rends compte que cette odeur me manque, plus que ce que je n'imaginais. J'ai besoin, de tout de rien, de voir quelqu'un que jamais bien. Qui pourra me faire oublier d'un rire parfait que ma matinĂ©e Ă©tait Ă  chier. Ma mĂšre l'hopital, les docteurs et toutes leurs thĂ©ories, celle qui tuent plus vite qu'elles ne vous remettent sur pieds. Je les sors mon tĂ©lĂ©phone portable, de ma poche intĂ©rieure. J'ai mal de taper son numĂ©ro, et de me dire que peut ĂȘtre je la dĂ©range. Je laisse mes doigts courir sur le tactile, je les connais par cƓur, ces chiffres lĂ . Je meurs en mĂȘme temps qu'elle, tu vois. Maman bon sang, pourquoi ?Ça sonne, et j'attends, j'attends de voir si elle va me rĂ©pondre, essayais un peu de me sauver. De m'aider. Et puis, j'ai peur, ne veut pas lui faire croire un je-ne-sais-quoi. Je veux la voir, pour qu'elle m'exorcise un peu, me sorte de mes pensĂ©es. Mathilde, aide moi s'il te Hum, c'est moi, enfin, Jason. Je ne te dĂ©range pas ? Hum, je voulais savoir si tu pouvais passer Ă  la plage, je suis assis lĂ , tout seul, et je ne sais pas. Fin, je ne veux pas te dĂ©ranger lĂąche d'une seule traite, en ayant peur de sa rĂ©ponse. Je veux qu'elle vienne, mais je ne veux pas l'ennuyer. Je veux fuir, et tout oublier.

PierrePaul Jacques. J'ai le cƓur lourd depuis 1 mois, depuis que j'ai commencĂ© ma dĂ©pression post partum. J'aurais dĂ» me douter que ça m'arriverai mais bon On croit toujours qu'on pourra passer entre les gouttes. Ces derniers temps j'essaye de MARDI DE PÂQUESou LUNDI DE PÂQUES LA OU L’ON PENSE A TOI Wo man an dich gedenkt MĂ©lodie O Gott, du frommer Gott I ou II Heermann Johann Exercitium Pietatis 1644 Luc 24/36-47, Ă©vangile du jour,JĂ©sus dans la chambre 13/26-33, epĂźtre du jour, PrĂ©dication de Paul Ă  Antioche . 1. LĂ  oĂč l’on pense Ă  toi Et oĂč de toi l’on parle, Christ, ta prĂ©sence est lĂ , Sensible et qui nous garde. Toujours je pense Ă  toi, J’en parle dans ma peur, Et ta prĂ©sence en moi Fera ma joie, Seigneur. . Texte allemand 1. Wo man an dich gedenkt, Und guten Reden fĂŒhret, Wird deine Gegenwart, HErr sic Jesu, bald gespĂŒret. Ich red in meiner Angst Von dir; ich denk an dich Mit deiner Gegenwart Wollst auch erfreuen mich. . Texte Wo man an dich gedenkt Johann Heermann 1644 Exercitium pietatis 1644, p. Feria III Paschatis, 3e FĂȘte de PĂąques = Mardi de PĂąques fr. Yves KĂ©ler, Bischwiller MĂ©lodie O Gott, du frommer Gott II Regensburg Ratisbonne1675, Meinigen 1693, 1854 RA 384, EKG 383, EG fr. Je suivrai JĂ©sus-Christ LP 253, ALL 44/10 O Gott, du frommer Gott I Braunschweig 1648 RA deest, EKG 383, EG 495 fr. Je veux rĂ©pondre, ĂŽ Dieu LP 246 Le texte Le 3e jour de fĂȘte, le mardi, qu’il soit de PĂąques ou de PentecĂŽte n’est plus cĂ©lĂ©brĂ© aujourd’hui. Bach a composĂ© deux cantates pour ce jour Auf, mein Herz, des Herren Tag »Et Ein Herz, das seinen Jesum lebend weiss », placĂ©es sous les lectures de ce jour Luc 24/36-47, JĂ©sus apparaĂźt aux disciples dans la chambre haute Ă  JĂ©rusalem, et Actes 13/26-33, Paul prĂȘche du Christ Ă  Antioche. Heermann Ă©crit Wo man an dich gedenket – LĂ  oĂč l’on te commĂ©more. » Cela vise l’apparition du Christ, le soir de PĂąques, parmi des disciples rĂ©unis en mĂ©moire de leur chef mort. Und guten Reden fĂŒhret – et mĂšne de bons discours » renvoie Ă  la prĂ©dication de Paul Ă  Antioche. Dans les deux cas, dans la chambre haute et dans la prĂ©dication, la prĂ©sence du Seigneur est rĂ©elle. Peut-ĂȘtre Heermann veut-il rappeler la CĂšne cĂ©lĂ©brĂ©e dans cette chambre et la prĂ©dication, comme les deux moyens de prĂ©sence du Christ parmi les siens aujourd’hui comme Ă  l’époque. Dans la deuxiĂšme partie, il rappelle la peur des disciples et se l’applique in meiner Angst – dans ma peur. » La prĂ©sence du Christ dans la chambre haute et en moi est la mĂȘme. D’oĂč la rĂ©pĂ©tition du mot Gegenwart – PrĂ©sence », une fois gĂ©nĂ©rale et pour toute l’Eglise, une fois pesonnelle et pour le croyant. HERRHeermann Ă©crit HERR avec 4 majuscules. Ce titre Ă©crit ainsi transcrit le tĂ©tragramme IHVH, IahvĂ©, qui dĂ©signe Dieu dans l’ Il applique ce titre au Christ, puisque avec le PĂšre et avec l’Esprit, il est de nature divine et Seigneur Dieu, nĂ© de Dieu, Dieu, LumiĂšre nĂ© de la lumiĂšre », selon NicĂ©e-Constantinople. Luther a dĂ©jĂ  agit ainsi dans son Ein feste Burg ist unser Gott – C’est un rempart que notre Dieu », oĂč il appelle JĂ©sus der Herr Zebaoth – le Seigneur des armĂ©es », qui traduit l’hĂ©breu IahvĂ© Sabaoth – IahvĂ© des armĂ©es. » Dans sa Bible de 1534, Luther transcrit toujours l’équivalent de IahvĂ© par HERR, avec les 4 majuscules, d’aprĂšs les substituts Kyrios – Dominus du grec et du latin. Heermann montre ici qu’il est un luthĂ©rien affirmĂ©. En revanche, Jesus ou Christ ne sont jamais en majuscules. De mĂȘme les Er –lui » ou Du –Tu. » Le nom propre de JĂ©sus, ou le titre propre du Christ = le Messie, n’expriment pas sa divinitĂ©. Seul son titre de SEIGNEUR – HERR le fait. Cette graphie de HERR se trouve mĂ©thodiquement dans l’ensemble de l’Exercitium Pietatis. Or ici nous trouvons une variante le typographe, manquant de place dans la ligne des caractĂšres, a Ă©crit HErr, plus court que HERR. Ce raccourcissement se rencontre plusieurs fois dans le livre. EnjambementHeermann emploie ici l’enjambement, dont il est coutumier dans beaucoup de ses vers 5 in meiner Angst / von dir – dans ma peur / de toi. » RĂ©pĂ©tition de certains mots-clĂ©s Heermann rĂ©pĂšte volontiers certains mots dans ses chants. TantĂŽt le mot apparaĂźt 2 fois dans la mĂȘme strophe, tantĂŽt il est rĂ©pĂ©tĂ© de la 1Ăšre Ă  la 2e strophe. Voir plus haut. Partie 2 đŸŒč. Je vais me mettre dans mon lit en pensant Ă  se que je vais m'acheter 😂 😍 Et je mendort. đŸ’€. Le lendemain je me rĂ©veille je vais dĂ©jeuner ☕ et yavais mes parents et Cameron ils parler et je demande Ă  mon pĂšre.. Moi - Opa Peyton elle veux que je vais avec elle a l'anniversaire de Helena je peux ? (c'est notre cousine) Opa - Chpas en vrai fille je prĂ©fĂšre que J'espĂ©rais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place Ă  jamais sacrĂ©e, Ô la plus chĂšre tombe et la plus ignorĂ©e OĂč dorme un souvenir ! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main, Alors qu'une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilĂ , ces coteaux, ces bruyĂšres fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, OĂč son bras m'enlaçait. Les voilĂ , ces sapins Ă  la sombre verdure, Cette gorge profonde aux nonchalants dĂ©tours, Ces sauvages amis, dont l'antique murmure A bercĂ© mes beaux jours. Les voilĂ , ces buissons oĂč toute ma jeunesse, Comme un essaim d'oiseaux, chante au bruit de mes pas. Lieux charmants, beau dĂ©sert oĂč passa ma maĂźtresse, Ne m'attendiez-vous pas ? Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chĂšres, Ces larmes que soulĂšve un cƓur encor blessĂ© ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupiĂšres Ce voile du passĂ© ! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l'Ă©cho de ces bois tĂ©moins de mon bonheur. FiĂšre est cette forĂȘt dans sa beautĂ© tranquille, Et fier aussi mon cƓur. Que celui-lĂ  se livre Ă  des plaintes amĂšres, Qui s'agenouille et prie au tombeau d'un ami. Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetiĂšres Ne poussent point ici. Voyez ! la lune monte Ă  travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits; Mais du sombre horizon dĂ©jĂ  tu te dĂ©gages, Et tu t'Ă©panouis. Ainsi de cette terre, humide encor de pluie, Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour; Aussi calme, aussi pur, de mon Ăąme attendrie Sort mon ancien amour. Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie ? Tout ce qui m'a fait vieux est bien loin maintenant; Et rien qu'en regardant cette vallĂ©e amie Je redeviens enfant. Ô puissance du temps ! ĂŽ lĂ©gĂšres annĂ©es ! Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets; Mais la pitiĂ© vous prend, et sur nos fleurs fanĂ©es Vous ne marchez jamais. Tout mon cƓur te bĂ©nit, bontĂ© consolatrice ! Je n'aurais jamais cru que l'on pĂ»t tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice FĂ»t si douce Ă  sentir. Loin de moi les vains mots, les frivoles pensĂ©es, Des vulgaires douleurs linceul accoutumĂ©, Que viennent Ă©taler sur leurs amours passĂ©es Ceux qui n'ont point aimĂ© ! Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misĂšre Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ? Quel chagrin t'a dictĂ© cette parole amĂšre, Cette offense au malheur ? En est-il donc moins vrai que la lumiĂšre existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit ? Est-ce bien toi, grande Ăąme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit ? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'Ă©claire, Ce blasphĂšme vantĂ© ne vient pas de ton cƓur. Un souvenir heureux est peut-ĂȘtre sur terre Plus vrai que le bonheur. Eh quoi ! l'infortunĂ© qui trouve une Ă©tincelle Dans la cendre brĂ»lante oĂč dorment ses ennuis, Qui saisit cette flamme et qui fixe sur elle Ses regards Ă©blouis ; Dans ce passĂ© perdu quand son Ăąme se noie, Sur ce miroir brisĂ© lorsqu'il rĂȘve en pleurant, Tu lui dis qu'il se trompe, et que sa faible joie N'est qu'un affreux tourment ! Et c'est Ă  ta Françoise, Ă  ton ange de gloire, Que tu pouvais donner ces mots Ă  prononcer, Elle qui s'interrompt, pour conter son histoire, D'un Ă©ternel baiser ! Qu'est-ce donc, juste Dieu, que la pensĂ©e humaine, Et qui pourra jamais aimer la vĂ©ritĂ©, S'il n'est joie ou douleur si juste et si certaine Dont quelqu'un n'ait doutĂ© ? Comment vivez-vous donc, Ă©tranges crĂ©atures ? Vous riez, vous chantez, vous marchez Ă  grands pas; Le ciel et sa beautĂ©, le monde et ses souillures Ne vous dĂ©rangent pas ; Mais, lorsque par hasard le destin vous ramĂšne Vers quelque monument d'un amour oubliĂ©, Ce caillou vous arrĂȘte, et cela vous fait peine Qu'il vous heurte le pied. Et vous criez alors que la vie est un songe ; Vous vous tordez les bras comme en vous rĂ©veillant, Et vous trouvez fĂącheux qu'un si joyeux mensonge Ne dure qu'un instant. Malheureux ! cet instant oĂč votre Ăąme engourdie A secouĂ© les fers qu'elle traĂźne ici-bas, Ce fugitif instant fut toute votre vie ; Ne le regrettez pas ! Regrettez la torpeur qui vous cloue Ă  la terre, Vos agitations dans la fange et le sang, Vos nuits sans espĂ©rance et vos jours sans lumiĂšre C'est lĂ  qu'est le nĂ©ant ! Mais que vous revient-il de vos froides doctrines ? Que demandent au ciel ces regrets inconstants Que vous allez semant sur vos propres ruines, À chaque pas du Temps ? Oui, sans doute, tout meurt; ce monde est un grand rĂȘve, Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin, Nous n'avons pas plus tĂŽt ce roseau dans la main, Que le vent nous l'enlĂšve. Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux ĂȘtres mortels Ă©changĂšrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillĂ© par les vents, Sur un roc en poussiĂšre. Ils prirent Ă  tĂ©moin de leur joie Ă©phĂ©mĂšre Un ciel toujours voilĂ© qui change Ă  tout moment, Et des astres sans nom que leur propre lumiĂšre DĂ©vore incessamment. Tout mourait autour d'eux, l'oiseau dans le feuillage, La fleur entre leurs mains, l'insecte sous leurs pieds, La source dessĂ©chĂ©e oĂč vacillait l'image De leurs traits oubliĂ©s ; Et sur tous ces dĂ©bris joignant leurs mains d'argile, Étourdis des Ă©clairs d'un instant de plaisir, Ils croyaient Ă©chapper Ă  cet Être immobile Qui regarde mourir ! - InsensĂ©s ! dit le sage ? Heureux ! dit le poĂšte. Et quels tristes amours as-tu donc dans le cƓur, Si le bruit du torrent te trouble et t'inquiĂšte, Si le vent te fait peur ? J'ai vu sous le soleil tomber bien d'autres choses Que les feuilles des bois et l'Ă©cume des eaux, Bien d'autres s'en aller que le parfum des roses Et le chant des oiseaux. Mes yeux ont contemplĂ© des objets plus funĂšbres Que Juliette morte au fond de son tombeau, Plus affreux que le toast Ă  l'ange des tĂ©nĂšbres PortĂ© par RomĂ©o. J'ai vu ma seule amie, Ă  jamais la plus chĂšre, Devenue elle-mĂȘme un sĂ©pulcre blanchi, Une tombe vivante oĂč flottait la poussiĂšre De notre mort chĂ©ri, De notre pauvre amour, que, dans la nuit profonde, Nous avions sur nos cƓurs si doucement bercĂ© ! C'Ă©tait plus qu'une vie, hĂ©las ! c'Ă©tait un monde Qui s'Ă©tait effacĂ© ! Oui, jeune et belle encor, plus belle, osait-on dire, Je l'ai vue, et ses yeux brillaient comme autrefois. Ses lĂšvres s'entrouvraient, et c'Ă©tait un sourire, Et c'Ă©tait une voix ; Mais non plus cette voix, non plus ce doux langage, Ces regards adorĂ©s dans les miens confondus; Mon cƓur, encor plein d'elle, errait sur son visage, Et ne la trouvait plus. Et pourtant j'aurais pu marcher alors vers elle, Entourer de mes bras ce sein vide et glacĂ©, Et j'aurais pu crier Qu'as-tu fait, infidĂšle, Qu'as-tu fait du passĂ© ? Mais non il me semblait qu'une femme inconnue Avait pris par hasard cette voix et ces yeux; Et je laissai passer cette froide statue En regardant les cieux. Eh bien ! ce fut sans doute une horrible misĂšre Que ce riant adieu d'un ĂȘtre inanimĂ©. Eh bien ! qu'importe encore ? Ô nature ! ĂŽ ma mĂšre ! En ai-je moins aimĂ© ? La foudre maintenant peut tomber sur ma tĂȘte ; Jamais ce souvenir ne peut m'ĂȘtre arrachĂ© ! Comme le matelot brisĂ© par la tempĂȘte, Je m'y tiens attachĂ©. Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent ; Ni ce qu'il adviendra du simulacre humain, Ni si ces vastes cieux Ă©claireront demain Ce qu'ils ensevelissent. Je me dis seulement À cette heure, en ce lieu, Un jour, je fus aimĂ©, j'aimais, elle Ă©tait belle. J'enfouis ce trĂ©sor dans mon Ăąme immortelle, Et je l'emporte Ă  Dieu ! Souvenir PoĂšmes de Alfred de Musset Citations de Alfred de MussetUne femme est comme votre ombre courez aprĂšs, elle vous fuit ; fuyez-la, elle court aprĂšs vous. I Le sofa sur lequel Hassan Ă©tait couchĂ© Était dans son espĂšce une admirable chose. Il Ă©tait de peau d'ours, — mais d'un ours bien lĂ©chĂ© ; Moelleux comme une chatte, et frais comme une rose Hassan avait d'ailleurs une trĂšs noble pose, Il Ă©tait nu comme Ève Ă  son premier pĂ©chĂ©. II Quoi ! tout nu ! dira-t-on, n'avait-il pas de honte ? Nu, dĂšs le second mot !-Que sera-ce Ă  la fin ? Monsieur, excusez-moi, — je commence ce conte Juste quand mon hĂ©ros vient de sortir du bain Je demande pour lui l'indulgence, et j'y compte. Hassan Ă©tait donc nu, — mais nu comme la main, III Nu comme un plat d'argent, — nu comme un mur Nu comme le discours d'un acadĂ©micien. Ma lectrice rougit, et je la scandalise. Mais comment se fait-il, madame, que l'on dise Que vous avez la jambe et la poitrine bien ? Comment le dirait-on, si l'on n'en savait rient IV Madame allĂ©guera qu'elle monte en berline ; Qu'elle a passĂ© les ponts quand il faisait du vent ; Que, lorsqu'on voit le pied, la jambe se devine ; Et tout le monde sait qu'elle a le pied charmant Mais moi qui ne suis pas du monde, j'imagine Qu'elle aura trop aimĂ© quelque indiscret amant. V Et quel crime est-ce donc de se mettre Ă  son aise, Quand on est tendrement aimĂ©e, — et qu'il fait chaud ? On est si bien tout nu, dans une large chaise ! Croyez-m'en, belle dame, et, ne vous en dĂ©plaise, Si vous m'apparteniez, vous y seriez bientĂŽt. Vous en crieriez sans doute un peu, — mais pas bien haut, VI Dans un objet aimĂ© qu'est-ce donc que l'on aime ? Est-ce du taffetas ou du papier gommĂ© ? Est-ce un bracelet d'or, un peigne parfumĂ© ? Non, — ce qu'on aime en vous, madame, c'est vous mĂȘme. La parure est une arme, et le bonheur suprĂȘme, AprĂšs qu'on a vaincu, c'est d'avoir dĂ©sarmĂ©. VII Tout est nu sur la terre, hormis l'hypocrisie ; Tout est nu dans les cieux, tout est nu dans la vie, Les tombeaux, les enfants et les divinitĂ©s. Tous les cƓurs vraiment beaux laissent voir leurs beautĂ©s Ainsi donc le hĂ©ros de cette comĂ©die Restera nu, madame, — et vous y consentez. VIII Un silence parfait rĂšgne dans cette histoire Sur les bras du jeune homme et sur ses pieds d'ivoire La naĂŻade aux yeux verts pleurait en le quittant. On entendait Ă  peine au fond de la baignoire Glisser l'eau fugitive, et d'instant en instant Les robinets d'airain chanter en s'Ă©gouttant. IX Le soleil se couchait ; — on Ă©tait en septembre Un triste mois chez nous, — mais un mois sans pareil Chez ces peuples dorĂ©s qu'a bĂ©nis le soleil. Hassan poussa du pied la porte de la chambre. Heureux homme !-il fumait de l'opium dans de l'ambre, Et vivant sans remords, il aimait le sommeil. X Bien qu'il ne s'Ă©levĂąt qu'Ă  quelques pieds de terre, Hassan Ă©tait peut-ĂȘtre un homme Ă  caractĂšre ; Il ne le montrait pas, n'en ayant pas besoin Sa petite mĂ©daille annonçait un bon coin. Il Ă©tait trĂšs bien pris ; — on eĂ»t dit que sa mĂšre L'avait fait tout petit pour le faire avec soin. XI Il Ă©tait indolent, et trĂšs opiniĂątre ; Bien cambrĂ©, bien lavĂ©, le visage olivĂątre, Des mains de patricien, — l'aspect fier et nerveux, La barbe et les sourcils trĂšs noirs, — un corps d'albĂątre. Ce qu'il avait de beau surtout, c'Ă©taient les yeux. Je ne vous dirai pas un mot de ses cheveux ; XII C'est une vanitĂ© qu'on rase en Tartarie. Ce pays-lĂ  pourtant n'Ă©tait pas sa patrie. Il Ă©tait renĂ©gat, — Français de nation, — Riche aujourd'hui, jadis chevalier d'industrie, Il avait dans la mer jetĂ© comme un haillon Son titre, sa famille et sa religion. XIII Il Ă©tait trĂšs joyeux, et pourtant trĂšs maussade. DĂ©testable voisin, — excellent camarade, ExtrĂȘmement futile, — et pourtant trĂšs posĂ©, Indignement naĂŻf, — et pourtant trĂšs blasĂ©, Horriblement sincĂšre, — et pourtant trĂšs rusĂ© Vous souvient-il, lecteur, de cette sĂ©rĂ©nade XIV Que don Juan, dĂ©guisĂ©, chante sous un balcon ? -Une mĂ©lancolique et piteuse chanson, Respirant la douleur, l'amour et la tristesse. Mais l'accompagnement parle d'un autre ton. Comme il est vif, joyeux ! avec quelle prestesse Il sautille !-On dirait que la chanson caresse XV Et couvre de langueur le perfide instrument, Tandis que l'air moqueur de l'accompagnement Tourne en dĂ©rision la chanson elle-mĂȘme, Et semble la railler d'aller si tristement Tout cela cependant fait un plaisir extrĂȘme. — C'est que tout en est vrai, — c'est qu'on trompe et XVI C'est qu'on pleure en riant ; — c'est qu'on est innocent Et coupable Ă  la fois ; — c'est qu'on se croit parjure Lorsqu'on n'est qu'abusĂ© ; c'est qu'on verse le sang Avec des mains sans tache, et que notre nature A de mal et de bien pĂ©tri sa crĂ©ature Tel est le monde, hĂ©las ! et tel Ă©tait Hassan. XVII C'Ă©tait un bon enfant dans la force du terme ; TrĂšs bon-et trĂšs enfant ; — mais quand il avait dit Je veux que cela soit , il Ă©tait comme un terme. Il changeait de dessein comme on change d'habit ; Mais il fallait toujours que le dernier se fĂźt. C'Ă©tait un ocĂ©an devenu terre ferme. XVIII Bizarrerie Ă©trange ! avec ses goĂ»ts changeants, Il ne pouvait souffrir rien d'extraordinaire Il n'aurait pas marchĂ© sur une mouche Ă  terre. Mais s'il l'avait trouvĂ©e Ă  dĂźner dans son verre, Il aurait assommĂ© quatre ou cinq de ses gens - Parlez aprĂšs cela des bons et des mĂ©chants ! XIX Venez aprĂšs cela crier d'un ton de maĂźtre Que c'est le cƓur humain qu'un auteur doit connaĂźtre ! Toujours le cƓur humain pour modĂšle et pour loi. Le cƓur humain de qui ? le cƓur humain de quoi ? Celui de mon voisin a sa maniĂšre d'ĂȘtre ; Mais morbleu ! comme lui, j'ai mon cƓur humain, moi. XX Cette vie est Ă  tous, et celle que je mĂšne, Quand le diable y serait, est une vie humaine. Alors, me dira-t-on, c'est vous que vous peignez, Vous ĂȘtes le hĂ©ros, vous vous mettez en scĂšne -Pas du tout, — cher lecteur, — je prends Ă  l'un le nez -À l'autre, le talon, — Ă  l'autre, — devinez. XXI En ce cas vous crĂ©ez un monstre, une chimĂšre, Vous faites un enfant qui n'aura point de pĂšre. -Point de pĂšre, grand Dieu ! quand, comme Trissotin J'en suis chez mon libraire accouchĂ© ce matin ! D'ailleurs is pater est quem nuptiae... j'espĂšre Que vous m'Ă©pargnerez de vous parler latin. XXII Consultez les experts, le moderne et l'antique ; On est, dit Brid'oison, toujours fils de quelqu'un . Que l'on fasse, aprĂšs tout, un enfant blond, ou brun, Pulmonique ou bossu, borgne ou paralytique, C'est dĂ©jĂ  trĂšs joli, quand on en a fait un ; Et le mien a pour lui qu'il n'est point historique. XXIII ConsidĂ©rez aussi que je n ai rien volĂ© A la BibliothĂšque ; — et bien que cette histoire Se passe en Orient, je n'en ai point parlĂ©. Il est vrai que, pour moi, je n'y suis point allĂ©. Mais c'est si grand, si loin !-Avec de la mĂ©moire On se tire de tout -allez voir pour y croire. XXIV Si d'un coup de pinceau je vous avais bĂąti Quelque ville aux toits bleus, quelque blanche mosquĂ©e, Quelque tirade en vers, d'or et d'argent plaquĂ©e, Quelque description de minarets flanquĂ©e, Avec l'horizon rouge et le ciel assorti, M'auriez-vous rĂ©pondu Vous en avez menti ? XXV Je vous dis tout cela, lecteur, pour qu'en Ă©change Vous me fassiez aussi quelque concession. J'ai peur que mon hĂ©ros ne vous paraisse Ă©trange ; Car l'Ă©trange, Ă  vrai dire, Ă©tait sa passion. Mais, madame, aprĂšs tout, je ne suis pas un ange. Et qui l'est ici-bas ?-Tartuffe a bien raison. XXVI Hassan Ă©tait un ĂȘtre impossible Ă  dĂ©crire. C'est en vain qu'avec lui je voudrais vous lier, Son cƓur est un logis qui n'a pas d'escalier. Ses intimes amis ne savaient trop qu'en dire. Parler est trop facile, et c'est trop long d'Ă©crire Ses secrets sentiments restaient sur l'oreiller. XXVII Il n'avait ni parents, ni guenon, ni maĂźtresse. Rien d'ordinaire en lui, — rien qui le rattachĂąt Au commun des martyrs, — pas un chien, pas un chat. Il faut cependant bien que je vous intĂ©resse A mon pauvre hĂ©ros. — Dire qu'il est pacha, C'est un moyen usĂ©, c'est une maladresse. XXVIII Dire qu'il est grognon, sombre et mystĂ©rieux, Ce n'est pas vrai d'abord, et c'est encor plus vieux. Dire qu'il me plaĂźt fort, cela n'importe guĂšre. C'est tout simple d'ailleurs, puisque je suis son pĂšre Dire qu'il est gentil comme un cƓur, c'est vulgaire. J'ai dĂ©jĂ  dit lĂ -haut qu'il avait de beaux yeux. XXIX Dire qu'il n'avait peur ni de Dieu ni du diable, C'est chanceux d'une part, et de l'autre immoral. Dire qu'il vous plaira, ce n'est pas vraisemblable. Ne rien dire du tout, cela vous est Ă©gal. Je me contente donc du seul terme passable Qui puisse l'excuser -c'est un original. XXX PlĂ»t Ă  Dieu, qui peut tout, que cela pĂ»t suffire A le justifier de ce que je vais dire ! Il le faut cependant, — le vrai seul est ma loi. Au fait, s'il agit mal, on pourrait rĂȘver pire. Ma foi, tant pis pour lui -je ne vois pas pourquoi Les sottises d'Hassan retomberaient sur moi. XXXI D'ailleurs on verra bien, si peu qu'on me connaisse, Que mon hĂ©ros de moi diffĂšre entiĂšrement. J'ai des prĂ©tentions Ă  la dĂ©licatesse ; Quand il m'est arrivĂ© d'avoir une maĂźtresse, Je me suis comportĂ© trĂšs pacifiquement. En honneur devant Dieu, je ne sais pas comment XXXII J'ai pu, tel que je suis, entamer cette histoire, Pleine, telle qu'elle est, d'une atrocitĂ© noire. C'est au point maintenant que je me sens tentĂ© De l'abandonner lĂ  pour ma plus grande gloire, Et que je brĂ»lerais mon Ɠuvre, en vĂ©ritĂ©, Si ce n'Ă©tait respect pour la postĂ©ritĂ©. XXXIII Je disais donc qu'Hassan Ă©tait natif de France ; Mais je ne disais pas par quelle extravagance Il en Ă©tait venu jusqu'Ă  croire, Ă  vingt ans, Qu'une femme ici-bas n'Ă©tait qu'un passe-temps. Quand il en rencontrait une Ă  sa convenance, S'il la cardait huit jours. c'Ă©tait dĂ©jĂ  longtemps. XXXIV On sent l'absurditĂ© d'un semblable systĂšme, Puisqu'il est avĂ©rĂ© que, lorsqu'on dit qu'on aime, On dit en mĂȘme temps qu'on aimera toujours, — Et qu'on n'a jamais vu ni rois ni troubadours Jurer Ă  leurs beautĂ©s de les aimer huit jours. Mais cet enfant gĂątĂ© ne vivait que de crĂšme XXXV Je sais bien, disait-il un jour qu'on en parlait, Que les trois quarts du temps ma crĂšme a le goĂ»t d'ailette Nous avons sur ce point un siĂšcle de vinaigre, OĂč c'est dĂ©jĂ  beaucoup que de trouver du lait Mais toute servitude en amour me dĂ©plaĂźt ; J'aimerais mieux. je crois, ĂȘtre le chien d'un nĂšgre, XXXVI Ou mourir sous le fouet d'un cheval rĂ©tif, Que de craindre une jupe et d'avoir pour maĂźtresse Un de ces beaux geĂŽliers, au regard attentif, Qui, d'un pas mesurĂ© marchant sur la souplesse Du haut de leurs yeux bleus vous promĂšnent en laisse Un bĂąton de noyer, au moins, c'est positif. XXXVII On connaĂźt son affaire, — on sait Ă  quoi s'attendre ; On se frotte le dos, — on s'y fait par degrĂ© Mais vivre ensorcelĂ© sous un ruban dorĂ© ! boire du lait sucrĂ© dans un maillot vert tendre ! N'avoir Ă  son cachot qu'un mur si dĂ©labrĂ©, Qu'on ne s'y saurait mĂȘme accrocher pour s'a pendre XXXVIII Ajoutez Ă  cela que, pour comble d'horreur, La femme la plus sĂšche et la moins malhonnĂȘte Au bout de mes huit jours trouvera dans sa tĂȘte, Ou dans quelque recoin oubliĂ© de son cƓur, Un amant qui jadis lui faisait plus d'honneur, Un cƓur plus expansif, une jambe mieux faite XXXIX Plus de douceur dans l'Ăąme ou de nerf dans les bras — Je rappelle au lecteur qu'ici comme lĂ -bas C'est mon hĂ©ros qui parle, et je mourrais de honte S'il croyait un instant que ce que je raconte, Ici plus que jamais, ne me rĂ©volte pas Or donc, disait Hassan, plus la rupture est prompte, XL Plus mes petits talents gardent de leur fraĂźcheur C'est la satiĂ©tĂ© qui calcule et qui pense. Tant qu'un grain d'amitiĂ© reste dans la balance. Le Souvenir souffrant s'attache Ă  l'espĂ©rance Comme un enfant malade aux lĂšvres de sa sƓur. L'esprit n'y voit pas clair avec les yeux du cƓur. XLI Le dĂ©goĂ»t, c'est la haine — et quel motif de haine Pourrais-je soulever ?— pourquoi m'en voudrait-on ? Une femme dira qu'elle pleure — et moi donc ! Je pleure horriblement ! — je me soutiens Ă  peine ; Que dis-je, malheureux ! il faut qu'on me soutienne. Je n'ose mĂȘme pas demander mon pardon. XLII Je me prive du corps, mais je conserve l'Ăąme. Il est vrai, dira-t-on, qu'il est plus d'une femme PrĂšs de qui l'on ne fait, avec un tel moyen, Que se priver de tout et ne conserver rien. Mais c'est un pur mensonge, un calembour infĂąme, Qui ne mordra jamais sur un homme de bien XLIII VoilĂ  ce que disait Hassan pour sa dĂ©fense. Bien entendu qu'alors tout se passait en France, Du temps que sur l'oreille il avait ce bonnet Qui fit Ă  son dĂ©part une si belle danse Par dessus les moulins. Du reste, s'il tenait A son raisonnement, c'est qu'il le comprenait. XLIV Bien qu'il traitĂąt l'amour d'aprĂšs un catĂ©chisme, Et qu'il mit tous ses soins Ă  dorer son sophisme, Hassan avait des nerfs qu'il ne pouvait railler. Chez lui la jouissance Ă©tait un paroxysme Vraiment inconcevable et fait pour effrayer Non pas qu'on l'entendit ni pleurer ni crier. — XLV Un lĂ©ger tremblement, — une pĂąleur extrĂȘme, — Une convulsion de la gorge un blasphĂšme, — Quelques mots sans raison balbutiĂ©s tout bas, C'est tout ce qu'on voyait sa maĂźtresse elle-mĂȘme N'en sentait rien, sinon qu'il restait dans ses bras Sans haleine et sans force, et ne rĂ©pondait pas. XLVI Mais Ă  cette bizarre et ridicule ivresse SuccĂ©dait d'ordinaire un tel enchantement Qu'il commençait d'abord par faire Ă  sa maĂźtresse Mille et un madrigaux, le tout trĂšs lourdement. Il devenait tout miel, tout sucre et tout caresse. Il eĂ»t communiĂ© dans un pareil moment. XLVII. Il n'existait alors secret ni confidence Qui pĂ»t y rĂ©sister. — Tout partait, tout roulait ; Tous les Ă©panchements du monde entraient en danse, Illusions, soucis, gloire, amour, espĂ©rance ; Jamais confessionnal ne vit de chapelet Comparable en longueur Ă  ceux qu'il dĂ©filait. XLVIII Ah ! c'est un grand malheur, quand on a le cƓur tendre, Que ce lien de fer que la nature a mis Entre l'Ăąme et le corps, ces frĂšres ennemis ! Ce qui m'Ă©tonne, moi, c'est que Dieu l'ait permis VoilĂ  le nƓud gordien qu'il fallait qu'Alexandre RompĂźt de son Ă©pĂ©e, et rĂ©duisit en cendre. XLIX L'Ăąme et le corps, hĂ©las ! ils iront deux Ă  deux, Tant que le monde ira, — pas Ă  pas, — cĂŽte Ă  cĂŽte, Comme s'en vont les vers classiques et les bƓufs. L'un disant Tu fais mal ! et l'autre C'est ta faute. Ah ! misĂ©rable hĂŽtesse, et plus misĂ©rable hĂŽte ! Ce n'est vraiment pas vrai que tout soit pour le mieux. L Et la preuve, lecteur, la preuve irrĂ©cusable Que ce monde est mauvais, c'est que pour y rester Il a fallu s'en faire un autre, et l'inventer Un autre !-monde Ă©trange, absurde, inhabitable, Et qui, pour valoir mieux que le seul vĂ©ritable, N'a pas mĂȘme un instant eu besoin d'exister LI Oui, oui, n'en doutez pas, c'est un plaisir perfide Que d'enivrer son Ăąme avec le vin des sens ; Que de baiser au front la voluptĂ© timide, Et de laisser tomber, comme la jeune Elfride. La clef d'or de son cƓur dans les eaux des torrents. Heureux celui qui met, dans de pareils moments, LII Comme ce vieux vizir qui gardait sa sultane, La lame de son sabre entre une femme et lui ! Heureux l'autel impur qui n'a pas de profane ! Heureux l'homme indolent pour qui tout est fini Quand le plaisir s'Ă©mousse, et que la courtisane N'a jamais vu pleurer aprĂšs qu'il avait ri ! LIII Ah ! l'abĂźme est si grand ! la pente est si glissante ! Une maĂźtresse aimĂ©e est si prĂšs d'une sƓur ! Elle vient si souvent, plaintive et caressante, Poser, en chuchotant, son cƓur sur votre cƓur ! L'homme est si faible alors ! la femme est si puissante ! Le chemin est si doux du plaisir au bonheur ! LIV Pauvres gens que nous tous !-Et celui qui se livre, De ce qu'il aura fait doit tĂŽt ou tard gĂ©mir ! La coupe est lĂ , brĂ»lante, — et celui qui s'enivre Doit rire de pitiĂ© s'il ne veut pas frĂ©mir ! VoilĂ  le train du monde, et ceux qui savent vivre Vous diront Ă  cela qu'il valait mieux dormir. LV Oui, dormir-et rĂȘver !-Ah ! que la vie est belle, Quand un rĂȘve divin fait sur sa nuditĂ© Pleuvoir les rayons d'or de son prisme enchantĂ© ! Frais comme la rosĂ©e, et fils du ciel comme elle ! Jeune oiseau de la nuit, qui, sans mouiller son aile, Voltige sur les mers de la rĂ©alitĂ© ! LVI Ah ! si la rĂȘverie Ă©tait toujours possible ! Et si le somnambule, en Ă©tendant la main, Ne trouvait pas toujours la nature inflexible Qui lui heurte le front contre un pilier d'airain ! Si l'on pouvait se faire une armure insensible ! Si l'on rassasiait l'amour comme la faim ! LVII Pourquoi Manon Lescaut, dĂšs la premiĂšre scĂšne, Est-elle si vivante et si vraiment humaine, Qu'il semble qu'on l'a vue et que c'est un portrait ? Et pourquoi l'HĂ©loĂŻse est-elle une ombre vaine, Qu'on aime sans y croire et que nul ne connaĂźt ? Ah ! rĂȘveurs, ah, rĂȘveurs, que vous avons-nous fait ? LVIII Pourquoi promenez-vous ces spectres de lumiĂšre Devant le rideau noir de nos nuits sans sommeil, Puisqu'il faut qu'ici-bas tout songe ait son rĂ©veil, Et puisque le dĂ©sir se sent clouĂ© sur terre, Comme un aigle blessĂ© qui meurt dans la poussiĂšre, L'aile ouverte, et les yeux fixĂ©s sur le soleil ? LIX Manon ! sphinx Ă©tonnants vĂ©ritable sirĂšne, CƓur trois fois fĂ©minin, ClĂ©opĂątre en paniers ! Quoi qu'on dise ou qu'on fasse, et bien qu'Ă  Sainte HĂ©lĂšne On ait trouvĂ© ton livre Ă©crit pour des portiers, Tu n'en es pas moins vraie, infĂąme, et ClĂ©omĂšne N'est pas digne, Ă  mon sens, de te baiser les pieds LX Tu m'amuses autant que Tiberge m'ennuie , Comme je crois en toi ! que je t'aime et te hais ! Quelle perversitĂ© ! quelle ardeur inouĂŻe Pour l'or et le plaisir ! Comme toute la vie Est dans tes moindres mots ! Ah ! folle que tu es. Comme je t'aimerais demain, si tu vivais ! LXI En vĂ©ritĂ©, lecteur, je crois que je radote. Si tout ce que je dis vient Ă  propos de botte, Comment goĂ»teras-tu ce que je dis de bon ? J'ai fait un hiatus indigne de pardon ; Je compte lĂ -dessus rĂ©diger une note. J'en suis donc Ă  te dire... oĂč diable en suis-je donc ? LXII M'y voilĂ . — Je disais qu'Hassan, prĂšs d'une femme, Était trĂšs expansif, — il voulait tout ou rien. Je confesse, pour moi, que je ne sais pas bien Comment on peut donner le corps sans donner l'Ăąme, L'un Ă©tant la fumĂ©e, et l'autre Ă©tant la flamme. Je ne sais pas non plus s'il Ă©tait bon chrĂ©tien ; LXIII Je ne sais mĂȘme pas quelle Ă©tait sa croyance, Ni quel secret si tendre il avait confiĂ©, Ni de quelle façon, quand il Ă©tait en France, Ses maĂźtresses d'un jour l'avaient mystifiĂ©, Ni ce qu'il en pensait, — ni quelle extravagance L'avait fait blasphĂ©mer l'amour et l'amitiĂ©, LXIV Mais enfin, certain soir qu'il ne savait que faire, Se trouvant mal en train vis-Ă -vis de son verre, Pour tuer un quart d'heure il prit monsieur Galland. Dieu voulut qu'il y vĂźt comme quoi le sultan Envoyait tous les jours une sultane en terre, Et ce fut lĂ -dessus qu'il se fit musulman . LXV Tous les premiers du mois, un juif aux mains crochues Amenait chez Hassan deux jeunes filles nues, Tous les derniers du mois on leur donnait un bain, Un dĂ©jeuner, un voile, un sequin dans la main, Et puis on les priait d'aller courir les rues. SystĂšme assurĂ©ment qui n'a rien d'inhumain LXVI C'Ă©tait ainsi qu'Hassan, quatre fois par semaine, Abandonnait son Ăąme au doux plaisir d'aimer. Ne sachant pas le turc, il se livrait sans peine À son aise en français il pouvait se pĂąmer. Le lendemain, bonsoir. — Une vieille Égyptienne Venait ouvrir la porte au maĂźtre, et la fermer. LXVII Ceci pourra sembler fort extraordinaire, Et j'en sais qui riront d'un systĂšme pareil. Mais il parait qu'Hassan se croyait, au contraire, L'homme le plus heureux qui fĂ»t sous le soleil. Ainsi donc, pour l'instant, lecteur, laissons-le faire. Le voilĂ , tel qu'il est, attendant le sommeil. LXVIII Le sommeil ne vint pas, — mais cette douce ivresse Qui semble ĂȘtre sa sƓur, ou plutĂŽt sa maĂźtresse ; Qui, sans fermer les yeux, ouvre l'Ăąme Ă  l'oubli ; Cette ivresse du cƓur, si douce Ă  la paresse Que, lorsqu'elle vous quitte, on croit qu'on a dormi ; PĂąle comme MorphĂ©e, et plus belle que lui. LXIX C'est le sommeil de l'Ăąme On se remue, on bĂąille, et cependant on dort. On se sent trĂšs bien vivre, et pourtant on est mort On ne parlerait pas d'amour, mais je prĂ©sume Que l'on serait capable, avec un peu d'effort... Je crois qu'une sottise est au bout de ma plume. LXX Avez-vous jamais vu, dans le creux d'un ravin, Un bon gros vieux faisan, qui se frotte le ventre, S'arrondir au soleil, et ronfler comme un chantre ? Tous les points de sa boule aspirent vers le centre. On dirait qu'il rumine, ou qu'il cuve du vin, Enfin, quoi qu'il en soit, c'est un Ă©tat divin. LXXI Lecteur, si tu t'en vas jamais en Terre sainte, Regarde sous tes pieds tu verras des heureux. Ce sont de vieux fumeurs qui dorment dans l'enceinte OĂč s'Ă©levait jadis la citĂ© des HĂ©breux. Ces gens-lĂ  savent seuls vivre et mourir sans plainte Ce sont des mendiants qu'on prendrait pour des dieux. LXXII Ils parlent rarement, — ils sont assis par terre, Nus, ou dĂ©guenillĂ©s, le front sur une pierre, N'ayant ni sou ni poche, et ne pensant Ă  rien. Ne les rĂ©veille pas ils t'appelleraient chien. Ne les Ă©crase pas ils te laisseraient faire. Ne les mĂ©prise pas car ils te valent bien. LXXIII C'est le point capital du mahomĂ©tanisme De mettre le bonheur dans la stupiditĂ©. Que n'en est-il ainsi dans le christianisme ! J'en citerais plus d'un qui l'aurait mĂ©ritĂ©, Et qui mourrait heureux sans s'en ĂȘtre doutĂ© ! Diable ! j'ai du malheur, — encore un barbarisme. LXXIV On dit mahomĂ©tisme, et j'en suis bien fĂąchĂ© . Il fallait me lever pour prendre un dictionnaire, Et j'avais fait mon vers avant d'avoir cherchĂ©. Je me suis retournĂ©, — ma plume Ă©tait par terre. J'avais marchĂ© dessus, — j'ai souillĂ©, de colĂšre Ma bougie et ma verve, et je me suis couchĂ©. LXXV Tu vois, ami lecteur, jusqu'oĂč va ma franchise Mon hĂ©ros est tout nu, moi je suis en chemise. Je pousse la candeur jusqu'Ă  t'entretenir D'un chagrin domestique. — OĂč voulais-je en venir ? Je suis comme EnĂ©as portant son pĂšre Anchise. LXXXVI ÉnĂ©as s'essoufflait, et marchait Ă  grands pas. Sa femme Ă  chaque instant demeurait en arriĂšre CrĂ©ĂŒse, disait-il, pourquoi ne viens-tu pas ? CrĂ©ĂŒse rĂ©pondait Je mets ma jarretiĂšre. -Mets-la donc, et suis-nous, rĂ©pondait ÉnĂ©as. Je vais, si tu ne viens, laisser tomber mon pĂšre. LXXVII Lecteur, nous allons voir si tu comprends ceci Anchise est mon poĂšme ; et ma femme CrĂ©ĂŒse Qui va toujours trainant en chemin. c'est ma muse Elle s'en va lĂ -bas quand je la crois ici. Une pierre l'arrĂȘte, un papillon l'amuse. Quand arriverons-nous si nous marchons ainsi ? LXXVIII EnĂ©as, d'une part, a besoin de sa femme. Sans elle, Ă  dire vrai, ce n'est qu'un corps sans Ăąme. Anchise, d'autre part, est horriblement lourd. Le troisiĂšme pĂ©ril, c'est que Troie est en flamme. Mais, dĂšs qu'Anchise grogne ou que sa femme court. CrĂ©as est forcĂ© de s'arrĂȘter tout - Chant premier PoĂšmes de Alfred de Musset Citations de Alfred de Musset donnemoi un peu de toi et je serai de taille donne-moi la main qu’on arrĂȘte le temps oui juste un instant, que toi et moi c’est peut-ĂȘtre maintenant que s’écrit notre histoire oui juste un instant, danse avec moi avant que la vie, nous file entre les doigts je veux t’entendre chanter, ohohohoh chante avec moi ohohoh je veux t Paroles de la chanson Juste toi et moi par Gloire Grace Tu m'as donnĂ© l'envie d'aller loin LĂ  oĂč je ne pensais jamais remonter la pente Tu m'as fait tellement de bien Et pour toi je suis prĂȘt Ă  changer mon comportement Je ne laisserai pas les erreurs du passĂ© dĂ©cider de mon futur Je dois avancer yeah Rien ne m'empĂȘchera d'y arriver Pour toi je donnerai tout ouuuhh Non ne me laisse pas 
 C'est juste toi et moi eh eh Juste toi et moi A tes cotĂ©s je ne crains aucun mal non non non Fini les pleurs, tu as essuyĂ© mes larmes C'est juste toi et moi eh eh Juste toi et moi Je te suis tu me guides On s'en va, je le crois Toi et moi on ira loin MĂȘme si ça prend du temps Je sais que tu m'entends Je sais que tu m'entends MĂȘme si ça prend du temps Je te fais confiance C'est dans tes bras que je me sens libre Dans tes parvis je veux vivre A tes cotĂ©s pour la vie Pour toi je me battrais jusqu'au bout ouuhh Ne me laisse pas 
 Ne me laisse pas aaah C'est juste toi et moi eh eh Juste toi et moi A tes cotĂ©s je ne crains aucun mal Fini les pleurs, tu as essuyĂ© mes larmes C'est juste toi et moi eh eh Juste toi et moi Je te suis tu me guides On s'en va, je le crois Toi et moi on ira loin C'est juste toi et moi Juste toi et moi A tes cotĂ©s je ne crains aucun mal Finir les pleurs, tu as essuyĂ©s mes larmes C'est juste toi et moi Juste toi et moi Je te suis tu me guides On s'en va, je le crois Toi et moi on ira loin Hey Salut Ă  tous. Moi c'est Maxime 18 ans ( pas tout de suite mais dans un mois donc bon ). J'habite Ă  Sisteron dans le Sud de la France. Je suis en Terminale STG dans un lycĂ©e que je peux de moins en moins blĂ©rer. LycĂ©e Paul ArĂ©ne. C'est ma dĂ©rniĂ©re annĂ©e, meme si j'ai pas le bac se sera ciao et sans regret. 8 ans ça suffit. Je suis fan de Mi LGDC Dawn CommunautĂ© De Vous Ă  NousPartagez AuteurMessageWycenInvitĂ©Sujet Demande ParticuliĂšre Dim 6 Jan - 1555 Bonjour je viens faire une demande assez particuliĂšreJe viens vous demander un petit service. Il y a eu un concours sur mon forum pour son anniversaire et le prix du gagnant est de voir l'histoire qu'elle a crĂ©e pour ce concours, postĂ© sur les partenariats de notre forum dont vous faĂźtes partis. Je voulais donc savoir si c'Ă©tait possible de postĂ© cette histoire sur ce d'avance ! Etoile du Griffon♩Krys♩Fonda Tyrannique & ChefMessages 559Date d'inscription 06/07/2012Localisation Sur mon ordi DFeuille de personnageRelations Sujet Re Demande ParticuliĂšre Dim 6 Jan - 1623 Bonjour Bien entendu, ta demande est acceptĂ©e, il est intĂ©ressant de faire des Ă©changes entre Forums _________________Spoiler WycenInvitĂ©Sujet Demande ParticuliĂšre Dim 6 Jan - 2018 Merci beaucoup ! Voici l'histoire gagnante et si vous aussi vous avez besoin d'un service mon forum est ouvert !-Alice ? Tu m’entends ? Alice ? Tu m’écoutes ? Qu’est-ce qu’il y a dans ce courrier, Alice ? Alice ?Mathieu secouait son amie autant qu’il pouvait, il voyait bien ses yeux se remplir de larmes, au fur et Ă  mesure qu’elle parcourait la lettre cachetĂ©e. Il lui arrivait de se comporter en enfant, et de bouder, ou de fondre en larme pour un rien, c’était ce qui la rendait attachante, c’était pourquoi il l’aimait, sans doute 
 Mais lĂ , elle n’y Ă©tait pour rien, et si elle se comportait ainsi, ce n’était pas a cause de son caractĂšre, elle Ă©tait triste, vraiment. Il se baissa pour ĂȘtre Ă  sa taille, vu qu’elle Ă©tait assise sur un banc, et l’étudia quelques secondes, avant de rĂ©agir. Il prit son amie dans ses bras, et la serra avec force, pour la rĂ©conforter. Des larmes vinrent foncer l’uniforme blanc du jeune garçon, il ne rĂ©agit pas. Il la relĂącha, lui Ă©bouriffa les cheveux et lui colla un baiser sur la vais aller chercher quelqu’un qui saura quoi faire 
 marmonna-t-il pour lui-mĂȘme. Il alla dans les dortoirs des filles, mais ne trouva aucune amie d’Alice, alors il descendit Ă  la salle commune. Elles y Ă©taient presque toutes, ces filles qu’il n’aimait pas du tout. Son amie Ă©tait 
 Pure, calme, pas artificielle, pas superficielle, et il se demandait comment elle pouvait apprĂ©cier des pĂ©tasses pareilles 
 Il tira une chaise, elles firent silence et l’observĂšrent toutes avec curiositĂ©. -Vous avez vu, sa lettre ?-La lettre de qui, Pierrot ?-Celle de votre amie, celle d’ ? Tu connais une Alice, Carla ?-Non, et toi, Pierrot, tu connais une Alice ?Il dĂ©testait qu’elles l’appellent Pierrot, ce surnom mesquin et ridicule, il ne savait pas oĂč elles l’avaient trouvĂ©, il savait juste que ça signifiait clown, en japonais, et vu qu’il n’avait pas l’air d’un clown 
 Il ne leur demandait pas, mais elles n’avaient pas dĂ» chercher bien loin. En plus d’ĂȘtre superficielles, ces filles Ă©taient toutes idiotes 
 -Votre amie, pour information 
-Alice n’est plus rien 
 Elle ne sert a rien, Alice est une arqua un sourcil, rĂ©frĂ©nant l’envie de la baffer, et sortit de la salle sous les moqueries Ă  peine dĂ©guisĂ©es des filles. Elles ne considĂ©raient plus Alice comme une amie ? Parfait, mais alors, vers qui se tourner ? Il Ă©tait vrai qu’elles Ă©taient peu gentilles, et qu’il Ă©tait remarquables qu’elles lui aient souris pendant six mois, mais leur comportement a toutes le rĂ©vulsait. C’était peut ĂȘtre pour ça que la jeune fille pleurait 
 Si elles ne peuvent rien pour moi, je n’ai plus qu’a allĂ© voir Eliott 
 »Mathieu n’était pas trĂšs emballĂ© par l’idĂ©e de se tourner vers le gosse de riche qui tourmentait son amie, avant de commencer Ă  lui donner des cours de maths, mais il n’y avait que lui qui pouvait lui venir en aide puisqu’Alice lui avait dit des choses que Mathieu ne savait pas 
Si Eliott enquiquinait Alice, c’était pour une des raisons les plus idiotes. Stupide au la vie d’Alice, il y avait beaucoup de choses bizarres 
 A commencer par un rang stupide de princesse » de second rang. Eliott, lui faisait partie du second rang, mais sa famille a dĂ©trĂŽnĂ© celle d’Alice pour des raisons que Mathieu ne connaissait pas. D’ailleurs, si Eliott n’adressait jamais la parole a Alice en l’appelant par son prĂ©nom, c’était a cause de cette mĂ©sentente. Apparemment, il n’avait rien contre elle 
Il passa par le parc, il savait qu’il y trouverait la personne qu’il cherchait. Ne s’apprĂ©ciant pas tous deux, ils avaient pris l’habitude de ne presque jamais s’appeler par leurs prĂ©noms respectifs. Mathieu appelait Eliott par son nom, Raven, et Eliott n’appelait pas Mathieu. Tout le monde Ă©tait tu peux venir s’il te plait ?-Toi, tu compte un jour m’adresser la parole autrement qu’en me manquant de respect ?-Ton pseudo-rang n’est rien pour moi, Raven, alors pour une fois, sois pas l’éternel connard que tu es, et suis -******, Eliott, tu veux pas arrĂȘter d’ĂȘtre conversation, juste cinq minutes dans ta vie ?-C’est pas comme ça que tu le persuaderas de te suivre, Mathieu, il est butĂ©, dis lui pourquoi t’es lĂ  
-Il est lĂ  parce que Grimm pĂšte encore un cĂąble, qu’il ne sait pas comment la calmer, et que ça concerne ? Il ..?-Non, justement. Ecoute, Pierrot, tu diras Ă  ta copine que je n’ai pas que ça Ă  foutre. Qu’elle se dĂ©***** un se pencha en avant, et chuchota pour que seul Mathieu l’ la rejoins dans sa chambre, dĂšs que je me dĂ©barrasse de Tom. Le blondinet tourna les talons et se dirigea vers le banc ou il avait laissĂ© Alice seule. Elle Ă©tait recroquevillĂ©e contre elle-mĂȘme, le menton sur les genoux, les yeux clos, et les joues rouges et trempĂ©es. Il lui prit la main, et l’aida Ă  se relever. Elle se laissa faire, et se traina pitoyablement derriĂšre lui, sans chercher Ă  lever les pieds. Il la fit rentrer dans sa chambre, et la fit asseoir sur son lit. Elle s’adossa au mur, ferma les yeux, et attendit. Il lui essuya consciencieusement les joues, enlevant le noir qui les colorait, et il rĂ©organisa un peu ses cheveux, qui Ă©taient tous emmĂȘlĂ©s, de nouveau. Elle attrapa le peigne sans convictions, et se dĂ©noua les cheveux. Lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir, il l’embrassa sur le front, et sortit doucement. Comme Mathieu l’avait fait, Eliott se posa Ă  genoux devant elle, et lui prit les qu’est-ce qui se passe ? Elle le regarda vaguement avant de lui tendre la Alice Grimm En raison de votre Ăąge approchant les quinze ans, et du fait que vous soyez seule hĂ©ritiĂšre de la seconde famille la plus puissante du pays, vous ĂȘtes invitĂ©e Ă  venir passer votre cĂ©rĂ©monie de maturation, qui fera de vous une hĂ©ritiĂšre digne, loyale et puissante, de la noble famille Grimm. Cette cĂ©rĂ©monie comportant elle-mĂȘme la totalitĂ© des cinq autres familles, vous n’ĂȘtes plus conviĂ©e Ă  cette fĂȘte, vous devez y venir. Vous prendrez le train, avec le fils du Seigneur Raven pour arriver Ă  leur chĂąteau, car, Ă©tant donnĂ© la discorde avec votre pĂšre, il a refusĂ© de vous faire rĂ©citer le psaume. Ce sera donc le duc de la premiĂšre famille qui vous fera l’honneur d’assister Ă  votre cĂ©rĂ©monie. Mon pĂšre ? DĂ©solĂ© pour te rends compte ? Je vais ĂȘtre humiliĂ©e en publique ! C’est ma faute si Chess est mort, c’est ton pĂšre qui l’a tuĂ©, et c’est lui qui prĂ©sidera la soirĂ©e ! Je ne supporterais pas de remarques dĂ©sobligeantes, je le sens vraiment mal, Eliott ! Sans rĂ©flĂ©chir, elle se jeta dans ses bras, et se remit Ă  pleurer. Il la calma tant qu’il put, murmurant des paroles rassurantes, telles que mĂȘme si ça doit pas beaucoup te rĂ©conforter, je serais lĂ  
 » oĂč au moins tu ne verras pas ton pĂšre 
 ». Elle avait les yeux gonflĂ©s, et ils la brĂ»laient. Elle comprends, pourquoi vous nous avez dĂ©trĂŽnĂ©s 
 Regarde le comportement de l’hĂ©ritiĂšre, a-t-elle la prestance d’une Grimm ? J’en doute, Alice est non, c’est normal que tu le vives mal, ça remonte a pas si longtemps, tu sais 
Il la cajola encore un petit moment, jusqu’à ce qu’elle a reprit du poil de la bĂȘte, et que son aplomb soit de moi au moins un sourire, je dois aller rejoindre Tom, il doit me chercher partout 
Elle lui dĂ©crocha un sourire, mĂȘme si ses yeux Ă©taient encore un peu rougis, et il sortit. AussitĂŽt qu’il la laissa seule, Mathieu dĂ©boula dans la piĂšce pour vĂ©rifier l’état de son sourit, en le voyant est plus douĂ© que moi, au final 
-Mais nan, c’est juste que je lui ai refilĂ© la lettre, et qu’il m’a dit des trucs rassurants, au sujet de tu sais quoi 
-Je comprends rien a ton histoire, tu fais la gueule a ta famille, mais pourquoi ?-J’ai une idĂ©e, allons manger, je te raconte tout lĂ  bas, je meurs de sourit, reconnaissant bien son amie, et ils se dirigĂšrent vers le rĂ©fectoire en papotant de tout et de y a plus aucune table Ă  deux, il va falloir qu’on s’installe sur une table Ă  grave, personne ne s’installera, depuis qu’elles m’ont jetĂ©s, je suis grave 
 Alors, tu m’explique ?-Ouais, mais d’abord, tu saisis le contexte ? C’était il y a huit mois, la famille Grimm Ă©tait encore la plus puissante. On possĂ©dait des terres, un bon patrimoine, du savoir, de la puissance 
 Et mon chien. Chess. Ce chien, mon pĂšre et moi y tenions beaucoup, et un jour, il y a eu une sorte d’accident. Chess est passĂ© 
-Ah mais ça m’a tout l’air d’une conversation passionnante, qui pourrait m’en apprendre 
 -Ah je t’en pris, Raven, ne te donne pas la peine de parler a des personnes aussi infĂ©rieur qu’Alice et de te rabaisser fixait son repas _ qu’elle avait massacrĂ© Ă  l’aide de sa petite cuillĂšre tandis qu’elle parlait _ avec un air horrifiĂ©. Elle n’aimait pas qu’on l’écoute parler, elle n’aimait pas qu’on la surprenne, et elle allait parler d’Eliott 
. -C’est trĂšs gentil de faire attention a moi, Mathieu. Ça le fait plaisir, de voir qu’on en est revenus a de meilleurs sourire malicieux jouait sur les lĂšvres d’Eliott, elle se borna Ă  tourner la tĂȘte pour le regarder avec un air on peut s’asseoir ? Le repas risquerait de refroidir 
- Vas-y 
Tom pris place Ă  cĂŽtĂ© d’elle, et Eliott a cĂŽtĂ© de Mathieu, qui marmonnait, en dĂ©coupant en fines lamelles de pauvres regarda discrĂštement son reflet dans le dos de sa cuillĂšre, et tenta d’apaiser le rougissement de ses joues. ContrĂŽlant assez bien son corps, par moment du moins, elle y parvint a peu prĂšs, de maniĂšre a ce qu’on pense qu’elle avait juste chaud. Elle Ă©tait juste terriblement ce que tu racontais au Pier
 A Mathieu, on t hocha la tĂȘte d’un air peu sur, puis gros, il y est passĂ© direct, et mon pĂšre m’en a voulus, parce qu’il faut comprendre que ce n’est que de ma faute. J’ai Ă©tĂ© idiote, et il a dĂ©cidĂ© que j’en faisais plus partie de la famille. Sauf que chez moi, je suis la seule hĂ©ritiĂšre. S’il n’y a pas d’hĂ©ritiers, il ne peut pas me renier 
 Alors il a dĂ©cidĂ© de m’envoyer ici 
-Grimm, si Chess est mort, c’est pas vraiment de ta faute, plutĂŽt de la notre. C’est nous qui l’avons provoquĂ©s, tout en sachant ce qu’on faisait, et ce qui se passerait. Ton pĂšre a tellement de rancune envers toi qu’il en vient Ă  presque se lier d’amitiĂ© avec ses ennemis mortels 
-Mouais, si tu le qui s’est rĂ©ellement passĂ©, c’est qu’on l’a provoquĂ©, et il est rentrĂ© dans notre !Alice plaqua ses mains sur ses oreilles, ferma les yeux et baissa la tĂȘte. Se rappeler de la mort de Chess ne l’aidait pas du tout, au contraire ! En plus, ils parlaient de choses que Mathieu devait comprendre de travers. Elle Ă©tait sure que si elle regardait son ami elle lirait de la pitiĂ© a son Ă©gard, et du dĂ©gout a l’égard d’Eliott. Puis, elle regarda ses mains, tremblantes, et fut saisie de rage. Tu es Alice. Alice Grimm, fille de la seconde famille. Tu te dois de te ressaisir, et de ne pas flancher face Ă  Eliott. Tu es forte, tu es puissante, et tu ne pleureras pas. »Elle releva la tĂȘte, et dĂ©fia Eliott du regard. Il parut presque flĂ©chir, sous l’intensitĂ© et la puissance de la colĂšre d’Alice. Il savait, qu’elle n’était pas dirigĂ©e contre lui, mais il ne pu s’empĂȘcher de se dire que si elle avait l’intention de lui faire du mal, elle y parviendrait sans mal 
 Il allait falloir la briefer un peu, une fois qu’elle serait capable d’avaler ce qu’il avait Ă  rougit, mais cette fois ci, ce n’était pas de la gĂȘne. Elle dĂ©testait qu’on lui donne des ordres, elle le regarda en fronçant les sourcils, et pinça les lĂšvres quand il se mit Ă  sourire moqueusement. Elle avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans l’idĂ©e qu’elle dĂ©cidait, et qu’elle donnait les ordres, alors le simple fait qu’on lui dise de manger l’ n’ai pas faim, Raven. -Je t’en pris Grimm, je ne suis pas stupide. roula des yeux, battit des paupiĂšres et se leva, pour dĂ©barrasser son plateau. Tom saisit son poignet, et la retint assise. Elle le fusilla du regard, mais lui avait le regard plongĂ© dans celui d’Eliott. Si ce n’était pas de lui que venait l’initiative, alors il fallait remonter Ă  la source 
 Si les yeux d’Alice Ă©taient Ă©quipĂ©s de fusils, l’aristo serait mort 
-Alice, je fais pas ça pour te faire chier, tu t’en doutes, alors sois gentille, mange. Il prit sa fourchette, se leva, se pencha au dessus de la table, et traça une ligne dans son assiette. Il rapatria la viande d’un cĂŽtĂ©, et les lĂ©gumes de l’autre, piocha une carotte, l’avala, et fixa la brune avec un air manges au moins les lĂ©gumes, s’il te le regarda, et commença Ă  manger, pour pouvoir rapidement dĂ©camper, les joues rouges, et les regards plantĂ©s dans celui d’Eliott, qui se rassit, amusĂ©. Elle reporta son attention sur l’assiette, et quand elle releva la tĂȘte, elle remarqua que Tom et son ami avaient Ă©changĂ©s de place. Elle piqua un fard, et se rabattit de nouveau sur son assiette. Tout ça sous l’Ɠil Ă©bahis de Mathieu qui n’avait jamais osĂ© dĂ©crĂ©ter quoi que ce soit, alors que lorsqu’Eliott le faisais, on lui obĂ©issait. Et ce n’était pas cette stupide histoire de rang, car tout autant que lui, Alice n’en avait fur et Ă  mesure qu’elle mangeait, il t’ajoutait discrĂštement des lĂ©gumes, et de la viande, dans le cĂŽtĂ© qu’elle devait manger. Elle Ă©tait si absorbĂ©e par ce qu’elle faisait, et le fait qu’elle fuie continuellement son regard, qu’elle ne vit mĂȘme pas qu’elle avait vidĂ© son assiette. - Mais 
Un ricanement fusa Ă  cĂŽtĂ© d’elle, elle tourna la tĂȘte et dĂ©couvrit que Tom, Mathieu et Eliott Ă©taient morts de rire, devant sa mine mis le temps, mais t’as mangĂ©, et t’as rien dis, en plus !-T’as tout foutus du mĂȘme cĂŽtĂ© !Elle lui envoya un coup de poing amical dans l’épaule, et adopta une moue boudeuse, ce qui n’eut que l’utilitĂ© de les faire rire encore normalement, vu qu’on est en vacance, on a le droit de trainer dans le jardin, et aux alentours de la forĂȘt. Ça vous intĂ©resse ?-Ouais !Alice regarda Mathieu avec Ă©tonnement, puis elle comprit ce qu’il ressentait. Avant qu’elle n’arrive, il Ă©tait exclu. Directement, elle avait Ă©tĂ© intĂ©ressĂ©e, par ce garçon solitaire, un peu parano, au dĂ©but, et qui souriait dĂšs qu’il le pouvait aux jolies filles. Quand elle avait reçut ses manuels, il l’avait aidĂ© a tout portĂ©, et lui avait proposĂ© de lui tenir compagnie, pour le premier repas. Tout sourire, il avait acceptĂ©, et avaient commencĂ©s Ă  discuter, en se rendant compte qu’ils avaient pleins de points communs. DĂ©jĂ , ils Ă©taient bruns. Ensuite, ils n’avaient aucuns amis. Pour finir, et ce n’était qu’un nombreux traits commun, ils avaient le sourire facile, et Ă©taient tout les deux trĂšs sociables. La paire idĂ©ale, quoi. Officiellement, il Ă©tait presque immĂ©diatement devenu son meilleur ami. Mais, lorsqu’elle avait eut des problĂšmes en maths, c’était vers Eliott qu’elle avait dĂ» se tourner, et il avait dĂ» se sentir rejetĂ©. Au moins, si on leur proposait a tous les deux, sans inclure Mathieu dans Alice, ça lui plaisait. Pour ça, qu’il s’était empressĂ© de rĂ©pondre hocha la tĂȘte, et suivit Tom et son ami jusqu’à la Je parie que t’es jamais venus ici, vises juste ! Et finalement, c’est pas mal comme endroit !Pendant que les garçons discutaient, et qu’Eliott allumait un feu, Alice alla s’adosser a un arbre. Elle attrapa au vol la couverture qu’on lui lançait, et s’emballa dedans. Trouvant l’idĂ©e intelligente, les trois garçons s’assirent Ă  cĂŽtĂ© d’elle, collĂ©s les quatre l’un contre l’autre, elle commençait Ă  avoir conversation qu’on ai pas de cartes 
Elle regarda son voisin de droite, celui qui l’avait forcĂ© Ă  manger ce qu’elle avait dans l’assiette, et fronça les ça ?-Vous savez jouer au poker ?- Si il pense Ă  ce que je pense qu’il pense, il finit dans le buisson, ok Mathieu ? penses Ă  quoi quand tu dis poker » ? Alice le regarda, la mine soupçonneuse, et quand il eut comprit lĂ  ou elle voulait en venir, il ! Je suis pas tordus a ce point ! Et puis, on aurait pas l’air conversation, si tu gagnais 
 -Je gagne jamais au poker 
 Je suis a des cartes ?- Va te 
-Alice, tu lui as tendu la perche, tu penses Ă  des trucs glauques, toi parfois 
-Eh ! Je te signale que c’est lui qu’a rĂ©pondu a la pseudo-perche. En plus, moi j’ai dit que s’il y pensait, je l’envoyais dans le buisson, j’ai pas dis que ça m’intĂ©ressait ! -C’est vrai ? C’est dommage ça 
-J’ai pas besoin de jouer au poker pour me foutre a poil 
Les trois garçons la fixĂšrent avec un air choquĂ©, comme si c’était trĂšs inattendus de sa part, profitant de l’idĂ©e qu’elle ai pour une fois le dessus, elle prit un air aguicheur, et se dĂ©barrassa rapidement de la couverture pour s’installer a califourchon sur son ami, qui avait perdu son sourire, contre un air visiblement surpris. Plus surpris, tu meurs, bah, Eliott, t’étais pas partant pour un strip-poker ?Il la fixa avec un air perdu, tandis qu’elle se rapprochait dangereusement. Les deux autres garçons Ă©taient muets de stupeur, face au renversement de situation. ******, je croyais pas Alice comme ça ! » Pensa Mathieu, et il avait raison. Elle Ă©tait peut ĂȘtre morte de rire intĂ©rieurement, mais si elle n’avait pas Ă©tĂ© gĂȘnĂ©e en leurs prĂ©sence, puis relĂąchĂ©e, et avec ça, ce sentiment d’adrĂ©naline, jamais elle n’aurait eu l’idĂ©e de ce petit jeu elle se demandait pourquoi il ne la repoussait pas. Ils Ă©taient censĂ©s se dĂ©tester, alors qu’elle Ă©tait a deux doigts de lui rouler un patin, lui la regardait juste comme si elle Ă©tait devenue folle. -Wh, Raven, tu verrais ta tĂȘte !Puis elle Ă©clata de rire, et se remit Ă  sa place, en pleurant presque. Mathieu soupirait presque de soulagement, retrouvant son amie, et bientĂŽt, Tom la rejoint. Eliott avait toujours l’air profondĂ©ment choquĂ©, qui finit mĂȘme par le dĂ©rider t’imaginerais plus coincĂ©e, tentant, vous auriez vu vos tronches !Ils souriaient tous les trois, mais quelque choses gĂȘnait Eliott, ça se voyait 
 Il l’attira contre lui, passa un bras autour de ses Ă©paules, et fit fi de ses demandes pour tu m’écrases 
 J’étouffe, je respire plus. Raven, s’tue plait, je meurs lĂ  
 Houhou ? Aille, tu m’écrases 
 ******, t’as d’la force ! MaĂŻeur, lĂąche-moi ! Fais gaffe hein, l’idĂ©e du buisson tiens toujours !-Moi aussi je t’aime les regards amusĂ©s des deux autres garçons, qui se mirent Ă  discuter d’autres choses, Eliott enfonça son index dans les cĂŽtes d’Alice qui se mit Ă  gigoter pour se dĂ©barrasser de son emprise, sans succĂšs, car il Ă©tait plus fort qu’elle. Pleurant presque de rire, elle le supplia d’arrĂȘter, ses mots avalĂ©s par sa toux, il la je suis dĂ©solĂ©e de m’ĂȘtre foutu de ta gueule, t’as dĂ» te poser des questions 
-Un peu ouais 
 M’enfin, ce n’est pas dĂ©plaisant d’avoir une jolie fille assise Ă  califourchon sur soi 
-Ah bon, y a une autre fille ici ? Un sourire moqueur se dessina sur les lĂšvres d’Eliott, Alice n’en revenait pas. Elle rĂ©ussissait Ă  le faire sourire ! Il avait de la fiĂšvre ? Il la retint de nouveau prisonniĂšre, et chuchota Ă  son oreille-Retires ce que tu viens de dire, ou je te lĂąche pas 
-D’accord, j’admets que je suis bien trop modeste, en vrai j’suis canon. Ça te va ?Il la lĂącha, et pinça les lĂšvres pour ne pas sourire, face Ă  la mimique boudeuse de la jeune bout d’un moment, a force de chahuts, et de rires, elle finit par bailler, mais refusa de partir . Elle ne savait pas quand ils seraient aussi souriants, tous les quatre, alors elle voulait profiter du moment au maximum .Elle finit d’ailleurs par s’endormir, et ne se rĂ©veilla que le lendemain matin, dans son lit . Elle regarda autour d’elle, avec un air profondĂ©ment dĂ©boussolĂ©, avant de se rappeler ou elle Ă©tait . Elle entendait trĂšs distinctement trois respirations a ses pieds, et regarda prĂšs du lit . La tĂȘte posĂ©e sur les mains, Eliott dormait, assis par terre, en appuis sur la couverture . Au sol, Mathieu et Tom, qui ronflaient eux aussi . Elle se retint de rire, et profita de l’instant pour les regarder de plus prĂšs .Elle n’avait jamais vraiment l’occasion de fixer Eliott, et en profita . Elle devait avouer que des trois, il Ă©tait le plus mignon . Et elle savait que Mathieu Ă©tait mignon 
 d’ailleurs, Tom n’était pas mal du tout non plus, mĂȘme si diffĂ©rent .Le premier, son ami depuis le dĂ©but, avait des yeux verts, mais vu qu’il avait les paupiĂšres fermĂ©es, elle ne pouvait que se les rappeler . Des cheveux bruns, mi-longs, et des traits enfantins . Le second, Tom, Ă©tait blond, mais elle ne se rappelait pas de la couleur de ses yeux . Pourtant elle se rappelait clairement l’avoir fusillĂ© du regard . Mais, bleu, verts ou bruns, elle ne se rappelait plus . Et Eliott avait des yeux bleus encore plus pĂ©tillants que les siens encore plus clair, ceux d’Alice Ă©taient lapis-lazuli, les siens Ă©taient bleu pur . Et impĂ©nĂ©trables, c’était agaçant 
 Quand a Eliott, il avait une allure Ă©trange, a vrai dire 
 Grand, un peu plus qu’elle, mais a quelques centimĂštres seulement, on voyait qu’il faisait pas mal de sport, et avait des traits 
 Un peu Ă©ffĂ©minĂ©s, mais qui restaient masculins . Des cheveux brun foncĂ©s, sans doute plus longs que les siens, raides . Elle les dĂ©visagea lentement, avant de sursauter, elle fixait le peu qu’elle voyait d’Eliott, sois une masse de cheveux bruns foncĂ©s s’éparpillant sur son front .-Profiter de notre sommeil pour nous reluquer, c’est dĂ©loyal, Grimm .***** ! Il Ă©tait rĂ©veillĂ© ! Elle rougis au maximum, mais fit mine de ne pas comprendre de quoi il parlait . Elle prit un air vexĂ©, et dĂ©clara d’une voix railleuse -Punaise, t’es vraiment narcissique en fait !-Ah ça va, je vais pas te tuer hein 
Elle enfouis son visage cramoisie sur le traversin, et dĂ©cida d’y rester .-Fais gaffe, tu vas t’étouffer 
-Si je meurs, je serais dĂ©barrassĂ©e des exercices de maths 
Un sourire malicieux joua sur les lĂšvres du garçon, pendant que Mathieu et Tom ouvraient les yeux .Un ricanement s’éleva, et c’était celui de deux personnes . Ah, Tom et Mathieu avaient entendus la conversation, et la gĂȘne d’Alice laissait croire qu’Eliott avait raison 
 L’ami de la jeune fille se dit que ce n’était pas forcĂ©ment plus mal que ça, et que de toute maniĂšre, elle ne risquait pas de trouver quelque choses d’intĂ©ressant a lui, ou a Tom . Vu le nombre de groupies qui bavaient sur Raven 
 Il rĂ©prima une bouffĂ©e de jalousie mal venue, et remit les pieds sur terre . *****, *****, ***** . » pensa-t-elle -Alice ne ferait jamais ça, voyons, tu devait avoir de la salade entre les dents 
-Mathieu, soit mignon, fait comme lui, avale de l’essence et suicide toi 
Nouveaux rires . Elle se sentait rĂ©ellement idiote, parce qu’ils dĂ©connaient sur son dos, et que mĂȘme si elle n’avait pas honte de son geste, aprĂšs tout, le peu de beaux garçons qu’il y avait dans cet Ă©tablissement, elle avait bien le droi de les regarder non ? -Au fait, qu’est-ce que vous foutez lĂ  ?! C’est MA chambre ! Et je me suis pas endormie lĂ , en plus 
-Bah, on s’est dit que tu aurais mal au dos, si tu dormais dans l’herbe, alors je t’ai portĂ© pour te ramener lĂ , et comme Mathieu s’inquiĂ©tait pour toi, Tom a proposer de rester lĂ , pour ĂȘtre sur que tu ne te rĂ©veillerai pas dans la nuit, ou que tu ne fasses pas de cauchemar 
 On a bien essayĂ© de te tenir la main, mais apparemment, ça t’intĂ©ressait pas .-En reprenant les mot de l’attardĂ©, il s’inquiĂ©tait, et il prĂ©fĂ©rait rester, et comme je tenait pas a te laisser seule avec le sociopathe, je suis restĂ© .-Pour connaitre la vĂ©ritĂ©, mieux vaut Ă©couter Mathieu .-Merci mec .-De rien .-Eh, c’est une rĂ©bellion ? Vous vous liguez contre moi, a trois ? Si c’est le cas, vous avez intĂ©rĂȘt a vite changer d’idĂ©e 
 Surtout toi, Raven, parce que je peux ĂȘtre une enquiquineuse finie 
-Je confirme 
 marmonna Mathieu, qui Ă©vita de justesse un oreiller lancĂ© afin de l’assommer . -Va te 
 Je te *****, Mathieu !Elle rougis, et dĂ©tourna encore une fois le regard . Eliott la saisis par le menton, et la fixa dans les yeux, sĂ©rieux, tout a coup .-Grimm, si tu dĂ©tournes le regard pour une simple moquerie, qu’est-ce que ce sera quand tu auras une famille a mener ? Faut affronter ses problĂšmes, c’est comme pour les maths .- Euh, ça a pas trop rapport lĂ  
-La ferme, tu affrontes le problĂšme, c’est tout .Il se releva, sans plus de cĂ©rĂ©monie, aprĂšs l’avoir lachĂ©e, elle bondit hors du lit, et lui saisit le poignet d’un air autoritaire .-Toi ! Va pas croire qu’a cause de cette idiotie, ou de ce stupide rang, tu sois autorisĂ© a me parler ainsi . Je reste une Grimm, et tu n’as aucunement le droit d’hausser le ton quand tu m’adresses la parole, je suis claire ?-Et bah voilĂ , tu vois quand tu veux, tu peux, suffit de raler un peu 
 Il lui Ă©bouriffa les cheveux avec un air moqueur, et elle fronça les sourcils .-Attends, tu te fous de moi lĂ , c’est ça ?-On ne peut plus 
Elle Ă©touffa un grognement, et le lacha . Mathieu et Tom s’étaient remis sur leurs deux jambes, elle adopta une mine boudeuse qui les fit sourire les trois, et s’assit sur son lit en croisant les bras .-Z’avez arrĂȘtĂ© de piailler autour du feu vers quelle heure a peu prĂšs ?-Chais pas, mais va falloir songer a manger plus, Grimm, t’es un poids plume, ça fait peur .-C’toi qui m’a ramenĂ© ?-Ça te pose un problĂšme ?-Pas que je sache, c’est toujours mieux que de dormir dans l’herbe, quoique ç’aurait pu ĂȘtre amusant . Ce qui serait amusant, maintenant, ce serait de me laisser aller me doucher 
 Aller, dehors 
Eliott lui sourit avec un air moqueur et satisfait, se disant surement que la leçon Ă©tait passĂ©e, et qu’elle avait compris ce qu’il disait, quand il disait qu’elle devait affronter ses problĂšmes 
Ils passĂšrent les journĂ©es suivantes ensembles, tous les quatre, ce qui changeait Ă©normĂ©ment a Mathieu, mais aussi a Alice, et a Eliott . Tom, lui, Ă©tait habituĂ©, a ĂȘtre entourĂ©, alors il n’avait pas plus de mal que ça .Vint ensuite le moment de faire les valises pour aller au domaine Raven . Alice Ă©tait stressĂ©e, et tremblante . Elle n’arrĂȘtait pas de se retourner, pour ĂȘtre sure que Mathieu Ă©tait toujours lĂ  . A bout d’un certains temps, il vint l’aider a plier les habits, et regarda avec un air amusĂ© les robes qu’elle fourrait dans son sac .-Depuis quand tu t’habilles comme une vraie fille ?-J’ai pas le choix, figure toi, ma mĂšre a dit Tu mettras tes pantalons quand tu reviendras en cour . »Elle fit la grimace, et en sortit une lĂ©gĂšre, pour le train . La plupart des toilettes Ă©taient bleus clair, parce que ça s’accordait trĂšs bien avec ses yeux . Elle avait pris le temps de tresser ses cheveux de maniĂšre habile, et y avait glissĂ© des rubans, qui laissaient quand mĂȘme quelques mĂšches brunes tomber en cascade . Elle avait juste rehaussĂ© ses yeux bleus d’une poudre dorĂ©e sur les paupiĂšres, ses onglĂ©es, ses mains, ses joues, ses yeux, ses cheveux, tout Ă©tait impeccable . Sauf qu’elle Ă©tait d’une humeur massacrante, stressĂ©e, elle n’arrĂȘtait pas de faire demi tour, de virevolter, de changer d’idĂ©e, d’avis, d’humeur .-Tiens, Alice en robe ? Elle se retourna et se planta devant Eliott avec un air mauvais .-Toi, tu fais un commentaire, tu passes le trajet dans la soute . - Nerveuse ?-Elle dit que nan, j’imagines qu’elle flippe 
- Je m’en doute 
-Z’auriez l’obligeance d’arrĂȘter de parler comme si j’étais pas lĂ  ?Elle se retourna, et força sur la valise pour la fermer . Elle tourna de nouveau les talons, et faillit s’étaler, de tout son long 
 Elle releva le bas de sa robe, pinça les lĂšvres, et envoya valser les chaussures noires a talons, qu’elle troqua contre de vieilles tennis grises dĂ©structurĂ©es, sous les regards moqueurs de ses camarades de classe . Elle attrapa les chaussures, qui gisaient au sol, abandonnĂ©es, les fourra dans un sac, et posa le tout au sol .-Bien, la voiture de Ma Dame est avancĂ©e .-C’est ça ouais 
Elle lui lança un regard suspicieux, et lacha ce qu’elle tenait pour se jeter sur son ami .-T’as interet a bosser hein, une semaine, ça peut tooout changer, alors tu fais pas la feignasse, tu bosses 
 Tu vas me manquer, Mathieu 
-Toi aussi, Alice, tu vas me manquer, toi aussi 
AprĂšs les aurevoirs, ils tournĂšrent vers le train, qui n’était pas encore partit, et allĂšrent s’installer dans un wagon vide .-Alice, il va sĂ©rieusement falloir que tu revoies ton oratoire 
 Tu parles comme n’importe quelle adolescente de ville, ça fais peur 
 -Je sais me tenir en publique, j’ai eu une bonne Ă©ducation, je te rappelle 
-Et, me frappe pas, parce que je l’ai jamais fait, lĂ  ou on va, le vouvoiement est de rigueur .-Pardon ?! Je ne te vouvoierais pas, j’y arriverais pas, tu te fous de ma gueule ? Euh, pardon
 Aurais-tu l’obligeance de cesser cette comĂ©die ?-Eh, Dante, ta Divine comĂ©die », je l’ai pas Ă©crite 
 -Dante, c’est trĂšs spirituel, Raven 
-Soit mignonne, quand on arrive, tu attends que je me sois dĂ©barrassĂ© des formalitĂ© pour gueuler, cet a dire, attends d’ĂȘtre en priver, pour te dĂ©fouler .Elle hocha la tĂȘte, d’un air mutique, et fixa ses pieds chaussĂ©s de vieilles tennis .-Et tu changeras de souliers, avant qu’on arrive ..?-Certainement 
Il lui releva la tĂȘte, et lui offrit un sourire tout a fait charmant .-Grimm, tu te prĂ©sentes aujourd’hui comme la protĂ©gĂ©e des Raven, demain, pour ta cĂ©rĂ©monie, et le reste de la semaine, je te promet qu’on part se pommer dans la forĂȘt .-SĂ©rieux ? Euh, je veux dire Promis ?-SĂ©rieux .Elle sourit, et fixa la fenĂȘtre avec un air dĂ©jĂ  moins mutique .-Ça me fais peur 
 J’ai peur d’arriver, en fait, j’ai peur qu’on me prenne pour 
 Je sais pas, l’idiote qui a tuĂ© sa K, Le dĂ©shonneur des Grimms, celle que le fils Raven a pris sous son aile, sans mauvais jeu de mots 
-Grimm, tu me fais confiance ? Personne ne pensera ce genre de choses de toi, quand on va descendre, tu vas sortir en tenant ma main, la tĂȘte haute, le menton relevĂ©, le dos droit, un sourire flottant sur les lĂšvres comme si on avait plaisantĂ© tout le trajet, tu vas sourire, avec un air doux, si, tu peux le faire, et si on te parle, tu inclines la tĂȘte, tu me regardes comme si je devais t’autoriser a rĂ©pondre 
 Mais tu regardes les gens avec un air supĂ©rieur, toujours . N’oublies pas qui tu es 
 D’ailleur, Ă©vites de trop ouvrir la bouche, parce que t’as tendance a dĂ©ployer des tĂ©sors de vulgaritĂ©, a force de cĂŽtoyer des gens 
 Vulgaire, va-t-on dire 
-D’accord .-VoilĂ , et tu ne t’éparpilles pas partout . Sois structurĂ©e, et calme . Ne bouge pas trop vite, si ça peut t’aider, cale ton pas sur le miens .Elle hocha la tĂȘte, il avait rĂ©ussis Ă  la faire stresser de nouveau, il fallait qu’elle retienne Papillonner des yeux, le fixer en mode groupiasse, incliner la tĂȘte, l’imiter, jouer la pĂ©tasse timide, se la boucler 
 Ah oui, il avait raison, elle Ă©tait assez vulgaire, quand mĂȘme 
-Bah, on va tester ça 
 Maintenant, le train s’est arrĂȘtĂ© 
Elle serra les dents, enleva ses tennis, remis les chaussures a talons sur lesquelles elle ne tenait pas debout, et aggripa fermement le bras d’Eliott . -Il y a du monde ?-Selon les dires des autres, tous les invitĂ©s prĂ©sents a ta cĂ©rĂ©monie de maturitĂ©, donc oui 
 Respire Alice, c’est des gens qui idolĂątrent ta famille, s’ils se jettent pas a tes pieds, je vais perdre dix euros 
-T’as pariĂ© que je me ridiculiserais ?!-Non, moi j’ai pariĂ© que tu t’emmĂȘlerai pas les crayon, si tu foire, tu me dois dix euros 
-T’as pariĂ© 
 Vous avez pariĂ© avec qui ?!-Avec Tom 
-Ok, nous sommes d’accord, si je le croise, seul, je l’étrangle 
Il sourit, poussa les battants, et descendit du wagon . Sur le quais de la gare, on distinguait clairement une silhouette droite, et bien tenue, qui contrastait avec le reste des habitants, mal soignĂ©s 
-Respire Grimm, t’as encore au moisn cinq minutes de voiture .-Oublies, j’me tire .-Non non non !Il la rattrapa par la taille tandis qu’elle se dĂ©filait et faisait demi tour, et l’attira a lui avec un sourire moqueur . Il lĂ cha sa main pour lui entourer les Ă©paules, avec un air nonchalant, et la força a marcher jusqu’à la voiture .-Le carosse » de Ma Dame est avancĂ© 
- Il me revient que j’ai oubliĂ© une veste a laquelle je tenais Ă©normĂ©ment, dans notre compartiment, je vous serais grĂšs de m’attendre, tandis que je pars la chercher 
-Il me semble que tu es arrivĂ© dans le train sans veste 
-Et bien, je vais retourner a l’acadĂ©mie pour la rĂ©cupĂ©rer 
Au lieu de discuter, il la poussa Ă  l’arriĂšre de la voiture, et enclencha la sĂ©curitĂ© de la porte, au cas ou elle ne tente une escapade forcĂ©e . -Ça va aller, je ne suis pas non plus stupide au point de me jeter par la portiĂšre .-Les Grimms ont un sens assez aigus de la fuite, Alice 
Elle fusilla du regard le conducteur .-Tom ?!-Ouais ?-T’as de la chance d’ĂȘtre au volant, tu serais mort, sinon 
 J’ai l’autorisation de le tutoyer lui hein ? Enfin, n’est-ce pas 
 Eliott ?Un ricanement se fit entendre Ă  l’avant, et Alice broya la main d’Eliott pour ne pas Ă©trangler Tom .Elle regarda les paysages, bailla, remis en ordre sa coiffure et son maquillage, et eu a peine le temps de souffler que les cinq minutes Ă©taient passĂ©es, et qu’ils arrivaient au domaine des Ravens .-Bienvenue Ă  la maison, Eliott .-T’es chez toi aussi, Tom 
 Et Grimm, pour une semaine 
-J’imagines que t
 Vous connaissez la rĂ©ponse 
-Je me doutes 
-C’est marrant de te voir le vouvoyer, sachant que tu es bien plus classĂ©e que moi, et que je le tutoie . Et surtout, qu’il n’y a pas deux jours, tu lui a refais une leçon de morale sur ta supĂ©rioritĂ© 
 -Tom, je serais toi, je la fermerai, elle a l’intention de te coller jusqu’à ce que vous soyez seuls tous les deux, pour t’éviscerer, et te pendre avec tes boyaux 
-Tu m’en veux a ce point ?-A ce point, ouais, et rien que pour pas devoir dix euros a Ell
 A 
C omment on doit s’appeler en fait ?-Ah *****, j’en ai aucune idĂ©e 
-Seigneur Raven, ça fera l’affaire, j’imagines 
 Ricana Tom .-Tu dis Eliott, ou Raven . Mais principalement Eliott, pour qu’on voit qu’on est plus ou moins proche, mais qu’on n’en a pas rien a carrer, des formes .-Ah ouais 
 Bref, rien que pour pas lui devoir dix euros, j’vais me comporter 
 Comme quelqu’un de mon rang, Paf ! Dans le 
 Mince, Argh, faut que je me taise 
Pendant qu’Eliott soupirait, dĂ©couragĂ©, Alice s’appliquait a se taire, mimant le geste de se fermer la bouche, et de jeter la clĂ© .-On est arrivĂ©s .-J’ai oubliĂ© ma veste a l’acadĂ©mie, je peux pas sortir sans veste !Avec un sourire amusĂ©, Eliott enleva sa propre veste pour la poser sur ls Ă©paules d’Alice .-C’est de la pure mise en scĂšne, Grimm, alors laisse la lĂ , ça pourrait faire genre 
-Ouais, et on va se rouler un patin aussi, pour faire genre 
-L’idĂ©e est tentante, mais je me ferai Ă©triper, ce serai 
 DĂ©solant 
Elle fronça le nez, et descendit en premiĂšre, il poussa la portiĂšre, la referma, et la prit par la taille pour se diriger dans l’allĂ©e . Les chuchotis allĂšrent bon train, tandis qu’elle essayait tantĂŽt de regarder les gens en souriant, tantĂŽt de papilloner des yeux en reardant Eliott .Elle reconnut quelques visages familiers, et dĂ» s’adonner au jeu des sourires, des prĂ©sentations, ou juste des iformations .-Oh, miss Alice, vous avez grandit ! Qui aurait crut qu’une Grimm viendrait passer sa cĂ©rĂ©monie de maturitĂ© au domaine des Ravens ?! Certainement pas moi en tout cas ! Auriez vous vu votre pĂšre ?-Oh, je suis navrĂ©e miss Sally, je ne l’ai pas croisĂ© depuis il y a six mois 
-Ah oui, l’incident 
 DĂ©solĂ©e pour vous 
 Mais je suis heureuse que vous vous rappeliez de moi 
-Alice, il faudrait voir a avancer, Tom est dĂ©jĂ  a l’autre bout du chemin .Elle baissa humblement la tĂȘte, le remerciant intĂ©rieurement de la dĂ©livrer de cette femme, et fit rougir ses joues .-Je ne peux qu’acquiescer, nous n’avons qu’a le rejoindre 
 Encore merci, et bonne journĂ©e !-Tu te dĂ©mordes bien 
Chuchota Eliott quand la femme fut partie .-Oh Mademoiselle Grimm !-Lady Shizuka !-Vous avez fiĂšre allure, Alice 
 Eliott, c’est vous qui l’accompagnez ?-Oui, Sarah, J’éssaie de me frayer un chemin parmis la foule d’amis venus la saluer, pour l’accompagner a ses appartements 
-Pas de problĂšme, venez donc par lĂ , jeunes gens 
 Elle se composa une mine interessĂ©e, et fit mine de parler, de sorte que personne ne vienne l’interrompre .-Alors les relations entre nos deux familles ennemies sont redevenues moins tendues 
-N’en soyez pas si sure, Lady Sarah, si j’accompagne ma 
 Camarade, ce n’est que par pure formalitĂ© 
-Eliott, mon garçon, je vous connais bien, ce regard n’est pas aussi professionnel que le miens 
 Les deux vieux sont sans doute toujours en conflit, mais vous avez l’air plus clairvoyants, et plus intelligents 
 Les deux familles maitresses se doivent de se rĂ©concilier 
Alice lança un sourire a Eliott, un sourire que seul la jeune femme japonaise, et lui, pouvaient apercevoir, et qui en disait long sur ce qu’elle pensait .-DĂ©solĂ©e, ça m’a Ă©chappĂ©, mais cette comĂ©die me fatigue, je ne vois pas l’utilitĂ© de sourire, et de faire des courbettes, s’il faut, hors regards papillonnants, expliquer a tout le monde a quel point l’entente est difficile 
-Alice, on a pas le choix 
 Vous m’éxcuserez, Sarah, je vous remercie pour la protection » apportĂ©e, nous allons continuer seuls 
Lady Shizuka s’arrĂȘta, lui sourit, et fit demi tour en inclinant la tĂȘte . Eliott poussa la porte, et la referma derriĂšre lui . Il poussa Alice contre le mur, et posa ses mains sur le mur de maniĂšre a ĂȘtre au dessus d’elle .-*****, Alice, tu pourrais pas la fermer ?! Si t’agis comme une bourge devant les autres, ils y croient, mais Sarah, elle n’est pas idiote, et elle va rĂ©pĂ©ter ça a qui veut l’entendre, alors sois mignonne, ferme la .-Je TE demande pardon ?! Depuis quand TU emploies ce genre de propos contre moi ?! Je te signale que si tu ne m’avais pas retenue, je serais loin ! Alors tu l’as un peu cherchĂ© hein !-Alice ! Calmes toi, abrutie ! T’es idiote ou quoi ?!Elle le fixa avec une lueur mauvaise du fond du regard .-RĂ©pĂšte ce que tu viens de dire !-Tu es une idiote, Alice .Il avait dit ça calmement, comme si le fait de faire du mal a Alice ne lui faisait rien . Elle bouillait sur place, et s’était pris une gifle intĂ©rieur trĂšs douloureuse .Elle leva la main, paume tendue, et se sentit happĂ©e en arriĂšre avant d’avoir rĂ©ussis a toucher Eliott . Elle l’avait manquĂ© de quelques centimĂštres a peine . Et la gifle avait faillit l’atteindre .-Alice, arrĂȘte !-Lache moi, Tom ! Laisse le se comporter en homme, si je veux lui en coller une, il est assez grand pour se dĂ©fendre !-Non Alice, c’est pas exactement ça 
 Eliott ?- J’imagines que si on lui dit pas, son pĂšre ne lui dira pas .Tom la retenait fermement, en l’aggripant au niveau des coudes seulement . Elle se dĂ©battit violement pour qu’il la lache, mais ne parviens qu’a se fatiguer . -ArrĂȘte de t’énerver, Alice, tu vas t’épuiser .-Lache moi !Ses yeux se remplissaient de larmes, de rage, parce qu’elle ne parvenait pas a se libĂ©rer, et aussi a cause de ce qu’Eliott lui avait dit . Il fallait avouer que ce genre de choses fait mal . LĂ , seulement, il la lacha, elle lutta pour ne pas s’écraser par terre, et prĂ©server un minimum d’équilibre .-Alice . Calme toi, tu veux ?-Aurais tu l’obligeances de fermer ta gueule ?!Elle avait peut ĂȘtre criĂ© un peu fort, certes, mais au moins, si elle ne pouvait pas y mettre les mains, elle y mettais du cƓur . Elle leur tourna le dos, le temps de faire sĂ©cher ses yeux, et se retourna, les yeux emplis de haine .-Raven, dis a ton sous fifre, que la prochaine fois qu’il me touche, je le fracasse . Ensuite, je rĂ©pĂšte, tu ne me parles pas comme ça . Si t’as besoin de te sentir supĂ©rieur, dis le, je vouvoie des cons, ça me changerais pas d’en vouvoyer un de plus, mais n’imagines pas que je sois de l’une des familles de sous catĂ©gorie qui se courbe devant ta belle gueule . Ce n’est pas le cas, ce ne le sera jamais, c’est bien clair ?Eliott la regardait, calmement, passivement, tandis qu’elle calmait ses nerfs a lui hurler dessus .-C’est bon, Mademoiselle je suis au dessus de tout le monde, t’es calmĂ©e ?Il Ă©tait un peu blasĂ© par son comportement de gamine, parce qu’il savait, qu’elle avait du mal a supporter tout ça, et qu’il n’était pas fonciĂšrement gentil, mais il fallait la faire taire, et il fallait qu’il puisse lui montrer ce qu’il avait a lui montrer . Il savait aussi que son commentaire Ă©tait plus que mĂ©chant, et qu’il avait dĂ» la blesser, mais il n’avait pas le choix . Il s’approcha de la jeune fille, qui Ă©tait, ça se voyait, a deux doigts de fondre en larme, et l’enlaça maladroitement .-Vas y, ne te retiens pas, tu peux pleurer devant moi, tu l’as dĂ©jĂ  fais, ça ne me dĂ©ranges pas 
-Tais 
 Toi .Elle resta debout, bras balants, et fondit en larmes, le visage appuyĂ© contre son Ă©paule .Il avait raison, elle avait dĂ©jĂ  pleurĂ© devant lui . Elle s’en rappelait assez distinctement, et lui encore plus . Parce qu’il Ă©tait lĂ , le jour ou tout est partit en cacahuĂštes 
Elle lançait le plus possible Chess a l’assaut de Nyx . Mais la K. des Ravens Ă©tait encore plus puissante que sa krĂ©ature a elle . Elle avait finit par triompher . -Vas y, Nyx, achĂšve le . La K, une louve croisĂ©e avec un guepard, un lion, et un poulet, avait une fourrure blanche qui reflĂ©tait chaque parcĂšle de lumiĂšre, lorsqu’il faisait nuit . Chess Ă©tait un cheval, un Ă©talons blanc, qui avait des yeux taillĂ©s dans du saphir . Un cavalier d’échiquier 
 Et Nyx, en abbatant sa patte, l’avait presque broyĂ© .-Chess !Lorsque sa K avait Ă©tĂ© frappĂ©e, la douleur pshysique avait Ă©tĂ© si grande qu’elle Ă©tait tombĂ© a la renverse, et c’était Eliott qui l’avait rattrapĂ©, avant que sa tĂȘte n’heurte le sol . DĂ©jĂ  que son pĂšre et lui ne se parlaient plus, mais le Seigneur de Raven aurait aimĂ© voir la petite Grimm mourir, car sans hĂ©ritier, le pouvoir leur revenait de droit . Son fils, n’étant pas aussi tordus, avait foncĂ©, et avait atterit juste . Comme son pĂšre avait refusĂ© de lui parler aprĂšs ça, il s’était lui-mĂȘme occupĂ© d’Alice, le temps qu’elle se rĂ©veille . Il l’avait allongĂ©e sur l’un des nombreux canapĂ©s que contenait la bibliothĂšque, et avait attendus son rĂ©veil .Quand elle avait ouvert les yeux, sa tĂȘte Ă©tait posĂ©e contre les genoux d’Eliott . Elle savait qu’il la haĂŻssait, il savait que c’était rĂ©ciproque . Elle avait relevĂ© la tĂȘte tellement vite qu’elle Ă©tait tombĂ©e en arriĂšre par la suite, avant de se relever rapidement, de nouveau, et de courir Ă  la terrasse . DĂšs qu’elle s’était levĂ©e, il la suivit, pour l’empecher de regarder par le balcon, mais c’était trop tard, elle Ă©tait dĂ©jĂ  penchĂ©e en avant . Il la tira en arriĂšre, pendant qu’elle se laissait tomber sur le sol .-Grimm ! Qu’est-ce qui te prends de courir, alors que tu viens de tomber dans les pommes, t’es idiote ou quoi ?! -Raven ! Je te signale que vu mon rang comparĂ© au tiens, tu me dois le respect, alors lache moi, et laisse moi voir ce que je veux voir .-Comme vous voudrez, majestĂ© 
Il Ă©tait vexĂ©, et commençait a se dire qu’il aurait mieux fait de la laisser s’exploser le crane . Il n’aimait pas qu’on le rabaisse, alors qu’une Grimm lui rappel qui il Ă©tait 
 il la lacha, et la laissa regarder le sol .-Chess !Un cris fusa, elle hurla . Il la retint, la tira en arriĂšre, et l’envoya valser dans la bibliothĂšque avant de fermer la porte fenĂȘtre et les volets .-Stop, Grimm ! Ça va aller !Elle le regarda, horrifiĂ©e, et se figea . Il s’approcha, et lui pris maladroitement la main . Ç’allait ĂȘtre compliquĂ©, de rassurer une fille qu’il n’aimait pas du tout .-Ils ont ! Vous avez ! Ils 
Elle fondit en larme, alors il la poussa doucement, pour la faire s’asseoir sur le canapĂ©, pendant qu’elle se mettait Ă  pleurer. Maladroitement, il la prit dans ses bras, et la cajola jusqu’à ce qu’elle s’endorme.~-C’est dĂ©gueulasse, ce que tu me sais, Grimm, je sais. DĂ©solĂ©. Vraiment, je ne le pensais ?-Grimm, je te le jure. Je peux t’expliquer pourquoi quand tu es en colĂšre tu ne dois surtout pas lever la mais sur moi, ou sur Tom ?- Je ne sais pas trop, j’ai peut de me faire arnaquer 
-Tu me fais confiance ?-J’imagine 
Il lui prit la main, et l’emmena plus loin, prĂšs des barbecues, qui, laissĂ©s a l’abandon avaient servis de table de chimie a ne te mets pas a hurler. D’accord ?Elle hocha la tĂȘte; peu assurĂ©e, et le regarda. Il tendit la main, comme s’il voulait qu’elle la prenne, et, paume tendue, fit courir le long de son bras, de gigantesques prends ma te fous de ma gueule ?!-Bien sur que non !Elle lui lança un regard aigus, et lui rĂ©pondit par un sourire moqueur, elle savait ce qu’il pensait, elle savait qu’il se disait qu’elle avait peur, elle posa sa main sur la sienne. Les flammes lĂ©chĂšrent d’abord ses avant bras, avant de se rĂ©tracter, elle eut beau ne pas bouger, celles-ci refusaient de revenir sur ?!-Bah, c’est facile. Eux choses, la premiĂšre, je les maitrise, mon but n’étant pas de te carboniser 
 La seconde, encore mieux, mĂȘme si je voulais, je n’y parviendrais pas, regardes 
Il prit sa main, et devant un verre d’eau, la Vas-y, essaie de me la balancer dessus, le regarda, amusĂ©e, et secoua la main comme une gamine, avant de fermer les yeux, Ă  cause du soleil. Quand elle les rouvrit, Eliott Ă©tait sec, mais Tom soufflait sur ses mĂšches trempĂ©es avec un air surpris, comme si ce n’était pas Ă  lui de se prendre l’ verre Ă©tait tu 
.-Tu cales maintenant, pourquoi c’était vous les numĂ©ros un, et pourquoi si tu me claques, je suis dans la ***** ?Elle hocha faiblement la tĂȘte, et le regarda avec un air amusĂ©, contente de la dĂ©couverte du jour. Un peu secouĂ©, peut ĂȘtre 
 Il lui Ă©bouriffa les cheveux, et se retourna. Une mine embĂȘtĂ©e se dessina sur son visage. Alice, elle fixait ses mains avec ?-Ouais ?Elle releva la tĂȘte elle aussi, et pinça les lĂšvres, avant de se redresser, de prendre un air embĂȘtĂ©, et timide, et de fixer les trois enfants des trois autres grandes familles. Dans le tas, il y avait Catherine, le vent, une jolie pĂ©tasse comme on en fait pas Amaryllis, la terre. RĂ©servĂ©e, peu sure d’elle, la jeune fille de la derniĂšre l’enfant de la quatriĂšme famille, qui ne servait strictement Ă  rien, et qui Ă©tait lĂ , seulement pour l’ bien, nous constatons avec joie que miss Grimm a fait la rĂ©cente dĂ©couverte de ses dons, a dĂ©faut d’avoir su protĂ©ger Chess, et qu’elle est suffisamment proche de vous, pour vous tutoyer 
 Et qu’elle a un langage rĂ©ellement ? Ce n’est pas Ă  moi qu’elle s’adressait, mais a exactement 
 Nous vous croyons tous les trois, n’est-ce pas Amaryllis ? N’est-ce pas, l’autre ?-Fous lui la paix, Catherine, elle est plus haut placĂ© que toi, tu lui dois le a perdu sa K ! Elle est minable !Alice s’avança Ă  grands pas furieux, et se pointa devant la blondasse qui la toisait avec je ne m’abaisserais au rang minable, car je te serais toujours supĂ©rieur, vois-tu ? Tes parents doivent avoir honte de toi, ta famille ne dois rĂȘver que de te renier, alors ne me fais pas passer pour une faible, parce que ce que je vois quand je te regarde, ou quand je regarde ceux qui te fixent, c’est de la pitiĂ©. Catherine, la fille qui ne savait pas se dĂ©merder sans son groupes de serviteurs 
 La fille incapable de sourire, ou juste, la pĂ©tasse qui se croyait supĂ©rieur aux autres. Tu n’es qu’un troisiĂšme rang, tu ne connaĂźtras jamais l’honneur d’ĂȘtre respectĂ©e, et crois moi, ça vaut mieux les regardait avec un air mi amusĂ© mi embĂȘtĂ©, il tira Alice par le bras, elle ça Alice, elle va aller se plaindre a mon pĂšre 
-Rappelles moi c’est quand qu’on se tire ..?-Ce soir, tu racontes ta vie Ă  des gens, pour la cĂ©rĂ©monie. Demain on dĂ©jeune, et on se donc tu peux me la montrer, ma chambre ?- Allez-y faites comme si on n’était pas lĂ  !-T’inquiĂšte pas, c’est ce qu’on fait 
 Tu montes, Alice ?Il lui ouvrit la porte et la fit entrer Ă  l’intĂ©rieur. Elle alla se poser sur le lit, et lui, tira une chaise d’un bureau pour s’asseoir en face d’ j’ai gĂ©rĂ© ? Je me dĂ©***** bien ?-Oui, bon, Catherine est une 
 Bref, et l’idĂ©e de nous voir rĂ©concilier les deux familles la met en rage, parce que si nous nous entredĂ©truisons, elle aura la premiĂšre place 
 Tu comprends ?-Bah ouais, je comprends aussi que je ne l’aime pas du tout, et que cohabiter va ĂȘtre chaud 
-En revanche, tu devrais porter plus d’attention a ton langage, en privĂ© comme en publique, si tu y fais attention, tu auras moins de difficultĂ©s 
-D’accord, je vais essayer de remettre ça d’ bon je te laisse, tu devrais dormir un peu 
 Je viendrais te chercher ce soir 
Il ferma la porte, alors elle se glissa sous les couvertures. La lumiĂšre du jour ne la dĂ©rangea pas, elle ronfla comme un sonneur jusqu’à environs dix neuf heures. Eliott rentra car elle ne entendait pas frapper a la porte, et dĂ» la secouer pour la ?-Mmh ?-Debout, t’as qu’une demie heure pour te prĂ©parer 
-Mmh 
Comme elle ne l’écoutait pas, il la fit s’asseoir et la regarda un moment avant de s’emparer des pinces posĂ©es sur la table de chevet. Il remit sa coiffure en ordre, la remontant un peu, pour ne pas qu’elle a l’air de ne pas s’ĂȘtre peignĂ©e, et la tira en avant pour qu’elle se je sais que t’es crevĂ©e, mais fais un effort, va te changer, je t’attends se dirigea dans la salle de bain pour enfiler une autre robe. Plus cintrĂ©e, et qui faisait plus adulte. Blanche, avec des manches amples, qui couvraient ses mains lorsque ses bras restaient ballants, et le jupon, assez fournis, s’arrĂȘtait dessous ses genoux. Elle remit en ordre son maigre maquillage, et sortit de la salle de On y va ?Elle hocha la tĂȘte, avec un air maussade, avant de faire demi tour, et de foncer dans la salle de bain. Faiblarde, elle sortit de la valise une paire de boucle d’oreilles en cristal et en argent, et les attacha Ă  ses oreilles. Pas qu’elle veuille ĂȘtre plus jolie que la moyenne ou autre, mais ces boucles appartenaient a sa mĂšre, alors elle avait tout intĂ©rĂȘt Ă  les porter. Elle se baissa, et fit sortir une parure de cristal, toujours, qu’elle attacha Ă  son cou. VoilĂ , lĂ , c’était bon ?-Ouais, deux secondes 
 Je mets des godasses pas trop pourries 
 Tu peux vĂ©rifier qu’elles ne sont pas sous le meuble Ă  cotĂ© du lit ?- Nan, elles n’y sont pas 
-Ok 
Elle sortit, pieds nus, et le regarda avec un air oubliĂ© mes godasses dans le train, et les bleus ne vont pas avec le reste 
 -Pas grave, on n’a pas le temps de trainer, ai l’air assurĂ©, on pensera que c’est descendirent et traversĂšrent le chemin qui les menaient a l’église en courant, malgrĂ© les pieds nus d’Alice, et poussĂšrent les portes doucement, en cherchant leur elle fit son entrĂ©e, elle Ă©tait radieuse, et toute trace de sommeil avait Ă©tĂ© effacĂ©e. Elle n’était pas extraordinairement belle ou quoi que ce soit, mais elle resplendissait la fiertĂ©, mĂȘme si tout Ă©tait jouĂ©. On se tut, et les invitĂ©s s’assirent, la laissant traverser la piĂšce, pour se poster devant le seigneur de Raven. Elle inclina la tĂȘte avec humilitĂ©, et la releva quand il le lui la cĂ©rĂ©monie se dĂ©roula avec lĂ©gĂšretĂ©. Le pĂšre d’Eliott Ă©tait trĂšs pro, il ne dit rien de mauvais sur Alice, lui fit rĂ©citer le psaume, en quelques temps, ce fut rĂ©glĂ©, et elle put aller se coucher dĂšs que tout fut finit, et qu’elle eut saluĂ© les invitĂ©s. Elle rayonnait toujours, mais avait peut ĂȘtre un peu trop but, car chaque fois qu’elle venait parler vers quelqu’un, elle acceptait le verre de vin qu’on lui tendait. Eliott la rattrapa, saoule, qui cherchais la sortie, prĂšs des ! P
 Mais qu’est-ce que tu as bus ? Pas du jus, m’est avis. Bon, cas de force majeure, je vais dire qu’on p pourquoi ? C’est amusant, Mmh de rester lĂ , les gens sont sympĂą 
-Ouais, mais t’es ivre, alors la conduisit dehors, malgrĂ© ses protestations, et la fit rentrer dans le manoir aussi vite qu’il put. Elle grelottait, mais n’avait pas les idĂ©es claires 
 Il la fit s’asseoir, enleva les boucles d’oreilles, le collier, et les pinces, et sortit en Ă©teignant la lumiĂšre. Elle dormait dĂ©jĂ , assise, sur le lit 
Le lendemain, il ouvrit la porte elle n’avait pas bougĂ©. Quand il la secoua, elle gĂ©mit, et plaqua ses deux mains contre ses pas si fort, idiot ! Je souffre lĂ , ça ne se voit pas ?!-T’as la gueule de bois, t’as trop bu, pour une premiĂšre fois 
Elle renifla dĂ©daigneusement, et accepta le verre et le cachet qu’il lui tu t’apprĂȘtes, on va partir dĂ©jeuner, puis on part en randonnĂ©e, comme je t’avais hocha la tĂȘte, se changea, enfila un pantalon et un tee shirt, et descendit dĂ©jeuner. Assise, elle ne toucha pas Ă  son repas, prĂ©textant le mal de tĂȘte, qui s’était Ă©vaporĂ© un quart d’heure aprĂšs la prise du cachet. Elle en profitait surtout pour dĂ©mĂȘler ses Ă©motions, et se demander si ce qu’elle ressentait quand il lui parlait, c’était vraiment ce qu’elle pensait. Puis ils partirent. Cinq minutes aprĂšs s’ĂȘtre engagĂ© sur le sentier, il se demanda si c’était une bonne idĂ©e .Il passa une main dans ses cheveux, et tourna la tĂȘte pour regarder derriĂšre lui. La petite brune le suivait sans difficultĂ©, et lui lançait de temps Ă  autre des Ɠillades pour le moins intĂ©ressantes ... Il finit par soupirer, et s'arrĂȘta. Il fallait que ça cesse, tout, les faux espoirs qu'elle entretenait, tout ... Il se mordit la lĂšvre, sachant qu'il lui ferait plus de mal s'il n'agissait pas ainsi ... Tout, dans les vibrations d'Alice montrait qu'elle ressentait plus que de l'amitiĂ©, et lui, qu'avait-il a dire ? Il s'Ă©tait fait endoctriner de la mĂȘme maniĂšre qu'elle ... Il se haĂŻssait presque, mais il n'avait pas intĂ©rĂȘt a rater ce qu'il allait faire, parce qu'aprĂšs, elle le dĂ©testerait tellement qu'elle ne voudrais plus le voir, alors au moins lui laisser un bon souvenir ...Il la pris par les poignet, le regard rĂ©solus, et sourit de son air interrogatif . -DĂ©solĂ© ... Et il l'attira contre lui. Le tout ne dura pas plus de trente secondes, ce fut un baiser chaste, sans plus, mais Alice se sentait subitement mieux, parce qu'il avait compris. Il fourra son visage dans ses cheveux lĂąchĂ©s, qu'elle avait laissĂ© retomber en cagues sur ses Ă©paules, elle arrĂȘta de respirer .Quand il se dĂ©cida Ă  la fixer, elle perdit son beau sourire, face a son air rĂ©signĂ©, et las. -Qu'est ce qu'il y a, Eliott ? Je suis nulle hein, c'est ça ? Ou alors tu as compris que...- Non, Alice, ce n'est pas ça ...Un sourire triste lui Ă©chappa. -Si seulement ... Alice, ce n'est pas une histoire de toi, ou mĂȘme de moi, ça dĂ©passe ça ... Je voulais juste que tu le saches ... Et que tu comprennes que malgrĂ© tout, c'est recula, les yeux humides, et le regarda avec un air triste. Il dĂ©posa un baiser sur son front, et partit, la laissant seule, avec son chagrin, et ses pensĂ©es obscures, avec sa toute premiĂšre peine de coeur ... Et un couteau, soigneusement rangĂ© dans la poche ... Elle le sortit, fit jouer la lame contre son pouce et ressentit une lĂ©gĂšre douleur quand le sang perla. Elle ressentit aussi une toute autre choses, la sensation d'ĂȘtre vivante, et elle se dit que si elle voulait le ressentir de nouveau, elle devait retenter l'expĂ©rience, Ă  plus grande Ă©chelle. Elle se sentait lasse, trĂšs lasse ... Si retenter signait son arrĂȘt de mort, tant pis ... A quoi bon vivre quand on est rejette ?Elle regarda le manche d'argent incrustĂ© de Saphir, et pris sa dĂ©cision. Et maintenant, la meilleure chose Ă  faire Ă©tait d'attendre que le sang s'Ă©goutte, puis se disperse, la laissant inerte, mais avec ce sentiment de vie ... puis la mort. WycenInvitĂ©Sujet Demande ParticuliĂšre Dim 6 Jan - 2021 DĂ©solĂ© du Dp, mais l'histoire c'est mal affichĂ©-Alice ? Tu m’entends ? Alice ? Tu m’écoutes ? Qu’est-ce qu’il y a dans ce courrier, Alice ? Alice ?Mathieu secouait son amie autant qu’il pouvait, il voyait bien ses yeux se remplir de larmes, au fur et Ă  mesure qu’elle parcourait la lettre cachetĂ©e. Il lui arrivait de se comporter en enfant, et de bouder, ou de fondre en larme pour un rien, c’était ce qui la rendait attachante, c’était pourquoi il l’aimait, sans doute 
 Mais lĂ , elle n’y Ă©tait pour rien, et si elle se comportait ainsi, ce n’était pas a cause de son caractĂšre, elle Ă©tait triste, vraiment. Il se baissa pour ĂȘtre Ă  sa taille, vu qu’elle Ă©tait assise sur un banc, et l’étudia quelques secondes, avant de rĂ©agir. Il prit son amie dans ses bras, et la serra avec force, pour la rĂ©conforter. Des larmes vinrent foncer l’uniforme blanc du jeune garçon, il ne rĂ©agit pas. Il la relĂącha, lui Ă©bouriffa les cheveux et lui colla un baiser sur la vais aller chercher quelqu’un qui saura quoi faire 
 marmonna-t-il pour lui-mĂȘme. Il alla dans les dortoirs des filles, mais ne trouva aucune amie d’Alice, alors il descendit Ă  la salle commune. Elles y Ă©taient presque toutes, ces filles qu’il n’aimait pas du tout. Son amie Ă©tait 
 Pure, calme, pas artificielle, pas superficielle, et il se demandait comment elle pouvait apprĂ©cier des pĂ©tasses pareilles 
 Il tira une chaise, elles firent silence et l’observĂšrent toutes avec curiositĂ©. -Vous avez vu, sa lettre ?-La lettre de qui, Pierrot ?-Celle de votre amie, celle d’ ? Tu connais une Alice, Carla ?-Non, et toi, Pierrot, tu connais une Alice ?Il dĂ©testait qu’elles l’appellent Pierrot, ce surnom mesquin et ridicule, il ne savait pas oĂč elles l’avaient trouvĂ©, il savait juste que ça signifiait clown, en japonais, et vu qu’il n’avait pas l’air d’un clown 
 Il ne leur demandait pas, mais elles n’avaient pas dĂ» chercher bien loin. En plus d’ĂȘtre superficielles, ces filles Ă©taient toutes idiotes 
 -Votre amie, pour information 
-Alice n’est plus rien 
 Elle ne sert a rien, Alice est une arqua un sourcil, rĂ©frĂ©nant l’envie de la baffer, et sortit de la salle sous les moqueries Ă  peine dĂ©guisĂ©es des filles. Elles ne considĂ©raient plus Alice comme une amie ? Parfait, mais alors, vers qui se tourner ? Il Ă©tait vrai qu’elles Ă©taient peu gentilles, et qu’il Ă©tait remarquables qu’elles lui aient souris pendant six mois, mais leur comportement a toutes le rĂ©vulsait. C’était peut ĂȘtre pour ça que la jeune fille pleurait 
 Si elles ne peuvent rien pour moi, je n’ai plus qu’a allĂ© voir Eliott 
 »Mathieu n’était pas trĂšs emballĂ© par l’idĂ©e de se tourner vers le gosse de riche qui tourmentait son amie, avant de commencer Ă  lui donner des cours de maths, mais il n’y avait que lui qui pouvait lui venir en aide puisqu’Alice lui avait dit des choses que Mathieu ne savait pas 
Si Eliott enquiquinait Alice, c’était pour une des raisons les plus idiotes. Stupide au la vie d’Alice, il y avait beaucoup de choses bizarres 
 A commencer par un rang stupide de princesse » de second rang. Eliott, lui faisait partie du second rang, mais sa famille a dĂ©trĂŽnĂ© celle d’Alice pour des raisons que Mathieu ne connaissait pas. D’ailleurs, si Eliott n’adressait jamais la parole a Alice en l’appelant par son prĂ©nom, c’était a cause de cette mĂ©sentente. Apparemment, il n’avait rien contre elle 
Il passa par le parc, il savait qu’il y trouverait la personne qu’il cherchait. Ne s’apprĂ©ciant pas tous deux, ils avaient pris l’habitude de ne presque jamais s’appeler par leurs prĂ©noms respectifs. Mathieu appelait Eliott par son nom, Raven, et Eliott n’appelait pas Mathieu. Tout le monde Ă©tait tu peux venir s’il te plait ?-Toi, tu compte un jour m’adresser la parole autrement qu’en me manquant de respect ?-Ton pseudo-rang n’est rien pour moi, Raven, alors pour une fois, sois pas l’éternel connard que tu es, et suis -******, Eliott, tu veux pas arrĂȘter d’ĂȘtre conversation, juste cinq minutes dans ta vie ?-C’est pas comme ça que tu le persuaderas de te suivre, Mathieu, il est butĂ©, dis lui pourquoi t’es lĂ  
-Il est lĂ  parce que Grimm pĂšte encore un cĂąble, qu’il ne sait pas comment la calmer, et que ça concerne ? Il ..?-Non, justement. Ecoute, Pierrot, tu diras Ă  ta copine que je n’ai pas que ça Ă  foutre. Qu’elle se dĂ©***** un se pencha en avant, et chuchota pour que seul Mathieu l’ la rejoins dans sa chambre, dĂšs que je me dĂ©barrasse de Tom. Le blondinet tourna les talons et se dirigea vers le banc ou il avait laissĂ© Alice seule. Elle Ă©tait recroquevillĂ©e contre elle-mĂȘme, le menton sur les genoux, les yeux clos, et les joues rouges et trempĂ©es. Il lui prit la main, et l’aida Ă  se relever. Elle se laissa faire, et se traina pitoyablement derriĂšre lui, sans chercher Ă  lever les pieds. Il la fit rentrer dans sa chambre, et la fit asseoir sur son lit. Elle s’adossa au mur, ferma les yeux, et attendit. Il lui essuya consciencieusement les joues, enlevant le noir qui les colorait, et il rĂ©organisa un peu ses cheveux, qui Ă©taient tous emmĂȘlĂ©s, de nouveau. Elle attrapa le peigne sans convictions, et se dĂ©noua les cheveux. Lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir, il l’embrassa sur le front, et sortit doucement. Comme Mathieu l’avait fait, Eliott se posa Ă  genoux devant elle, et lui prit les qu’est-ce qui se passe ? Elle le regarda vaguement avant de lui tendre la Alice Grimm En raison de votre Ăąge approchant les quinze ans, et du fait que vous soyez seule hĂ©ritiĂšre de la seconde famille la plus puissante du pays, vous ĂȘtes invitĂ©e Ă  venir passer votre cĂ©rĂ©monie de maturation, qui fera de vous une hĂ©ritiĂšre digne, loyale et puissante, de la noble famille Grimm. Cette cĂ©rĂ©monie comportant elle-mĂȘme la totalitĂ© des cinq autres familles, vous n’ĂȘtes plus conviĂ©e Ă  cette fĂȘte, vous devez y venir. Vous prendrez le train, avec le fils du Seigneur Raven pour arriver Ă  leur chĂąteau, car, Ă©tant donnĂ© la discorde avec votre pĂšre, il a refusĂ© de vous faire rĂ©citer le psaume. Ce sera donc le duc de la premiĂšre famille qui vous fera l’honneur d’assister Ă  votre cĂ©rĂ©monie. Mon pĂšre ? DĂ©solĂ© pour te rends compte ? Je vais ĂȘtre humiliĂ©e en publique ! C’est ma faute si Chess est mort, c’est ton pĂšre qui l’a tuĂ©, et c’est lui qui prĂ©sidera la soirĂ©e ! Je ne supporterais pas de remarques dĂ©sobligeantes, je le sens vraiment mal, Eliott ! Sans rĂ©flĂ©chir, elle se jeta dans ses bras, et se remit Ă  pleurer. Il la calma tant qu’il put, murmurant des paroles rassurantes, telles que mĂȘme si ça doit pas beaucoup te rĂ©conforter, je serais lĂ  
 » oĂč au moins tu ne verras pas ton pĂšre 
 ». Elle avait les yeux gonflĂ©s, et ils la brĂ»laient. Elle comprends, pourquoi vous nous avez dĂ©trĂŽnĂ©s 
 Regarde le comportement de l’hĂ©ritiĂšre, a-t-elle la prestance d’une Grimm ? J’en doute, Alice est non, c’est normal que tu le vives mal, ça remonte a pas si longtemps, tu sais 
Il la cajola encore un petit moment, jusqu’à ce qu’elle a reprit du poil de la bĂȘte, et que son aplomb soit de moi au moins un sourire, je dois aller rejoindre Tom, il doit me chercher partout 
Elle lui dĂ©crocha un sourire, mĂȘme si ses yeux Ă©taient encore un peu rougis, et il sortit. AussitĂŽt qu’il la laissa seule, Mathieu dĂ©boula dans la piĂšce pour vĂ©rifier l’état de son sourit, en le voyant est plus douĂ© que moi, au final 
-Mais nan, c’est juste que je lui ai refilĂ© la lettre, et qu’il m’a dit des trucs rassurants, au sujet de tu sais quoi 
-Je comprends rien a ton histoire, tu fais la gueule a ta famille, mais pourquoi ?-J’ai une idĂ©e, allons manger, je te raconte tout lĂ  bas, je meurs de sourit, reconnaissant bien son amie, et ils se dirigĂšrent vers le rĂ©fectoire en papotant de tout et de y a plus aucune table Ă  deux, il va falloir qu’on s’installe sur une table Ă  grave, personne ne s’installera, depuis qu’elles m’ont jetĂ©s, je suis grave 
 Alors, tu m’explique ?-Ouais, mais d’abord, tu saisis le contexte ? C’était il y a huit mois, la famille Grimm Ă©tait encore la plus puissante. On possĂ©dait des terres, un bon patrimoine, du savoir, de la puissance 
 Et mon chien. Chess. Ce chien, mon pĂšre et moi y tenions beaucoup, et un jour, il y a eu une sorte d’accident. Chess est passĂ© 
-Ah mais ça m’a tout l’air d’une conversation passionnante, qui pourrait m’en apprendre 
 -Ah je t’en pris, Raven, ne te donne pas la peine de parler a des personnes aussi infĂ©rieur qu’Alice et de te rabaisser fixait son repas _ qu’elle avait massacrĂ© Ă  l’aide de sa petite cuillĂšre tandis qu’elle parlait _ avec un air horrifiĂ©. Elle n’aimait pas qu’on l’écoute parler, elle n’aimait pas qu’on la surprenne, et elle allait parler d’Eliott 
. -C’est trĂšs gentil de faire attention a moi, Mathieu. Ça le fait plaisir, de voir qu’on en est revenus a de meilleurs sourire malicieux jouait sur les lĂšvres d’Eliott, elle se borna Ă  tourner la tĂȘte pour le regarder avec un air on peut s’asseoir ? Le repas risquerait de refroidir 
- Vas-y 
Tom pris place Ă  cĂŽtĂ© d’elle, et Eliott a cĂŽtĂ© de Mathieu, qui marmonnait, en dĂ©coupant en fines lamelles de pauvres regarda discrĂštement son reflet dans le dos de sa cuillĂšre, et tenta d’apaiser le rougissement de ses joues. ContrĂŽlant assez bien son corps, par moment du moins, elle y parvint a peu prĂšs, de maniĂšre a ce qu’on pense qu’elle avait juste chaud. Elle Ă©tait juste terriblement ce que tu racontais au Pier
 A Mathieu, on t hocha la tĂȘte d’un air peu sur, puis gros, il y est passĂ© direct, et mon pĂšre m’en a voulus, parce qu’il faut comprendre que ce n’est que de ma faute. J’ai Ă©tĂ© idiote, et il a dĂ©cidĂ© que j’en faisais plus partie de la famille. Sauf que chez moi, je suis la seule hĂ©ritiĂšre. S’il n’y a pas d’hĂ©ritiers, il ne peut pas me renier 
 Alors il a dĂ©cidĂ© de m’envoyer ici 
-Grimm, si Chess est mort, c’est pas vraiment de ta faute, plutĂŽt de la notre. C’est nous qui l’avons provoquĂ©s, tout en sachant ce qu’on faisait, et ce qui se passerait. Ton pĂšre a tellement de rancune envers toi qu’il en vient Ă  presque se lier d’amitiĂ© avec ses ennemis mortels 
-Mouais, si tu le qui s’est rĂ©ellement passĂ©, c’est qu’on l’a provoquĂ©, et il est rentrĂ© dans notre !Alice plaqua ses mains sur ses oreilles, ferma les yeux et baissa la tĂȘte. Se rappeler de la mort de Chess ne l’aidait pas du tout, au contraire ! En plus, ils parlaient de choses que Mathieu devait comprendre de travers. Elle Ă©tait sure que si elle regardait son ami elle lirait de la pitiĂ© a son Ă©gard, et du dĂ©gout a l’égard d’Eliott. Puis, elle regarda ses mains, tremblantes, et fut saisie de rage. Tu es Alice. Alice Grimm, fille de la seconde famille. Tu te dois de te ressaisir, et de ne pas flancher face Ă  Eliott. Tu es forte, tu es puissante, et tu ne pleureras pas. »Elle releva la tĂȘte, et dĂ©fia Eliott du regard. Il parut presque flĂ©chir, sous l’intensitĂ© et la puissance de la colĂšre d’Alice. Il savait, qu’elle n’était pas dirigĂ©e contre lui, mais il ne pu s’empĂȘcher de se dire que si elle avait l’intention de lui faire du mal, elle y parviendrait sans mal 
 Il allait falloir la briefer un peu, une fois qu’elle serait capable d’avaler ce qu’il avait Ă  rougit, mais cette fois ci, ce n’était pas de la gĂȘne. Elle dĂ©testait qu’on lui donne des ordres, elle le regarda en fronçant les sourcils, et pinça les lĂšvres quand il se mit Ă  sourire moqueusement. Elle avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans l’idĂ©e qu’elle dĂ©cidait, et qu’elle donnait les ordres, alors le simple fait qu’on lui dise de manger l’ n’ai pas faim, Raven. -Je t’en pris Grimm, je ne suis pas stupide. roula des yeux, battit des paupiĂšres et se leva, pour dĂ©barrasser son plateau. Tom saisit son poignet, et la retint assise. Elle le fusilla du regard, mais lui avait le regard plongĂ© dans celui d’Eliott. Si ce n’était pas de lui que venait l’initiative, alors il fallait remonter Ă  la source 
 Si les yeux d’Alice Ă©taient Ă©quipĂ©s de fusils, l’aristo serait mort 
-Alice, je fais pas ça pour te faire chier, tu t’en doutes, alors sois gentille, mange. Il prit sa fourchette, se leva, se pencha au dessus de la table, et traça une ligne dans son assiette. Il rapatria la viande d’un cĂŽtĂ©, et les lĂ©gumes de l’autre, piocha une carotte, l’avala, et fixa la brune avec un air manges au moins les lĂ©gumes, s’il te le regarda, et commença Ă  manger, pour pouvoir rapidement dĂ©camper, les joues rouges, et les regards plantĂ©s dans celui d’Eliott, qui se rassit, amusĂ©. Elle reporta son attention sur l’assiette, et quand elle releva la tĂȘte, elle remarqua que Tom et son ami avaient Ă©changĂ©s de place. Elle piqua un fard, et se rabattit de nouveau sur son assiette. Tout ça sous l’Ɠil Ă©bahis de Mathieu qui n’avait jamais osĂ© dĂ©crĂ©ter quoi que ce soit, alors que lorsqu’Eliott le faisais, on lui obĂ©issait. Et ce n’était pas cette stupide histoire de rang, car tout autant que lui, Alice n’en avait fur et Ă  mesure qu’elle mangeait, il t’ajoutait discrĂštement des lĂ©gumes, et de la viande, dans le cĂŽtĂ© qu’elle devait manger. Elle Ă©tait si absorbĂ©e par ce qu’elle faisait, et le fait qu’elle fuie continuellement son regard, qu’elle ne vit mĂȘme pas qu’elle avait vidĂ© son assiette. - Mais 
Un ricanement fusa Ă  cĂŽtĂ© d’elle, elle tourna la tĂȘte et dĂ©couvrit que Tom, Mathieu et Eliott Ă©taient morts de rire, devant sa mine mis le temps, mais t’as mangĂ©, et t’as rien dis, en plus !-T’as tout foutus du mĂȘme cĂŽtĂ© !Elle lui envoya un coup de poing amical dans l’épaule, et adopta une moue boudeuse, ce qui n’eut que l’utilitĂ© de les faire rire encore normalement, vu qu’on est en vacance, on a le droit de trainer dans le jardin, et aux alentours de la forĂȘt. Ça vous intĂ©resse ?-Ouais !Alice regarda Mathieu avec Ă©tonnement, puis elle comprit ce qu’il ressentait. Avant qu’elle n’arrive, il Ă©tait exclu. Directement, elle avait Ă©tĂ© intĂ©ressĂ©e, par ce garçon solitaire, un peu parano, au dĂ©but, et qui souriait dĂšs qu’il le pouvait aux jolies filles. Quand elle avait reçut ses manuels, il l’avait aidĂ© a tout portĂ©, et lui avait proposĂ© de lui tenir compagnie, pour le premier repas. Tout sourire, il avait acceptĂ©, et avaient commencĂ©s Ă  discuter, en se rendant compte qu’ils avaient pleins de points communs. DĂ©jĂ , ils Ă©taient bruns. Ensuite, ils n’avaient aucuns amis. Pour finir, et ce n’était qu’un nombreux traits commun, ils avaient le sourire facile, et Ă©taient tout les deux trĂšs sociables. La paire idĂ©ale, quoi. Officiellement, il Ă©tait presque immĂ©diatement devenu son meilleur ami. Mais, lorsqu’elle avait eut des problĂšmes en maths, c’était vers Eliott qu’elle avait dĂ» se tourner, et il avait dĂ» se sentir rejetĂ©. Au moins, si on leur proposait a tous les deux, sans inclure Mathieu dans Alice, ça lui plaisait. Pour ça, qu’il s’était empressĂ© de rĂ©pondre hocha la tĂȘte, et suivit Tom et son ami jusqu’à la Je parie que t’es jamais venus ici, vises juste ! Et finalement, c’est pas mal comme endroit !Pendant que les garçons discutaient, et qu’Eliott allumait un feu, Alice alla s’adosser a un arbre. Elle attrapa au vol la couverture qu’on lui lançait, et s’emballa dedans. Trouvant l’idĂ©e intelligente, les trois garçons s’assirent Ă  cĂŽtĂ© d’elle, collĂ©s les quatre l’un contre l’autre, elle commençait Ă  avoir conversation qu’on ai pas de cartes 
Elle regarda son voisin de droite, celui qui l’avait forcĂ© Ă  manger ce qu’elle avait dans l’assiette, et fronça les ça ?-Vous savez jouer au poker ?- Si il pense Ă  ce que je pense qu’il pense, il finit dans le buisson, ok Mathieu ? penses Ă  quoi quand tu dis poker » ? Alice le regarda, la mine soupçonneuse, et quand il eut comprit lĂ  ou elle voulait en venir, il ! Je suis pas tordus a ce point ! Et puis, on aurait pas l’air conversation, si tu gagnais 
 -Je gagne jamais au poker 
 Je suis a des cartes ?- Va te 
-Alice, tu lui as tendu la perche, tu penses Ă  des trucs glauques, toi parfois 
-Eh ! Je te signale que c’est lui qu’a rĂ©pondu a la pseudo-perche. En plus, moi j’ai dit que s’il y pensait, je l’envoyais dans le buisson, j’ai pas dis que ça m’intĂ©ressait ! -C’est vrai ? C’est dommage ça 
-J’ai pas besoin de jouer au poker pour me foutre a poil 
Les trois garçons la fixĂšrent avec un air choquĂ©, comme si c’était trĂšs inattendus de sa part, profitant de l’idĂ©e qu’elle ai pour une fois le dessus, elle prit un air aguicheur, et se dĂ©barrassa rapidement de la couverture pour s’installer a califourchon sur son ami, qui avait perdu son sourire, contre un air visiblement surpris. Plus surpris, tu meurs, bah, Eliott, t’étais pas partant pour un strip-poker ?Il la fixa avec un air perdu, tandis qu’elle se rapprochait dangereusement. Les deux autres garçons Ă©taient muets de stupeur, face au renversement de situation. ******, je croyais pas Alice comme ça ! » Pensa Mathieu, et il avait raison. Elle Ă©tait peut ĂȘtre morte de rire intĂ©rieurement, mais si elle n’avait pas Ă©tĂ© gĂȘnĂ©e en leurs prĂ©sence, puis relĂąchĂ©e, et avec ça, ce sentiment d’adrĂ©naline, jamais elle n’aurait eu l’idĂ©e de ce petit jeu elle se demandait pourquoi il ne la repoussait pas. Ils Ă©taient censĂ©s se dĂ©tester, alors qu’elle Ă©tait a deux doigts de lui rouler un patin, lui la regardait juste comme si elle Ă©tait devenue folle. -Wh, Raven, tu verrais ta tĂȘte !Puis elle Ă©clata de rire, et se remit Ă  sa place, en pleurant presque. Mathieu soupirait presque de soulagement, retrouvant son amie, et bientĂŽt, Tom la rejoint. Eliott avait toujours l’air profondĂ©ment choquĂ©, qui finit mĂȘme par le dĂ©rider t’imaginerais plus coincĂ©e, tentant, vous auriez vu vos tronches !Ils souriaient tous les trois, mais quelque choses gĂȘnait Eliott, ça se voyait 
 Il l’attira contre lui, passa un bras autour de ses Ă©paules, et fit fi de ses demandes pour tu m’écrases 
 J’étouffe, je respire plus. Raven, s’tue plait, je meurs lĂ  
 Houhou ? Aille, tu m’écrases 
 ******, t’as d’la force ! MaĂŻeur, lĂąche-moi ! Fais gaffe hein, l’idĂ©e du buisson tiens toujours !-Moi aussi je t’aime les regards amusĂ©s des deux autres garçons, qui se mirent Ă  discuter d’autres choses, Eliott enfonça son index dans les cĂŽtes d’Alice qui se mit Ă  gigoter pour se dĂ©barrasser de son emprise, sans succĂšs, car il Ă©tait plus fort qu’elle. Pleurant presque de rire, elle le supplia d’arrĂȘter, ses mots avalĂ©s par sa toux, il la je suis dĂ©solĂ©e de m’ĂȘtre foutu de ta gueule, t’as dĂ» te poser des questions 
-Un peu ouais 
 M’enfin, ce n’est pas dĂ©plaisant d’avoir une jolie fille assise Ă  califourchon sur soi 
-Ah bon, y a une autre fille ici ? Un sourire moqueur se dessina sur les lĂšvres d’Eliott, Alice n’en revenait pas. Elle rĂ©ussissait Ă  le faire sourire ! Il avait de la fiĂšvre ? Il la retint de nouveau prisonniĂšre, et chuchota Ă  son oreille-Retires ce que tu viens de dire, ou je te lĂąche pas 
-D’accord, j’admets que je suis bien trop modeste, en vrai j’suis canon. Ça te va ?Il la lĂącha, et pinça les lĂšvres pour ne pas sourire, face Ă  la mimique boudeuse de la jeune bout d’un moment, a force de chahuts, et de rires, elle finit par bailler, mais refusa de partir . Elle ne savait pas quand ils seraient aussi souriants, tous les quatre, alors elle voulait profiter du moment au maximum .Elle finit d’ailleurs par s’endormir, et ne se rĂ©veilla que le lendemain matin, dans son lit . Elle regarda autour d’elle, avec un air profondĂ©ment dĂ©boussolĂ©, avant de se rappeler ou elle Ă©tait . Elle entendait trĂšs distinctement trois respirations a ses pieds, et regarda prĂšs du lit . La tĂȘte posĂ©e sur les mains, Eliott dormait, assis par terre, en appuis sur la couverture . Au sol, Mathieu et Tom, qui ronflaient eux aussi . Elle se retint de rire, et profita de l’instant pour les regarder de plus prĂšs .Elle n’avait jamais vraiment l’occasion de fixer Eliott, et en profita . Elle devait avouer que des trois, il Ă©tait le plus mignon . Et elle savait que Mathieu Ă©tait mignon 
 d’ailleurs, Tom n’était pas mal du tout non plus, mĂȘme si diffĂ©rent .Le premier, son ami depuis le dĂ©but, avait des yeux verts, mais vu qu’il avait les paupiĂšres fermĂ©es, elle ne pouvait que se les rappeler . Des cheveux bruns, mi-longs, et des traits enfantins . Le second, Tom, Ă©tait blond, mais elle ne se rappelait pas de la couleur de ses yeux . Pourtant elle se rappelait clairement l’avoir fusillĂ© du regard . Mais, bleu, verts ou bruns, elle ne se rappelait plus . Et Eliott avait des yeux bleus encore plus pĂ©tillants que les siens encore plus clair, ceux d’Alice Ă©taient lapis-lazuli, les siens Ă©taient bleu pur . Et impĂ©nĂ©trables, c’était agaçant 
 Quand a Eliott, il avait une allure Ă©trange, a vrai dire 
 Grand, un peu plus qu’elle, mais a quelques centimĂštres seulement, on voyait qu’il faisait pas mal de sport, et avait des traits 
 Un peu Ă©ffĂ©minĂ©s, mais qui restaient masculins . Des cheveux brun foncĂ©s, sans doute plus longs que les siens, raides . Elle les dĂ©visagea lentement, avant de sursauter, elle fixait le peu qu’elle voyait d’Eliott, sois une masse de cheveux bruns foncĂ©s s’éparpillant sur son front .-Profiter de notre sommeil pour nous reluquer, c’est dĂ©loyal, Grimm .***** ! Il Ă©tait rĂ©veillĂ© ! Elle rougis au maximum, mais fit mine de ne pas comprendre de quoi il parlait . Elle prit un air vexĂ©, et dĂ©clara d’une voix railleuse -Punaise, t’es vraiment narcissique en fait !-Ah ça va, je vais pas te tuer hein 
Elle enfouis son visage cramoisie sur le traversin, et dĂ©cida d’y rester .-Fais gaffe, tu vas t’étouffer 
-Si je meurs, je serais dĂ©barrassĂ©e des exercices de maths 
Un sourire malicieux joua sur les lĂšvres du garçon, pendant que Mathieu et Tom ouvraient les yeux .Un ricanement s’éleva, et c’était celui de deux personnes . Ah, Tom et Mathieu avaient entendus la conversation, et la gĂȘne d’Alice laissait croire qu’Eliott avait raison 
 L’ami de la jeune fille se dit que ce n’était pas forcĂ©ment plus mal que ça, et que de toute maniĂšre, elle ne risquait pas de trouver quelque choses d’intĂ©ressant a lui, ou a Tom . Vu le nombre de groupies qui bavaient sur Raven 
 Il rĂ©prima une bouffĂ©e de jalousie mal venue, et remit les pieds sur terre . *****, *****, ***** . » pensa-t-elle -Alice ne ferait jamais ça, voyons, tu devait avoir de la salade entre les dents 
-Mathieu, soit mignon, fait comme lui, avale de l’essence et suicide toi 
Nouveaux rires . Elle se sentait rĂ©ellement idiote, parce qu’ils dĂ©connaient sur son dos, et que mĂȘme si elle n’avait pas honte de son geste, aprĂšs tout, le peu de beaux garçons qu’il y avait dans cet Ă©tablissement, elle avait bien le droi de les regarder non ? -Au fait, qu’est-ce que vous foutez lĂ  ?! C’est MA chambre ! Et je me suis pas endormie lĂ , en plus 
-Bah, on s’est dit que tu aurais mal au dos, si tu dormais dans l’herbe, alors je t’ai portĂ© pour te ramener lĂ , et comme Mathieu s’inquiĂ©tait pour toi, Tom a proposer de rester lĂ , pour ĂȘtre sur que tu ne te rĂ©veillerai pas dans la nuit, ou que tu ne fasses pas de cauchemar 
 On a bien essayĂ© de te tenir la main, mais apparemment, ça t’intĂ©ressait pas .-En reprenant les mot de l’attardĂ©, il s’inquiĂ©tait, et il prĂ©fĂ©rait rester, et comme je tenait pas a te laisser seule avec le sociopathe, je suis restĂ© .-Pour connaitre la vĂ©ritĂ©, mieux vaut Ă©couter Mathieu .-Merci mec .-De rien .-Eh, c’est une rĂ©bellion ? Vous vous liguez contre moi, a trois ? Si c’est le cas, vous avez intĂ©rĂȘt a vite changer d’idĂ©e 
 Surtout toi, Raven, parce que je peux ĂȘtre une enquiquineuse finie 
-Je confirme 
 marmonna Mathieu, qui Ă©vita de justesse un oreiller lancĂ© afin de l’assommer . -Va te 
 Je te *****, Mathieu !Elle rougis, et dĂ©tourna encore une fois le regard . Eliott la saisis par le menton, et la fixa dans les yeux, sĂ©rieux, tout a coup .-Grimm, si tu dĂ©tournes le regard pour une simple moquerie, qu’est-ce que ce sera quand tu auras une famille a mener ? Faut affronter ses problĂšmes, c’est comme pour les maths .- Euh, ça a pas trop rapport lĂ  
-La ferme, tu affrontes le problĂšme, c’est tout .Il se releva, sans plus de cĂ©rĂ©monie, aprĂšs l’avoir lachĂ©e, elle bondit hors du lit, et lui saisit le poignet d’un air autoritaire .-Toi ! Va pas croire qu’a cause de cette idiotie, ou de ce stupide rang, tu sois autorisĂ© a me parler ainsi . Je reste une Grimm, et tu n’as aucunement le droit d’hausser le ton quand tu m’adresses la parole, je suis claire ?-Et bah voilĂ , tu vois quand tu veux, tu peux, suffit de raler un peu 
 Il lui Ă©bouriffa les cheveux avec un air moqueur, et elle fronça les sourcils .-Attends, tu te fous de moi lĂ , c’est ça ?-On ne peut plus 
Elle Ă©touffa un grognement, et le lacha . Mathieu et Tom s’étaient remis sur leurs deux jambes, elle adopta une mine boudeuse qui les fit sourire les trois, et s’assit sur son lit en croisant les bras .-Z’avez arrĂȘtĂ© de piailler autour du feu vers quelle heure a peu prĂšs ?-Chais pas, mais va falloir songer a manger plus, Grimm, t’es un poids plume, ça fait peur .-C’toi qui m’a ramenĂ© ?-Ça te pose un problĂšme ?-Pas que je sache, c’est toujours mieux que de dormir dans l’herbe, quoique ç’aurait pu ĂȘtre amusant . Ce qui serait amusant, maintenant, ce serait de me laisser aller me doucher 
 Aller, dehors 
Eliott lui sourit avec un air moqueur et satisfait, se disant surement que la leçon Ă©tait passĂ©e, et qu’elle avait compris ce qu’il disait, quand il disait qu’elle devait affronter ses problĂšmes 
Ils passĂšrent les journĂ©es suivantes ensembles, tous les quatre, ce qui changeait Ă©normĂ©ment a Mathieu, mais aussi a Alice, et a Eliott . Tom, lui, Ă©tait habituĂ©, a ĂȘtre entourĂ©, alors il n’avait pas plus de mal que ça .Vint ensuite le moment de faire les valises pour aller au domaine Raven . Alice Ă©tait stressĂ©e, et tremblante . Elle n’arrĂȘtait pas de se retourner, pour ĂȘtre sure que Mathieu Ă©tait toujours lĂ  . A bout d’un certains temps, il vint l’aider a plier les habits, et regarda avec un air amusĂ© les robes qu’elle fourrait dans son sac .-Depuis quand tu t’habilles comme une vraie fille ?-J’ai pas le choix, figure toi, ma mĂšre a dit Tu mettras tes pantalons quand tu reviendras en cour . »Elle fit la grimace, et en sortit une lĂ©gĂšre, pour le train . La plupart des toilettes Ă©taient bleus clair, parce que ça s’accordait trĂšs bien avec ses yeux . Elle avait pris le temps de tresser ses cheveux de maniĂšre habile, et y avait glissĂ© des rubans, qui laissaient quand mĂȘme quelques mĂšches brunes tomber en cascade . Elle avait juste rehaussĂ© ses yeux bleus d’une poudre dorĂ©e sur les paupiĂšres, ses onglĂ©es, ses mains, ses joues, ses yeux, ses cheveux, tout Ă©tait impeccable . Sauf qu’elle Ă©tait d’une humeur massacrante, stressĂ©e, elle n’arrĂȘtait pas de faire demi tour, de virevolter, de changer d’idĂ©e, d’avis, d’humeur .-Tiens, Alice en robe ? Elle se retourna et se planta devant Eliott avec un air mauvais .-Toi, tu fais un commentaire, tu passes le trajet dans la soute . - Nerveuse ?-Elle dit que nan, j’imagines qu’elle flippe 
- Je m’en doute 
-Z’auriez l’obligeance d’arrĂȘter de parler comme si j’étais pas lĂ  ?Elle se retourna, et força sur la valise pour la fermer . Elle tourna de nouveau les talons, et faillit s’étaler, de tout son long 
 Elle releva le bas de sa robe, pinça les lĂšvres, et envoya valser les chaussures noires a talons, qu’elle troqua contre de vieilles tennis grises dĂ©structurĂ©es, sous les regards moqueurs de ses camarades de classe . Elle attrapa les chaussures, qui gisaient au sol, abandonnĂ©es, les fourra dans un sac, et posa le tout au sol .-Bien, la voiture de Ma Dame est avancĂ©e .-C’est ça ouais 
Elle lui lança un regard suspicieux, et lacha ce qu’elle tenait pour se jeter sur son ami .-T’as interet a bosser hein, une semaine, ça peut tooout changer, alors tu fais pas la feignasse, tu bosses 
 Tu vas me manquer, Mathieu 
-Toi aussi, Alice, tu vas me manquer, toi aussi 
AprĂšs les aurevoirs, ils tournĂšrent vers le train, qui n’était pas encore partit, et allĂšrent s’installer dans un wagon vide .-Alice, il va sĂ©rieusement falloir que tu revoies ton oratoire 
 Tu parles comme n’importe quelle adolescente de ville, ça fais peur 
 -Je sais me tenir en publique, j’ai eu une bonne Ă©ducation, je te rappelle 
-Et, me frappe pas, parce que je l’ai jamais fait, lĂ  ou on va, le vouvoiement est de rigueur .-Pardon ?! Je ne te vouvoierais pas, j’y arriverais pas, tu te fous de ma gueule ? Euh, pardon
 Aurais-tu l’obligeance de cesser cette comĂ©die ?-Eh, Dante, ta Divine comĂ©die », je l’ai pas Ă©crite 
 -Dante, c’est trĂšs spirituel, Raven 
-Soit mignonne, quand on arrive, tu attends que je me sois dĂ©barrassĂ© des formalitĂ© pour gueuler, cet a dire, attends d’ĂȘtre en priver, pour te dĂ©fouler .Elle hocha la tĂȘte, d’un air mutique, et fixa ses pieds chaussĂ©s de vieilles tennis .-Et tu changeras de souliers, avant qu’on arrive ..?-Certainement 
Il lui releva la tĂȘte, et lui offrit un sourire tout a fait charmant .-Grimm, tu te prĂ©sentes aujourd’hui comme la protĂ©gĂ©e des Raven, demain, pour ta cĂ©rĂ©monie, et le reste de la semaine, je te promet qu’on part se pommer dans la forĂȘt .-SĂ©rieux ? Euh, je veux dire Promis ?-SĂ©rieux .Elle sourit, et fixa la fenĂȘtre avec un air dĂ©jĂ  moins mutique .-Ça me fais peur 
 J’ai peur d’arriver, en fait, j’ai peur qu’on me prenne pour 
 Je sais pas, l’idiote qui a tuĂ© sa K, Le dĂ©shonneur des Grimms, celle que le fils Raven a pris sous son aile, sans mauvais jeu de mots 
-Grimm, tu me fais confiance ? Personne ne pensera ce genre de choses de toi, quand on va descendre, tu vas sortir en tenant ma main, la tĂȘte haute, le menton relevĂ©, le dos droit, un sourire flottant sur les lĂšvres comme si on avait plaisantĂ© tout le trajet, tu vas sourire, avec un air doux, si, tu peux le faire, et si on te parle, tu inclines la tĂȘte, tu me regardes comme si je devais t’autoriser a rĂ©pondre 
 Mais tu regardes les gens avec un air supĂ©rieur, toujours . N’oublies pas qui tu es 
 D’ailleur, Ă©vites de trop ouvrir la bouche, parce que t’as tendance a dĂ©ployer des tĂ©sors de vulgaritĂ©, a force de cĂŽtoyer des gens 
 Vulgaire, va-t-on dire 
-D’accord .-VoilĂ , et tu ne t’éparpilles pas partout . Sois structurĂ©e, et calme . Ne bouge pas trop vite, si ça peut t’aider, cale ton pas sur le miens .Elle hocha la tĂȘte, il avait rĂ©ussis Ă  la faire stresser de nouveau, il fallait qu’elle retienne Papillonner des yeux, le fixer en mode groupiasse, incliner la tĂȘte, l’imiter, jouer la pĂ©tasse timide, se la boucler 
 Ah oui, il avait raison, elle Ă©tait assez vulgaire, quand mĂȘme 
-Bah, on va tester ça 
 Maintenant, le train s’est arrĂȘtĂ© 
Elle serra les dents, enleva ses tennis, remis les chaussures a talons sur lesquelles elle ne tenait pas debout, et aggripa fermement le bras d’Eliott . -Il y a du monde ?-Selon les dires des autres, tous les invitĂ©s prĂ©sents a ta cĂ©rĂ©monie de maturitĂ©, donc oui 
 Respire Alice, c’est des gens qui idolĂątrent ta famille, s’ils se jettent pas a tes pieds, je vais perdre dix euros 
-T’as pariĂ© que je me ridiculiserais ?!-Non, moi j’ai pariĂ© que tu t’emmĂȘlerai pas les crayon, si tu foire, tu me dois dix euros 
-T’as pariĂ© 
 Vous avez pariĂ© avec qui ?!-Avec Tom 
-Ok, nous sommes d’accord, si je le croise, seul, je l’étrangle 
Il sourit, poussa les battants, et descendit du wagon . Sur le quais de la gare, on distinguait clairement une silhouette droite, et bien tenue, qui contrastait avec le reste des habitants, mal soignĂ©s 
-Respire Grimm, t’as encore au moisn cinq minutes de voiture .-Oublies, j’me tire .-Non non non !Il la rattrapa par la taille tandis qu’elle se dĂ©filait et faisait demi tour, et l’attira a lui avec un sourire moqueur . Il lĂ cha sa main pour lui entourer les Ă©paules, avec un air nonchalant, et la força a marcher jusqu’à la voiture .-Le carosse » de Ma Dame est avancĂ© 
- Il me revient que j’ai oubliĂ© une veste a laquelle je tenais Ă©normĂ©ment, dans notre compartiment, je vous serais grĂšs de m’attendre, tandis que je pars la chercher 
-Il me semble que tu es arrivĂ© dans le train sans veste 
-Et bien, je vais retourner a l’acadĂ©mie pour la rĂ©cupĂ©rer 
Au lieu de discuter, il la poussa Ă  l’arriĂšre de la voiture, et enclencha la sĂ©curitĂ© de la porte, au cas ou elle ne tente une escapade forcĂ©e . -Ça va aller, je ne suis pas non plus stupide au point de me jeter par la portiĂšre .-Les Grimms ont un sens assez aigus de la fuite, Alice 
Elle fusilla du regard le conducteur .-Tom ?!-Ouais ?-T’as de la chance d’ĂȘtre au volant, tu serais mort, sinon 
 J’ai l’autorisation de le tutoyer lui hein ? Enfin, n’est-ce pas 
 Eliott ?Un ricanement se fit entendre Ă  l’avant, et Alice broya la main d’Eliott pour ne pas Ă©trangler Tom .Elle regarda les paysages, bailla, remis en ordre sa coiffure et son maquillage, et eu a peine le temps de souffler que les cinq minutes Ă©taient passĂ©es, et qu’ils arrivaient au domaine des Ravens .-Bienvenue Ă  la maison, Eliott .-T’es chez toi aussi, Tom 
 Et Grimm, pour une semaine 
-J’imagines que t
 Vous connaissez la rĂ©ponse 
-Je me doutes 
-C’est marrant de te voir le vouvoyer, sachant que tu es bien plus classĂ©e que moi, et que je le tutoie . Et surtout, qu’il n’y a pas deux jours, tu lui a refais une leçon de morale sur ta supĂ©rioritĂ© 
 -Tom, je serais toi, je la fermerai, elle a l’intention de te coller jusqu’à ce que vous soyez seuls tous les deux, pour t’éviscerer, et te pendre avec tes boyaux 
-Tu m’en veux a ce point ?-A ce point, ouais, et rien que pour pas devoir dix euros a Ell
 A 
C omment on doit s’appeler en fait ?-Ah *****, j’en ai aucune idĂ©e 
-Seigneur Raven, ça fera l’affaire, j’imagines 
 Ricana Tom .-Tu dis Eliott, ou Raven . Mais principalement Eliott, pour qu’on voit qu’on est plus ou moins proche, mais qu’on n’en a pas rien a carrer, des formes .-Ah ouais 
 Bref, rien que pour pas lui devoir dix euros, j’vais me comporter 
 Comme quelqu’un de mon rang, Paf ! Dans le 
 Mince, Argh, faut que je me taise 
Pendant qu’Eliott soupirait, dĂ©couragĂ©, Alice s’appliquait a se taire, mimant le geste de se fermer la bouche, et de jeter la clĂ© .-On est arrivĂ©s .-J’ai oubliĂ© ma veste a l’acadĂ©mie, je peux pas sortir sans veste !Avec un sourire amusĂ©, Eliott enleva sa propre veste pour la poser sur ls Ă©paules d’Alice .-C’est de la pure mise en scĂšne, Grimm, alors laisse la lĂ , ça pourrait faire genre 
-Ouais, et on va se rouler un patin aussi, pour faire genre 
-L’idĂ©e est tentante, mais je me ferai Ă©triper, ce serai 
 DĂ©solant 
Elle fronça le nez, et descendit en premiĂšre, il poussa la portiĂšre, la referma, et la prit par la taille pour se diriger dans l’allĂ©e . Les chuchotis allĂšrent bon train, tandis qu’elle essayait tantĂŽt de regarder les gens en souriant, tantĂŽt de papilloner des yeux en reardant Eliott .Elle reconnut quelques visages familiers, et dĂ» s’adonner au jeu des sourires, des prĂ©sentations, ou juste des iformations .-Oh, miss Alice, vous avez grandit ! Qui aurait crut qu’une Grimm viendrait passer sa cĂ©rĂ©monie de maturitĂ© au domaine des Ravens ?! Certainement pas moi en tout cas ! Auriez vous vu votre pĂšre ?-Oh, je suis navrĂ©e miss Sally, je ne l’ai pas croisĂ© depuis il y a six mois 
-Ah oui, l’incident 
 DĂ©solĂ©e pour vous 
 Mais je suis heureuse que vous vous rappeliez de moi 
-Alice, il faudrait voir a avancer, Tom est dĂ©jĂ  a l’autre bout du chemin .Elle baissa humblement la tĂȘte, le remerciant intĂ©rieurement de la dĂ©livrer de cette femme, et fit rougir ses joues .-Je ne peux qu’acquiescer, nous n’avons qu’a le rejoindre 
 Encore merci, et bonne journĂ©e !-Tu te dĂ©mordes bien 
Chuchota Eliott quand la femme fut partie .-Oh Mademoiselle Grimm !-Lady Shizuka !-Vous avez fiĂšre allure, Alice 
 Eliott, c’est vous qui l’accompagnez ?-Oui, Sarah, J’éssaie de me frayer un chemin parmis la foule d’amis venus la saluer, pour l’accompagner a ses appartements 
-Pas de problĂšme, venez donc par lĂ , jeunes gens 
 Elle se composa une mine interessĂ©e, et fit mine de parler, de sorte que personne ne vienne l’interrompre .-Alors les relations entre nos deux familles ennemies sont redevenues moins tendues 
-N’en soyez pas si sure, Lady Sarah, si j’accompagne ma 
 Camarade, ce n’est que par pure formalitĂ© 
-Eliott, mon garçon, je vous connais bien, ce regard n’est pas aussi professionnel que le miens 
 Les deux vieux sont sans doute toujours en conflit, mais vous avez l’air plus clairvoyants, et plus intelligents 
 Les deux familles maitresses se doivent de se rĂ©concilier 
Alice lança un sourire a Eliott, un sourire que seul la jeune femme japonaise, et lui, pouvaient apercevoir, et qui en disait long sur ce qu’elle pensait .-DĂ©solĂ©e, ça m’a Ă©chappĂ©, mais cette comĂ©die me fatigue, je ne vois pas l’utilitĂ© de sourire, et de faire des courbettes, s’il faut, hors regards papillonnants, expliquer a tout le monde a quel point l’entente est difficile 
-Alice, on a pas le choix 
 Vous m’éxcuserez, Sarah, je vous remercie pour la protection » apportĂ©e, nous allons continuer seuls 
Lady Shizuka s’arrĂȘta, lui sourit, et fit demi tour en inclinant la tĂȘte . Eliott poussa la porte, et la referma derriĂšre lui . Il poussa Alice contre le mur, et posa ses mains sur le mur de maniĂšre a ĂȘtre au dessus d’elle .-*****, Alice, tu pourrais pas la fermer ?! Si t’agis comme une bourge devant les autres, ils y croient, mais Sarah, elle n’est pas idiote, et elle va rĂ©pĂ©ter ça a qui veut l’entendre, alors sois mignonne, ferme la .-Je TE demande pardon ?! Depuis quand TU emploies ce genre de propos contre moi ?! Je te signale que si tu ne m’avais pas retenue, je serais loin ! Alors tu l’as un peu cherchĂ© hein !-Alice ! Calmes toi, abrutie ! T’es idiote ou quoi ?!Elle le fixa avec une lueur mauvaise du fond du regard .-RĂ©pĂšte ce que tu viens de dire !-Tu es une idiote, Alice .Il avait dit ça calmement, comme si le fait de faire du mal a Alice ne lui faisait rien . Elle bouillait sur place, et s’était pris une gifle intĂ©rieur trĂšs douloureuse .Elle leva la main, paume tendue, et se sentit happĂ©e en arriĂšre avant d’avoir rĂ©ussis a toucher Eliott . Elle l’avait manquĂ© de quelques centimĂštres a peine . Et la gifle avait faillit l’atteindre .-Alice, arrĂȘte !-Lache moi, Tom ! Laisse le se comporter en homme, si je veux lui en coller une, il est assez grand pour se dĂ©fendre !-Non Alice, c’est pas exactement ça 
 Eliott ?- J’imagines que si on lui dit pas, son pĂšre ne lui dira pas .Tom la retenait fermement, en l’aggripant au niveau des coudes seulement . Elle se dĂ©battit violement pour qu’il la lache, mais ne parviens qu’a se fatiguer . -ArrĂȘte de t’énerver, Alice, tu vas t’épuiser .-Lache moi !Ses yeux se remplissaient de larmes, de rage, parce qu’elle ne parvenait pas a se libĂ©rer, et aussi a cause de ce qu’Eliott lui avait dit . Il fallait avouer que ce genre de choses fait mal . LĂ , seulement, il la lacha, elle lutta pour ne pas s’écraser par terre, et prĂ©server un minimum d’équilibre .-Alice . Calme toi, tu veux ?-Aurais tu l’obligeances de fermer ta gueule ?!Elle avait peut ĂȘtre criĂ© un peu fort, certes, mais au moins, si elle ne pouvait pas y mettre les mains, elle y mettais du cƓur . Elle leur tourna le dos, le temps de faire sĂ©cher ses yeux, et se retourna, les yeux emplis de haine .-Raven, dis a ton sous fifre, que la prochaine fois qu’il me touche, je le fracasse . Ensuite, je rĂ©pĂšte, tu ne me parles pas comme ça . Si t’as besoin de te sentir supĂ©rieur, dis le, je vouvoie des cons, ça me changerais pas d’en vouvoyer un de plus, mais n’imagines pas que je sois de l’une des familles de sous catĂ©gorie qui se courbe devant ta belle gueule . Ce n’est pas le cas, ce ne le sera jamais, c’est bien clair ?Eliott la regardait, calmement, passivement, tandis qu’elle calmait ses nerfs a lui hurler dessus .-C’est bon, Mademoiselle je suis au dessus de tout le monde, t’es calmĂ©e ?Il Ă©tait un peu blasĂ© par son comportement de gamine, parce qu’il savait, qu’elle avait du mal a supporter tout ça, et qu’il n’était pas fonciĂšrement gentil, mais il fallait la faire taire, et il fallait qu’il puisse lui montrer ce qu’il avait a lui montrer . Il savait aussi que son commentaire Ă©tait plus que mĂ©chant, et qu’il avait dĂ» la blesser, mais il n’avait pas le choix . Il s’approcha de la jeune fille, qui Ă©tait, ça se voyait, a deux doigts de fondre en larme, et l’enlaça maladroitement .-Vas y, ne te retiens pas, tu peux pleurer devant moi, tu l’as dĂ©jĂ  fais, ça ne me dĂ©ranges pas 
-Tais 
 Toi .Elle resta debout, bras balants, et fondit en larmes, le visage appuyĂ© contre son Ă©paule .Il avait raison, elle avait dĂ©jĂ  pleurĂ© devant lui . Elle s’en rappelait assez distinctement, et lui encore plus . Parce qu’il Ă©tait lĂ , le jour ou tout est partit en cacahuĂštes 
Elle lançait le plus possible Chess a l’assaut de Nyx . Mais la K. des Ravens Ă©tait encore plus puissante que sa krĂ©ature a elle . Elle avait finit par triompher . -Vas y, Nyx, achĂšve le . La K, une louve croisĂ©e avec un guepard, un lion, et un poulet, avait une fourrure blanche qui reflĂ©tait chaque parcĂšle de lumiĂšre, lorsqu’il faisait nuit . Chess Ă©tait un cheval, un Ă©talons blanc, qui avait des yeux taillĂ©s dans du saphir . Un cavalier d’échiquier 
 Et Nyx, en abbatant sa patte, l’avait presque broyĂ© .-Chess !Lorsque sa K avait Ă©tĂ© frappĂ©e, la douleur pshysique avait Ă©tĂ© si grande qu’elle Ă©tait tombĂ© a la renverse, et c’était Eliott qui l’avait rattrapĂ©, avant que sa tĂȘte n’heurte le sol . DĂ©jĂ  que son pĂšre et lui ne se parlaient plus, mais le Seigneur de Raven aurait aimĂ© voir la petite Grimm mourir, car sans hĂ©ritier, le pouvoir leur revenait de droit . Son fils, n’étant pas aussi tordus, avait foncĂ©, et avait atterit juste . Comme son pĂšre avait refusĂ© de lui parler aprĂšs ça, il s’était lui-mĂȘme occupĂ© d’Alice, le temps qu’elle se rĂ©veille . Il l’avait allongĂ©e sur l’un des nombreux canapĂ©s que contenait la bibliothĂšque, et avait attendus son rĂ©veil .Quand elle avait ouvert les yeux, sa tĂȘte Ă©tait posĂ©e contre les genoux d’Eliott . Elle savait qu’il la haĂŻssait, il savait que c’était rĂ©ciproque . Elle avait relevĂ© la tĂȘte tellement vite qu’elle Ă©tait tombĂ©e en arriĂšre par la suite, avant de se relever rapidement, de nouveau, et de courir Ă  la terrasse . DĂšs qu’elle s’était levĂ©e, il la suivit, pour l’empecher de regarder par le balcon, mais c’était trop tard, elle Ă©tait dĂ©jĂ  penchĂ©e en avant . Il la tira en arriĂšre, pendant qu’elle se laissait tomber sur le sol .-Grimm ! Qu’est-ce qui te prends de courir, alors que tu viens de tomber dans les pommes, t’es idiote ou quoi ?! -Raven ! Je te signale que vu mon rang comparĂ© au tiens, tu me dois le respect, alors lache moi, et laisse moi voir ce que je veux voir .-Comme vous voudrez, majestĂ© 
Il Ă©tait vexĂ©, et commençait a se dire qu’il aurait mieux fait de la laisser s’exploser le crane . Il n’aimait pas qu’on le rabaisse, alors qu’une Grimm lui rappel qui il Ă©tait 
 il la lacha, et la laissa regarder le sol .-Chess !Un cris fusa, elle hurla . Il la retint, la tira en arriĂšre, et l’envoya valser dans la bibliothĂšque avant de fermer la porte fenĂȘtre et les volets .-Stop, Grimm ! Ça va aller !Elle le regarda, horrifiĂ©e, et se figea . Il s’approcha, et lui pris maladroitement la main . Ç’allait ĂȘtre compliquĂ©, de rassurer une fille qu’il n’aimait pas du tout .-Ils ont ! Vous avez ! Ils 
Elle fondit en larme, alors il la poussa doucement, pour la faire s’asseoir sur le canapĂ©, pendant qu’elle se mettait Ă  pleurer. Maladroitement, il la prit dans ses bras, et la cajola jusqu’à ce qu’elle s’endorme.~-C’est dĂ©gueulasse, ce que tu me sais, Grimm, je sais. DĂ©solĂ©. Vraiment, je ne le pensais ?-Grimm, je te le jure. Je peux t’expliquer pourquoi quand tu es en colĂšre tu ne dois surtout pas lever la mais sur moi, ou sur Tom ?- Je ne sais pas trop, j’ai peut de me faire arnaquer 
-Tu me fais confiance ?-J’imagine 
Il lui prit la main, et l’emmena plus loin, prĂšs des barbecues, qui, laissĂ©s a l’abandon avaient servis de table de chimie a ne te mets pas a hurler. D’accord ?Elle hocha la tĂȘte; peu assurĂ©e, et le regarda. Il tendit la main, comme s’il voulait qu’elle la prenne, et, paume tendue, fit courir le long de son bras, de gigantesques prends ma te fous de ma gueule ?!-Bien sur que non !Elle lui lança un regard aigus, et lui rĂ©pondit par un sourire moqueur, elle savait ce qu’il pensait, elle savait qu’il se disait qu’elle avait peur, elle posa sa main sur la sienne. Les flammes lĂ©chĂšrent d’abord ses avant bras, avant de se rĂ©tracter, elle eut beau ne pas bouger, celles-ci refusaient de revenir sur ?!-Bah, c’est facile. Eux choses, la premiĂšre, je les maitrise, mon but n’étant pas de te carboniser 
 La seconde, encore mieux, mĂȘme si je voulais, je n’y parviendrais pas, regardes 
Il prit sa main, et devant un verre d’eau, la Vas-y, essaie de me la balancer dessus, le regarda, amusĂ©e, et secoua la main comme une gamine, avant de fermer les yeux, Ă  cause du soleil. Quand elle les rouvrit, Eliott Ă©tait sec, mais Tom soufflait sur ses mĂšches trempĂ©es avec un air surpris, comme si ce n’était pas Ă  lui de se prendre l’ verre Ă©tait tu 
.-Tu cales maintenant, pourquoi c’était vous les numĂ©ros un, et pourquoi si tu me claques, je suis dans la ***** ?Elle hocha faiblement la tĂȘte, et le regarda avec un air amusĂ©, contente de la dĂ©couverte du jour. Un peu secouĂ©, peut ĂȘtre 
 Il lui Ă©bouriffa les cheveux, et se retourna. Une mine embĂȘtĂ©e se dessina sur son visage. Alice, elle fixait ses mains avec ?-Ouais ?Elle releva la tĂȘte elle aussi, et pinça les lĂšvres, avant de se redresser, de prendre un air embĂȘtĂ©, et timide, et de fixer les trois enfants des trois autres grandes familles. Dans le tas, il y avait Catherine, le vent, une jolie pĂ©tasse comme on en fait pas Amaryllis, la terre. RĂ©servĂ©e, peu sure d’elle, la jeune fille de la derniĂšre l’enfant de la quatriĂšme famille, qui ne servait strictement Ă  rien, et qui Ă©tait lĂ , seulement pour l’ bien, nous constatons avec joie que miss Grimm a fait la rĂ©cente dĂ©couverte de ses dons, a dĂ©faut d’avoir su protĂ©ger Chess, et qu’elle est suffisamment proche de vous, pour vous tutoyer 
 Et qu’elle a un langage rĂ©ellement ? Ce n’est pas Ă  moi qu’elle s’adressait, mais a exactement 
 Nous vous croyons tous les trois, n’est-ce pas Amaryllis ? N’est-ce pas, l’autre ?-Fous lui la paix, Catherine, elle est plus haut placĂ© que toi, tu lui dois le a perdu sa K ! Elle est minable !Alice s’avança Ă  grands pas furieux, et se pointa devant la blondasse qui la toisait avec je ne m’abaisserais au rang minable, car je te serais toujours supĂ©rieur, vois-tu ? Tes parents doivent avoir honte de toi, ta famille ne dois rĂȘver que de te renier, alors ne me fais pas passer pour une faible, parce que ce que je vois quand je te regarde, ou quand je regarde ceux qui te fixent, c’est de la pitiĂ©. Catherine, la fille qui ne savait pas se dĂ©merder sans son groupes de serviteurs 
 La fille incapable de sourire, ou juste, la pĂ©tasse qui se croyait supĂ©rieur aux autres. Tu n’es qu’un troisiĂšme rang, tu ne connaĂźtras jamais l’honneur d’ĂȘtre respectĂ©e, et crois moi, ça vaut mieux les regardait avec un air mi amusĂ© mi embĂȘtĂ©, il tira Alice par le bras, elle ça Alice, elle va aller se plaindre a mon pĂšre 
-Rappelles moi c’est quand qu’on se tire ..?-Ce soir, tu racontes ta vie Ă  des gens, pour la cĂ©rĂ©monie. Demain on dĂ©jeune, et on se donc tu peux me la montrer, ma chambre ?- Allez-y faites comme si on n’était pas lĂ  !-T’inquiĂšte pas, c’est ce qu’on fait 
 Tu montes, Alice ?Il lui ouvrit la porte et la fit entrer Ă  l’intĂ©rieur. Elle alla se poser sur le lit, et lui, tira une chaise d’un bureau pour s’asseoir en face d’ j’ai gĂ©rĂ© ? Je me dĂ©***** bien ?-Oui, bon, Catherine est une 
 Bref, et l’idĂ©e de nous voir rĂ©concilier les deux familles la met en rage, parce que si nous nous entredĂ©truisons, elle aura la premiĂšre place 
 Tu comprends ?-Bah ouais, je comprends aussi que je ne l’aime pas du tout, et que cohabiter va ĂȘtre chaud 
-En revanche, tu devrais porter plus d’attention a ton langage, en privĂ© comme en publique, si tu y fais attention, tu auras moins de difficultĂ©s 
-D’accord, je vais essayer de remettre ça d’ bon je te laisse, tu devrais dormir un peu 
 Je viendrais te chercher ce soir 
Il ferma la porte, alors elle se glissa sous les couvertures. La lumiĂšre du jour ne la dĂ©rangea pas, elle ronfla comme un sonneur jusqu’à environs dix neuf heures. Eliott rentra car elle ne entendait pas frapper a la porte, et dĂ» la secouer pour la ?-Mmh ?-Debout, t’as qu’une demie heure pour te prĂ©parer 
-Mmh 
Comme elle ne l’écoutait pas, il la fit s’asseoir et la regarda un moment avant de s’emparer des pinces posĂ©es sur la table de chevet. Il remit sa coiffure en ordre, la remontant un peu, pour ne pas qu’elle a l’air de ne pas s’ĂȘtre peignĂ©e, et la tira en avant pour qu’elle se je sais que t’es crevĂ©e, mais fais un effort, va te changer, je t’attends se dirigea dans la salle de bain pour enfiler une autre robe. Plus cintrĂ©e, et qui faisait plus adulte. Blanche, avec des manches amples, qui couvraient ses mains lorsque ses bras restaient ballants, et le jupon, assez fournis, s’arrĂȘtait dessous ses genoux. Elle remit en ordre son maigre maquillage, et sortit de la salle de On y va ?Elle hocha la tĂȘte, avec un air maussade, avant de faire demi tour, et de foncer dans la salle de bain. Faiblarde, elle sortit de la valise une paire de boucle d’oreilles en cristal et en argent, et les attacha Ă  ses oreilles. Pas qu’elle veuille ĂȘtre plus jolie que la moyenne ou autre, mais ces boucles appartenaient a sa mĂšre, alors elle avait tout intĂ©rĂȘt Ă  les porter. Elle se baissa, et fit sortir une parure de cristal, toujours, qu’elle attacha Ă  son cou. VoilĂ , lĂ , c’était bon ?-Ouais, deux secondes 
 Je mets des godasses pas trop pourries 
 Tu peux vĂ©rifier qu’elles ne sont pas sous le meuble Ă  cotĂ© du lit ?- Nan, elles n’y sont pas 
-Ok 
Elle sortit, pieds nus, et le regarda avec un air oubliĂ© mes godasses dans le train, et les bleus ne vont pas avec le reste 
 -Pas grave, on n’a pas le temps de trainer, ai l’air assurĂ©, on pensera que c’est descendirent et traversĂšrent le chemin qui les menaient a l’église en courant, malgrĂ© les pieds nus d’Alice, et poussĂšrent les portes doucement, en cherchant leur elle fit son entrĂ©e, elle Ă©tait radieuse, et toute trace de sommeil avait Ă©tĂ© effacĂ©e. Elle n’était pas extraordinairement belle ou quoi que ce soit, mais elle resplendissait la fiertĂ©, mĂȘme si tout Ă©tait jouĂ©. On se tut, et les invitĂ©s s’assirent, la laissant traverser la piĂšce, pour se poster devant le seigneur de Raven. Elle inclina la tĂȘte avec humilitĂ©, et la releva quand il le lui la cĂ©rĂ©monie se dĂ©roula avec lĂ©gĂšretĂ©. Le pĂšre d’Eliott Ă©tait trĂšs pro, il ne dit rien de mauvais sur Alice, lui fit rĂ©citer le psaume, en quelques temps, ce fut rĂ©glĂ©, et elle put aller se coucher dĂšs que tout fut finit, et qu’elle eut saluĂ© les invitĂ©s. Elle rayonnait toujours, mais avait peut ĂȘtre un peu trop but, car chaque fois qu’elle venait parler vers quelqu’un, elle acceptait le verre de vin qu’on lui tendait. Eliott la rattrapa, saoule, qui cherchais la sortie, prĂšs des ! P
 Mais qu’est-ce que tu as bus ? Pas du jus, m’est avis. Bon, cas de force majeure, je vais dire qu’on p pourquoi ? C’est amusant, Mmh de rester lĂ , les gens sont sympĂą 
-Ouais, mais t’es ivre, alors la conduisit dehors, malgrĂ© ses protestations, et la fit rentrer dans le manoir aussi vite qu’il put. Elle grelottait, mais n’avait pas les idĂ©es claires 
 Il la fit s’asseoir, enleva les boucles d’oreilles, le collier, et les pinces, et sortit en Ă©teignant la lumiĂšre. Elle dormait dĂ©jĂ , assise, sur le lit 
Le lendemain, il ouvrit la porte elle n’avait pas bougĂ©. Quand il la secoua, elle gĂ©mit, et plaqua ses deux mains contre ses pas si fort, idiot ! Je souffre lĂ , ça ne se voit pas ?!-T’as la gueule de bois, t’as trop bu, pour une premiĂšre fois 
Elle renifla dĂ©daigneusement, et accepta le verre et le cachet qu’il lui tu t’apprĂȘtes, on va partir dĂ©jeuner, puis on part en randonnĂ©e, comme je t’avais hocha la tĂȘte, se changea, enfila un pantalon et un tee shirt, et descendit dĂ©jeuner. Assise, elle ne toucha pas Ă  son repas, prĂ©textant le mal de tĂȘte, qui s’était Ă©vaporĂ© un quart d’heure aprĂšs la prise du cachet. Elle en profitait surtout pour dĂ©mĂȘler ses Ă©motions, et se demander si ce qu’elle ressentait quand il lui parlait, c’était vraiment ce qu’elle pensait. Puis ils partirent. Cinq minutes aprĂšs s’ĂȘtre engagĂ© sur le sentier, il se demanda si c’était une bonne idĂ©e .Il passa une main dans ses cheveux, et tourna la tĂȘte pour regarder derriĂšre lui. La petite brune le suivait sans difficultĂ©, et lui lançait de temps Ă  autre des Ɠillades pour le moins intĂ©ressantes ... Il finit par soupirer, et s'arrĂȘta. Il fallait que ça cesse, tout, les faux espoirs qu'elle entretenait, tout ... Il se mordit la lĂšvre, sachant qu'il lui ferait plus de mal s'il n'agissait pas ainsi ... Tout, dans les vibrations d'Alice montrait qu'elle ressentait plus que de l'amitiĂ©, et lui, qu'avait-il a dire ? Il s'Ă©tait fait endoctriner de la mĂȘme maniĂšre qu'elle ... Il se haĂŻssait presque, mais il n'avait pas intĂ©rĂȘt a rater ce qu'il allait faire, parce qu'aprĂšs, elle le dĂ©testerait tellement qu'elle ne voudrais plus le voir, alors au moins lui laisser un bon souvenir ...Il la pris par les poignet, le regard rĂ©solus, et sourit de son air interrogatif . -DĂ©solĂ© ... Et il l'attira contre lui. Le tout ne dura pas plus de trente secondes, ce fut un baiser chaste, sans plus, mais Alice se sentait subitement mieux, parce qu'il avait compris. Il fourra son visage dans ses cheveux lĂąchĂ©s, qu'elle avait laissĂ© retomber en cagues sur ses Ă©paules, elle arrĂȘta de respirer .Quand il se dĂ©cida Ă  la fixer, elle perdit son beau sourire, face a son air rĂ©signĂ©, et las. -Qu'est ce qu'il y a, Eliott ? Je suis nulle hein, c'est ça ? Ou alors tu as compris que...- Non, Alice, ce n'est pas ça ...Un sourire triste lui Ă©chappa. -Si seulement ... Alice, ce n'est pas une histoire de toi, ou mĂȘme de moi, ça dĂ©passe ça ... Je voulais juste que tu le saches ... Et que tu comprennes que malgrĂ© tout, c'est recula, les yeux humides, et le regarda avec un air triste. Il dĂ©posa un baiser sur son front, et partit, la laissant seule, avec son chagrin, et ses pensĂ©es obscures, avec sa toute premiĂšre peine de coeur ... Et un couteau, soigneusement rangĂ© dans la poche ... Elle le sortit, fit jouer la lame contre son pouce et ressentit une lĂ©gĂšre douleur quand le sang perla. Elle ressentit aussi une toute autre choses, la sensation d'ĂȘtre vivante, et elle se dit que si elle voulait le ressentir de nouveau, elle devait retenter l'expĂ©rience, Ă  plus grande Ă©chelle. Elle se sentait lasse, trĂšs lasse ... Si retenter signait son arrĂȘt de mort, tant pis ... A quoi bon vivre quand on est rejette ?Elle regarda le manche d'argent incrustĂ© de Saphir, et pris sa dĂ©cision. Et maintenant, la meilleure chose Ă  faire Ă©tait d'attendre que le sang s'Ă©goutte, puis se disperse, la laissant inerte, mais avec ce sentiment de vie ... puis la mort. Nuage du Loup♩Apprenti Espion♩CamĂ©lĂ©on de PremiĂšreMessages 74Date d'inscription 22/07/2012Feuille de personnageRelations Sujet Re Demande ParticuliĂšre Lun 7 Jan - 1623 Merci du partage, si vous ĂȘtes d'accord, ceci apparaĂźtra Ă  la gazette du Forum _________________Spoiler WycenInvitĂ©Sujet Demande ParticuliĂšre Mer 9 Jan - 1610 Encore Merci et Ă  bientĂŽt ! Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Demande ParticuliĂšre Demande ParticuliĂšre Page 1 sur 1 Sujets similaires 2Mrp.
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