Danstous les cas, la loi autorise un parent, grand-parent, ou arriĂšre-grand-parent (ĂągĂ© de moins de 80 ans) Ă  donner jusqu’à 100 000 euros Ă  chacun de ses enfants, petits-enfants ou arriĂšre-petits-enfants, Ă  condition qu’ils soient majeurs, sans payer de droits de donation, et ce tous les 15 ans. Cette non-imposition se cumule avec un autre avantage fiscal, un abattement de 31 Quelle est la part de l’usufruitier en cas de vente ? Ăąge de l’usufruitierValeur de l’usufruit %moins de 2190%Moins de 31 terminĂ©s80%moins de 41 ans70%Moins de 51 terminĂ©s60% Sur le mĂȘme sujet C’est pourquoi la colle spĂ©ciale verre Loctite Super Glue-3 est l’outil indispensable
Quel est le dĂ©lai pour toucher un hĂ©ritage ? Le dĂ©lai de dĂ©boursement d’une succession est souvent compris entre 2 et 4 semaines, selon le notaire chargĂ© du rĂšglement de la succession. Voir l’article Segmentation du marchĂ© du pare-brise Heat Control, portĂ©e, demande croissante, opportunitĂ© de croissance Pour plus de prĂ©cision, il est toujours conseillĂ© de demander au notaire le quand » du paiement. Comment l’argent est-il versĂ© Ă  partir d’une succession? Normalement, les droits de succession sont payĂ©s en espĂšces, c’est-Ă -dire en versant une somme d’argent au fisc. A dĂ©faut de liquiditĂ©s sur leur compte bancaire, les hĂ©ritiers peuvent demander une facilitĂ© de paiement sous forme de paiement fractionnĂ© ou diffĂ©rĂ© des sommes dues. Quand le notaire contacte les hĂ©ritiers ? AprĂšs le dĂ©cĂšs du testateur, dĂšs que le procĂšs-verbal de dĂ©pĂŽt du testament olographe est dressĂ©, le notaire doit en communiquer le contenu aux hĂ©ritiers rĂ©fractaires et aux lĂ©gataires. A voir aussi Sortir de l’indivision. Cette communication doit avoir lieu que le testament soit authentique, holographique ou mystique. Quand le notaire convoque les hĂ©ritiers ? Lorsque tout sera prĂȘt – quatre Ă  six mois aprĂšs le dĂ©cĂšs – le notaire vous invitera Ă  signer la dĂ©claration de succession. Il n’est pas prĂ©cisĂ© qui prend quoi », mais seulement le montant auquel chacun a droit. Qui doit contacter les hĂ©ritiers ? Dans la plupart des cas, les hĂ©ritiers doivent donc consulter un notaire. Il est possible de choisir le notaire du dĂ©funt s’il en avait un, ce dernier Ă©tant souvent en possession du testament. Toutefois, les hĂ©ritiers sont libres de dĂ©signer un autre notaire. L’idĂ©al est de n’avoir qu’un seul interlocuteur. Quand Reçoit-on l’hĂ©ritage ? Le dĂ©lai de rĂšglement d’une succession est de 2 Ă  4 semaines, selon le notaire chargĂ© du rĂšglement de la succession. Cependant, si vous souhaitez plus de dĂ©tails, demandez au notaire quand les fonds de succession seront versĂ©s. Sur le mĂȘme sujet OpĂ©ration de ma myopie. N’oubliez pas de vous munir de votre piĂšce d’identitĂ© lors du rendez-vous Comment Est-on informĂ© d’un hĂ©ritage ? Que le testateur ait ou non rĂ©digĂ© un testament de son vivant, le notaire dresse une dĂ©claration sous serment visant Ă  Ă©numĂ©rer les diffĂ©rents hĂ©ritiers lĂ©gaux et/ou testamentaires. Il peut faire appel Ă  un gĂ©nĂ©alogiste pour l’aider dans cette tĂąche. Comment se passe un hĂ©ritage aprĂšs un dĂ©cĂšs ? cas gĂ©nĂ©ral. Si le dĂ©funt n’a laissĂ© aucun legs biens donnĂ©s Ă  une personne par testament ou donation, ses enfants reçoivent tous les biens restants selon la part attribuĂ©e au conjoint survivant. Tous les enfants ont les mĂȘmes droits de succession. Le partage est fait entre eux Ă©galement. A voir aussi Comment racheter la part de sa sƓur ? Avec votre frĂšre et
Quelle diffĂ©rence entre hĂ©ritage et succession ? Quelle est la diffĂ©rence entre donation et hĂ©ritage ? Les notions de donation et d’hĂ©ritage sont liĂ©es Ă  la transmission de l’hĂ©ritage. Le don permet d’aider les personnes de leur vivant et de limiter l’étendue des droits Ă  payer. Succession ou hĂ©ritage dĂ©signe le transfert de ses biens aprĂšs son dĂ©cĂšs. Quand parle-t-on d’hĂ©ritage ? DĂ©finition de succession Succession automatique ou volontaire. Au dĂ©cĂšs d’une personne, les biens qu’elle a acquis de son vivant par Ă©pargne ou par succession, donation ou legs et qui constituent sa propriĂ©tĂ© passent Ă  ses hĂ©ritiers directs ou privilĂ©giĂ©s. Comment fonctionne hĂ©ritage ? Si le dĂ©funt Ă©tait mariĂ©, son mari ou sa femme hĂ©rite dans tous les cas. Si le dĂ©funt a des enfants, ils hĂ©ritent Ă©galement. Les petits-enfants hĂ©ritent si l’un des enfants dĂ©cĂšde. Si le dĂ©funt n’avait pas d’enfant, ses parents et ses frĂšres et sƓurs hĂ©ritent. Quel est l’ordre de succession ? Le premier ordre comprend les descendants directs du dĂ©funt. Le second ordre correspond aux ancĂȘtres privilĂ©giĂ©s pĂšre et mĂšre et aux collatĂ©raux privilĂ©giĂ©s frĂšres et sƓurs, neveux et niĂšces. Le troisiĂšme ordre comprend les ascendants dits ordinaires et le quatriĂšme les collatĂ©raux ordinaires. Comment fonctionne un hĂ©ritage ? Le rĂšglement d’une succession comprend 4 grandes Ă©tapes Le notaire Ă©tablit le document de certificationLe notaire Ă©tablit un bilan complet du notaire s’occupe des formalitĂ©s hypothĂ©caires et fiscales liĂ©es au rĂ©partition des actifs est fixe. Comment se passe la succession aprĂšs un dĂ©cĂšs ? Le rĂšglement d’une succession comprend 4 grandes Ă©tapes Le notaire Ă©tablit le document de certificationLe notaire Ă©tablit un bilan complet du notaire s’occupe des formalitĂ©s hypothĂ©caires et fiscales liĂ©es au rĂ©partition des actifs est fixe. Comment se passe une succession des comptes bancaires ? DĂšs que la banque est informĂ©e du dĂ©cĂšs d’un copropriĂ©taire par des proches ou un notaire, elle bloque automatiquement le compte indivis. Il n’enregistre plus les transactions de dĂ©pĂŽt ou de retrait. Le solde positif ou nĂ©gatif du compte indivis sera versĂ© en mĂȘme temps que la totalitĂ© de la succession. Qui doit payer les frais de notaire pour une succession ? En matiĂšre de succession, les frais de notaire sont payĂ©s par chacun des hĂ©ritiers au prorata de leur part de succession. A l’ouverture de la succession, il est demandĂ© aux hĂ©ritiers une indemnitĂ© de frais, qui est estimĂ©e sur la base d’une estimation du coĂ»t total de la succession. Quel est le plus avantageux donation ou succession ? Le plus grand avantage est que la donation signifie que les droits de succession sur les biens donnĂ©s aux hĂ©ritiers sont Ă©liminĂ©s. Les frais de virement bancaire sont payĂ©s au moment du don, ce qui vous permet de profiter de dĂ©ductions et d’une hiĂ©rarchisation plus favorable. Quel est le plus avantageux fiscalement la succession ou la donation ? Par rapport Ă  un hĂ©ritage, vous pouvez Ă©conomiser sur les impĂŽts avec le don. C’est notamment le cas d’une transmission d’entreprise. Dans tous les cas, les bĂ©nĂ©ficiaires doivent enregistrer leurs dons auprĂšs de l’administration fiscale. C’est souvent le notaire qui s’en charge. Quel est le meilleur Ăąge pour faire une donation ? Pour des raisons d’optimisation fiscale, il peut ĂȘtre judicieux Ă  la fin de chaque dĂ©cennie de cĂ©der la simple propriĂ©tĂ© d’un bien le plus tĂŽt possible avant l’anniversaire, c’est-Ă -dire Ă  60 ans au lieu de 61, 70, 80 et 90 ans. A voir aussi JĂ©rĂŽme veut ĂȘtre un champion du monde du remplacement du verre d’air.
Qui a le droit de consulter un testament ? La liste des personnes habilitĂ©es Ă  consulter le testament d’une personne dĂ©cĂ©dĂ©e est limitĂ©e aux liquidateurs, aux reprĂ©sentants lĂ©gaux et aux hĂ©ritiers. Si un hĂ©ritier le souhaite, le notaire peut choisir de lui remettre une copie intĂ©grale du testament ou seulement les extraits pertinents. Qui a droit Ă  une copie du testament? Une copie d’un acte notariĂ© contrat de mariage, testament, Ă©tat des lieux de dĂ©cĂšs, etc. peut ĂȘtre transmise aux parties Ă  la procĂ©dure, aux hĂ©ritiers ou Ă  leurs ayants droit sous forme papier ou Ă©lectronique. Vous devez adresser la demande par Ă©crit directement au notaire qui a dressĂ© l’acte. Qui doit assister Ă  la lecture d’un testament ? Un testament peut ĂȘtre authentique, c’est-Ă -dire qu’il est dressĂ© par deux notaires ou par un notaire avec l’appui de deux tĂ©moins. Il peut aussi ĂȘtre mystique, c’est-Ă -dire signĂ© Ă  la main et cachetĂ© par le testateur et remis au notaire en prĂ©sence de deux tĂ©moins. Qui doit ĂȘtre prĂ©sent lors de la lecture d’un testament ? S’il n’a pas Ă©tĂ© confiĂ© Ă  un notaire, le testament peut avoir Ă©tĂ© conservĂ© par le testateur et/ou remis Ă  une personne de confiance voire Ă  son exĂ©cuteur testamentaire. A son dĂ©cĂšs, il doit ĂȘtre dĂ©posĂ© chez le notaire par celui qui le dĂ©couvre ou le possĂšde pour procĂ©der Ă  l’ouverture. Comment se passe un hĂ©ritage avec testament ? Le traitement d’un hĂ©ritage comporte 4 Ă©tapes ce que vous devez savoir sur les successions et les notaire Ă©tablit le document de certificationLe notaire dresse alors un bilan complet du notaire s’occupe des formalitĂ©s hypothĂ©caires et fiscales liĂ©es au partage. Comment avoir accĂšs Ă  un testament ? Connectez-vous au site service payant. Vous pouvez Ă©galement demander le FCDDV par courrier accompagnĂ© d’une copie de l’acte de dĂ©cĂšs du dĂ©funt. Les seules informations que vous recevez sont le nom de l’étude notariale oĂč le testament est dĂ©posĂ© et ses coordonnĂ©es. Comment connaĂźtre le contenu d’un testament ? Comment savoir si un testament existe ? Si vous ĂȘtes en possession de l’acte de dĂ©cĂšs, vous pouvez utiliser le Fichier central des testaments FCDDV pour savoir s’il existe un testament et connaĂźtre les coordonnĂ©es du notaire qui en assurera la conservation. Qui a le droit de consulter un testament ? Tant que le testateur est vivant, un notaire ne peut dĂ©livrer une copie d’un testament Ă  personne d’autre qu’au testateur lui-mĂȘme ou Ă  une personne dĂ»ment autorisĂ©e par ce testateur Ă  l’obtenir. Comment rĂ©cupĂ©rer l’argent d’un parent dĂ©cĂ©dĂ© ? Dans le cas d’un hĂ©ritier unique, dĂ©bloquer un compte aprĂšs le dĂ©cĂšs est une dĂ©marche simplifiĂ©e. En effet, l’acte notariĂ© n’est pas requis. Tout ce que vous avez Ă  faire est d’envoyer une lettre Ă  la banque du dĂ©funt vous informant de l’état du compte bancaire. Qui paie l’argent aux hĂ©ritiers? Environ un mois aprĂšs l’entretien avec le notaire, une transmission successorale, Ă©galement appelĂ©e transmission successorale ou transmission notariale, apparaĂźt sur le compte bancaire de l’hĂ©ritier. Le dĂ©lai de dĂ©boursement d’une succession est souvent compris entre 2 et 4 semaines, selon le notaire chargĂ© du rĂšglement de la succession. Qui hĂ©rite des comptes bancaires du dĂ©funt ? Si le solde est positif au moment du dĂ©cĂšs, sa rĂ©partition est rĂ©glĂ©e dans le cadre de la succession. Une fois cette distribution notariĂ©e, les sommes seront rĂ©parties entre les hĂ©ritiers. En cas de solde nĂ©gatif, le paiement de la somme due Ă  la banque doit Ă©galement ĂȘtre rĂ©glĂ© avec le notaire. Comment dĂ©bloquer les comptes bancaires aprĂšs le dĂ©cĂšs d’une personne ? Pour dĂ©bloquer des comptes bancaires, vous devez prouver Ă  la banque que vous ĂȘtes un hĂ©ritier. Pour prouver que vous ĂȘtes hĂ©ritier, vous pouvez fournir Ă  la banque soit une attestation de succession. Vous pouvez l’obtenir gratuitement auprĂšs du bureau de la sĂ©curitĂ© juridique ancien bureau d’état civil. Qui bloque les comptes aprĂšs un dĂ©cĂšs ? DĂšs que la banque est informĂ©e du dĂ©cĂšs d’un copropriĂ©taire par des proches ou un notaire, elle bloque automatiquement le compte indivis. Il n’enregistre plus les transactions de dĂ©pĂŽt ou de retrait. Le solde positif ou nĂ©gatif du compte indivis sera versĂ© en mĂȘme temps que la totalitĂ© de la succession. Quel est le dĂ©lai pour prĂ©venir la banque en cas de dĂ©cĂšs ? Le dĂ©lai de 6 jours doit ĂȘtre respectĂ© Aviser la banque du dĂ©cĂšs de votre proche est indispensable. Ceci est Ă  faire le plus tĂŽt possible. Comment se passe une succession des comptes bancaires ? DĂšs que la banque est informĂ©e du dĂ©cĂšs d’un copropriĂ©taire par des proches ou un notaire, elle bloque automatiquement le compte indivis. Il n’enregistre plus les transactions de dĂ©pĂŽt ou de retrait. Le solde positif ou nĂ©gatif du compte indivis sera versĂ© en mĂȘme temps que la totalitĂ© de la succession. Quels comptes bancaires entrent dans la succession ? Le patrimoine de votre conjoint survivant comprend tous les comptes bancaires, les biens mobiliers et immobiliers. Il lui suffit d’obtenir un acte notariĂ© qui le dĂ©signe comme unique hĂ©ritier il peut disposer librement de la totalitĂ© de l’argent – et sans droits de succession ! Comment se passe la succession d’un compte bancaire ? DĂšs que la banque est informĂ©e du dĂ©cĂšs d’un copropriĂ©taire par des proches ou un notaire, elle bloque automatiquement le compte indivis. Il n’enregistre plus les transactions de dĂ©pĂŽt ou de retrait. Le solde positif ou nĂ©gatif du compte indivis sera versĂ© en mĂȘme temps que la totalitĂ© de la succession. Quels comptes bancaires appartiennent Ă  la succession ? Le patrimoine de votre conjoint survivant comprend tous les comptes bancaires, les biens mobiliers et immobiliers. Il lui suffit d’obtenir un acte notariĂ© qui le dĂ©signe comme unique hĂ©ritier il peut disposer librement de la totalitĂ© de l’argent – et sans droits de succession ! Qui hĂ©rite des comptes bancaires du dĂ©funt ? Si le solde est positif au moment du dĂ©cĂšs, sa rĂ©partition est rĂ©glĂ©e dans le cadre de la succession. Une fois cette distribution notariĂ©e, les sommes seront rĂ©parties entre les hĂ©ritiers. En cas de solde nĂ©gatif, le paiement de la somme due Ă  la banque doit Ă©galement ĂȘtre rĂ©glĂ© avec le notaire. Lorsquele dĂ©funt n’a Ă©tabli ni testament ni donation au dernier des vivants, c’est la loi qui dĂ©termine les personnes qui hĂ©ritent. On parle alors de dĂ©volution lĂ©gale. Si le dĂ©funt n’était pas mariĂ© : Les hĂ©ritiers sont rĂ©partis par la loi en quatre ordres censĂ©s traduire les liens d’affections du dĂ©funt. Qu'est-ce qu'un lĂ©gataire universel ? Avant d'examiner en dĂ©tail les moyens d'obtenir les propriĂ©tĂ©s qui vous ont Ă©tĂ© lĂ©guĂ©es malgrĂ© la contestation de testament, il est important de dĂ©finir ce qu'est un lĂ©gataire universel. LĂ©gataire universel dĂ©finition Il existe trois formes de legs en ce qui concerne la transmission de biens grĂące Ă  un testament Le legs universel ; Le legs Ă  titre universel ; Le legs particulier. Qui peut ĂȘtre lĂ©gataire universel ? Il peut s’agir d’une ou plusieurs personnes morales ou physiques qui reçoivent la totalitĂ© des biens d'un testateur. La principale diffĂ©rence de ce lĂ©gataire avec celui Ă  titre universel est que ce dernier reçoit uniquement un pourcentage des propriĂ©tĂ©s du dĂ©funt. Concernant les lĂ©gataires particuliers, ce sont des personnes qui ont reçu un ou plusieurs biens spĂ©cifiques du dĂ©funt comme hĂ©ritage. Le lĂ©gataire peut ĂȘtre un membre de la famille, l'un des hĂ©ritiers ou un tiers. Pour que son statut soit valide, il faut qu'il soit vivant avant le dĂ©cĂšs de la personne qui dĂ©sire lui lĂ©guer ses biens. Il est aussi important que le bĂ©nĂ©ficiaire du legs universel soit vivant au dĂ©but de la procĂ©dure de succession. Dans le cas contraire, le statut de lĂ©gataire universel est immĂ©diatement rĂ©voquĂ©. Toute personne qui bĂ©nĂ©ficie d'un legs universel a aussi le droit d'accepter ou renoncer Ă  celui-ci. Le lĂ©gataire a Ă©galement le droit d'accepter ce qui lui a Ă©tĂ© lĂ©guĂ© dans sa forme pure ou de prĂ©fĂ©rer l'actif net de ce legs. Il s'agit ici de la diffĂ©rence entre le montant total de la succession et les dettes du testateur. Le lĂ©gataire universel peut-il hĂ©riter de tous les biens du dĂ©funt ? Bien que le lĂ©gataire universel soit le bĂ©nĂ©ficiaire de tous les biens du testateur, la lĂ©gislation impose des limites. En effet, la part qui sera destinĂ©e au legs universel est relative Ă  la quotitĂ© disponible pour libre utilisation du dĂ©funt. Il s'agit de la portion de son patrimoine dont il peut disposer librement et qui peut ĂȘtre transmise Ă  d'autres personnes que ses hĂ©ritiers rĂ©servataires enfants, descendants, conjoint survivant. Pour entrer en possession des biens qui lui sont lĂ©guĂ©s, le lĂ©gataire universel doit s'acquitter des droits de succession et solder les dettes associĂ©es. Cela se fera proportionnellement Ă  la part qu'il aura reçue. La contrainte liĂ©e au paiement des dettes du testateur ne concerne pas non plus le lĂ©gataire particulier. Comment obtenir les biens de la succession ? Le lĂ©gataire universel doit Ă©galement suivre plusieurs procĂ©dĂ©s diffĂ©rents selon la situation pour accĂ©der aux biens qui lui sont attribuĂ©s. Lorsqu'il n'y a pas d'hĂ©ritiers rĂ©servataires, le lĂ©gataire universel devient titulaire de la saisine lĂ©gale. Le dĂ©cĂšs du testateur implique alors que tous ses biens deviennent la possession du lĂ©gataire universel. Si le legs s'est fait grĂące Ă  un testament authentique, aucune autorisation n'est nĂ©cessaire. Lorsque le testament contenant les informations relatives au legs est de type olographe ou mystique, l'attitude Ă  adopter est diffĂ©rente. En revanche, en prĂ©sence d'hĂ©ritiers rĂ©servataires, le lĂ©gataire universel doit leur demander une dĂ©livrance du legs. C'est le plus souvent dans ces situations qu'un conflit entre un hĂ©ritier rĂ©servataire et un lĂ©gataire universel peut se dĂ©clencher. Quand il n'y a pas de contestations, le legs sera dĂ©livrĂ© assez facilement. Avec ces documents, le lĂ©gataire universel doit requĂ©rir un envoi en possession auprĂšs du tribunal judiciaire. C'est une procĂ©dure qui Ă©tudie la validitĂ© du testament et des conditions de legs qui y sont Ă©numĂ©rĂ©es. La soumission de cette importante demande doit se faire par une requĂȘte rĂ©digĂ©e par un Ă©minent avocat. Dans ce contexte, l'assistance des experts en droit des successions du cabinet Avocats Picovschi vous sera indispensable. Qui a le droit de contester un testament ? Dans certaines circonstances, un testament peut ĂȘtre contestĂ©. Les personnes aptes Ă  aller Ă  l'encontre d'un tel document sont le plus souvent les hĂ©ritiers rĂ©servataires ou les lĂ©gataires de diffĂ©rents types. Une contestation des hĂ©ritiers rĂ©servataires peut intervenir dans plusieurs situations, notamment s’ils s'estiment lĂ©sĂ©s au profit du lĂ©gataire universel. Tous les testaments peuvent ĂȘtre contestĂ©s sur la base de la forme et du fonds. Concernant la forme d'un testament olographe par exemple, c'est un document qui doit ĂȘtre Ă©crit, signĂ© et datĂ© Ă  la main par son auteur. Aucune dactylographie n'est acceptĂ©e dans ce cas. Les hĂ©ritiers rĂ©servataires peuvent contester ce testament en stipulant que l'Ă©criture n'est pas celle du dĂ©funt. Une analyse graphologique est en gĂ©nĂ©ral rĂ©alisĂ©e pour Ă©claircir ce point. La contestation de forme d'un testament authentique est beaucoup plus compliquĂ©e, sachant que le document a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par le dĂ©funt avec l'assistance d'un notaire. Le point qui peut ĂȘtre utilisĂ© pour sa contestation en revanche est l'absence de lecture du testament. L'autre raison de contester un testament authentique sur sa forme est relative Ă  l'un des tĂ©moins de l'acte. Il ne doit pas s'agir d'un lĂ©gataire, d'un parent ou d'un alliĂ© du testateur. Cela exclut les membres de sa famille jusqu'au 4e degrĂ©. Comment faire respecter un testament ? En ce qui concerne les motifs de contestation sur le fond du testament, le premier Ă©lĂ©ment Ă  considĂ©rer est la rĂ©partition du patrimoine du dĂ©funt. Si elle n'est pas conforme Ă  l'article 912 du Code civil qui prĂ©voit une rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire de l'hĂ©ritage et une quotitĂ©, le testament peut ĂȘtre contestĂ©. La partie libre pour usage du dĂ©funt doit ĂȘtre de 50 %, 33 % et 25 % respectivement pour un, deux ou trois hĂ©ritiers enfants. Dans le cas contraire, le testament peut ĂȘtre contestĂ© par l'introduction d'une procĂ©dure auprĂšs du tribunal judiciaire. Le dernier motif de contestation est l'Ă©tat mental du dĂ©funt au moment oĂč le testament a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©. ConformĂ©ment Ă  l'article 901 du Code civil, le testateur doit ĂȘtre sain d'esprit pour faire une libĂ©ralitĂ©. Qu'il s'agisse d'un testament authentique ou olographe, cette condition doit ĂȘtre respectĂ©e. Pour cela, les hĂ©ritiers rĂ©servataires et autres lĂ©gataires peuvent contester un testament en rĂ©vĂ©lant des preuves d'un abus de faiblesse du dĂ©funt. Il s'agit de pressions graves ou manipulations effectuĂ©es sur une personne malade ou ĂągĂ©e pour obtenir un rĂ©sultat donnĂ©. C'est un acte difficile Ă  prouver et pour lequel la fourniture d'informations prĂ©cises est indispensable. L'aide du mĂ©decin traitant du dĂ©funt peut servir dans cette situation Ă  obtenir une information claire sur l'Ă©tat mental du testateur pendant la rĂ©daction du testament. L'assistance d'un avocat peut vous aider Ă  obtenir le dossier mĂ©dical du dĂ©funt et servir de preuve valide pour votre dĂ©fense. Quel est le dĂ©lai pour contester un testament ? La contestation d'un testament est possible sur un dĂ©lai de 5 ans aprĂšs la prise de connaissance du document et peut se terminer de plusieurs maniĂšres. Il s'agit par exemple de L’action en rĂ©duction consiste Ă  rĂ©duire les parts d'un lĂ©gataire universel, pour rĂ©tablir celles qui ont Ă©tĂ© diminuĂ©es chez les hĂ©ritiers rĂ©servataires La rĂ©vocation judiciaire intervient lorsqu'un lĂ©gataire fait preuve d'ingratitude envers le testateur, profĂšre des insultes ou n'exĂ©cute pas sa volontĂ©. Une telle procĂ©dure implique que le testament contestĂ© devient nul et sans effet pour l'avenir. L’annulation judiciaire signifie en revanche que le document produit par le dĂ©funt est nul et sans effet pour l'avenir. Ses effets dans le passĂ© sont Ă©galement annulĂ©s. C'est la forme de contestation de testament la plus dure qui soit et elle intervient lorsque le document est contestĂ© pour des dĂ©fauts de forme. Comment se dĂ©fendre face Ă  une contestation de testament ? En tant que lĂ©gataire universel, votre plus grand intĂ©rĂȘt est d'Ă©viter que la contestation testamentaire aboutisse. Pour cela, il est indispensable de se dĂ©fendre avec les moyens les plus efficaces et l'assistance d'un avocat en droit des successions est vivement recommandĂ©e. Cela est valable que vous soyez l'Ă©poux se, l'enfant du dĂ©funt ou une tierce personne. En effet, le legs d'une grande partie de l'hĂ©ritage dont vous faites l'objet peut inciter les hĂ©ritiers rĂ©servataires et autres lĂ©gataires du dĂ©funt Ă  vous accuser d'abus de faiblesse. Cela peut arriver surtout si pendant les moments de maladie et de vieillesse vous avez pris soin personnellement du dĂ©funt et l'avez assistĂ© au quotidien. Dans ces circonstances, les hĂ©ritiers peuvent engager une procĂ©dure pour contester le testament et mĂȘme vous accuser de dĂ©tournement d'hĂ©ritage. Les hĂ©ritiers peuvent Ă©galement refuser de libĂ©rer le legs lorsque votre statut de lĂ©gataire universel est en leur dĂ©faveur. Il vous sera alors obligatoire de faire appel au tribunal judiciaire pour obtenir gain de cause et se faire aider par un avocat chevronnĂ© est le meilleur moyen de rĂ©ussir cette dĂ©marche. Si la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire est atteinte dans le testament du dĂ©funt, il est fort probable que les hĂ©ritiers rĂ©servataires le contestent. Leur objectif est de ne pas libĂ©rer le legs pour conserver les biens qui sont dĂ©jĂ  en leur possession. Il s'agit par exemple de propriĂ©tĂ©s immobiliĂšres que ces hĂ©ritiers rĂ©servataires habitent dĂ©jĂ , mais qui tombent dans l'escarcelle du lĂ©gataire universel. Lorsque vous avez la chance d'ĂȘtre en face d'un testament authentique, la procĂ©dure de dĂ©fense est moins compliquĂ©e. L'avocat vous aidera Ă  entrer en possession de vos biens en cas de contestation du testament par les hĂ©ritiers rĂ©servataires. Si ces derniers sont effectivement lĂ©sĂ©s, le professionnel du droit de succession conduira les nĂ©gociations pour que la dĂ©livrance du legs ait lieu. Dans le cas contraire, l'avocat exigera la libĂ©ration des biens et engagera une procĂ©dure judiciaire pour que le legs soit dĂ©livrĂ©. Il saura aussi vous dĂ©fendre lorsque le testament contestĂ© est de type olographe ou mystique, au cours de l'envoi en possession. La procĂ©dure qui sera introduite par le professionnel du droit de succession auprĂšs du tribunal judiciaire devra lever toute Ă©quivoque en ce qui concerne les soupçons liĂ©s au testament. Votre avocat en droit de succession vous aidera ainsi Ă  prouver que vous n'avez pas abusĂ© de la faiblesse du dĂ©funt. Avec l'assistance du mĂ©decin traitant du testateur et de toute autre preuve, il rĂ©futera toutes les accusations de manipulation ou pression Ă  votre encontre. Il vous aidera Ă©galement Ă  produire les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  prouver que le document a bel et bien Ă©tĂ© Ă©crit, signĂ© et datĂ© par le dĂ©funt. Avocats Picovschi pour rĂ©gler vos problĂšmes de succession Nous sommes un cabinet d'avocats situĂ©s Ă  Paris, avec plus de 30 annĂ©es d'expertise Ă  notre actif. Nous avons traitĂ© plus de 2500 cas et notre objectif est d'obtenir le meilleur rĂ©sultat pour chacun de nos clients. Dans le cas spĂ©cifique du droit de succession, nos avocats ont traitĂ© une multitude de dossiers liĂ©s Ă  ce domaine. Pour toute personne qui bĂ©nĂ©ficie d'un legs universel, nous disposons des compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts en cas de contestation du testament par les autres lĂ©gataires ou hĂ©ritiers rĂ©servataires. Notre Ă©quipe connaĂźt les rouages des procĂ©dures de succession et dĂ©terminera avec exactitude les leviers Ă  activer dans votre cas pour obtenir gain de cause. Que vous soyez face Ă  des hĂ©ritiers rĂ©servataires lĂ©sĂ©s, confrontĂ©s Ă  d'autres lĂ©gataires universels ou soupçonnĂ©s de manipulation du dĂ©funt, n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter. Avocats Picovschi est disponible et prĂȘt Ă  vous Ă©couter avec beaucoup d'humanisme pour vous apporter les solutions dont vous avez besoin. L'accompagnement que nous offrons est trĂšs qualitatif et disponible Ă  un tarif trĂšs compĂ©titif. Prenez alors rendez-vous dĂšs maintenant pour discuter de la stratĂ©gie Ă  adopter et enfin bĂ©nĂ©ficier des biens qui vous sont attribuĂ©s en tant que lĂ©gataire universel.

Lesgroupes d'héritiers. L'utilisation de termes génériques comme « mes enfants », «mes neveux et niÚces » ou toute autre expression similaire pour désigner vos héritiers peut donner lieu à une contestation juridique. Par exemple, vous écrivez ce qui suit dans votre testament : « Je lÚgue tous mes biens en parts égales à mes

PubliĂ© le 23 avr. 2010 Ă  101HĂ©riter ? D'accord, mais de quoi d'un actif inattendu ou de dettes cachĂ©es ? C'est la premiĂšre chose Ă  vĂ©rifier. Car on devient vite hĂ©ritier, mĂȘme involontairement. Il suffit de prendre quelques dĂ©cisions d'urgence, liĂ©es au patrimoine du dĂ©funt et cette qualitĂ© vous est reconnue. Or, une fois l'hĂ©ritage acceptĂ©, plus question de revenir en arriĂšre et de renoncer Ă  la succession. C'est donc un moment trĂšs important. L'hĂ©ritier dispose de trois options, accepter ou refuser la succession, ou encore accepter l'actif peut ĂȘtre pure et simple. En ce cas, lorsque la succession est dĂ©ficitaire, l'hĂ©ritier acceptant sera tenu de supporter ce dĂ©ficit, prĂ©vient MeJean-François Sagaut, notaire Ă  Paris. On dit que l'hĂ©ritier est tenu "ultra vires successionis", c'est-Ă -dire au-delĂ  des forces actives de la succession. » De fait, il rĂ©pond de toutes les dettes, y compris sur son propre patrimoine. Raison pour laquelle l'acceptation pure et simple ne doit ĂȘtre dĂ©cidĂ©e que si l'on est sĂ»r de recueillir davantage que les peut aussi ĂȘtre Ă  concurrence de l'actif net. Dans ce cas, le risque est beaucoup plus rĂ©duit, l'hĂ©ritier Ă©tant alors seulement tenu au rĂšglement du passif dans la limite de l'actif recueilli. Attention il peut arriver que certaines dettes ne soient pas connues au moment du rĂšglement de la succession. Dans ce cas, elles sont Ă  rĂ©gler dĂ©cision personnelleS'il a de sĂ©rieux doutes sur les dettes, l'hĂ©ritier peut encore refuser la succession. Il ne sera pas, dans ce cas, tenu au paiement des dettes de succession, Ă  l'exception des frais funĂ©raires et d'obsĂšques », prĂ©cise MeSagaut, avant d'ajouter Mais, attention, cette renonciation doit rĂ©sulter d'une dĂ©claration expresse auprĂšs du greffe du tribunal de grande instance du lieu d'ouverture de la succession. »Le cas du lĂ©gataireLorsque la succession comporte plusieurs bĂ©nĂ©ficiaires, il peut arriver que tous les hĂ©ritiers ne soient pas d'accord sur la dĂ©cision Ă  prendre. L'option est personnelle, elle ne lie pas les cohĂ©ritiers. Lorsqu'une personne renonce Ă  son hĂ©ritage, sa part accroĂźt la part dĂ©volue aux autres cohĂ©ritiers. Sauf, note MeSagaut, s'il y a application du mĂ©canisme de la reprĂ©sentation successorale pour lequel l'hĂ©ritier renonçant est reprĂ©sentĂ© par ses descendants ou ses collatĂ©raux privilĂ©giĂ©s. » Quoi qu'il en soit, si un seul hĂ©ritier accepte la succession, il doit payer les dettes mĂȘme si celles-ci se rĂ©vĂ©laient supĂ©rieures Ă  l' existe une diffĂ©rence entre hĂ©ritier et lĂ©gataire. L'hĂ©ritier est dĂ©signĂ© par la loi. Pas le lĂ©gataire qui, lui, est instituĂ© par testament du dĂ©funt. Qu'il soit hĂ©ritier ou lĂ©gataire universel, le bĂ©nĂ©ficiaire est solidaire du paiement de tous les droits et des dettes. Ce n'est pas le cas du lĂ©gataire particulier, qui n'est tenu au paiement des dettes qu'Ă  concurrence des biens qu'il mois pour rĂ©flĂ©chirL'hĂ©ritier a quatre mois au minimum Ă  partir de l'ouverture de la succession pour accepter ou refuser l'hĂ©ritage. Sans rĂ©ponse au bout de ce dĂ©lai, un crĂ©ancier, un cohĂ©ritier ou encore l'Etat peut lui demander de se prononcer sur sa dĂ©cision. A partir de lĂ , l'hĂ©ritier dispose de deux mois pour exercer son option successorale ou demander au juge un dĂ©lai supplĂ©mentaire. A dĂ©faut d'avoir pris sa dĂ©cision Ă  l'expiration du dĂ©lai de deux mois, l'hĂ©ritier est rĂ©putĂ© avoir acceptĂ© la succession », conclut Jean-François Sagaut. Mais si personne ne l'a contraint Ă  se pro-noncer, au bout de dix ans, l'hĂ©ritier est considĂ©rĂ© comme renonçant Ă  l'hĂ©ritage. Toutefois, le dĂ©lai ne court pas tant que l'hĂ©ritier ne connaĂźt pas ses droits successoraux. Un conseil, en cas de doute sur les dettes, l'idĂ©al est de faire traĂźner les choses. Une fois acceptĂ©e, la succession ne peut plus ĂȘtre refusĂ©e. A l'inverse, si l'on renonce, il est possible, dans certains cas d'accepter S.
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LĂ©gataireset hĂ©ritiers d’une victime dĂ©cĂ©dĂ©e ne sont pas les seuls Ă  avoir droit Ă  rĂ©paration au titre de la solidaritĂ© nationale. Un proche du dĂ©funt, qui entretenait avec lui des liens Ă©troits, peut dĂ©sormais voir son prĂ©judice indemnisĂ©. par Jean-Marc Pastor le 7 juin 2019. CE, sect., 3 juin 2019, req. n° 414098. La section du contentieux ouvre en grand le droit Ă  ĂȘtre Il arrive un moment dans la vie d’un couple qu’une question peut se prĂ©senter s’ils dĂ©sirent contractualiser leur vie de couple, Ă  savoir le choix entre le mariage et le PACS mais les deux rĂ©gimes peuvent mettre en dĂ©route la rĂ©flexion par leur caractĂšre trĂšs similaire, ponctuĂ© par des diffĂ©rences qui peuvent sembler mineures mais lourdes va alors ĂȘtre vu, qu’en effet, le mariage et le PACS prĂ©sentent des diffĂ©rences qui peuvent ĂȘtre notables, surtout en fonction de l’objectif recherchĂ© par le ailleurs, nous verrons que le PACS seul ne peut suffir. Enfin, fiscalement, les deux rĂ©gimes sont trĂšs proches, si un certain nombre de mesures ont Ă©tĂ© comprendre les avantages et limites de l’un et de l’autre, les deux types d’unions seront Ă©tudiĂ©s et comparĂ©s, afin de donner une meilleur diffĂ©rences entre le mariage et le PACSLe principe du PACS est de reprendre les dispositions du mariage afin de crĂ©er une communautĂ© de vie pour le couple. Cependant, celui-ci ne retrouve pas tous les principes du mariage. En effet, malgrĂ© le fait que les deux sont des entitĂ©s contractuelles, le mariage est considĂ©rĂ© comme une institution alors que le pacs est considĂ©rĂ© comme un simple contrat conclu entre deux mariage, comme le pacs, fixe les devoirs et obligations de la vie commune qui sont, pour une large majoritĂ©, les mĂȘmes .Les diffĂ©rences concernent les formalitĂ©s Ă  accomplir et les avantages procurĂ©s au conjoint ou au partenaire en matiĂšre de matiĂšre de succession, le partenaire n’a pas la mĂȘme vocation successorale que le conjoint puisque ce dernier est un hĂ©ritier lĂ©gal de maniĂšre directe, sans qu’il ait Ă  ĂȘtre dĂ©signĂ©. Le partenaire, afin d’ĂȘtre “hĂ©ritier” dans la succession, doit ĂȘtre instituĂ© lĂ©gataire par voie testamentaire. Si le dĂ©funt n’a pas instituĂ© son partenaire pacsĂ© comme lĂ©gataire, celui-ci n’aura vocation Ă  rien dans la succession sauf du droit de reprise du bail sur le logement de la famille si celui-ci est en du pacs par rapport au mariageLe principal avantage du PACS vient de sa simplicitĂ© d’élaboration comme de rupture. En effet, les dĂ©marches pour conclure un pacs sont trĂšs simples et non soumis Ă  cette publicitĂ©, le mariage impose le dĂ©ballage sur la place publique du choix des Ă©poux de contracter mariage alors que le pacs garde cette intimitĂ© de pouvoir se pacsĂ© en secret ».La rupture d’un pacs, hors par dĂ©cĂšs, prĂ©sente Ă©galement une facilitĂ© » d’exĂ©cution, par rapport au mariage, puisqu’elle peut ĂȘtre faite de maniĂšre unilatĂ©rale, par un seul des partenaires ou par le consentement des deux partenaires. Le mariage quant Ă  lui impose une procĂ©dure de divorce qui malgrĂ© la volontĂ© de la simplifier, reste une procĂ©dure qui peut durer selon l’état d’esprit des futurs ex-Ă©poux. De plus, pendant la procĂ©dure de divorce, les Ă©poux mariĂ©s sous un rĂ©gime communautaire, en cas d’acquisition par l’un d’eux, inscriront le bien Ă  l’actif de la communautĂ© sauf situation particuliĂšres. Les partenaires pacsĂ©s ne doivent pas subir une procĂ©dure lourde de liquidation sauf si contestation. Ils restent maĂźtres de leur patrimoine mĂȘme sous un rĂ©gime d’indivision, Ă  charge d’apporter la preuve d’une acquisition du mariage par rapport au PACSLes principaux avantages du mariage par rapport au PACS concernent la succession et les avantages matrimoniaux. Une pluralitĂ© des rĂ©gimes matrimoniaux existent pour le ailleurs, les diffĂ©rents avantages matrimoniaux permettent une plus grande protection du matiĂšre de rĂ©gime matrimonial, le PACS se trouve limitĂ© Ă  deux rĂ©gimes qui sont le rĂ©gime lĂ©gal de la sĂ©paration de biens et celui de l’indivision. Le mariage, quant Ă  lui, propose 4 rĂ©gimes diffĂ©rents dont 2 assez similaires Ă  ceux du PACS. Par exemple la communautĂ© rĂ©duite aux acquĂȘts peut se comparer Ă  l’indivision et la sĂ©paration Ă  celui de la sĂ©paration de biens pure et du rĂ©gime matrimonial concerne particuliĂšrement les deux autres rĂ©gimes possibles car La communautĂ© permet, durant la vie du couple, de tout mettre en commun si les Ă©poux le dĂ©sirent et, en cas de dĂ©cĂšs, d’avantager le survivant par la division de la communautĂ© par deux, sans distinction de la provenance des biens. Si cette communautĂ© est couplĂ©e Ă  une clause d’attribution intĂ©grale de la communautĂ© au survivant, la succession du premier dĂ©funt n’est liquidĂ©e qu’au second dĂ©cĂšs et tout le patrimoine est transfĂ©rĂ© au sĂ©paration de biens avec sociĂ©tĂ© d’acquĂȘts permet de choisir une sĂ©paration des biens du couple avec la facultĂ© de constituer une communautĂ© » qui pourra ĂȘtre attribuĂ©e au conjoint survivant, s’il y a la prĂ©sence d’une clause d’attribution dans le contrat de matiĂšre d’avantage matrimonial, les Ă©poux peuvent soit lors de la conclusion du mariage, au sein du contrat de mariagesoit en cours de mariage par une donation entre Ă©poux. Celle-ci octroie au bĂ©nĂ©ficiaire une plus grande captation de la succession du dĂ©funt en lui donnant le droit de choisir, surtout en prĂ©sence d’enfant d’une autre union, des droits plus matiĂšre de succession, le survivant est un hĂ©ritier lĂ©gal, ce qui n’est pas le cas du partenaire pacsĂ© en l’absence de testament. De plus, le conjoint peut prĂ©tendre Ă  plus de biens que le partenaire en prĂ©sence d’hĂ©ritiers rĂ©servataires. En effet, en prĂ©sence d’hĂ©ritiers rĂ©servataires, le partenaire pacsĂ© ne peut prĂ©tendre qu’à la quotitĂ© disponible alors que le conjoint peut prĂ©tendre, si les rĂ©servataires sont issus de leur union, au quart en pleine propriĂ©tĂ© ou Ă  l’usufruit du tout. Cette plus grande part peut Ă©galement ĂȘtre due par la volontĂ© des Ă©poux, manifestĂ©e dans une donation entre convient de rajouter un autre avantage non nĂ©gligeable au mariage qui concerne la protection du logement de la famille qui n’est pas retranscrite dans le PACS. En effet, le logement de la famille bĂ©nĂ©ficie d’une protection particuliĂšre, comme les meubles meublants, car mĂȘme si celui-ci est propre Ă  l’un des Ă©poux, il ne peut en disposer librement sans le consentement de l’autre Ă©poux, afin de ne pas nuire aux intĂ©rĂȘts de la vie du couple. En cas de dĂ©cĂšs, le conjoint survivant dispose du droit temporaire au logement et du droit viager au logement alors que le partenaire ne peut prĂ©tendre qu’à la continuitĂ© du bail si le couple vivait dans une finir, le mariage confĂšre une prĂ©somption de filiation que ne permet pas le PACS et le droit pour les Ă©poux de choisir de prendre un des noms des deux Ă©poux ou de les accoler. Il confĂšre Ă©galement le droit de percevoir la retraite de son conjoint dĂ©cĂ©dĂ© par la rĂ©version de la pension de retraite, qui n’est pas admise pour les partenaires est la diffĂ©rence au niveau fiscal ?Le lĂ©gislateur a voulu mettre sur un pied d’égalitĂ© le conjoint et le partenaire pacsĂ©. En effet, ils disposent des mĂȘmes avantages en terme de fiscalitĂ© comme une imposition commune qui donne le droit Ă  deux parts sur le quotient familial et bĂ©nĂ©ficie du mĂȘme rĂ©gime,une exonĂ©ration des droits de succession depuis la loi TEPA si PACS + testament,un abattement de 80 724 € pour les donations dont il faut prĂ©ciser que l’abattement peut ĂȘtre remis en cause pour le PACS si rupture au cours de l’annĂ©e de conclusion ou de l’annĂ©e suivante pour un motif autre que le dĂ©cĂšs d’un des partenaires pacsĂ©s ou leur futurs Ă©poux ou partenaires afin de contracter un mariage ou un pacs doivent respecter certaines conditions, Ă  savoir avoir 18 ans rĂ©volus sauf exceptions,ne pas ĂȘtre mariĂ© ou pacsĂ© sauf s’il s’agit de la mĂȘme personne avec qui le mariage a lieu ,ne pas avoir un lien de parentĂ© infĂ©rieur au 4Ăšme degrĂ©,FormalitĂ©s Ă  accomplirConstituer un dossier Ă  dĂ©poser dans la commune de cĂ©lĂ©bration du mariage avec les piĂšces suivantes piĂšces d’identitĂ©,justificatif de domicile,informations sur les tĂ©moins,extrait d’acte de naissance,certificat de notaire si un contrat de mariage a Ă©tĂ© signĂ©Une fois le dossier admis, il y a la publication des bans Ă  la mairie du lieu de cĂ©lĂ©bration du mariage et de rĂ©sidence des un dossier Ă  dĂ©poser dans la commune de cĂ©lĂ©bration du pacs ou chez un notaire avec les piĂšces suivantes la convention de pacs hors notaire car rĂ©dige lui-mĂȘme la convention,l’attestation sur l’honneur de non parentĂ©, de non alliance et de rĂ©sidence commune,piĂšces d’identitĂ©,l’extrait d’acte de naissance,Lieu de cĂ©lĂ©brationA la Mairie du lieu de rĂ©sidence du coupleLe PACS peut Ă©galement ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ© chez un et obligationsLe couple s’engage Ă  une vie communeIl s’apporte une aide matĂ©rielle et une assistance rĂ©ciproque en cas de difficultĂ©sChaque membre du couple est responsable solidairement des dettes contractĂ©es pour la vie du coupleDevoir de fidĂ©litĂ© pour le mariageDroits extrapatrimoniauxPrĂ©somption de filiation du pĂšre en cas de naissance d’un enfant aprĂšs le mariage sauf mariage entre personne du mĂȘme sexeLes Ă©poux peuvent prendre le nom de famille de l’un deux ou accoler les deuxPermet Ă  compter d’une certaine durĂ©e de prĂ©tendre Ă  obtenir la nationalitĂ© de l’autre Ă©pouxPas de prĂ©somption du pĂšre filiation sur reconnaissanceChaque partenaire conserve son nomRĂ©gime lĂ©galRĂ©gime de la communautĂ© de biens rĂ©duites aux acquĂȘtsRĂ©gime de la sĂ©paration de biensRĂ©gimes conventionnelsRĂ©gime de la communautĂ© de biens rĂ©duites aux acquĂȘts par contratRĂ©gime de la communautĂ© universelleRĂ©gime de la sĂ©paration de biens pure et simpleRĂ©gime de la sĂ©paration de biens avec sociĂ©tĂ© d’acquĂȘtRĂ©gime de l’indivisionLogement de la familleProtection du logement de la famille le conjoint ne peut disposer du logement de la famille sans l’accord du conjoint mĂȘme si le bien est un propre Ă  l’époux,cette protection comprend Ă©galement les meubles meublants du logement de la famille,en cas de location, le bail souscrit par l’un est rĂ©putĂ© souscrit par les deux et par consĂ©quent, il n’est possible de le rĂ©silier cas de dĂ©cĂšs, le conjoint survivant dispose du droit temporaire au logement et du droit disposition du logement de la famille par le propriĂ©taire du logement ou du bail. Protection du logement de la famille droit temporaire au logementen cas de cessation du PACS, l’ancien partenaire peut reprendre du bail si le titulaire quitte le logementtransfert du droit au bail en cas de dĂ©cĂšs de l’un des partenairesImpĂŽts sur le revenuImposition commune sauf la premiĂšre annĂ©e au choix du coupleProtection socialeL’époux comme le partenaire pacsĂ© peut, s’il ne possĂšde pas de protection sociale, ĂȘtre rattachĂ© Ă  celle de son conjoint ou partenaire. Les deux bĂ©nĂ©ficient Ă©galement du capital dĂ©cĂšs sous certaines conjoint comme le partenaire pacsĂ© disposent d’un abattement de 80 724 € puis barĂšme conjoint bĂ©nĂ©ficie de la rĂ©version de la pension de partenaire pacsĂ© ne peut prĂ©tendre Ă  la rĂ©version de la pension de conjoint a le statut d’hĂ©ritier lĂ©gal en concurrence avec les autres hĂ©ritiers lĂ©gaux rĂ©servataires, En prĂ©sence d’hĂ©ritiers rĂ©servataires, les droits du conjoint varient selon qu’ils sont issus ou pas d’une autre union, Ă  savoir si prĂ©sence ÂŒ de la pleine propriĂ©tĂ© des biens composant la successionsi absence au choix soit l’usufruit du tout, soit ÂŒ en pleine propriĂ©tĂ© des bien composant la successionEn l’absence d’hĂ©ritier rĂ©servataire et en prĂ©sence des parents du dĂ©funt, le conjoint reçoit la moitiĂ© des biens et chaque parent un quart des biens en pleine propriĂ©tĂ©. PossibilitĂ© d’octroyer plus de droit au conjoint par une donation entre Ă©poux, Ă  savoir l’usufruit de la totalitĂ© des biensle ÂŒ en pleine propriĂ©tĂ© et Ÿ en usufruitla pleine propriĂ©tĂ© de la quotitĂ© disponibleLe partenaire pacsĂ© n’est pas hĂ©ritier sauf si prĂ©sence d’un testament, Il n’a vocation qu’à la quotitĂ© disponible. Il est exonĂ©rĂ© de droits de succession depuis la loi de dissolutionDĂ©cĂšs de l’un des Ă©pouxDivorceDissolution conventionnelle commune ou unilatĂ©raleMariageDĂ©cĂšs Quelleest la diffĂ©rence entre un don et un legs? Quid du legs universel? (Nathalie) FDM: Le don est fait du vivant de la personne alors que le legs est versĂ© au moyen des avoirs de la succession. La notion de legs universel n'existe pas en Suisse. Elle est remplacĂ©e par l'institution d'hĂ©ritier. L'hĂ©ritier, Ă  la diffĂ©rence du lĂ©gataire TopicdiffĂ©rences entre hĂ©ritier et lĂ©gataireCommentQuelles sont les diffĂ©rences entre hĂ©ritier et lĂ©gataire?Authormxxxxx 507907 18 Feb 09, 1723CommenthĂ©ritier est celui que la loi appelle Ă  recueillir une succession HĂ©ritier naturel, lĂ©gitime, testamentaire est celui Ă  qui est fait un don par testament ou par un autre acte de derniĂšre volontĂ©, sans qu'il ait forcement aucun titre pour ĂȘtre hĂ©ritier.1Authormars 236327 18 Feb 09, 2221CommentDe plus, le mot "hĂ©ritier" est bien plus rĂ©pandu, mĂȘme s'il n'est pas toujours utilisĂ© Ă  bon escient.2AuthorIsabelle-Sophie 540400 20 Feb 09, 2107CommentRĂ©pandu ou non ce n'est pas la question, et la question, Mars y a trĂšs bien rĂ©pondu !3Authorciboulette 543219 20 Feb 09, 2155

LeslĂ©gataires reçoivent un legs dĂ©terminĂ©, Ă  savoir un objet ou une somme d’argent et n'ont aucune responsabilitĂ© dans la succession; les hĂ©ritiers dĂ©livrent les legs aux lĂ©gataires. Ainsi, par testament, le fils peut ĂȘtre renvoyĂ© Ă  sa rĂ©serve et la quotitĂ© disponible attribuĂ©e aux petits-enfants, par parts Ă©gales.

Les successions ainsi que les libĂ©ralitĂ©s constituent un mode de transmission des biens Ă  titre gratuit. Le droit des successions a pour finalitĂ© la transmission universelle du patrimoine du dĂ©funt Ă  ses hĂ©ritiers, cette finalitĂ© va s’analyser conformĂ©ment Ă  l’attribution Ă  chacun des hĂ©ritiers de la part du patrimoine du dĂ©funt leur revenant. Pour la rĂ©solution de vos problĂšmes relatifs de succession, nos avocats sont disposĂ©s Ă  vous aider. TĂ©lĂ©phonez-nous au 01 43 37 75 63 ou remplissez le formulaire en cliquant sur le lien Afin de procĂ©der Ă  la liquidation de la succession plusieurs Ă©tapes seront nĂ©cessaires, l’une des plus importantes correspondra Ă  l’identification des hĂ©ritiers et la seconde le partage successoral. Le dĂ©funt lorsqu’il procĂšde Ă  un testament authentique pourra nommer un lĂ©gataire universel Ă  son patrimoine, cela sera frĂ©quent dans le cas oĂč le dĂ©funt n’a pas d’enfant. Mais il existe des situations dans lesquelles le dĂ©funt dispose d’enfant, cela pourra engendrer un conflit entre lĂ©gataire universel et hĂ©ritier rĂ©servataire en fonction du testament du dĂ©funt. Ce conflit entre lĂ©gataire universel et hĂ©ritier rĂ©servataire peut intervenir dans le cadre des libĂ©ralitĂ©s, mais il peut aussi subvenir concernant la quote-part des hĂ©ritiers rĂ©servataires. Les hĂ©ritiers rĂ©servataires sont une catĂ©gorie d’hĂ©ritier privilĂ©giĂ© par la loi et ayant un lien de parentĂ© directe avec le dĂ©funt, aussi ils disposeront de prĂ©rogative spĂ©ciale sur l’hĂ©ritage du dĂ©funt. Mais qu’en est-il lorsque du conflit dans lequel le lĂ©gataire universel est aussi un hĂ©ritier rĂ©servataire. Afin de pallier un conflit futur entre lĂ©gataire universel et hĂ©ritier rĂ©servataire il convient de se renseigner intensĂ©ment sur les droits et devoirs imposĂ©s Ă  chacun, mais aussi sur les conflits les plus frĂ©quents entre le lĂ©gataire universel et l’hĂ©ritier rĂ©servataire. Dans un premier temps il sera dĂ©terminant d’observer dans le prĂ©sent article la diffĂ©rence de statut entre le lĂ©gataire universel et l’hĂ©ritier rĂ©servataire I afin de procĂ©der Ă  une analyse des conflits les plus rĂ©currents entre lĂ©gataire universel et hĂ©ritier rĂ©servataire II. I. La diffĂ©rence de statut entre lĂ©gataire universel et hĂ©ritier rĂ©servataire Il est primordial avant de dĂ©terminer les sources de conflit et leur rĂ©solution d’observer les diffĂ©rences notables entre lĂ©gataire universel A et hĂ©ritier rĂ©servataire B. A. Le lĂ©gataire universel Le lĂ©gataire universel est considĂ©rĂ© comme un hĂ©ritier auquel le dĂ©funt a confĂ©rĂ© la propriĂ©tĂ© de l’ensemble de ses biens. Il existe trois types de lĂ©gataires reconnus par la loi, le lĂ©gataire universel, le lĂ©gataire Ă  titre universel qui bĂ©nĂ©ficiera d’un pourcentage des biens lĂ©guĂ©s et le lĂ©gataire particulier qui est susceptible de recevoir en hĂ©ritage un bien spĂ©cifique et identifiĂ© de l’auteur du testament. Les lĂ©gataires universels sont les personnes bĂ©nĂ©ficiant de la transmission du patrimoine rĂ©alisĂ© par le dĂ©funt dans son testament, il lui incombera de rĂ©gler les frais de succession. Le statut de lĂ©gataire universel ne s’obtient qu’à l’ouverture du testament c’est-Ă -dire aprĂšs le dĂ©cĂšs du testateur. En effet celui-ci ayant la libertĂ© de choisir les lĂ©gataires universels auxquels ils souhaitent voir hĂ©riter son patrimoine. Le statut de lĂ©gataires universels peut ĂȘtre accordĂ© aux membres de la famille du dĂ©funt ou Ă  un tiers. Le lĂ©gataire universel dans la succession dispose de droit, mais aussi d’obligation, il sera tenu des dettes du testateur s’il n’accepte pas la succession Ă  concurrence de l’actif net. Le legs universel implique la transmission de l’intĂ©gralitĂ© du patrimoine Ă  un ou plusieurs lĂ©gataires, mais il est important de prendre en compte la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire afin d’éviter tout conflit entre lĂ©gataire universel et hĂ©ritier rĂ©servataire. Le lĂ©gataire universel aura Ă  sa disposition tous les biens mobiliers ou immobiliers, selon la volontĂ© du dĂ©funt ou de maniĂšre Ă©quitable entre les lĂ©gataires. À l’instar du lĂ©gataire Ă  titre universel », le lĂ©gataire universel dispose d’une prioritĂ© sur les autres lĂ©gataires, l’intĂ©gralitĂ© de l’actif successoral comprenant les Ă©lĂ©ments d’actif mais aussi les dettes du dĂ©funt. Le lĂ©gataire universel instituĂ© par testament authentique Ă  la possibilitĂ© d’entrer en possession des biens mĂȘme s’il n’a pas la qualitĂ© d’hĂ©ritier lĂ©gal, s’il n’existe pas d’hĂ©ritier rĂ©servataire. B. Le statut d’hĂ©ritier rĂ©servataire La qualitĂ© d’hĂ©ritier rĂ©servataire est attribuĂ©e par la loi, elle n’est pas reconnue Ă  tous les hĂ©ritiers, le Code civil prĂ©voit une attribution aux ascendants et descendants du dĂ©funt, les hĂ©ritiers rĂ©servataires seront donc les parents en ligne directe et les enfants sans prise en compte des Ă©poux qui disposent d’une protection particuliĂšre. Dans l’ordre successif en principe le premier rang dans l’attribution de l’hĂ©ritage concerne les hĂ©ritiers rĂ©servataires. Tous les descendants sont considĂ©rĂ©s comme hĂ©ritiers rĂ©servataires sans prise en compte du degrĂ© de parentĂ© avec le dĂ©funt ou de cujus. L’article 913-1 du Code civil prĂ©cise que sont compris sous le nom d’enfants, les descendants en quelque degrĂ© que ce soit ». 1 La parentĂ© adoptive crĂ©e des droits similaires concernant la rĂ©serve que la parentĂ© lĂ©gitime » article 358 et 368 du Code civil. 2 Il existe nĂ©anmoins une exception concernant l’adoption simple Ă  l’article 368 alinĂ©a 2 qui prĂ©cise que l’hĂ©ritier issu d’une adoption simple ne pourra ĂȘtre considĂ©rĂ© comme rĂ©servataire Ă  l’égard des ascendants du parent adoptant, nĂ©anmoins cette rĂšgle ne concerne pas la dĂ©volution lĂ©gale en tant que telle prĂ©cise que L’adoption plĂ©niĂšre permettra de dĂ©jouer cette exception en effet celle-ci sera crĂ©atrice d’un lien de filiation prĂ©pondĂ©rant en comparaison Ă  l’adoption simple.3 La loi exclue de la qualitĂ© d’hĂ©ritier rĂ©servataire, les parents, ascendant et les collatĂ©raux mĂȘmes privilĂ©giĂ©s, en effet la qualitĂ© d’hĂ©ritier rĂ©servataire est un attribut personnelle ». II. Les conflits notables entre lĂ©gataire universel et hĂ©ritier rĂ©servataire Il est important d’observer les conflits en prĂ©sence d’hĂ©ritiers rĂ©servataires A mais Ă©galement rĂ©gler la question du cumul de statut entre hĂ©ritier rĂ©servataires et lĂ©gataire universel B. A. Les conflits en prĂ©sence d’hĂ©ritiers rĂ©servataires 1. La dĂ©livrance du legs Le conflit entre lĂ©gataire universel et hĂ©ritier rĂ©servataire est frĂ©quent, dans le cas d’une prĂ©sence d’hĂ©ritiers rĂ©servataires, le lĂ©gataire universel aura l’obligation de demander l’accord des hĂ©ritiers rĂ©servataires afin d’obtenir la dĂ©livrance du Legs conformĂ©ment Ă  l’article 1004 du Code civil qui prĂ©voit Lorsqu’au dĂ©cĂšs du testateur il y a des hĂ©ritiers auxquels une quotitĂ© de ses biens est rĂ©servĂ©e par la loi, ces hĂ©ritiers sont saisis de plein droit, par sa mort, de tous les biens de la succession ; et le lĂ©gataire universel est tenu de leur demander la dĂ©livrance des biens compris dans le testament. » 4 La dĂ©livrance de legs peut se faire Ă  l’amiable ou par voie judiciaire si le lĂ©gataire universel faisant la demande la dĂ©livrance de legs se voit refuser la remise des biens affectĂ©s au legs. 2. L’action en rĂ©duction L’action en rĂ©duction correspond Ă  la reconstitution du patrimoine au jour de la succession, en effet Ă  l’ouverture de celle-ci, un inventaire comprenant les libĂ©ralitĂ©s et rĂ©alisĂ© dans le but de permettre un partage du patrimoine entre les hĂ©ritiers. Les hĂ©ritiers rĂ©servataires bĂ©nĂ©ficient d’un avantage direct sur le patrimoine du dĂ©funt concernant la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire calculĂ©e sur la quote-part correspondant Ă  la proportion du patrimoine revenant aux hĂ©ritiers rĂ©servataires, cette quote-part se calcule en fonction du nombre d’enfants hĂ©ritiers du dĂ©funt. En cas de succession le dĂ©funt ne peut porter atteinte Ă  la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire aussi il ne pourra disposer que de la quotitĂ© disponible, celle-ci pourra ĂȘtre affectĂ© Ă  la part d’hĂ©ritage revenant aux hĂ©ritiers universels. En cas d’atteinte de la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire cela est souvent crĂ©ateur de conflit entre lĂ©gataire universel et hĂ©ritier rĂ©servataire, il est possible que les hĂ©ritiers rĂ©servataires puissent mener une action en rĂ©duction contre les hĂ©ritiers universels, cette action en rĂ©duction est notamment visible dans le cas de Legs et libĂ©ralitĂ© antĂ©rieure au dĂ©cĂšs du testateur et excĂ©dant la quotitĂ© disponible. L’article 924 du Code civil prĂ©cise en effet que lorsque la libĂ©ralitĂ© excĂšde la quotitĂ© disponible, le gratifiĂ©, successible ou non successible, doit indemniser les hĂ©ritiers rĂ©servataires Ă  concurrence de la portion excessive de la libĂ©ralitĂ©, quel que soit cet excĂ©dent ». Le bĂ©nĂ©ficiaire du legs ou de la donation pourra alors ĂȘtre contraint de verser une indemnitĂ© Ă©gale Ă  l’atteinte portĂ©e Ă  la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire. 5 B. La question du cumul de statut entre hĂ©ritier rĂ©servataire et lĂ©gataire universel Par un arrĂȘt rendu par la cour de cassation en sa premiĂšre chambre civile en date du 6 mai 2009, la question du cumul de statut concernant le lĂ©gataire universel et hĂ©ritier rĂ©servataire. En l’espĂšce par testament du 8 octobre 1975, Mme Y
a instituĂ© son fils lĂ©gataire universel dans les termes suivants ” J’institue pour mon lĂ©gataire universel mon fils Christian X
. Je lui lĂšgue la totalitĂ© des biens qui dĂ©pendront de ma succession, immeubles, meubles, objets mobiliers, linge, bijoux, argenterie, tableaux, valeurs mobiliĂšres, crĂ©ances, comptes bancaires et autres biens de toute nature qui dĂ©pendront de ma succession. Il en aura la propriĂ©tĂ© Ă  compter de mon dĂ©cĂšs, mais n’en aura la jouissance qu’au dĂ©cĂšs de mon mari, si celui-ci me survit. Si le legs que je fais ainsi Ă  mon fils faisait l’objet d’une demande en rĂ©duction, je veux qu’il recueille en tout Ă©tat de cause, outre sa part de rĂ©serve, la totalitĂ© de la quotitĂ© disponible de ma succession, avec facultĂ© pour lui de choisir, pour composer son lot, les biens meubles et immeubles qu’il lui plaira. 6 Un jugement du 5 dĂ©cembre 2000 a homologuĂ© un accord intervenu entre les quatre hĂ©ritiers le 6 avril 2000 sur le partage des seuls immeubles successoraux ; que M. Christian X
 a fait assigner les consorts X pour voir, notamment, juger qu’il Ă©tait propriĂ©taire depuis le jour du dĂ©cĂšs de sa mĂšre, d’un tableau de ThĂ©odore ChassĂ©riau dĂ©pendant de la succession de celle-ci et licitĂ© le 27 juin 2002, que la valeur de ce bien devait ĂȘtre fixĂ©e Ă  cette date et que la diffĂ©rence entre la valeur du tableau et le prix de vente Ă©tait sa propriĂ©tĂ© exclusive. Ayant relevĂ© que les consorts X avaient sollicitĂ© le partage de la succession de leur mĂšre, ce dont il se dĂ©duit qu’ils avaient agi en rĂ©duction du legs universel, et que M. Christian X n’avait pas usĂ© de sa facultĂ© de choix Ă  l’égard du tableau avant la vente de celui-ci, la cour d’appel en a justement dĂ©duit que le tableau Ă©tait demeurĂ© sous le rĂ©gime de l’indivision successorale lors de sa licitation et que son prix de vente devait ĂȘtre rĂ©parti entre les hĂ©ritiers en fonction de leurs droits respectifs, par consĂ©quent la cour de cassation a rejetĂ© le pourvoi de M. Christian X. Il est possible de dĂ©duire de cet arrĂȘt que la double qualitĂ© de lĂ©gataire universel et d’hĂ©ritier rĂ©servataire ne confĂšre pas Ă  elle seule, en prĂ©sence d’autres hĂ©ritiers rĂ©servataires, un droit de propriĂ©tĂ© privatif sur les biens dĂ©pendant de la succession. SOURCES Cet article a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© pour offrir des informations utiles, des conseils juridiques pour une utilisation personnelle, ou professionnelle. Il est mis Ă  jour rĂ©guliĂšrement, dans la mesure du possible, les lois Ă©voluant rĂ©guliĂšrement. Le cabinet ne peut donc ĂȘtre responsable de toute pĂ©remption ou de toute erreur juridique dans les articles du site. Mais chaque cas est unique. Si vous avez une question prĂ©cise Ă  poser au cabinet d’avocats, dont vous ne trouvez pas la rĂ©ponse sur le site, vous pouvez nous tĂ©lĂ©phoner au 01 43 37 75 63.
LadiffĂ©rence entre lĂ©gataire et lĂ©gation est que “lĂ©gataire est celui, celle Ă  qui on fait un legs tandis que “lĂ©gation est charge, office de lĂ©gat. WikiDifference.Fr Accueil 22/11/2018 Extrait de Fidnet la solution digitale de Fidroit Ou comment identifier les bĂ©nĂ©ficiaires d’un contrat d’assurance-vie en prĂ©sence d’un legs de quotitĂ© disponible
 RĂ©fĂ©rence Cass. civ. 1, 19 sept. 2018, n°17-23568 Ce qu’il faut retenir En matiĂšre d’assurance-vie, la notion d’hĂ©ritier n’est pas celle du Code civil. Aussi, un lĂ©gataire de la quotitĂ© disponible peut ĂȘtre un hĂ©ritier » au regard du droit des assurances. C’est pourquoi le juge doit toujours rechercher la volontĂ© du souscripteur quant Ă  la rĂ©partition du capital-dĂ©cĂšs lorsque la clause bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©signe mes hĂ©ritiers » et que cette dĂ©signation est ambiguĂ«. Ce libellĂ© n’est pas toujours clair selon la situation familiale du souscripteur qui a pu Ă©voluer entre la dĂ©signation du bĂ©nĂ©ficiaire et le dĂ©cĂšs, la date de modification de la clause ou l’existence d’un testament. Qui le souscripteur voulait-il rĂ©ellement dĂ©signer en utilisant ce terme ? C’est ce qu’il faut rechercher sans s’arrĂȘter Ă  une simple dĂ©finition juridique. La premiĂšre chambre civile de la Cour de cassation rĂ©affirme ce principe dans l’arrĂȘt rendu le 19 septembre 2018, s’inscrivant ainsi dans la lignĂ©e de la jurisprudence de la seconde chambre civile, plus spĂ©cialisĂ©e » en assurances. ConsĂ©quences pratiques Concernant la dĂ©termination du bĂ©nĂ©ficiaire des capitaux d’assurance-vie, la notion d’hĂ©ritier est trĂšs extensive. Lorsque le souscripteur-assurĂ© a rĂ©digĂ© un testament pour organiser sa dĂ©volution successorale, les juges du fond devront rechercher la seule volontĂ© du souscripteur ; la notion juridique d’hĂ©ritier est sans importance. Avis Fidroit La clause bĂ©nĂ©ficiaire mes hĂ©ritiers », sujette Ă  interprĂ©tation lorsque le dĂ©funt a par ailleurs pris des dispositions testamentaires, doit ĂȘtre Ă©vitĂ©e dans la mesure du possible. Affiner cette dĂ©signation en mentionnant les hĂ©ritiers lĂ©gaux » ou les ayants-droit Ă  titre gratuit » n’est pas forcĂ©ment efficace en prĂ©sence d’un testament puisque le juge pourra Ă©galement ĂȘtre amenĂ© Ă  interprĂ©ter la volontĂ© du souscripteur en fonction du contexte. Aussi est-il prĂ©fĂ©rable de dĂ©signer le bĂ©nĂ©ficiaire de maniĂšre claire et non Ă©quivoque, en indiquant ses nom, prĂ©nom, date et lieu de naissance et en prĂ©voyant l’hypothĂšse du prĂ©dĂ©cĂšs ou de la renonciation de celui-ci. Si le souscripteur d’un contrat d’assurance institue des lĂ©gataires par testament, il apparaĂźt opportun de confirmer la dĂ©signation bĂ©nĂ©ficiaire des contrats en cours, ou, au contraire, de l’amĂ©nager, dans le testament ou auprĂšs de l’assureur. Pour aller plus loin Contexte La formule mes hĂ©ritiers » peut dĂ©signer les bĂ©nĂ©ficiaires d’un contrat d’assurance-vie. En effet, l’article L. 132-8 du Code des assurances prĂ©cise que la dĂ©signation comme bĂ©nĂ©ficiaire des hĂ©ritiers ou ayants-droit de l’assurĂ© ou d’un bĂ©nĂ©ficiaire prĂ©dĂ©cĂ©dĂ© » est considĂ©rĂ©e comme faite au profit de bĂ©nĂ©ficiaires dĂ©terminĂ©s ». Une telle dĂ©signation est souvent mentionnĂ©e Ă  dĂ©faut » dans l’hypothĂšse oĂč les principaux bĂ©nĂ©ficiaires seraient prĂ©dĂ©cĂ©dĂ©s ou n’auraient pas acceptĂ© le bĂ©nĂ©fice du contrat. Elle peut aussi ĂȘtre imposĂ©e par un juge au souscripteur-assurĂ© placĂ© sous tutelle. Dans tous les cas, cette dĂ©signation est source de contentieux lorsque le souscripteur-assurĂ© a dĂ©signĂ© par ailleurs un lĂ©gataire universel ou d’autres personnes par testament. En effet, la dĂ©volution successorale n’est plus celle prĂ©vue par la loi et la notion d’hĂ©ritier est sujette Ă  interprĂ©tation. C’est pourquoi la jurisprudence sur cette question est foisonnante. Une rĂšgle de portĂ©e gĂ©nĂ©rale a cependant Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©e par la Cour de cassation les juges du fond, dans le cadre de leur pouvoir souverain d’apprĂ©ciation, doivent rechercher la volontĂ© du souscripteur, sans s’arrĂȘter Ă  une dĂ©finition juridique du terme hĂ©ritier ». Tel a notamment Ă©tĂ© le cas dans un arrĂȘt ayant retenu que le fait de dĂ©signer les hĂ©ritiers bĂ©nĂ©ficiaires montrait la volontĂ© du souscripteur de gratifier toutes les personnes ayant cette qualitĂ© et pas seulement le lĂ©gataire universel Cass. civ. 2, 12 mai 2010, n° 09-11256, ainsi que dans une dĂ©cision rĂ©cente ayant rappelĂ© le pouvoir souverain d’apprĂ©ciation des juges du fond concernant la volontĂ© du souscripteur Cass. civ. 2, 14 dĂ©c. 2017, n° 16-27206, voir notre actualitĂ© correspondante. Cette solution a Ă©galement Ă©tĂ© confirmĂ©e par deux rĂ©ponses ministĂ©rielles RM Roubaud, 17 juin 2008, n° 8657 et RM Laffineur, 28 juill. 2009, n° 44814. L’arrĂȘt rendu le 19 septembre 2018 s’inscrit dans ce courant. Faits et procĂ©dure Une personne, veuve, souscrit en 2007 un contrat d’assurance-vie et dĂ©signe l’un de ses trois enfants comme bĂ©nĂ©ficiaire des capitaux-dĂ©cĂšs. Quelques jours plus tard, elle souscrit un second contrat d’assurance-vie en dĂ©signant comme bĂ©nĂ©ficiaires ses hĂ©ritiers. La souscriptrice-assurĂ©e dĂ©cĂšde, laissant pour lui succĂ©der deux fils et une fille. Le premier fils a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© lĂ©gataire de la quotitĂ© disponible. Le second fils dĂ©cĂšde Ă  son tour, laissant pour lui succĂ©der son Ă©pouse et leurs deux filles. Un litige survient concernant la rĂ©partition des capitaux d’assurance-vie entre les hĂ©ritiers. La Cour d’appel condamne la compagnie d’assurances Ă  verser un tiers des capitaux-dĂ©cĂšs Ă  la fille et un tiers aux hĂ©ritiers du fils dĂ©cĂ©dĂ©, en prĂ©cisant que le legs de quotitĂ© disponible ne fait pas perdre aux hĂ©ritiers lĂ©gaux leur qualitĂ©. ArrĂȘt La Cour de cassation, constatant l’absence de base lĂ©gale de la dĂ©cision au regard de l’article L. 132-8 du Code des assurances, casse et annule l’arrĂȘt d’appel. Pour ce faire, la haute juridiction constate que la Cour d’appel n’a pas recherchĂ©, comme elle le devait, la volontĂ© du souscripteur quant Ă  la rĂ©partition du capital garanti. Analyse Une fois encore, la nĂ©cessitĂ© d’interprĂ©ter la volontĂ© du souscripteur-assurĂ© est rappelĂ©e. Cependant, il s’agit de la premiĂšre dĂ©cision rendue par la premiĂšre chambre civile de la Cour de cassation affirmant clairement cette solution bien qu’elle l’ait Ă©tablie de maniĂšre incidente dans un arrĂȘt du 10 fĂ©vrier 2016. Par cet arrĂȘt, celle-ci confirme ainsi la position de la seconde chambre civile, habituellement amenĂ©e Ă  se prononcer sur ce type de problĂ©matique. Remarque La particularitĂ© de cet arrĂȘt tient Ă©galement au fait que la souscriptrice-assurĂ©e avait par ailleurs consenti un legs de quotitĂ© disponible ». Mais mĂȘme si le testateur laisse des hĂ©ritiers rĂ©servataires Ă  son dĂ©cĂšs, le legs de quotitĂ© disponible constitue un legs universel. En revanche, si le testateur dispose que le legs s’élĂšve Ă  la quotitĂ© disponible existant au jour de la rĂ©daction du testament, il s’agit d’un legs Ă  titre universel, c’est-Ă -dire un legs portant sur une quote-part de biens successoraux. Cette nouvelle illustration prĂ©torienne dĂ©montre les risques que comporte une dĂ©signation vague des bĂ©nĂ©ficiaires d’un contrat d’assurance-vie. Aussi, l’abondante jurisprudence concernant la clause bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©signant les hĂ©ritiers milite en faveur d’une personnalisation des dĂ©signations bĂ©nĂ©ficiaires. Seule une clause bĂ©nĂ©ficiaire rĂ©digĂ©e avec prĂ©cision permet d’assurer le respect de la volontĂ© du souscripteur-assurĂ©. Le rĂŽle du conseil dĂ©livrĂ© par les professionnels du patrimoine en sera d’autant plus affirmé  duoW.
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