Soissonsest historiquement connue pour avoir Ă©tĂ© la premiĂšre capitale de la France, aprĂšs Tournai (ville actuellement en Belgique). Elle est surnommĂ©e « la citĂ© du Vase ». source : wikipedia. Envie d'ĂȘtre au courant ? Recevez chaque semaine les sorties Ă  venir dans votre secteur . Entrez votre E-mail. Villes populaires. Amiens; Saint-Quentin; Beauvais; CompiĂšgne;
Les Hauts-de-France sont une rĂ©gion administrative du nord de la France. La rĂ©gion est le rĂ©sultat de la fusion du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie. La rĂ©gion compte cinq dĂ©partements le Nord, le Pas-de-Calais, l’Aisne, l’Oise et la Somme. À la dĂ©couverte de quelques villes Un patrimoine variĂ© Le goĂ»t de se rĂ©unir une rĂ©gion haute en couleur La gastronomie des Hauts-de-France À la dĂ©couverte de quelques villes Le Nord Lille, Roubaix, Dunkerque Lille, Tourcoing et Roubaix sont classĂ©es Ville d’art et d’histoire. Le patrimoine architectural de Lille est trĂšs diversifiĂ©. Il s’étend ainsi du Moyen Âge roman, aux styles gothique, renaissance, maniĂ©riste flamand, classique, nĂ©ogothique, art nouveau, haussmannien, nĂ©o lillois, art dĂ©co rĂ©gional et enfin contemporain. Chaque annĂ©e, le premier week-end de septembre, la ville organise la grande Braderie de Lille, l’un des plus grands rassemblements de France et le plus grand marchĂ© aux puces d’Europe. À Roubaix vous pourrez prendre compte de son riche patrimoine industriel, vous dĂ©tendre dans le parc Barbieux ou encore visiter le musĂ©e d’art et d’industrie La Piscine. Profitez d’ĂȘtre Ă  Lille et Roubaix pour visiter Ă©galement la ville de Tourcoing. À Dunkerque, c’est l’occasion de grimper dans le beffroi, classĂ© au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour les passionnĂ©s d’histoire, le musĂ©e Dunkerque 1940 – OpĂ©ration Dynamo est trĂšs pĂ©dagogique. La ville est cĂ©lĂšbre pour son fameux carnaval, Ă©vĂ©nement annuel majeur de la ville. L’Aisne Saint-Quentin, Soissons, Laon Saint-Quentin est classĂ©e Ville d’art et d’histoire. Vous pourrez visiter son imposante basilique, admirer son hĂŽtel de ville de style gothique ou encore vous promener dans la ville pour dĂ©couvrir ses façades Arts dĂ©co. La ville de Saint-Quentin possĂšde d’ailleurs plusieurs lieux de mĂ©moire de la PremiĂšre Guerre mondiale. Soissons surnommĂ©e citĂ© du Vase » est classĂ©e Ville d’art et d’histoire. Vous pourrez visiter l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, l’une des plus importantes abbayes augustiniennes du nord de la France ou la cathĂ©drale gothique Saint-Gervais Saint-Protais. Pour une visite insolite, allez faire un tour au jardin du haricot. Charmante, ville fortifiĂ©e sur un plateau, Laon fait partie des Villes d’art et d’histoire. Laon possĂšde de nombreux monuments mĂ©diĂ©vaux, des hĂŽtels particuliers et des maisons des XVIe, XVIIe et XVIIIe siĂšcles en grand nombre. Le Pas-de-Calais Calais, Boulogne-sur-Mer, Arras Calais, situĂ©e sur la CĂŽte d’Opale est classĂ©e Ville d’art et d’histoire. Vous pourrez dĂ©couvrir la CitĂ© internationale de la Dentelle et de la Mode, vous balader dans la ville afin d’observer ses diffĂ©rents monuments ou encore monter Ă  bord du gigantesque Dragon de Calais ! Ville d’art et d’histoire, Boulogne-sur-Mer est situĂ©e sur la CĂŽte d’Opale. La ville possĂšde un riche patrimoine historique mais aussi le centre de dĂ©couverte de l’environnement marin NausicaĂ , constituĂ© de l’un des plus grands aquariums publics d’Europe. Arras, Ville d’art et d’histoire est rĂ©putĂ©e pour ses deux magnifiques places baroques, la place des HĂ©ros et la Grand’Place qui forment un ensemble architectural unique au monde. Son beffroi et sa citadelle sont classĂ©s au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’Oise Beauvais, CompiĂšgne, Senlis Ville d’art et d’histoire, Beauvais est cĂ©lĂšbre pour sa cathĂ©drale Saint-Pierre de Beauvais, d’architecture gothique. Elle n’a pas de nef complĂšte mais possĂšde le chƓur gothique le plus Ă©levĂ© du monde. À l’intĂ©rieur, vous pourrez y retrouvez une magnifique horloge astronomique. Aller Ă  CompiĂšgne sera l’occasion de visiter son imposant chĂąteau, ancienne rĂ©sidence royale et impĂ©riale. Senlis est classĂ©e Pays d’art et d’histoire aux cĂŽtĂ©s d’Ermenonville, Fontaine-Chaalis et Mont-l’ÉvĂȘque. Une promenade dans la ville vous permettra de dĂ©couvrir son riche patrimoine. La Somme Amiens SurnommĂ©e la Petite Venise du Nord », du fait des nombreux canaux qui la traversent et des hortillonnages marais entrecoupĂ©s de canaux, oĂč l’on pratique la culture maraĂźchĂšre, Amiens est cĂ©lĂšbre pour son imposante cathĂ©drale. La cathĂ©drale Notre-Dame d’Amiens, joyau de l’art gothique et l’une des plus vastes cathĂ©drales du monde par ses volumes intĂ©rieurs, est un monument Ă  ne pas manquer. Elle est classĂ©e au patrimoine mondial de l’UNESCO tout comme le beffroi de la ville. Le musĂ©e de Picardie, musĂ©e d’art et d’archĂ©ologie vaut aussi le dĂ©tour. Un patrimoine variĂ© La rĂ©gion Hauts-de-France regroupe diffĂ©rents reliefs, de bas plateaux assez plats, des plateaux entaillĂ©s de nombreuses vallĂ©es ou encore des paysages vallonnĂ©s. La diversitĂ© des paysages se retrouve aussi sur le littoral cordons dunaires, estuaires, falaises de calcaire ou de grĂšs, forĂȘts de pins ou encore plages de sable fin. De la Manche Ă  la mer du Nord, de la baie de Somme Ă  la CĂŽte d’Opale, les Hauts-de-France offrent un littoral de plus de 190 km. Le littoral des Hauts-de-France est aussi marquĂ© par une trĂšs forte activitĂ© portuaire. Si les ports de la Somme vivent de la pĂȘche, les ports du Nord et du Pas-de-Calais se dĂ©marquent par une activitĂ© industrielle grandissante. La rĂ©gion compte 5 parcs naturels rĂ©gionaux PNR le PNR Scarpe-Escaut, le PNR des Caps et Marais d’Opale, le PNR de l’Avesnois, le PNR Oise-Pays de France et le PNR Baie de Somme-Picardie Maritime. La baie de Somme est par ailleurs classĂ©e au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle fait partie du club des plus belles baies au monde. Dans ce vaste espace naturel prĂ©servĂ©, vous pourrez y observer des milliers d’oiseaux migrateurs. Les Hauts-de-France sont aussi terres de mĂ©moire. Le Circuit du Souvenir regroupe un ensemble de lieux de mĂ©moire de la Grande Guerre. Vous pouvez entre autres vous documenter Ă  l’Historial de la Grande Guerre Ă  PĂ©ronne ou encore au Centre d’interprĂ©tation de Souchez. InstallĂ©e dans un Ă©norme bunker, la Coupole, Centre d’Histoire de la MĂ©moire offre un tĂ©moignage de la Seconde Guerre mondiale. Terre de cathĂ©drales et de beffrois, la rĂ©gion compte 6 cathĂ©drales gothiques et 23 beffrois ont Ă©tĂ© inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. En outre, la rĂ©gion rĂ©unit un nombre important de citadelles ou de villes fortifiĂ©es construites au Moyen Âge et transformĂ©es Ă  l’époque moderne. La rĂ©gion possĂšde un patrimoine industriel unique. Les secteurs sont divers extraction miniĂšre, l’industrie sidĂ©rurgique, le textile ou encore l’exploitation sucriĂšre. Ces secteurs ont ainsi marquĂ©s de nombreux territoires. En outre, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est classĂ© au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est donc sans Ă©tonnement qu’on retrouve aujourd’hui de nombreuses friches industrielles mais aussi des reconversions de site. De passage dans la rĂ©gion n’oubliez pas de vous rendre au chĂąteau de Chantilly et son musĂ©e CondĂ© mais aussi les Grandes Écuries dans le vaste domaine de Chantilly. Le goĂ»t de se rĂ©unir une rĂ©gion haute en couleur Le carnaval dans les Hauts-de-France est bien plus qu’une tradition c’est une vĂ©ritable institution avec ses rĂšgles et ses codes propres. Si vous aimez faire la fĂȘte, vous amuser, chanter en cƓur et qu’avant tout vous ĂȘtes respectueux des autres et des traditions du carnaval, ce moment de convivialitĂ© et de fĂȘte est pour vous ! Le carnaval de Dunkerque dans l’agglomĂ©ration dunkerquoise, aux alentours de Mardi gras, est le plus connu de tous. Si vous souhaitez prendre part Ă  la fĂȘte, il est impĂ©ratif de vous renseigner sur la Charte du carnaval pour bien comprendre les rouages de l’ensemble des festivitĂ©s et ne pas nuire au dĂ©roulement du carnaval. La rĂ©gion est aussi connue pour ses gĂ©ants. Symboles de leur ville, ĂȘtres fictifs ou rĂ©els, ils ont chacun un prĂ©nom et une histoire. Ils sont de sortie et dĂ©filent lors des fĂȘtes traditionnelles ou du carnaval. Mesurant plusieurs mĂštres, selon leur physionomie et leur taille, ils sont portĂ©s par une ou plusieurs personnes. Point de fĂȘtes sans musique, les fanfares sont monnaies courantes Ă  l’occasion des cĂ©rĂ©monies, manifestations officielles et fĂȘtes en tout genre. Moins traditionnel, mais tout aussi amusant, le parc AstĂ©rix propose de nombreuses attractions ainsi que des spectacles vivants Ă  dĂ©couvrir entre amis ou en famille. Comme son nom l’indique, le parc est consacrĂ© Ă  l’univers de la bande dessinĂ©e d’Uderzo et de Goscinny AstĂ©rix. Il est situĂ© Ă  Plailly dans l’Oise, soit Ă  40 minutes de Paris. La gastronomie des Hauts-de-France La cuisine des Hauts-de-France possĂšde une cuisine trĂšs imprĂ©gnĂ©e d’influence flamande du fait de sa proximitĂ© avec la Belgique au nord-ouest mais aussi une influence picarde au sud-est. Dans de nombreux plats les ingrĂ©dients de base sont les fromages locaux, les viandes lapin notamment, le hareng, les biĂšres locales du nord et en lĂ©gumes les endives chicons, les poireaux, la betterave et bien sĂ»r les pommes de terre. Pour les amateurs de frites, les baraques Ă  frites sont nombreuses dans la rĂ©gion et bien sĂ»r les moules-frites se dĂ©clinent Ă  toutes les sauces. Les boissons locales sont le cidre, la biĂšre et le champagne. Voici quelques plats salĂ©s de la rĂ©gion La tarte au maroilles, la carbonade flamande, le coq Ă  la biĂšre, la faluche, la flamiche et ses diffĂ©rents accompagnements, la fricadelle, le hochepot, le lapin aux pruneaux, le potjevleesch, le waterzoĂŻ, le welsh rarebit. Et pour les spĂ©cialitĂ©s sucrĂ©es Le craquelin, la coquille, la cramique, la gaufre, la goyĂšre, la tarte au libouli ou papin, la tarte au sucre, la vergeoise, la crĂšme chantilly.
Soissons dont les habitants sont appelĂ©s les Soissonnais, est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de l’ Aisne en rĂ©gion Picardie .. Il est Ă  noter que Soissons, surnommĂ©e « la citĂ© du Vase », est historiquement connue pour avoir Ă©tĂ© la premiĂšre capitale de la France . Se trouvant dans un mĂ©andre de la riviĂšre Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Ville surnommĂ©e La citĂ© des VĂ©nĂštes ». Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez Ă©galement consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross VANNES Vous pouvez maintenant revenir au niveau en question et retrouver la suite des puzzles Solution Codycross PlanĂšte Terre Groupe 20 Grille 3. Si vous avez une remarque alors n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous ĂȘtes entrain de rĂ©soudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionnĂ© plus haut pour retrouver la liste complĂšte des dĂ©finitions Ă  trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar
Sila ville est Ă©minemment connue pour son fameux vase, elle est moins comme destination week-end ! Pourtant, il existe au moins 3 bonnes raisons de s'y rendre. Je vous dĂ©voile tout ici ! Voir plus. glose.fr. À 1 heure de Paris, un week-end culturel Ă  Soissons. Le temps d'un week-end, je vous propose de visiter Soissons, surnommĂ©e « la citĂ© du Vase ». Qui ne connaĂźt pas le
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Elleest surnommĂ©e "la citĂ© du Vase" et Ă  raison puisqu’elle est la fameuse citĂ© mentionnĂ©e dans l’anecdote historique lĂ©gendaire du vase de Soissons. Le vase Ă©tait un objet religieux restituĂ© par Clovis, Ă  un Ă©vĂȘque chrĂ©tien qui lui en avait fait la demande. Il faisait partie du butin amassĂ© en 486 aprĂšs la chute de l'empereur romain Syagrius. Cette restitution allait Ă  l
Chers fans de CodyCross Mots CroisĂ©s bienvenue sur notre site Vous trouverez la rĂ©ponse Ă  la question Ville du Nord surnommĂ©e la citĂ© de Jean Bart » . Cliquez sur le niveau requis dans la liste de cette page et nous n’ouvrirons ici que les rĂ©ponses correctes Ă  CodyCross Faune et Flore. TĂ©lĂ©chargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau. Cette page de rĂ©ponses vous aidera Ă  passer le niveau nĂ©cessaire rapidement Ă  tout moment. Ci-dessous vous trouvez la rĂ©ponse pour Ville du Nord surnommĂ©e la citĂ© de Jean Bart » Ville du Nord surnommĂ©e la citĂ© de Jean Bart » Solution DUNKERQUE Les autres questions que vous pouvez trouver ici CodyCross Faune et Flore Groupe 175 Grille 1 Solution et RĂ©ponse.
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Ce sont les premiers spĂ©cimens rĂ©ceptionnĂ©s aprĂšs l'appel lancĂ© dans la presse et sur les rĂ©seaux sociaux par les responsables de l'Office de tourisme du Grand quelques temps, l'organisme a demandĂ© aux habitants du secteur de venir dĂ©poser dans ses locaux leurs propres vases "entiers ou cassĂ©s", qu'importe ! "Le vase de Soissons a vraiment existĂ©, mais on ne sait pas sous quelle forme, s'il Ă©tait en Ă©tain ou en bronze. Alors le fait que nous ne sachions pas exactement comment il Ă©tait laisse la place Ă  l'imagination", confie Marjorie Modde, responsable de l'accueil Ă  l' le moment une vingtaine de Soissonnais ont donc rĂ©pondu prĂ©sents et sont venus apporter leur rĂ©cipient. Certains ont mĂȘme accompagnĂ© leur dĂ©pĂŽt d'un petit mot vantant la riche histoire locale reprĂ©sentĂ©e pour l'occasion par cette collection hĂ©tĂ©roclite. Mais l'essentiel n'est pas lĂ . DerriĂšre cette sympathique opĂ©ration se cache une ambition bien plus vaste. Ses promoteurs cherchent Ă  renforcer l'identitĂ© locale. "Le vase, c'est un symbole de Soissons", souligne Charles Marceau, le directeur de l'Office de tourisme du Grand Soissons. Ce n'est pas pour rien qu'on a surnommĂ© la ville "La citĂ© du vase". C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est connue en France et peut-ĂȘtre mĂȘme uniquement pour cela d'ailleurs. "Quand les touristes viennent Ă  l'office, ils demandent oĂč est le vase de Soissons", raconte Marjorie, la responsable de l'accueil. "C'est le vase et aussi le haricot", ajoute sa collĂšgue LĂ©a Marcellin. Il s'agit donc de mettre Ă  l'honneur ces marqueurs de l'identitĂ© soissonnaise. "Comme Clovis ou PĂ©pin le Bref, le vase fait partie des ces signaux faibles qui font l'identitĂ© d'un territoire. Cela doit permettre aux habitants de prendre conscience de l'importance de l'histoire locale et du tourisme. Nous voulons faire en sorte qu'ils soient fiers et heureux."Une identitĂ© Ă  raviverUne identitĂ© qui pourrait d'ailleurs ĂȘtre renforcĂ©e. Quand d'autres villes ont dĂ©veloppĂ© fortement leur notoriĂ©tĂ© sur la base de leur histoire locale, Soissons n'a peut-ĂȘtre pas la renommĂ©e Ă  laquelle elle pourrait prĂ©tendre. "Une partie de l'histoire de France trouve ses racines Ă  Soissons. Vous ĂȘtes au cƓur d'une ancienne capitale de la France, or c'est un peu oubliĂ© dans le roman national", regrette Charles du moment est donc un des Ă©lĂ©ments d'une stratĂ©gie plus globale destinĂ©e Ă  raviver la connaissance du riche passĂ© local. Elle devrait s'appuyer surs des projets plus vastes comme celui de la mise en valeur de l'ancienne abbaye royale Saint MĂ©dard aux origines remontant aux collecte des vases doit s'achever le 16 mai, Ă  la fin de la semaine prochaine. Une Ă©cole de la ville y a mĂȘme participĂ© au travers de dessins. L'office de tourisme exposera ensuite ses diffĂ©rents vases de Soissons dans sa vitrine avant de les mettre Ă  l'honneur en de prochaines occasions."Souviens toi du vase de Soissons"L'histoire du vase de Soissons, pour beaucoup d'entre nous c'est celle que l'on a appris Ă  l'Ă©cole ou Ă  la maison, transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Une histoire mise en avant notamment sous la IIIĂšme RĂ©publique au travers des manuels scolaires oĂč les grands hommes, comme Clovis, sont cĂ©lĂ©brĂ©s. Quoi de mieux que l'histoire marquant la vengeance de Clovis frappant d'un coup de hache le soldat qui a brisĂ© le vase un an plus tĂŽt ? Si l'histoire a sans doute Ă©tĂ© romancĂ©e, elle possĂšde comme souvent une base vĂ©ridique. L'Ă©pisode rĂ©el se serait dĂ©roulĂ© Ă  la fin du VĂšme siĂšcle. Son rĂ©cit a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© plusieurs gĂ©nĂ©rations aprĂšs les faits par GrĂ©goire, EvĂȘque de Tours, mort en 594. Dans le livre II de son histoire des Francs », il en prĂ©sente un rĂ©cit assez imprĂ©cis complĂ©tĂ© par d'autres auteurs bien plus tard. Le fameux "vase de Soissons" proviendrait du pillage d'une Ă©glise par Clovis, encore paien Ă  cette Ă©poque. GrĂ©goire de Tours Ă©voque "un vase que ses dimensions et sa beautĂ© rendaient particuliĂšrement remarquable." C'est Ă  peu prĂšs tout ce qu'on en sait. D'aprĂšs le texte, Clovis s'Ă©tant engagĂ© Ă  le restituer au clergĂ©, il le rĂ©clama en plus de sa part de butin, mais un soldat brisa le vase de sa hache. "Tu ne recevras que ce que le sort te donnera", aurait dit ce dernier. L'annĂ©e suivante Clovis tua le guerrier qui lui avait fait affront de la mĂȘme maniĂšre. Si les auteurs s'accordent sur le fait que le partage du butin s'est bien passĂ© Ă  Soissons, le reste est assez fluctuant. Pour autant, l'histoire a fini par transformer l'Ă©vĂ©nement en image populaire dont Soissons a tentĂ© de profiter assez tĂŽt d'un point de vue touristique, notamment aprĂšs la premiĂšre guerre mondiale.
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LaderniÚre fonctionnalité de Codycross est que vous pouvez réellement synchroniser votre jeu et y jouer à partir d'un autre appareil. Connectez-vous simplement avec Facebook et suivez les instructions qui vous sont données par les développeurs. Cette page contient des réponses à un puzzle Ville iranienne surnommée la cité des 72 nations.
regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Voir l'article principal Lieux Arena A ne pas confondre avec Lilmothiit Lilmoth est une ville du Marais Noir. Il est possible pour le Champion Éternel de s'y rendre dans The Elder Scrolls Arena. La ville est surnommĂ©e "Le joyaux suppurant du Marais Noir". Histoire PremiĂšre Ère La ville a certainement Ă©tĂ© fondĂ©e par les Lilmothiits durant la premiĂšre Ère, avant de passer sous le controle argonien Ă©tant donnĂ©e son nom. Durant la guerre de quatre-vingts ans, Lilmoth, qui faisait partie du Second Empire, envoya des troupes sous le commandement du chef de guerre Ulaqth lors de l'assaut de Longsanglot au cotĂ© de l'empereur Reman III[1]. La ville Ă©tait dirigĂ©e Ă  la fois par un Hist et un PrĂȘtre-Roi, ou une PrĂȘtresse-Reine durant cette Ă©poque. TroisiĂšme Ère En 3E 80, le chef de guerre de la ville est la cheftaine Ioa[2]. Le systĂšme de gouvernance de Lilmoth prit fin en 3E 109, lorsque le PrĂȘtre-Roi argonien de la citĂ© fut exĂ©cutĂ© et remplaça par la reine Hellana, future Ă©pouse de Magnus Septim. On dit d'Hellana qu'elle reprĂ©sentait admirablement les intĂ©rĂȘts du Marais noir, et son rĂšgne est considĂ©rĂ© comme le dĂ©but de la colonisation impĂ©riale[3]. Durant le Simulacrum ImpĂ©rial, alors que les combats de gladiateurs se rĂ©pandent dans Tamriel, la ville possĂ©dait sa propre Ă©quipe de gladiateurs nommĂ©e La MarĂ©e noire[4]. QuatriĂšme Ère AprĂšs la Crise d'Oblivion, quand le Marais reprit son indĂ©pendance, l'An-Xileel reprit le pouvoir Ă  Lilmoth et rĂ©trograda les impĂ©riaux. Le parti entreprit de dĂ©terrer les ziggourats pour revenir aux temps prĂ©-impĂ©riaux, et parmi eux le temple de Ixtaxh-thtithil-meht Nom argonien de Sithis. Les habitants d'origine Ă©trangĂšre et "non-agréés" furent dĂ©placĂ©s dans un ghetto sur les quais. Vers 4E 40, alors que la citĂ© volante d'Umbriel arrivait sur Tamriel, l'Hist local tenta de nĂ©gocier avec pour Ă©radiquer la citĂ© de tout ce qui n'Ă©tait pas An-Xileel. La citĂ© se dirigea alors vers Lilmoth et absorba les Ăąmes des habitants Ă©trangers, ou des argoniens assimilĂ©s, nommĂ©s "lukiul". Cet Ă©vĂšnement fut ensuite appelĂ© "Le massacre de Lilmoth" ou "La purge de Lilmoth". Il n'y eu que deux survivants connus, la brĂ©tonne AnnaĂŻg HoĂŻnart et son ami argonien Mere-Glim[5]. Les villes de Fort-TempĂȘte et de GidĂ©on subirent le mĂȘme sort. Description Avant la colonisation impĂ©riale, la ville Ă©taient uniquement batie selon les critĂšres argoniens et comprenait beaucoup de ziggourats ou de statues en pierre d'idoles locales. Ces constructions furent ensuite englouties par la vase et la boue. L'architecture de la ville fut totalement repensĂ©e Ă  la mode impĂ©riale par la suite, mais les batiments Ă©taient extrĂšmement mal adaptĂ©s Ă  l'environnement du Marais et devinrent vite insalubres. En 4E40, la ville est divisĂ©e en trois quartiers Bas-du-Pus le centre de Lilmoth oĂč ne restent que les anciens batiments impĂ©riaux du dĂ©but de la colonisation. Seuls les rejetĂ©s de la ville, les pauvres, les criminels ou les ennemis politiques de l'An-Xileel s'y rĂ©fugient. Ancien Quartier-ImpĂ©rial HabitĂ© principalement par les argoniens, l'ancier quartier impĂ©rial est composĂ© de vieilles batisses et de villas dĂ©sormais gangrĂ©nĂ©es par les plantes grimpantes, les palmiers, les bambous et autres plantes envasives. L'endroit est dĂ©crit comme sombre et la nuit, n'est Ă©clairĂ© que par les moisissures phosphorescentes. Les Quais Suite aux multiples innondations et aux affaissements de terrain, les quais se sont progressivement enfoncĂ©s dans la vase et une partie des habitations flottent littĂ©ralement sur l'eau, reliĂ©es par un ponton. Suite Ă  la prise de pouvoir de l'An-Xileel, les quais sont devenus un ghetto pour les Ă©trangers, et les marchĂ©s en tout genre s'y entassent. Galerie Apparitions The Elder Scrolls Arena The Elder Scrolls La CitĂ© infernale RĂ©fĂ©rences ↑ 2920, Semailles, vol. 3 ↑ La Reine-Louve, Livre I ↑ La Reine-Louve, Livre IV ↑ "Dark Tide" dans la version originale. ↑ The Elder Scrolls La CitĂ© infernale
PlustĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin d’aide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ  pour vous fournir des CodyCross Ville surnommĂ©e la “CitĂ© du Vase” rĂ©ponses et d’autres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi d’autres jeux merveilleux et dĂ©routants.
Mame-Fatou Niang – – L’article de Mame-Fatou Nian au format PDF En 1967, l’architecte Émile Aillaud dĂ©voile les plans de la Grande Borne, un grand ensemble de prĂšs de 4000 logements Ă  Grigny, commune semi-rurale Ă  25 kilomĂštres de Paris1. RĂ©solument utopiste, Aillaud imagine une architecture insolite qui rompt avec la verticalitĂ© et la grisaille des banlieues d’alors. SurnommĂ©e la CitĂ© des Enfants », la Grande Borne est un assortiment Ă©laborĂ© de bĂątiments bas et colorĂ©s qui serpentent entre des cours et coursives aux formes fantasques. Aillaud crĂ©e une suite d’ülots et d’impasses aux noms Ă©vocateurs DĂ©dale, Minotaure, Astrolabe etc. Les nombreux passages et replis de l’espace sont conçus comme des lieux qui encouragent le jeu, la dĂ©ambulation et l’exploration de la mĂ©lancolie. Pour l’architecte, les circonvolutions de la citĂ© crĂ©ent des niches propices Ă  l’introspection et au dĂ©veloppement de relations de voisinages Ă  l’échelle d’affinitĂ©s humaines »2. Cinquante ans plus tard, le rĂȘve d’Émile Aillaud semble s’ĂȘtre effritĂ©, et la citĂ© de la Grande Borne s’est embourbĂ©e dans la mythologie urbaine française3. Elle y rejoint des territoires tels que le Mas du Taureau Ă  Vaulx-en-Velin, ou la CitĂ© des 4000 Ă  La Courneuve, territoires dont la seule Ă©vocation mobilise un rĂ©seau d’images allant de la violence endĂ©mique Ă  l’invasion religieuse. La citĂ© est rivĂ©e au centre d’une gĂ©ographie de la peur nourrie par les reprĂ©sentations mĂ©diatiques et l’échec Ă  rĂ©pĂ©tition des politiques de la ville. Ces reprĂ©sentations atteignent leur apogĂ©e en janvier 2015, lorsqu’une France sous le choc dĂ©couvre le visage de l’un de ces enfants d’Aillaud », Amedy Coulibaly, nĂ© Ă  la Grande Borne et auteur des tueries des 8 et 9 janvier Ă  Montrouge et Paris. Cet article se propose de sonder l’identitĂ© et les rĂ©alitĂ©s de la Grande Borne aujourd’hui, en analysant l’action des mouvements Élan Citoyen » et Reporter Citoyen », deux collectifs qui se sont manifestĂ©s au lendemain des attaques de janvier 2015. Loin des rĂȘves d’Aillaud, du prisme mĂ©diatique et des reprĂ©sentations extĂ©rieures, il s’agira d’analyser, au travers des actions de ces groupes d’habitants, l’empreinte que des Grignois veulent apposer sur la dĂ©finition de leur environnement. Dans l’imaginaire collectif, la Grande Borne aura Ă©tĂ© tour Ă  tour la CitĂ© pas comme les autres, » la CitĂ© des Enfants », un haut-lieu de rĂšglements de compte entre gangs, le temple du trafic de stupĂ©fiants en Île–de–France, et aujourd’hui, le berceau du tueur de l’Hyper Casher ». Comment les habitants peuvent-ils redĂ©finir l’image d’un espace tenaillĂ© entre cette multitude de dĂ©finitions et de reprĂ©sentations ? Quels sont les Ă©chos de telles initiatives citoyennes dans les perceptions de la Grande Borne ? En quoi ces initiatives permettent-elles Ă  des Grignois de se rĂ©approprier le discours sur leur espace, et de devenir enfin producteurs de sens, artisans de leurs identitĂ©s ? — Un paradis pour enfants En 1968, Émile Aillaud publie une tribune dans les Cahiers de l’Institut d’AmĂ©nagement et d’Urbanisme de la RĂ©gion Parisienne. Dans la communication intitulĂ©e Qu’est-ce qu’une ville ? », l’architecte Ă©crit Devant le rĂ©sultat catastrophique des grands ensembles, on concĂšde parfois que l’urbanisme a Ă©voluĂ©, que cela se passait il y a dix ans. Non, ces formes urbaines ne sont pas maintenant dĂ©passĂ©es, elles ont toujours Ă©tĂ© une erreur. Avec une efficacitĂ© diabolique et une certaine simplicitĂ© d’esprit, les architectes ont fait dĂ©railler le monde ; et les enquĂȘteurs, sociologues ou autres, constatent le mal mais comme il n’est pas de leur domaine d’inventer une autre forme pour des citĂ©s, ils attribuent la maladie moderne de l’isolement » et la dĂ©personnalisation » Ă  des causes variĂ©es, sans se dire que la forme » offerte actuellement Ă  la vie urbaine n’était pas fatale, qu’une toute autre conception de la ville Ă©tait possible, qui peut-ĂȘtre aurait Ă©tĂ© moins pernicieuse. Aillaud, 1968 En France, la construction dans les annĂ©es 1950 de grands ensembles d’habitation Ă  l’orĂ©e des mĂ©tropoles laisse une empreinte dans le bĂ©ton d’une foi inĂ©branlable en un mieux pour l’Homme. Ces logements collectifs Ă  loyer modĂ©rĂ© et disposant de tous les agrĂ©ments de la vie moderne sont considĂ©rĂ©s Ă  leur dĂ©but comme une Ă©tape transitoire avant l’accession Ă  la propriĂ©tĂ© individuelle. Pourtant, l’on constate trĂšs vite les limites de politiques de l’habitat qui ont nĂ©gligĂ© le caractĂšre essentiel de la ville [consistant] Ă  rendre possible la vie en commun » Aillaud, 1968. Lorsqu’il dessine les plans de la Grande Borne, Aillaud imagine une citĂ© qui rompt avec les lignes droites des grands ensembles traditionnels. Les pouvoirs publics lui confient 90 hectares de terrains agricoles enserrĂ©s entre la RN445, la RD310 et l’ A6 dans l’Essonne. En 4 ans, l’architecte y Ă©rige prĂšs de 3 500 logements qui accueilleront plus de 13 000 habitants de 27 nationalitĂ©s diffĂ©rentes4. La citĂ© est un labyrinthe de sept quartiers aux immeubles colorĂ©s et bas qui serpentent entre ruelles et espaces verts. Aillaud se dit habitĂ© par l’obsession de faire sortir de terre un espace de vie oĂč se mĂȘlent fonctionnalitĂ© et art, mais surtout un espace de rĂȘve et de dĂ©veloppement personnel pour ses jeunes habitants. ——– 1. Un dimanche aprĂšs midi Ă  la Grande Borne Jean-François NoĂ«l 1973 — Les dĂ©buts d’une utopie Dans l’émission La France dĂ©figurĂ©e », Émile Aillaud prĂ©sente quelques unes des idĂ©es qui ont sous-tendu la crĂ©ation de la Grande Borne, une citĂ© oĂč les enfants sont rois »5. L’architecte confie vouloir rompre avec la monotonie des quartiers ternes, et crĂ©er un projet colorĂ© qui mĂȘle poĂ©sie, architecture et humanisme. L’habitat ne doit pas ĂȘtre conditionnĂ© par les seuls impĂ©ratifs de fonctionnalitĂ©s et de coĂ»ts, mais bien par le dĂ©sir d’offrir un cadre de vie qui soit agrĂ©able, insolite et qui invite Ă  repenser la modĂ©lisation des grands ensembles. Aillaud insiste sur sa dĂ©cision de ne pas faire de l’architecture, mais plutĂŽt une non-architecture qui soit au service du vivant. Dans cette optique, il dĂ©fend l’idĂ©e d’un bonheur et d’un ravissement original Ă  portĂ©e de truelle. Pour Aillaud L’horreur de l’urbanisme actuel, c’est de rendre tous semblables les gens dans ces bĂątiments unanimes et qui supposent une vie unanime, inexistante. [Ce systĂšme] crĂ©e de fausses collectivitĂ©s, [lĂ ] il faudrait qu’on crĂ©e des singularitĂ©s, des possibilitĂ©s d’isolation, des possibilitĂ©s d’individualisation. La seule dignitĂ© que l’on puisse offrir Ă  des gens dĂ©munis par ailleurs, c’est aussi d’ĂȘtre des individus » Aillaud, 1968. L’architecte dĂ©plore l’uniformisation des modĂšles, l’effacement des aspĂ©ritĂ©s qui plongent l’individu dans un monde aseptisĂ© et sans attaches. Le projet architectural d’Aillaud se distingue par la singularitĂ© qu’il veut offrir aux corps dans ces nouveaux espaces. Les habitants ne sont pas apprĂ©hendĂ©s comme un groupe uniforme assignĂ© Ă  un lieu, mais bien comme une somme d’individus autour desquels la citĂ© est pensĂ©e dĂšs sa conception. Aillaud opte pour une architecture minĂ©rale, avec des compositions aux couleurs vives et aux structures labyrinthiques qui rappellent un madrĂ©pore. ——- 2. Ă  gauche un madrĂ©pore ; Ă  droite vue aĂ©rienne de la Grande Borne Banque des Savoirs Essonne, 1990 Émile Aillaud imagine une suite de bĂątiments et de jardins repliĂ©s sur eux-mĂȘmes, qui favorisent le dĂ©veloppement de relations de voisinage Ă  l’échelle d’affinitĂ©s humaines » Aillaud, 1972. Il place l’enfance au cƓur de sa crĂ©ation en imaginant des espaces oĂč foisonnent terrains de jeux, refuges et Ɠuvres d’arts. Aillaud explique cette fixation sur l’enfant, en rĂ©pĂ©tant Ă  la suite de Freud que l’enfant est le pĂšre de l’homme ». En agissant sur l’enfant, il espĂšre que ce dernier puisse ĂȘtre autre qu’il aurait Ă©tĂ© s’il avait Ă©tĂ© ailleurs, qu’il puisse devenir un individu ». La citĂ© regorge d’endroits pour les jeux de groupe, mais Aillaud imagine aussi une foule de refuges et d’abris propices Ă  l’isolation, Ă  la mĂ©ditation et Ă  la recherche de soi. En octobre 2003, Jean-François NoĂ«l, photographe et ancien habitant de la Grande Borne, dĂ©voile une sĂ©rie de photos prises 30 ans plus tĂŽt dans la citĂ©. Ces clichĂ©s montrent un espace libĂ©rĂ© de l’emprise de l’automobile et envahi par des enfants jouant sous les pigeons de la place de Treille, autour du Gulliver ensablĂ© de la Place de l’ƒuf, ou sur le Serpent des Radars. ——– 3. Un dimanche aprĂšs midi Ă  la Grande Borne Jean-François NoĂ«l, 1973 — OĂč la rĂ©alitĂ© rattrape l’utopie En visite Ă  la Grande Borne en 1972, Émile Aillaud confie sa joie de voir la rĂ©alisation sur le terrain de son rĂȘve poĂ©tique. La ville est un coquillage lovĂ© sur lui-mĂȘme, un immense terrain de jeu oĂč il est ravi de voir les enfants utiliser le matĂ©riel urbain exactement comme il l’avait prĂ©vu. L’architecte se satisfait d’avoir créé un lieu de vie et d’épanouissement oĂč toutes les composantes sont pensĂ©es en amont pour une utilisation spĂ©cifique. Trente ans plus tard, force est de constater l’échec du projet d’Aillaud. DĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1980, soit 10 ans aprĂšs l’arrivĂ©e des premiers locataires, la Grande Borne s’impose comme l’un des symboles des banlieues Ă  problĂšmes, une aire de confinement et un contre-monde de la mobilitĂ© » Lapeyronnie, 1999 57. Espace clos enfermĂ© sur lui-mĂȘme, terrain vague pour vague Ă  l’ñme . Maspero, 1990 24 la citĂ© est Ă  mille lieues de la boĂźte Ă  rĂȘver d’Émile Aillaud. Cet espace, jadis modĂšle, est devenu un lieu lĂ©gendaire [
] sans cesse montrĂ© et parlĂ© sur le modĂšle de la contre-exemplaritĂ© » Milliot, 2003 123. Son Ă©vocation Ă©veille une multitude d’images et de stĂ©rĂ©otypes, et les Ă©chos d’incivilitĂ©s relayĂ©s par les mĂ©dias ont contribuĂ© Ă  cristalliser dans les imaginaires l’idĂ©e d’une zone de non-droit, d’un lieu du ban. Dans le cas prĂ©cis de la Grande borne, une combinaison de facteurs exogĂšnes et d’élĂ©ments spĂ©cifiques Ă  l’histoire, au terrain et Ă  la genĂšse de ce projet, ont contribuĂ© Ă  cet Ă©chec rapide. Il conviendra de relever ici, entre autres, l’absence de concertations entre les diffĂ©rents acteurs du projet, le cloisonnement spatial et le manque d’équipement publics tels que les Ă©coles, les crĂšches et les bibliothĂšques, les problĂšmes structuraux nĂ©s des malfaçons du bĂąti, les effets de la crise Ă©conomique des annĂ©es 1970 et enfin, la concentration exponentielle de populations prĂ©caires et d’origines Ă©trangĂšres. Bien avant le premier coup de crayon d’Émile Aillaud, le projet de la Grande Borne semble compromis par l’absence manifeste de concertations entre deux de ses principaux acteurs, les pouvoirs publics et la municipalitĂ© de Grigny. AprĂšs la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’État cherche Ă  rĂ©gler la crise fonciĂšre qui est une consĂ©quence du conflit et de l’expansion rapide de Paris. En 1965, il jette son dĂ©volu sur une immense plaine agricole Ă  cheval entre les communes de Grigny et Viry-ChĂątillon. Le permis de construire du grand ensemble de la Grande Borne est dĂ©livrĂ© le 10 octobre 1967, et la maĂźtrise d’ouvrage est confiĂ©e Ă  l’Office public HLM interdĂ©partemental de la rĂ©gion parisienne OPDHLMIRP. Les travaux sont rĂ©alisĂ©s par l’entreprise Bouygues qui construit 3 775 logements de 1967 Ă  1971 3 479 logements collectifs Ă  loyer modĂ©rĂ© dont 3 115 sur la commune de Grigny et 364 sur celle de Viry-ChĂątillon, 206 logements individuels et 90 habitations pour les Logements et Gestion immobiliĂšre de la RĂ©gion Parisienne LOGIREP6. En 1969, la petite commune de Grigny hĂ©rite d’une ville imposĂ©e dont elle n’a pas planifiĂ© la genĂšse et qu’elle n’a pas les moyens d’entretenir7. En effet, Grigny ne bĂ©nĂ©ficie pas des effets de la TLE Taxe Locale d’Équipement votĂ©e deux ans plus tĂŽt, et qui offre une aide financiĂšre aux communes en vue de la rĂ©alisation de structures et d’équipements induits par l’urbanisation. Cette situation se traduit trĂšs vite par un isolement de plus en plus accru de la citĂ©. CloisonnĂ©e par d’importants axes routiers, et coupĂ©e du centre de la commune par l’A68, la Grande Borne manque cruellement d’équipements collectifs, d’infrastructures et de moyens de transport. Au dĂ©but des annĂ©es 1980, les malfaçons du bĂąti viennent s’ajouter aux dĂ©sagrĂ©ments liĂ©s Ă  enclavement. En effet, l’isolation thermique et phonique des bĂątiments a fait les frais de la course aux bas prix, et les logements sont gangrenĂ©s par des dĂ©fauts de construction. Les immeubles ont Ă©tĂ© construits dans une logique qui a mis en avant le contrĂŽle des coĂ»ts de production, au dĂ©triment de la qualitĂ© du bĂąti. En 1982, sous la pression d’habitants en colĂšre, plus de 750 logements de la citĂ© de la Grande Borne sont enfin dĂ©clarĂ©s insalubres et inaptes Ă  ĂȘtre occupĂ©s9. Les malfaçons et la vĂ©tustĂ© prĂ©coce des bĂątiments seront aussi aggravĂ©es par les difficultĂ©s financiĂšres de la commune de Grigny et le manque de structures d’entretien. La citĂ© vit durement les effets de la crise Ă©conomique des annĂ©es 1970 qui accroĂźt la masse de familles pauvres et celles des Ă©trangers. Les classes moyennes françaises profitent des programmes gouvernementaux d’accession Ă  la propriĂ©tĂ©, et dĂšs le milieu des annĂ©es 1970, elles fuient en masse les HLMs afin de s’installer dans des pavillons. Ils sont progressivement remplacĂ©s par des immigrĂ©s venus des anciennes colonies françaises10. Le transfert de populations s’effectue de plus en plus entre la Grande Borne et le grand ensemble voisin de Grigny 2 qui traverse aussi de fortes turbulences socio-Ă©conomiques. Cet Ă©change en vase clos renforce la prĂ©sence en masse de populations prĂ©caires. En 2013, le taux de couverture de la population de la Grande Borne par les Caisses d’Allocations Familiales s’élevait Ă  70,5 % contre 43,8 % pour l’unitĂ© urbaine Paris11. Pour Alec Hargreaves, c’est aussi Ă  partir de ce moment de fuite des classes moyennes françaises que les zones pĂ©riphĂ©riques comme la Grande Borne deviennent progressivement synonymes d’altĂ©ritĂ© ethnique Hargreaves, 2006 12. ———- La Grande Borne dans l’imaginaire national En 1981, le traitement mĂ©diatique de l’étĂ© chaud des Minguettes consolide dans l’opinion publique l’idĂ©e d’un malaise des espaces urbains pĂ©riphĂ©riques. Dans son Ă©dition du 22 septembre 1981, le journal tĂ©lĂ©visĂ© d’Antenne 2 rĂ©vĂšle l’émoi considĂ©rable gĂ©nĂ©rĂ© par ces premiĂšres Ă©meutes urbaines12. C’est une France sous le choc qui dĂ©couvre les images de vĂ©hicules en feu et le mal-ĂȘtre de toute une gĂ©nĂ©ration exprimĂ©e dans la violence et la destruction. ConstituĂ© en majoritĂ© d’enfants dits de la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration » de l’immigration africaine et maghrĂ©bine, ce groupe subit de plein fouet l’impact de la crise Ă©conomique des annĂ©es 1970 et la montĂ©e de la mĂ©fiance vis-Ă -vis des immigrĂ©s. Pendant quatre-vingt-treize jours, une partie de ces jeunes va s’engager dans une vĂ©ritable guĂ©rilla urbaine avec les forces de l’ordre et dĂ©truire propriĂ©tĂ©s privĂ©es et symboles de l’État dans la citĂ©. Le saccage des Ă©difices publics et des biens privĂ©s inscrit dans le paysage urbain les difficultĂ©s d’insertion sociale et Ă©conomique. L’ampleur des destructions et la dĂ©couverte de centaines de carcasses de voitures brĂ»lĂ©es entĂ©rinent dans l’opinion publique l’existence d’une peur des banlieues » Rey, 1996 44. Bien que les premiĂšres Ă©meutes de grande envergure ne touchent la Grande Borne qu’en Septembre 2000, la citĂ© fait rĂ©guliĂšrement l’actualitĂ© pour la violence de ses groupes de jeunes, l’emprise des trafiquants de drogue, et les vagues de violence qui font fuir services publics et privĂ©s. AprĂšs les attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015, la citĂ© opĂšre un retour exceptionnel sur la scĂšne nationale. Son nom est dĂ©sormais rĂ©guliĂšrement rattachĂ© Ă  celui d’Amedy Coulibaly, originaire de la Place aux Herbes et auteur des tueries de Montrouge et de l’Hyper Casher de la Porte de Vincennes. — Les mots des Grignois Face Ă  l’horreur des journĂ©es de janvier 2015 et la pression mĂ©diatique subie par les habitants de la citĂ©, deux collectifs vont se soulever afin d’agir sur la vision et les reprĂ©sentations de leur lieu de vie. Élan Citoyen » est un groupe créé aux lendemains des attentats, afin de libĂ©rer la parole des Grignois et fournir un exutoire aux habitants profondĂ©ment choquĂ©s. C’est une association laĂŻque et sans attaches politiques, dont les membres, tous Grignois, sont d’origines ethniques et d’appartenances religieuses diverses. L’association regroupe des habitants, parents et citoyens de Grigny [qui refusent] la fatalitĂ© qui consisterait Ă  condamner [leurs] enfants et [leurs] jeunes ». La premiĂšre action d’envergure a Ă©tĂ© l’installation, les 3 et 7 fĂ©vrier 2015, de Murs de la parole », d’immenses blocs de papiers installĂ©s devant les marchĂ©s et hypermarchĂ©s de la ville. L’initiative visait Ă  dĂ©bloquer, Ă©couter et collecter la parole et les sentiments des Grignois face Ă  l’atrocitĂ© des actes, mais aussi Ă  interpeller l’opinion nationale sur les dangers des amalgames. Les murs furent vite remplis de mots qui tĂ©moignaient du dĂ©sir des habitants de libĂ©rer une parole coincĂ©e par la violence des actes, de partager leurs peurs face Ă  la dĂ©rive de l’un des leurs, et de dire leur frustration devant la dĂ©ferlante mĂ©diatique. Ces mots montraient des Grignois, qui, Ă  l’instar de leurs concitoyens, Ă©taient traversĂ©s par la colĂšre, l’incomprĂ©hension, la peur et le dĂ©sir de se mobiliser contre l’horreur et la dĂ©rive. Élan Citoyen » a poursuivi cette premiĂšre initiative en installant des relais de paroles oĂč les habitants Ă©taient invitĂ©s Ă  partager un mot, une pensĂ©e, un projet, de maniĂšre anonyme, ou autour d’une tasse de cafĂ©. Ces espaces de rencontre improvisĂ©s et dissĂ©minĂ©s dans la citĂ© permettaient aux habitants d’échanger, de tisser un lien social qui s’était lentement dĂ©litĂ©, tout en se rĂ©appropriant des portions de leur territoire. De par son appellation mĂȘme, Élan Citoyen » s’inscrit dans le sillage d’un mouvement rĂ©publicain et d’un dĂ©sir de partager une Ă©motion collective avec le reste de la France. En ce sens, les mots recueillis rĂ©intĂšgrent Grigny et la Grande Borne dans le groupe national et s’érigent contre les reprĂ©sentations qui les peignent sous les traits de territoires perdus de la RĂ©publique. Les initiatives d’ Élan Citoyen » ont Ă©tĂ© modestement relayĂ©es par la presse et les journaux tĂ©lĂ©visĂ©s nationaux, avec moins d’une dizaine d’articles parus dans des quotidiens tels que Le Parisien ou Les Échos. À titre de comparaison, Ă  la mi-janvier 2015, on trouve plus d’une centaine d’articles dans des journaux de rĂ©fĂ©rence, en France et Ă  l’étranger, sur la sƓur de Coulibaly et le studio de danses urbaines dont elle est propriĂ©taire. Ces choix Ă©ditoriaux expliquent sans doute ces mots laissĂ©s par un habitant sur l’un des espaces de paroles ouverts par Élan Citoyen » Nous ne sommes pas responsables de ce qu’un homme a fait. Ne venez pas ici chercher Coulibaly. Cherchez les Grignois, parlez-nous et vous saurez qui nous sommes ». Tout de mĂȘme, il est important de constater que malgrĂ© la faible couverture mĂ©diatique, l’évocation de cette initiative au niveau national participe d’un dĂ©but d’élaboration d’un rĂ©cit qui prenne en compte les contributions et les voix des Grignois. Ces derniers ne sont plus seulement parlĂ©s », pour emprunter l’expression de Bourdieu, mais deviennent acteurs et producteurs de l’information. Un article du Parisien consacrĂ© Ă  l’initiative parle de la volontĂ© des Grignois de se rĂ©approprier leur image ». L’article reprend la bulle d’un habitant pour qui Ce sont toujours les mĂȘmes qui parlent de l’islam dans les mĂ©dias. On veut s’exprimer mais il n’ y a pas la possibilitĂ©. Qu’on nous ouvre les outils de la RĂ©publique ! ». Dans sa livraison du 12 fĂ©vrier 2015, Le RĂ©publicain titre sur le dĂ©sir des habitants de ne plus subir le flot mĂ©diatique ». Les habitants interrogĂ©s s’y insurgent contre les reprĂ©sentations externes et souhaitent montrer leurs villes sous toutes leurs facettes, des plus sombres aux plus positives. Le travail de l’association a eu un Ă©norme Ă©cho dans les mĂ©dias associatifs et municipaux dans l’Essonne et le reste de la rĂ©gion parisienne. L’analyse de paroles glanĂ©es montrent l’impact thĂ©rapeutique de cette initiative pour les Grignois et les habitants de la Grande Borne Au dĂ©but, je ne voulais pas en parler. J’avais honte que mon quartier soit encore associĂ© au mal. Des journalistes sont venus du monde entier pour nous voir comme si nous Ă©tions des monstres. Je suis fiĂšre de voir les gens de mon quartier unis et ensemble pour dire non au mal. Ça montre au reste de la France que nous souffrons avec eux ». Les feuilles noircies disent aussi l’attachement viscĂ©ral Ă  la citĂ© et le quotidien de la vie Ă  la Grande Borne, comme dans un effort de contrebalancer le traitement mĂ©diatique Ă  charge de la ville. Les organisateurs d’ Élan Citoyen » ont Ă©tĂ© dĂ©passĂ©s par l’engouement populaire autour de leur initiative, par la diversitĂ© d’ñge et d’origine des personnes venues apposer un dessin, un mot ou une phrase sur les espaces de paroles ouverts. L’association travaille actuellement en Ă©troite collaboration avec des sociologues afin d’assurer la pĂ©rennitĂ© de son action sur le terrain. La seconde action importante est celle de Reporter Citoyen » qui s’est engagĂ© Ă  replacer les Grignois au centre de la production d’informations sur leur environnement. Reporter Citoyen » est une initiative supportĂ©e par la plateforme indĂ©pendante et associative LaTĂ©lĂ©Libre et l’École des MĂ©tiers de l’Information de Paris. Elle ouvre les portes des mĂ©tiers de journalisme Ă  des jeunes issus des quartiers sensibles d’Île-de-France en leur offrant gratuitement une formation de trois ans. Le 17 janvier 2015, de jeunes reporters publient un manifeste accompagnĂ© d’une tribune vidĂ©o intitulĂ©e Nous Reporters Citoyens Refusons les PrĂ©jugĂ©s »13. Dans la vidĂ©o, huit Ă©tudiants originaires de Grigny, mais aussi de Viry-ChĂątillon, CrĂ©teil, Saint-Denis et l’Île-Saint-Denis apportent une rĂ©ponse en trois parties Ă  un article du quotidien Le Figaro paru le 15 janvier 2015 intitulĂ© À Grigny, la ville de Coulibaly, la thĂ©orie du complot va bon train ». Dans la premiĂšre partie, ils s’insurgent contre les amalgames dont ils s’estiment victimes, en refusant par exemple d’ĂȘtre comparĂ©s Ă  des herbes folles condamnĂ©es Ă  devenir de mauvaises graines », que l’on prenne la parole de quelques jeunes collĂ©giens immatures pour l’opinion de tous » ou encore que les journalistes viennent dans [leur] quartier comme au zoo, pour voir des animaux ». Dans le seconde partie, ils demandent Ă  ĂȘtre respectĂ©s en tant que citoyens, Français et ĂȘtres humains », que l’État reconnaisse ses erreurs et prenne ses responsabilitĂ©s » ou encore que la presse traite et relaie de maniĂšre Ă©quitable l’information ». Enfin dans la troisiĂšme partie, les jeunes reporters citoyens se dĂ©clarent solidaires de toutes les victimes », de toutes les familles en deuil » et de toutes les actions qui favorisent le vivre ensemble ». Pour ces futurs journalistes aux origines ethniques diverses, l’horreur des actions d’Amedy Coulibaly braque les projecteurs de la presse nationale et mondiale sur toute une ville, au risque de ne mettre en lumiĂšre que les comportements radicaux. Dans leur tribune, ils s’insurgent contre la vision tronquĂ©e de Grigny et des banlieues en gĂ©nĂ©ral. Ils condamnent fermement la barbarie de janvier 2015, en affirmant, l’un aprĂšs l’autre, puis d’une mĂȘme voix leur attachement Ă  la paix, Ă  la RĂ©publique et Ă  ses valeurs. Ces intervenants offrent un regard neuf sur le signe que reprĂ©sente le jeune de banlieue ». PopularisĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1990 par des journalistes du quotidien Le Monde, le terme est vite repris dans les analyses sociales et politiques de la banlieue. Il renvoie aujourd’hui Ă  une image fixe, celle d’un individu en rupture avec la sociĂ©tĂ© ĂągĂ© de moins de 25 ans, il est facilement reconnaissable Ă  sa piĂštre maĂźtrise du français, Ă  son Ă©ternelle tenue de sport et Ă  sa casquette vissĂ©e Ă  l’envers. Dans Portrait du dĂ©colonisĂ© arabo-musulman et quelques autres » paru en 2004, Albert Memmi met en Ă©vidence la confusion sĂ©mantique qui s’est installĂ©e entre jeune » et enfant d’immigrĂ© » Jeunes MaghrĂ©bins » ne valait guĂšre mieux, c’était encore d’une certaine maniĂšre une exclusion, une insistance sur la diffĂ©rence ; c’est pourquoi on rĂ©duisit les enfants d’immigrĂ©s Ă  l’adjectif jeunes, en rĂ©fĂ©rence seulement Ă  leur Ăąge, mĂȘme s’il s’agissait d’une jeunesse particuliĂšre, qui ne rĂ©pondait pas aux critĂšres, aux prĂ©occupations Ă  l’avenir des autres jeunes. Memmi, 2004 137 VulgarisĂ© par les discours publics, le terme jeune » est aujourd’hui devenu synonyme de Français issus de l’immigration ». En dĂ©cembre 2010, la secrĂ©taire d’État Ă  la Famille Nadine Morano met ce phĂ©nomĂšne en relief lors d’un dĂ©bat local sur l’identitĂ© nationale. InterrogĂ©e sur la jeunesse de banlieue, elle dĂ©clare Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est Français, c’est qu’il aime son pays, c’est qu’il trouve un travail, c’est qu’il ne parle pas le verlan, qu’il ne mette pas sa casquette Ă  l’envers »14. Outre le raccourci hĂątif Ă©tabli ici entre jeune de banlieue » et jeune musulman », il est intĂ©ressant de noter que la seule Ă©vocation d’un mot en apparence anodine suffit Ă  invoquer les fantasmes les plus divers, de la menace que constitue la rupture sociale d’une frange de la population Ă  la peur de l’invasion religieuse. Pour le sociologue Francis Truong, cette rhĂ©torique n’est pas sans consĂ©quence car Parler du jeune de banlieue revient Ă  enfermer une jeunesse plurielle sous un stigmate unique [
] la rĂ©duisant Ă  l’image de la racaille incivile ou Ă  celle de la victime sociale. Condamnables ou excusable »15. Les membres de Reporter Citoyen » se rĂ©approprient ce terme et l’arriment fermement au centre de leur activitĂ© journalistique. En associant cette expression Ă  leur ancrage Ă  la RĂ©publique, Ă  leur attachement Ă  la justice et Ă  l’équitĂ© des reprĂ©sentations, ils dĂ©voilent le large Ă©ventail de personnages qui peuplent l’espace des banlieues, et Ă©branlent la figure symbolique d’une jeunesse uniforme Ă  la dĂ©rive. Cette initiative a Ă©tĂ© largement relayĂ©e par la presse française et internationale, et il est Ă  noter que ce groupe est dĂ©sormais trĂšs sollicitĂ© par les politiques dans la recherche d’une solution commune Ă  la situation actuelle de Grigny et des zones pĂ©riphĂ©riques sensibles. Aujourd’hui, force est de constater que la banlieue est plus connue Ă  travers le discours des mĂ©dias et celui des Ă©diles politiques qu’à travers les productions de ses habitants. Ces discours forgĂ©s de l’extĂ©rieur ont pour consĂ©quence la crĂ©ation dans l’inconscient collectif d’images qui dĂ©passent et effacent la rĂ©alitĂ© de la pĂ©riphĂ©rie. En analysant la fabrique de ces images, Pierre Bourdieu constate en 1993 Parler aujourd’hui de banlieues Ă  problĂšmes ou de ghetto, c’est Ă©voquer, presque automatiquement, non des rĂ©alitĂ©s d’ailleurs trĂšs largement inconnues de ceux qui en parlent le plus volontiers, mais des fantasmes, nourris d’expĂ©riences Ă©motionnelles suscitĂ©es par des mots ou des images plus ou moins incontrĂŽlĂ©es, comme ceux que vĂ©hiculent la presse Ă  sensation et la propagande ou la rumeur politique. » Bourdieu, 1993 249. Bourdieu parle ainsi d’ effets de lieu » afin d’illustrer les associations qui se mettent en place entre territoires, discours et fantasmes. Écrivain et Ă©ducateur social, Étienne Liebig lui emboĂźte le pas lorsqu’il dĂ©clare qu’on en arrive Ă  ne plus observer objectivement le rĂ©el, mais Ă  interprĂ©ter selon une grille fantasmĂ©e les comportements des habitants des quartiers, consolidant encore le mur invisible qui sĂ©pare les banlieues du reste du pays » Liebig, 2010 2. Selon Liebig, les banlieues se sont durablement installĂ©es dans l’imaginaire collectif comme un lieu exotique, une zone de relĂ©gation et la quintessence du mal. Tout y possible, tout peut s’y faire » Liebig, 2010 2. Pour la sociologue Marilla Amorim, parler de la banlieue revient implicitement Ă  Ă©voquer la ville, de la mĂȘme maniĂšre qu’utiliser le terme pĂ©riphĂ©rie » Ă©voque l’existence d’un centre » Amorim, 2002 24. Cette position laisse apparaĂźtre les liens et oppositions qui peuvent exister entre ces diffĂ©rents territoires villes et pĂ©riphĂ©ries et informent la mise en place de leur construction discursive. Espaces et discours sont indissociables et pour la gĂ©ographe MĂ©lina Germes, l’espace est constituĂ© par les discours en ce que les significations d’un espace ou d’un lieu sont Ă©laborĂ©es, discutĂ©es, façonnĂ©es par les diffĂ©rents discours » Germes 2012 517. En France, le discours sur la ville est fortement marquĂ© depuis plus d’une dĂ©cennie par la question des espaces pĂ©riphĂ©riques qui sont devenus des lieux de la marginalitĂ©, des champs de la sauvagerie moderne, [
] lieux des incivilitĂ©s, de la solitude et des inĂ©galitĂ©s les plus criantes » Dubet, 1995 52. La banlieue est le rĂ©sultat de planifications architecturales et politiques, mais aussi le fruit de perceptions et de projections qui vont cristalliser dans l’opinion publique l’idĂ©e de zones de non-droit et de relĂ©gation. En rĂ©action Ă  ces discours qui disent ce territoire du dehors, des mouvements tels que Collectif Élan Citoyen » et Reporter Citoyen » se fixent comme double objectif de dire leur territoire dans sa banalitĂ© et de dĂ©montrer l’attachement de ces habitants Ă  une identitĂ© française multiple. L’écriture substitue ainsi habilement la peinture du quotidien aux reprĂ©sentations et Ă  l’exceptionnalitĂ© des Ă©vĂ©nements. Perec attire notre attention sur le paradoxe d’un quotidien qui devient opaque Ă  force d’ĂȘtre trop Ă©vident Ce que nous appelons quotidiennetĂ© n’est pas Ă©vidence, mais opacitĂ©, une forme de cĂ©citĂ©, une maniĂšre d’anesthĂ©sie » Perec, 1974 IVe de couverture. Dans le cas de la banlieue, cette rĂ©flexion prend un double sens qui Ă©claire l’entreprise de ces deux collectifs. Perec dĂ©nonce la cĂ©citĂ© dans laquelle nous plongent les automatismes et l’éternelle rĂ©pĂ©tition des Ă©vĂ©nements. Pour le sociologue, seule l’écriture et l’interrogation de ces habitudes sont Ă  mĂȘmes de venir Ă  bout de l’opacitĂ© de l’habitude. Ce parallĂšle est extrĂȘmement saillant pour la banlieue en ce sens que cet espace est enfermĂ© dans des prĂ©conceptions que l’on peut comparer aux automatismes perequiens. L’écriture du quotidien de la banlieue apparaĂźt comme une alternative saine afin de lever le voile qui s’est abattu sur la pĂ©riphĂ©rie. Les voix et actions de ces Grignois sont autant d’encouragements Ă  ne plus penser l’identitĂ© et le territoire en termes de catĂ©gories fixes. Le chemin de la rĂ©habilitation est encore long. Il passe par les efforts de renouveau urbain, la prise en compte des erreurs du passĂ© et l’impĂ©ratif du vivre ensemble », mais aussi par un changement des reprĂ©sentations dans et en dehors de la citĂ©. En ce sens, les actions de Reporter Citoyen » et Élan Citoyen » sont exemplaires. Mame-Fatou Niang ——– Mame-Fatou Niang enseigne la littĂ©rature française et francophone Ă  Carnegie Mellon University Pittsburgh, USA. Mame-Fatou Niang s’intĂ©resse aux questions urbaines dans la littĂ©rature française contemporaine, ainsi qu’à l’étude de la diaspora noire en Europe. Elle a rĂ©cemment publiĂ© MĂšres migrantes et filles de la RĂ©publique IdentitĂ© et FĂ©minitĂ© dans le roman de banlieue », in HervĂ© Tchumkam Dir., La France face Ă  ses Banlieues, PrĂ©sence Francophone 80 2013 p. 60-84 ; et UrbanitĂ©s FĂ©minines dans le roman CaribĂ©en », in Gladys M. Francis Dir., Amour et genre dans la littĂ©rature franco-caribĂ©enne, Vents AlizĂ©s Ă  paraĂźtre 2015. mniang AT DOT edu — Couverture La citĂ© de la Grande Borne, Grigny Niang, 2015 —— Bibliographie Aillaud E., 1968, Tribune Libre Qu’est-ce qu’une ville ?, Paris, Cahiers de l’IAURP, 11 p. Aillaud E., 1972, La Grande Borne Ă  Grigny [Une ville, essai de rĂ©ponse], Paris, Éditions Hachette, 189 p. Amorim M., 2002. La ville comme un autre et l’autre de la ville », in Amorim M. Dir., Images et discours sur la banlieue, Paris, Eres, pp. 43-69. Bourdieu P., 1998. Effets de Lieu », in Bourdieu P. Dir., La MisĂšre du Monde, Paris, Éditions du Seuil, pp. 249-250. Dubet F., 1995. La GalĂšre Jeunes en survie, Paris, Fayard, 241 p. Germes M., Schirmel H., Brailich A. et al, 2012, Les grands ensembles de banlieue comme menaces urbaines ? Discours comparĂ©s – Allemagne, France, Pologne », Annales de gĂ©ographie, Vol. 2010, n° 675, pp. 515-535. Hargreaves 2006, A Deviant Construction The French Media and the Banlieues », in New Community 22, pp. 607-618. Lapeyronnie D., 1999. Contre-monde. Imitation, opposition, exclusion », in Les Annales de la Recherche Urbaine, pp. 83-84. Liebig E., 2010, Les pauvres prĂ©fĂšrent la banlieue, Paris, Michalon, 192 p. Maspero F., 1990, Les passagers du Roissy-Express, Paris, Seuil, 328 p. Memmi A., 2004, Portrait du dĂ©colonisĂ© arabo-musulman et quelques autres, Paris, Gallimard, 224 p. Milliot V., 2003, Ville Fragile et Paroles Vives Notes sur le rĂŽle de l’oralitĂ© dans le contexte des banlieues-mondes » in Martin et Decourt N. Dir., LittĂ©rature orale. Paroles vivantes et mouvantes, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, pp. 134-146. Perec G., 1974, EspĂšces d’espaces, Paris, Éditions GalilĂ©e, 200 p. Rey H., 1996, La peur des banlieues, Paris, Les Presses de Sciences Po, 128 p. Rosello M., 1997, North African Women and the ideology of modernization From bidonvilles to citĂ©s de transit and HLM » in Hargreaves A. G. and McKinney M. Dir., Immigration, Race’ and Ethnicity in Contemporary France, London and New York Routledge, pp. 240-254. ——— Dans la mĂȘme veine iconoclaste et poĂ©tique, Émile Aillaud 1902-1988 rĂ©alise entre autres le quartier Pablo Picasso Ă  Nanterre et les CourtiliĂšres Ă  Pantin. Aillaud imagine des bĂątiments, tiges vĂ©gĂ©tales en forme de labyrinthes, qui s’élĂšvent entre arbres plantĂ©s et nuages dessinĂ©s. [↩]Pernoud G. et Van Der Gucht G., La France dĂ©figurĂ©e, Office National de Radiodiffusion TĂ©lĂ©vision Française, 10 DĂ©cembre 1972, TĂ©lĂ©vision, [↩] Bien que la banlieue dĂ©signe tout espace situĂ© Ă  la pĂ©riphĂ©rie d’une ville, le sens de ce terme a beaucoup Ă©voluĂ©. Aujourd’hui, il dĂ©signe aussi une rĂ©alitĂ© sociale, Ă©conomique et mentale qui exclut par exemple les banlieues chics de Paris, Lyon ou Bordeaux que sont Neuilly, Écully ou CaudĂ©ran. Son Ă©vocation mobilise presque instantanĂ©ment un rĂ©seau de fantasmes et de reprĂ©sentations nĂ©gatives. Le terme mythologie urbaine » fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’ensemble des reprĂ©sentations mentales qui se sont dĂ©veloppĂ©es autour des banlieues, et plus spĂ©cifiquement, autour du type d’habitat urbain social dĂ©labrĂ© occupĂ© par des populations en grande prĂ©caritĂ© Ă©conomique et composĂ©e, pour une part importante, d’immigrĂ©s ou de Français d’origine Ă©trangĂšre. [↩]Archives dĂ©partementales de l’Essonne [↩]VidĂ©o disponible Ă  l’adresse [↩] [↩]Ces villes imposĂ©es seront aussi implantĂ©es dans les communes d’Orsay le complexe des Ulis, de Viry-ChĂątillon la citĂ© de la Cilof ou de Vigneux-sur-Seine La Croix Blanche. MalgrĂ© les nombreux refus des communes, la construction est autorisĂ©e par la puissante DGEN Direction GĂ©nĂ©ral Ă  l’Équipement National grĂące Ă  qui l’État se substitue aux villes en matiĂšre d’urbanisme. [↩]En 2002, un pont est construit sur l’A6 et relie enfin la citĂ© au centre de la commune de Grigny. [↩]Maison de Banlieue et de l’Architecture. Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de l’Essonne. Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne. Cahier N° 11 de la Maison de Banlieue et de l’Architecture. mi-dĂ©cembre 2005. [↩]Dans les vingt annĂ©es qui suivent l’implantation des HLM, la banlieue se caractĂ©rise de plus en plus par un fort marquage immigrĂ©. En 1985, plus de 60 % des 65 000 habitants de la commune des Minguettes Ă  Lyon Ă©tait d’origine Ă©trangĂšre, et prĂšs de 55 nationalitĂ©s diffĂ©rentes se cĂŽtoyaient dans l’espace de la citĂ© Hargreaves, 2006 12. À la Grande Borne, l’immigration participe considĂ©rablement Ă  la croissance dĂ©mographique puisque 23,5 % de la population Ă©tait originaire de l’étranger en 1999. Il est possible de consulter tous ces chiffres sur le site du SystĂšme d’information gĂ©ographique de la politique de la ville [↩]Sources Caisse Nationale d’Allocations Familiales 2011 – Iris, INSEE 2010 – Iris, Caisse Nationale d’Allocations Familiales 2011 – Commune, INSEE 2010 – Commune, Caisse Nationale d’Allocations Familiales 2011 – UnitĂ© urbaine, INSEE 2010 – UnitĂ© urbaine [↩] [↩]La tribune sera aussi publiĂ©e dans Le Monde du 16 janvier 2015. [↩]Discours prononcĂ© le 14 DĂ©cembre 2010 Ă  Charmes Vosges. L’intĂ©gralitĂ© de l’intervention est disponible ici [↩]Fabien Truong, Le jeune de banlieue n’existe pas. » LibĂ©ration. [Paris] 11 Avr. 2010. [↩] HJExpjf.
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